Citations de Carina Rozenfeld (237)
La mélodie était alors devenue plus grave, plus triste. Un regret, une nostalgie qui avait pris Aby aux tripes. Quelque chose vivait là-dessous, quelque chose qui avait le droit de chanter, de faire de la musique, sans frontières, sans limite. Quelque chose qui l’attendait, elle, Abrielle.
Nous ne sommes ni l’un ni l’autre,
et nous sommes la promesse des deux à la fois.
Elle se faisait violence, jour après jour, pour ne laisser jaillir aucune note, pour cacher ses réminiscences mais sa mère le savait, Braden le savait et Wilrick l’avait rappelé à tous : elle était condamnée au silence. Pour le restant de ses jours.
Le vent cascade le long du Mur, presque en silence. Une brise caresse la surface de l’eau, la plissant à peine. Le cri des mouettes, tournant là-haut, se mêle aux rires des enfants. Ce sont les seules musiques autorisées. Les seules notes qui résonnent dans le village. Le reste n’est que réminiscences…
Les mots restaient figés dans ma gorge, enfouis au fond de mon âme, comme si des ficelles les retenaient a l'intérieur de moi, ficelles qu'il m'avait fallu rompre pour libérer ces paroles. Les prononcer allait leur donner une épaisseur, une réalité qu'ils n'avaient pas jusqu'alors.
- Je n'avais pas réalisé à quel point je t'aime, Aby. Tu es ma symphonie à moi, ne t'arrête jamais de chanter pour mon âme, s'il te plait.
- C'est promis. Je te chanterai mon amour, jusqu'à mon dernier souffle.
Elle reporta ses pensées sur ce qu'elle était en train de faire, et écouta la pluie qui tombait. Le rythme de ses coups sur la vitre. Ticatac. Ticatac. Tac, tac. Le tintement des gouttes rebondissant sur le cadre de la fenêtre. Tsing. Tsing. Elle se surprit à sourire. Wilrick pouvait prêcher tant qu'il le voulait, la musique était là, partout, si on voulait l'entendre. Et cela, même Braden et son titre tout-puissant ne pourraient le lui enlever.
Sand laissa passer un silence, cherchant ses mots. Comment exprimer ce qu’il avait au fond du cœur, comment lui faire comprendre que l’amour qu’il ressentait à son égard n’avait jamais été une question de physique ? Quand ils étaient Neutres, ils étaient laids, l’un et l’autre, et pourtant ils s’aimaient. Et quand ils avaient eu peur que leur choix au moment de l’Injection change quelque chose entre eux, c’était pour leurs âmes, pour ce qu’ils étaient au fond d’eux-mêmes et qui les rendait beaux à leurs yeux.
-En écoutant vos histoires, je me dis que rien n’arrive par hasard. Tous ici, dans cette pièce, nous souffrons de nos différences, nous aspirons à la liberté et à une autre vie. Nous voulons pouvoir affirmer nos choix et ce que nous sommes, sans avoir à nous cacher ou à craindre les autres. Je suis comme vous… Exactement comme vous…
- Tu es ma symphonie à moi, ne t'arrête jamais de chanter pour mon âme, s'il te plaît.
Elon, est un personnage du passer, il va tombeé amoureux de Nuts.
je recommmende se livre, car il est très bien.
ce livre raconte lh'istoire d'une fille, sa ce passe d' un univer là ou les vaisseaux , les choses imaginaire se passe . je trouve que ce livre est moyen mais je le vous conseille.
ce livrre racontre l'histoire d'Elon qui va devoir aller dans le futur pour sauver le présent en chemin il va tomber amoureux d'une jeune fille. en chemin, il vont rencontrer des extraterrestre !
j'ai trouver ce livre très interressant, je le recommande à lire sans modération !!!
Elon va traverser un tunnelle et va rencontrer une jeune fille nommé Nuts, ils vont tombés amoureux ! Les sentinelles du futur vont sauver l'humanité, pendant ce voyage Elon et Nuts vont rencontrer des extraterrestres.
Je recommande ce livre car il y a de l'action et de l'amour ! A lire sans modération ! :)
Chérebith. Tu as entendu ce nom hier. C'était un monde magnifique, extrême, violent et doux à la fois. Ses océans étaient profonds, d'un mauve foncé qui reflétait le ciel ; à la surface, on pouvait apercevoir la forme des agrales géantes nageant en troupes. Ses montagnes étaient immenses, et quand le vent soufflait entre les monts Livour, il faisait chanter les roches brunes. Et puis les parfums subtils de fleurs, la musique de la nature... tout n'était qu'harmonie... Le soir, les deux lunes se levaient l'une après l'autre. D'abord Chanar, la rose, puis Luet, la blanche. De leur ballet mystérieux, de nombreuses légendes sont nées. C'était le moment où les Chébériens ouvraient leurs ailes pour une promenade nocturne et où l'on pouvait voir leurs ombres passer devant les lunes. C'était aussi un monde qui ressemblait étrangement à la Terre, par certains côtés.
Il savait qu’il ne pouvait pas vivre sans elle. Elle ne pouvait pas mourir sans lui.
- Ézéchiel, je pense en effet que tu es en âge de voler de tes propres ailes.
Le jeune homme failli éclater de rire. Son père ne croyait pas si bien dire !
Était-ce bien réel ?
Oui, ça l'était ! Ses ailes en témoignaient ! Elle sourit à son reflet dans la vitre. Elle avait un but désormais, une utilité, une noble mission. Elle en avait toujours rêvé ! Elle s'était toujours sentie à l'étroit dans son histoire. Son quotidien était étriqué, sans ambition, alors que ses envies étaient immenses. L'héroïne qu'elle rêvait d'être allait pouvoir se réaliser, exister vraiment. Évidemment, tout cela faisait un peu peur. Il y avait toujours des dangers quand on était un héro.
Mais aujourd'hui, elle se rapprochait des personnages des romans qu'elle lisait : au départ, ils menaient une vie banale, puis, un jour, un événement venait tout transformer, les sublimer et faire d'eux des êtres hors du commun, pleins de courage et d'abnégation. Pourvu qu'elle soit à la hauteur ! Il ne lui manquait plus que de tomber amoureuse et tout serait parfait !
Zec avait très peur de l'échec. Il craignait d'avoir sur la conscience le poids des âmes de personnes qui, dans leur long sommeil, comptaient sur lui pour reprendre le fil de leurs vies ; il trouvait ça angoissant, écrasant même.
Éden soupira et saisit la main de Zec, immense à côté de la sienne.
- Au moins, on aura essayé. L'échec, c'est quand on baisse les bras, qu'on abandonne.
Il repensa à l'Avaleur de Mondes, qui avait purement et simplement effacé les mémoires, les âmes des Chébériens. Il prit réellement conscience, à cet instant précis, que la vie d'une personne ne se résumait pas seulement à ce qu'elle vivait au présent. Elle était également l'accumulation de ce qu'elle avait vécu, appris avant. C'était son histoire, sa mémoire qui la façonnait. Sans mémoire, on disparaissait, on n'était plus qu'une page vierge.
Les Chébériens avaient tout perdu en se perdant eux-mêmes. Comment avancer sans identité, sans passé ? Comment construire l'avenir sans ces bases ?