Citations de Caleb Azumah Nelson (49)
Tu découvriras bientôt que l'amour te cause de l'inquiétude, mais aussi qu'il te rend beau.
p 12
Tu as commencé à écrire parce que la photo a son propre langage, et parfois tes images sont superficielles en regard de ce que tu ressens.
p 109
Tu as la même énergie, le rythme. La-bas, tout le monde est si calme. Ils prennent leur temps. Ils mangent, ils boivent, ils rigolent. Ils ont une bonne vie. Et je vais te dire un autre truc, il ajoute en te tapotant l'épaule. T'as pas à t'inquiéter d'être ce que tu es, là-bas.
Ce que tu essaies de dire, c'est qu'il est plus facile pour toi de te dissimuler dans ta propre obscurité que de te montrer drapé dans ta vulnérabilité. Ce n'est pas mieux mais c'est plus facile. Seulement, plus tu persisteras ainsi, plus tu risques d'étouffer.
A un moment, il faudra bien que tu respires.
Je crois en toi. Je crois en toi, fils. Ta mère aussi, elle l'a toujours fait. Elle serait fière. Et là, je suis submergé. Peut-être est-ce tout ce dont nous avons besoin, parfois, que quelqu'un d'autre croie aux possibilités que tu vois pour toi-même.
P335
Comme la danse est la seule chose qui puisse résoudre la plupart de nos problèmes, on transforme nos malheurs en mouvements.
Pourtant, au moment où vous vous êtes séparés, tu t'es demandé si tu n'avais pas tort, si la liberté n'était pas aussi pleine que tu l'imagines - non, si la liberté n'est pas absolue... non, ce n'est pas encore ça... si la liberté est quelque chose qu'on peut éprouver de manière constante. Ou si tu es destiné à la ressentir par petites tranches, ici et là.
You know that love is both to swim and to drown. You know to love is to be a whole, partial, a joint, a fracture, a heart, a bone. It is to bleed and heal. It is to be in the world, honest. It is to place someone next to your beating heart, in the absolute darkness of your inner, and trust they will hold you close. To love is to trust, to trust is to have faith. How else are you meant to love ?
Voilà peut-être la manière dont il faut formuler la question ; plutôt que de demander quel est votre livre préféré, demandons plutôt : vers quoi retournez-vous toujours ?
Vous passez la soirée ensemble à ne rien faire, ce qui est quelque chose, une preuve d’intimité. Ne rien faire avec quelqu’un, c’est lui faire confiance, et faire confiance, c’est aimer.
Tu regardes dans le miroir et tu y vois que tu n'es pas un lâche mais que tu as commis un acte de lâcheté, que tu n'es pas malintentionné mais que tu l'as blessée, que tu n'es pas dans l'embarras mais que tu as honte.
De quoi rêves-tu ? Où trouves-tu la liberté ? Parle-moi de mouvement, de migration, de fardeau, d'avoir dû choisir quels fragments de ta vie garder, et lesquels laisser tomber. Dis-moi que tu connais ce sentiment qui me hante parfois, cette tristesse sur mes épaules.
P298
Sa vie est influencée par la perte qu'elle a connue, mais grâce à cette perte même, elle aime et elle aime librement, ouvertement, de tout son être. Je l'ai constaté de visu, dans ce qu'elle donne à son art, comment elle tient sa contrebasse, l'intensité tranquille avec laquelle elle joue ; ce qu'elle donne à ses amies, l'espace qu'elle construit pour que les gens puissent être honnêtes, être eux-mêmes. Ce qu'elle me donne, comment le sentiment de liberté que j'ai en sa présence dure longtemps après qu'on se sépare. Comment il faut tirer le meilleur de chaque instant qui passe. La vie est trop courte pour être dans la retenue, dit-elle souvent.
P72-73
Pops dit qu'il a toujours pensé que c'était ce qu'il pourrait faire en arrivant en Grande-Bretagne : DJ, envoyer du son à travers les pièces, encourager les gens à se réunir, à se rassembler, à être beaux et à danser.
P63
Pops avait bu, il avait descendu des spiritueux en espérant que ce genre de courage obtus l'amènerait plus près de quelque chose de spirituel, l'amènerait plus près de lui-même. Maman n'a jamais aimé quand il buvait et ce soir-là elle s'est offusquée ; et ses objections ont débouché sur une dispute ; et cette dispute s'est envenimée, jusqu'au moment où mon père, imbus de ce courage obtus, à dit à ma mère, je n'ai pas besoin de toi.
P57
Bien après que je suis rentré, quand la nuit chante son murmure, et que je vais vers sa chanson, mon téléphone se met à sonner.
P54
L'air est vibrant de quelque chose de vaste et d'inconnu, quelque chose qui chatoie et qui brille, quelque chose qui excite et qui terrifie.
P46
Je l'observe et elle m'observe. La mémoire, l'image et la potentialité se replient les unes sur les autres. Nous n'occupons pas simplement cet instant, mais aussi tous ceux que nous avons passés ensemble, tous ceux qui pourraient se déplier. Le regard tient. Il n'y a que nous dans le couloir. Personne ne vient, personne ne part.
P33
Puisqu'on est en été, et qu'on sera jeune jusqu'en septembre, je ne suis pas le seul qui commence sa journée tardivement.
P21
J'aperçois Adeline, je la connais depuis si longtemps que je sais comment son cou accroche la lumière, je connais son rythme même quand elle est immobile.
P11