Bruno Halioua

J ai été happée par ce livre. La seconde guerre mondiale, on l apprend à l ecole quand on est au collège et on se fait nos idées sur le sujet....dans ce livre Bruno Halioua nous livre des tranches de vie de personnages devenus publics que nous connaissons tous, vies qui seront changées à jamais et beaux exemples de résilience. Un ouvrage que je recommande.

Après avoir lu " la bibliothécaire d'Auschwitz" j'ai voulu en savoir un peu plus sur la vie du camps mais surtout via les médecins dont on parle dans le livre..

Loin d'être macabre, ce livre survole les exactions des médecins SS mais décrypte et explique que chaque médecin SS est différent, que leurs convictions au national socialisme passe par dessus tout, la haine du juif encore plus. Même la haine n'excuse pas les expérimentations sur des enfants, femmes enceintes etc etc...

La vie dans les blocks étaient catastrophique, les déportés étaient sous alimentés, le travail rude et au dessus de la limite physique , puce/poux, maladies infectieuses. La peur d'être sélectionné pour les chambres à gaz ou pire : les expérimentations soit disant scientifique des médecins SS.

Malgré tout cela, n'ayant pas assez de médecins, les allemands recruterent des médecins juifs déportés. Ce qui permit de sauver de nombreuses vies ( pas assez à leur goût).

Un bon livre difficile à résumer, tellement il y a d'information ( parfois inutile).

Lorsqu'on parle de Nuremberg le procès qui vient à la tête est celui des haut dignitaires nazis. On sait qu'il y a eu plusieurs autres, petits, partout en Allemagne ainsi que dans les pays qui ont été occupés par les Allemands. On pense peu au deuxième procès, celui des médecins et quelques autres qui ont suivi.



Le procès des médecins a commencé juste après les exécutions du premier procès et est certainement un des plus importants puisque les accusés n'étaient ni des politiciens ou bureaucrates idéologues, ni des bourreaux incultes. C'étaient des personnes ayant un doctorat comme niveau d'études et un métier de médecin, ayant prêté le serment de Hippocrate et dont la mission était de sauver des vies.



Au contraire du procès des dignitaires où la discussion tournait sur les décisions à un niveau élevé, ici le sujet a été les expérimentations sur des êtres humains que ces médecins ont ordonné et pratiqué eux mêmes. le discussion s'est passé à un niveau bien plus concret et technique.



On peut comprendre que certaines des expérimentations sur le typhus, le paludisme pourraient avoir un intérêt pour le développement de la médecine dans l'éradication de ces maladies. La résistance à des très basses températures ou à des hautes altitudes (12000 mètres) peuvent avoir un intérêt pour comprendre les limites de notre corps. Je veux dire par là que ce sont des problèmes réels à résoudre mais, bien entendu, pas comme cela a été fait par les médecins nazis.



Néanmoins, même un non médecin comprends, par le récit, que ces expérimentations n'ont été suivi une méthodologie scientifique courante même à l'époque. Ensuite elles ont été effectuées sans aucune éthique humaine dans le sens où les expérimentations ont été poussées jusqu'à la mort des "cobayes". On comprend ce dernier point par le fait que tous ces médecins ont été imprégnés par l'idéologie nazie qui considérait les êtres non aryens comme des êtres inférieurs, c'est à dire, ne méritaient pas être traités comme des êtres humains.



À cela s'ajoutent des expérimentations sans aucun intérêt humain et qui choquent des principes élémentaires d'éthique, comme la collection de squelettes (crânes) du Docteur Hirt (Université de Strasbourg) ou la transplantation d'une omoplate d'un déporté vers un patient l'ayant perdu par cancer, avec exécution du donateur par injection d'essence par voie intraveineuse (voir citations).



La défense des accusés a largement utilisé comme argument l'inexistence d'une règle éthique dans la profession médicale, autre que le serment de Hippocrate. Argumentation, bien entendu, de mauvaise foi mais lors d'un jugement cela fini par être un critère atténuant.



