Byeong-mo Gu

Comme je disais en Story c’est mon livre préféré, la première fois que je l’ai lu j’ai été triste, triste de la vie du personnage principal. Personnage qui a perdu sa vie de famille au fils du temps et ce retrouve dans jne situation très compliqué. Compliqué au point de ce retrouver à acheter des pâtisseries dans une boulangerie, au nom étrange de « Wizard Bakery », afin d’éviter de manger chez lui.

Un jour ce jeune homme a besoin d’un refuge, et ils cours dans cette boulangerie qui est ouverte 24 heures sur 24, et demande au pâtissier de le cacher. Le pâtissier acceptes et le laisse ce cacher dans son four fraichement éteint, parce que c’est son client le plus fidèle et qu’il peut bien faire cela pour ce client spécial.

Mais il s’avère que cette pâtisserie caches de nombreux mystères, et si les ingrédients utilisés étaient pas classique, et si le pâtissier n’était pas humain, et si la vendeuse aussi n’était pas humaine? Qu’importe pour notre jeune homme c’est un refusé bienvenu qu’importe les étrangetés derrière la pâtisserie et le site internet (qu’il ce retrouve à gérer pour payer son hébergement) de cette même pâtisserie. Seriez-vous tentez vous par un Biscuit du Diable à la canelle?

J’ai voyagé autant que j’ai été triste pendant ma lecture et c’est vraiment mon livre préféré. 🌸

Le narrateur a six ans lorsqu'il est retrouvé abandonné dans une gare. Remis à son père qui n'avait pas signalé sa disparition, l'enfant est, quelques mois plus tard, confronté au suicide sa mère.

Il grandira auprès d'une belle-mère qui n'a rien a envié à celle de Cendrillon, atteint d'un très fort bégaiement. ce problème d'élocution l'oblige à écrire ses pensées et tout ce qu'il veut dire car lire est le seul moment où il ne bafouille pas.

Devant quitter le domicile familial en catastrophe, le narrateur se réfugie dans une mystérieuse pâtisserie tenue par un artisan sorcier. Ses petits pains proposés à des prix exorbitants sont fabriqués à partir d'ingrédients tout à fait incongrus tels que du foie de bébé séché ou des crottes de merle et ont chacun des fonctions magiques.

S'il vous dit, comme moi, de goûter un biscuit du diable à la cannelle, je vous conseille d'ouvrir le roman de GU Byeong-mo, Les petits pains de la pleine lune publié aux éditions Picquier.

Régalez-vous !

Un livre que je pensais plein d'espoir, magique et doudou à souhait, mais qui s'est finalement révélé être beaucoup plus dur et cru que ce que je pensais. Les sujets traités dans ce roman sont vraiment très sensibles et l'espoir y est pour moi bien trop peu présent. Ça reste cependant une bonne lecture et suis ravie d'avoir fait cette découverte.

"C'est à ce moment là que le fil ténu qui reliait l'homme à la réalités'était brutalement rompu."



Dans ce récit relativement court, nous découvrons un homme molesté par la vie, qui n'a plus que son fils et qui, dégoûté par les autres et vidé de toute forme d'espoir décide de se suicider en se jetant dans un lac. Son fils survit miraculeusement en développant des branchies.



A travers les points de vue des différents personnages (tous très attachants!), nous découvrons l'histoire tragique de ce jeune homme-poisson, recueillit par un vieil homme et son petit-fils.



"Je ne pourrai compter que sur moi-même, tout comme je dois me débrouiller seule dans cette société qui a tout d'une eau sans fond."



Ce "conte des temps moderne" dénonce la société coréenne, injuste, qui récompense toujours les mêmes et qui n'a aucun remords à mettre les "indésirables" à la poubelle. Cette société coréenne a beau avoir les apparences d'un lac calme et paisible, elle est en réalité une tempête, un déluge qui engloutit tout sur son passage.

La seule manière de s'en sortir c'est de trouver et de s'entourer "de ces êtres qui sont pour nous aussi indispensables que les branchies aux poissons. "

Le fils de l’eau c’est cet enfant qui, pour échapper à la noyade provoquée par son père dans un lac, développe des branchies – deux incisions qui ressemblent à deux curieuses blessures, de chaque côté du cou. Ces branchies qui se développent comme un fabuleux mécanisme de défense à l’instant de frôler la mort…



L’enfant est recueilli par un vieil homme et son petit-fils, Kangha, qui ne cessera de le brutaliser. Ils habitent en bordure de ce lac protégé par des grillages, lieu de perdition attirant les gens paumés, suicidaires, tout comme les fantômes… Cet enfant différent, ils décident de le garder et de le cacher aux yeux des autres et de la police.



Les chapitres ne répondent pas à une chronologie linéaire, on fait des bonds dans le passé, des événements nous sont rapportés, mais le récit est fluide. L’eau imprègne ce récit étrange et merveilleux tout à la fois – sombre et lumineux. L’eau est comme un personnage à part entière ; elle est lac, rivière, déluge.



