Citations de Carina Rozenfeld (237)
Je vis, il vit.
Il vit, je vis.
Je meurs, il meurt.
Il meurt, je meurs.
Nous sommes le Phénix.
Finalement, elle se demandait si elle ne préférait pas le monde des monstres. Ici, elle s’était déjà fait une amie, et comme tout le monde était bizarre et différent, elle n’avait pas peur de paraître bizarre et différente elle-même. Les humains étaient plus prompts à juger, et plus méchants entre eux…
-oh
Décidément je faisait preuve d'une grande richesse de vocabulaire
la mélodie douce et nostalgique enveloppa le silence de ma chambre et finit par diluer mes pensées troublées
avec ce temps on pourrait s'attendre à une invasion de sorcières ou un déluge de vermine.
J'aimais parler avec les gens, me blottir sous une couverture, prendre le thé avec madame Perkins. Ce n'était certainement pas l'essentiel de ce qui constituait une vraie vie humaine, mais pour moi c'était déjà pas mal du tout, un petit début. Mais en même temps je perdais le sens de qui j'étais. Et si je n'étais pas Eva, mais plus tout à fait Ève, alors qui étais-je?
Alors, qu'est-ce qui était le plus important ? L'intimité ? La liberté ? La sécurité ?J'étais incapable de répondre à cette question.
Je sentis quelque chose de brûlant monter en moi.
Quelque chose qui piquait, qui me donnait envie de crier. Je compris qu'à ce moment je détestais Silas pour ce qu'il venait de me dire. Pour sa façon de me parler. « Je suis vivante, Silas, eus-je envie de hurler. Je suis vivante et j'ai mal, et j’ai chaud et froid, et j'apprends à aimer, à rire, à être humaine. »
Retourner au laboratoire sans son corps, sans pouvoir agir, toucher, parler, interroger ne lui serait d'aucune utilité. Sa décision était prise : dès qu'il pourrait il s'enfuir ait loin d'ici.
Eliott va découvrir des vérités sur son monde,différent, et qui peu faire peur quand on y regarde de plus près. Mais avec ses amis Tamara,gédéon,Gulliver et bien d'autres, il surmontera son passé son présent et son futur de souverrain draconis...
À part quelques êtres humains nécessaires à certaines tâches et qui travaillaient à l'extérieur, seule une partie underground de la population sortait encore. (p.49)
Olivia avait, devant elle, une sorte de grosse cacahuète poilue et rose lui arrivant à la taille, qui la contemplait de ses yeux ronds.
Ici, tout lui était inconnu : les reflets fantastiques, les formes, le parfum iodé.
Le soleil se reflétait sur les milliers de fenêtres, mais personne ne le voyait. Les gens étaient trop éblouis par la lumière factice qu'on leur vendait, trop consentants à s'oublier eux-mêmes, à jamais. (p.130)
Avait-il envie de vivre deux cents ou trois cents ans en bonne santé, avec un physique de jeune homme, mais dans une routine assommante ? Rester enfermé chez lui avec son robot, à regarder les rêves des autres? Non. Cela lui paraissait plus effrayant que la mort elle-même. La non-vie. Oui, c'était à cela que se condamnaient la plupart des milliards d'hommes et de femmes dans la galaxie : la non-vie. (p.122)
En soupirant, il constata que tout se déroulait normalement, l'éternelle routine, ennuyeuse... Il attendait le jour où lui aussi serait remplacé par un robot. (p.33)
Finalement, elle se demandait si elle ne préférait pas le monde des monstres. Ici, elle s'était déjà fait une amie, et comme tout le monde était bizarre et différent, elle n'avait pas peur de paraître bizarre et différente elle-même. Les humains étaient plus prompts à juger, et plus méchants entre eux...
[p44]
Était-ce cela, devenir humaine? Connaître le doute, l'indécision?
Il détestait les ados. Pourtant, il travaillait au quotidien avec eux, mais il les trouvait trop... brouillons. Des brouillons d'adultes.
Ses cordes vocales ne lui obéissaient plus, alors il resta silencieux, avec toutes ses questions enfermées en lui qui faisaient presque mal, tellement elles étaient violentes et impatientes.