Bruno Loth

- Quel lourdeau, ce Juan! Incapable de penser aux autres!
- Il y en a un autre, de lourd!

Nous sommes saltimbanques, saltimbanques nous resterons. Tant que la Terre tourne, le spectacle doit continuer. Quand le voyage s'arrêtera, nous aurons perdu la liberté ou bien nous serons morts...

- Cours au lieu de jacasser, Alejandro...
- Comment veux-tu que je fasse, j'ai une guibole de pétée et une oreille en moins!
- Tu ne penses donc qu'à toi? Jouis de la douleur que t'inflige Dieu, et résigne-toi!

- Z'avez vu, les gars? Une soutane!
- Garde-la, ta femme s'en fera une robe...

- Le ciel serait-il en train de nous lâcher, mon père?
- Les voies du seigneur sont impénétrables... cassons-nous!

Un simple petit caillou, et tout s'écroule...

Ils veulent nous soumettre et nous exploiter davantage encore... Moi, je rêve de liberté pour nos enfants...

Ne le cherchez plus, il est là! On dirait qu'il a perdu quelque chose... sa fierté, peut-être?

Y m'a jamais rien donné à manger, le curé. Je me débrouille depuis que tu n'es plus là... Pour une fois, le bon dieu peut bien me donner trois pièces...

- Ça va changer, Ermo, je vais m'occuper de toi...
- Mais papa, c'est trop tard... Tu es mort...
- Oui, évidemment, c'est embêtant d'être mort...

Il faut dire qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'un appareil ne s'écrase dans la forêt, ne s'abîme dans l'océan ou le clac non loin de la base d'entraînement.

- Mon Dieu, un de plus !
- Tu veux dire : un de moins !
- Enfin ! Raoul , c'est d'un homme dont il s'agit !
- D'un boche !