Mais ce manque a été comblé par le Code de Nuremberg qui a été repris par la Déclaration de Helsinki qui défini l'éthique médicale pour l'expérimentation sur des humains. C'est, à mon avis, le point le plus positif de ce procès.



Finalement, des 23 accusés, 7 ont été condamnés à mort et exécutés, quelques acquittements et plusieurs peines de prison allant de 15 ans à la prison à vie. Mais tous les emprisonnés ont été libérés, pour diverses raisons, au plus tard en 1954, soit six ans après la fin du procès. Tous ceux qui n'ont pas été condamnés à mort ont continué leur vie, la plupart en tant que médecins.



Aucun des accusés, condamnés ou pas, ont manifesté des regrets.



Il y a un sentiment d'injustice puisque le comportement de ces médecins n'a pas été une exception dans la période nazie. Plusieurs centaines de médecins adeptes de l'idéologie nazie ont échappé à la justice.



Le cas Mengele est mentionné en passant, par l'auteur, mais pas dans le procès. Peut-être qu'il n'était pas encore connu. Il aurait certainement pu être jugé par contumace, puisque la présence de l'accusé n'était pas obligatoire à l'époque.



L'auteur de ce livre, Bruno Halioua, est médecin dermatologue et enseignant en histoire de la médecine. C'est très important et c'est sûrement grâce à cela que la partie éthique médicale occupe une partie importante dans ce livre.



Les médecins japonais n'ont pas fait mieux, mais cela est une autre histoire...

Un ouvrage très complet et bien documenté .

On traverse chaque Revier d'Auschwitz, nous y faisons la connaissance de chaque docteur, ceux Nazis et les autres. Le récit est très fluide, les pages se tournent toute seule.

Le petit plus est le chapitre entier sur le "Que sont il devenus?".

Un petit coup de cœur pour ce livre de référence sur la médecines dans les camps d'extermination.

Si vous êtes un adepte de la guerre 40-45 ou que vous souhaitez simplement en apprendre plus sur cette période sombre, ce livre est pour vous.

Il explique clairement tous les événements, étape par étape, contient un lexique reprenant les termes allemands afin de mieux s'imprégner de l'histoire.

Le sujet est assez sensible et délicat car il raconte le quotidien des juifs dans les camps de concentration mais ce récit est très instructif.

Où étaient ils ? Charles Trenet, l'Abbé Pierre, Jacques Chirac, Brigitte Bardot, Jean Marie Le Pen, le grand père de Michel Cymes et bien d'autres personnalités lors la seconde guerre mondiale ?

" Leur seconde guerre mondiale" de Bruno Halioua un livre que j'ai adoré lire 😊.

Le récit est chronologique et s'y glisse les témoignages et anecdotes des artistes,des intellectuels, des écrivains, des politiques, et personnalités qui ont marqué nos mémoires depuis 1945.



Petit aperçu :

P56. Un soldat allemand prend sur ses genoux la petite Line Renaud qui se montre réticente lorsqu’il lui propose gentiment de boire un bol de chocolat chaud : « Mais, malgré ses efforts, surmontant ma gourmandise et ma faim, je refusai d’y toucher. On m’avait fait la leçon : ne rien manger, ne rien boire de ce que donnent les allemands, de crainte qu’il ne s’agisse de nourriture empoisonnée.

A la grande surprise du soldat, le chocolat tiède dégoulinait de mes lèvres obstinément closes. »



P154. L’oncle de Georges Pompidou, Frédéric Pompidou, devient lieutenant dans la Légion des volontaires Français contre le bolchevisme, LVF, où il est blessé sur le front. 



P.221. Le jeune Valéry Giscard D’Estaing qui participera aux combats du passage du Rhin qui s’illustre par son héroïsme à l’occasion de difficiles combats de chars, au cours desquels il a le visage légèrement brûlé.

Certaines anecdotes ne sont pas nécessairement utiles, et le style n'est pas très homogène, mais on sent l'investissement et les travaux de recherche de l'auteur.



