le succès n est pas final.
l échec n est pas fatal.
c'est le courage de continuer qui compte.
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- Cof, cof.
- Vous disiez, pour parler d'autre chose ?
- Vous savez bien qu'avec cette histoire de démocratie, n'importe qui peut raconter n'importe quoi sur l'armée. Enfin, je veux dire, ce n'est plus comme avant... quand on pouvait nous-mêmes décider de ce qui était bien et mal. Pourquoi le nier, nous sommes devenus faibles. Et c'est pour ça que je ne peux rien faire concernant Analia Silveyra.
- Analia Silveyra ? Qui est-ce ?
- Celle sur laquelle travaillait avec dévouement votre père le jour où nous nous sommes rencontrés. Elle est libre.
- Je le sais. Elle est venue voir maman à la maison. C'est même sûrement cette visite qui l'a tuée.
- Cette garce en est arrivée là ? A souiller de sa présence un foyer exemplaire ? L'amnistie lui a laissé le champ libre pour rentrer de son pays d'exil où elle s'était terrée comme un rat et que fait elle ? Elle va voir votre mère. Cette rebelle n'a aucune morale ! Aller chez vous après ce qu'elle a fait au capitaine Aaron Guastavino, votre cher père ! On aurait dû tous les tuer !
- Excusez-moi Colonel, mais je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à ces histoires... Adieu.
" FULU, l'esclave, est devenue mère d'un enfant qui ne connaît pas encore la marque froide des chaînes sur la peau... "
- En fait, les gens ne sont jamais tels qu'ils paraissent. (pl. 35)
- A croire que le temps a effacé les moments affreux qu'il m'a fait vivre. Je ne garde plus que les bons souvenirs.
- Bizarre, la manière dont les années modifient les sentiments, n'est-ce pas ?
- savez vous que le château du baron Frankenstein a un nouveau propriétaire ?
- Oui j'ai entendu dire qu'un comte roumain l'avait acheté. Un dénommé Dracula.
Il est trois heures du matin. J ai des palpitations. Je ne verrai pas l aube de cette nouvelle journee. Cette nuit sera celle de ma mort. Si au moins je pouvais mourir en dormant...
C est formidable de pouvoir rester éveillées toute la nuit pour parler de nous.
_ Oui, ces moments de silence partagés sont les plus précieux de nos journées.
Elle execute les ordres sans état d ame. Elle est parfaite. Elle ne ressent rien.
Ça me fait plaisir de savoir que tu es un criminel, Amerigo, et que moi je suis un flic. Comme ça, un jour... un jour, je pourrai t'abattre sans remords.
[ Les 20 premières planches sur le site de l'éditeur : ]
http://www.editions-delcourt.fr/feuilletez/feuilleter.php?dataFile=swf/feuilleter.php?id=lafrancaise1