Fils de l’eau est une lecture qui enchante à la façon d’un conte. L’extra-ordinaire s’invite dans un quotidien désenchanté, désillusionné. Ce petit roman coréen a un charme fou ; il distille une magie discrète en nous contant l’histoire de Gon, ce fils de l’eau, cet être dont la différence est à la fois un malheur et un don, qui doit vivre caché.
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Selon moi fils de l'eau est une petite perle en terme de littérature asiatique. En effet ce livre parvient à nous décrire la vie d'un être différent, en marge de la société, un être qui reste lumineux au milieu de toute cette misère humaine, et ce dans une une certaine innocence qui reste cependant toute relative. Ce n'est peut-être pas mon roman favoris mais j'ai particulièrement aimé le contraste entre une réalité dur et violente et une poésie touchante, mais ce qui m'a également rendu la lecture agréable c'est ce langage assez cru accompagné d'une certaine élégance qui apporte une harmonie savoureuse à l’ensemble du récit. Cet ouvrage , qui n'est pas très long, fut pour moi une belle parenthèse dans mes lectures, et me laisse un agréable souvenir ainsi que de multiple réflexions, je le recommande vivement.

J’ai lu ce roman lors d’une lecture commune organisée avec mon groupe de lecture, dont Mélanie fait partie. Ça a été une grosse découverte pour ma part car je ne connaissais absolument pas la littérature asiatique et c’est bien sympa de découvrir de nouveaux horizons.



Pour l’histoire, on retrouve un petit garçon coréen qui habite avec sa belle-mère et son père. Mais malheureusement il n’a pas eu une vie très marrante jusqu’ici, entre la mort de sa mère et sa belle-mère qui lui rend la vie difficile. Suite à un évènement il va devoir quitter son domicile et va trouver refuge dans une boulangerie bien étrange (et le mot est bien faible).



Ce roman est bien sympathique à lire mais on est plongé dans une ambiance bien glauque et il faut aimer car c’est vraiment assez spécial. On arrive à mêler tous cela avec de la magie, enfin plutôt de la magie noire vu les effets de ces sorts. En effet, donner le pouvoir au gens de pouvoir torturer, forcer d’autres personnes à faire certaines choses sous l’effet de la magie c’est vraiment moralisateur finalement. En effet, l’auteur veut nous faire passer certain message à travers ce roman. C’est assez subtile mais c’est petites morales sont présentes et je trouve cela bien intéressant. Ce roman se veut moralisateur mais sans le montrer vraiment.



L’idée de gâteau magique ça fait assez enfantin, mais finalement l’auteur nous montre que si cela existait vraiment les gens seraient prêts à tout pour en acquérir et régler leurs soucis simplement avec la magie, c’est beaucoup trop facile. Surtout que beaucoup de personne n’arrive pas à assumer les conséquences de leur actes. Et cela nous est montré dans le roman. En effet, on va découvrir l’histoire de quelques personnes ayant acheté un gâteau magique dans un but précis et c’est vraiment très intéressant.



Pour la fin, l’auteur permet au lecteur de « choisir sa fin ». En effet, il en a écrit deux différentes et laisse le lecteur choisir celle qu’il préfère et j’ai trouvé ce concept assez simple car en fonction du lecteur on n’a pas tous les mêmes attentes pour la fin. Au début je n’avais pas compris cela, car je n’avais jamais eu affaire à ce type de fin. Mais une fois qu’on comprend tout devient beaucoup plus clair.



Malgré une ambiance assez glauque, assez tendu, j’ai apprécié ma lecture et je pense que je lirai d’autres romans de la littérature asiatique car j’aime beaucoup l’univers qui est assez spécial. Il faut essayer pour savoir si ça nous plait. Je pense que si vous voulez vous lancer dans une lecture asiatique, ce roman est celui qu’il vous faut pour une première lecture. 

Notre héros est un jeune garçon qui ne trouve pas sa place dans la société. Sa mère l’a abandonné lorsqu’il avait six ans. Son père s’est ensuite remarié. Le garçon a tenté de cohabiter avec sa nouvelle femme, Mme Bae, mais peu à peu la distance s’est creusée entre eux. Mme Bae l’exile de plus en plus en le harcelant. Son père est totalement indifférent. Et de plus, le héros bégaie ce qui fait qu’il n’exprime pas ses pensées et qu’il est aussi introverti à l’école.



Notre héros trouve refuge dans une boulangerie tenue par un sorcier et une jeune fille nommée Oiseau-Bleu. Sous ses airs bourrus, le pâtissier se soucie du héros comme la jeune fille. En échange de son hospitalité, le jeune garçon va gérer le site web de la boutique. En ligne, sont vendus des pâtisseries aux propriétés magiques : poupées vaudous pour blesser quelqu’un, flans porte-bonheur, meringues pour retourner dans le passé, philtres d’amour… Toute une variété est disponible aux effets divers et n’importe qui peut les acheter, que les personnes soient animées de bonnes ou mauvaises intentions. Mais attention, la magie n’est pas si simple. Si vous attribuez un mauvais sort à une personne, quelque chose peut aussi vous arriver.



Le jeune garçon va découvrir les propriétés de ces gâteaux et réfléchir sur la nature humaine avec les requêtes de certains clients. Il séjourne chez le sorcier à titre provisoire et devra retourner chez lui pour régler les conflits. L’auteure offre deux alternatives de fin même s’il me semble que la dernière est celle à retenir.



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La romancière sud-coréenne Gu Byeong-mo conte avec humour et cruauté l’existence âpre d’un garçon sirène
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C'est la première fois que je lis un roman coréen et j'ai été séduire par l'ambiance.



Le quotidien du héros, jamais nommé, est dur et va même assez horrible pour son âge. Pourtant la façon de décrire la famille en Corée n'est pas la même, ainsi une certaine distance se met en place. Le récit s'éloigne sans perdre la force de son discours. Famille recomposée, enfant et belle-mère en mal d'amour, père absent, violence sur enfants, et malgré tout le besoin et l'envie de continuer à avancer, à vivre.


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