C'est très intéressant de découvrir l'envers du décor, notamment toute la partie sur les médecins déportés (puisqu'il n'y avait généralement que 7 à 8 médecins SS sur tout le camp), et j'ai trouvé aussi émouvant qu'éprouvant la longue partie sur "qu'est-ce qu'ils sont devenus après", il y a une injustice profonde à tout ça qui marque d'autant plus qu'une partie n'a pas été entendue, et une autre n'a pas eu à justifier ses exactions.



J'ai trouvé d'ailleurs très intéressant l'ambivalence entre les médecins déportés, leur point de vue sur les choix éthiques, moraux et personnels à faire dans une atmosphère aussi difficile.

Difficile de décrire l'inconcevable, l'inhumanité et pourtant loin des inconnus qui se sont laissés emportés par les funestes théories nazies , à tous ceux qui ont fermé les yeux, prêtant un concours aveugle à la barbarie ,il y a ce livre extrêmement documenté sur les médecins d'un des camps de la mort Auschwitz.

On connaît le Dc Mengele et ses horribles expériences, on a oublié et qui s'en souviendra que les médecins allemands étaient très fortement adhérents du parti nazi, qu'ils ont bafoué le serment d'Hypocrate pour devenir complice, acteur du système nazi, qu'ils ont participé aux sélections d'enfants, de femmes et d'hommes les menant aux chambres à gaz.

16% des médecins étaient juifs avant l'arrivée au pouvoir d'Hitler, intégrés et professionnels, c'est toute une partie de l'élite allemande qui a été sacrifié.. Les médecins juifs ont fait ce qu'ils ont pu pour soigner leurs compatriotes dans les camps.

Le plus horrible est le chapitre sur le devenir rares sont ceux qui ont traduit en justice et ont payé leurs crimes beaucoup ont repris une activité professionnelle notable dans leur petite ville ou en responsabilité sans jamais être inquiété et sont morts bien tranquillement... Un devoir de mémoire et de réflexion

�oup de cœur !💕

Ce livre n'est pas (qu')un énième livre sur la Seconde Guerre Mondiale ou une version People de cette époque.

L'auteur nous fait vivre la Guerre dans un ordre chronologique, mais pas à la maniere d'un livre d'Histoire. On entre dans le quotidien des français et plus particulièrement de ceux dont nous connaissons bien les noms : hommes et femmes de Lettres, des Arts, Universitaires ou Politique. A l'époque, ils étaient enfants ou déjà engagés.

Ils ont témoigné de leur Guerre, comment ils l'ont vécu, comment elle les a marqués. Pour beaucoup, elle a été le tournant de leur carrière, de leur engagement.



C'est un livre "coup de fouet". La plume est belle et simple. On a du mal à décrocher.

Surtout, on ne sort pas indemne d'un tel livre.

Non parce qu'il est violent ou trop dur. Toute guerre est toujours trop dure. Mais parce qu'il nous remet à notre place et nous fait, personnellement, nous poser la question essentielle : en des temps comme ceux là, (qui peuvent hélas revenir), que ferais je moi aussi ?

J’ai pensé qu’un livre écrit il y a 10 ans sur la prévention des grippes pouvait être pertinent pour mieux comprendre la pandémie actuelle.

Le livre aborde les pandémies du passé jusqu’à celle de 2009 de grippe A/H1N1, qui est la raison de l’écriture de cet ouvrage.

La première partie du livre est la plus intéressante sur la connaissance d’un virus de la grippe et sur l’histoire des pandémies. La suite, qui présente les méthodes pour se prémunir de la maladie, donne des conseils plutôt logique, surtout avec la prévention qui est rabâchée depuis quelques mois avec le coronavirus.

Ce n’est pas un livre pour vraiment comprendre les virus, ce n’est pas vraiment non plus un livre d’histoire des maladies ; cela reste intéressant mais on reste sur un ouvrage écrit essentiellement pour comprendre la pandémie de 2009 (pandémie largement dérisoire en France par rapport à celle actuellement).

Super livre retraçant la vie dans les ghetto. Je le recommande a tous pour un cadeau de Noel
Lien : https://www.babelio.com/livr..