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4.25/5 (sur 317 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Queens (New York, État de New York) , 1970
Biographie :

Carol Rifka Brunt est née aux États-Unis et vit aujourd’hui en Grande-Bretagne.

"Dites aux loups que je suis chez moi" est son premier roman et a été élu meilleur livre de l'année par le Wall Street Journal, O Magazine, Kirkus, BookPage et Amazon.

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SMEP 2016 - En tête à tête avec Carol Rifka Brunt


Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
Un portrait est une photo où quelqu'un choisit à quoi l'on va ressembler. Comment cette personne veut nous représenter. Un appareil photo capture ce qui est en train de se passer au moment où l'on appuie sur le bouton.
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Si j’étais riche, j’achèterais des hectares de bois. Je ferais construire un mur tout autour et j’y vivrais comme si j’étais à une autre époque. Peut-être que je trouverais une autre personne pour y habiter avec moi. Quelqu’un qui accepterait de promettre de ne jamais dire un mot en rapport avec le présent. Je doute de trouver un jour quelqu’un comme ça. Je n’ai encore jamais rencontré personne qui soit capable de faire ce genre de promesse.
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Il pleuvait... c'est comme ça que je préfère New-York. on a l'impression que la ville vient d'être astiquée. Toutes les rues luisent et, partout, les lumières contrastent dans l'obscurité. C'est comme si tout avait été trempé dans du sucre liquide. Comme si New-York était une sorte de grosse pomme d'amour. P 193
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J'ai réfléchi à toutes les sortes d'amour qui existent. J'en ai trouvé dix sans effort. La façon dont un parent aime son enfant, la façon dont on aime un chiot, la glace au chocolat, sa maison, son livre préféré ou sa soeur. Ou son oncle. Il y a ces sortes d'amour et puis il y a l'autre sorte. Quand on tombe amoureux.
(p. 380)
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Quand on a une montre, le temps est comme une piscine. Avec des bords et des lignes. Sans montre, le temps est comme l'océan. Vaste et désordonné. Je n'avais pas de montre.
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Parfois, je joue à faire semblant d'avoir atterri à une autre époque. Comme si j'étais vraiment une fille du Moyen-Age qui se promenait en 1987. Ça marche partout. A l'école. Au centre commercial. Plus l'endroit est moderne, mieux c'est. C'est une façon de considérer la réalité.
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Le trajet jusqu'à Gasho s'est fait dans le plus grand silence, brisé seulement par "Les Plus Grands Hits" de Simon et Garfunkel de mon père. Tous les albums de mes parents étaient des compilations des plus grands hits. On aurait dit qu'ils étaient terrifiés à l'idée de tomber sur une mauvaise chanson.
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Avec Greta, il faut chercher les gentilles choses enfouies sous le reste de ses méchancetés. Les paroles de Greta sont comme une géode. Moche comme tout à l'extérieur et en majorité à l'intérieur, mais de temps en temps, quelque chose de brillant s'en échappe.
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Je me demandais vraiment pourquoi les gens faisaient toujours des choses qui ne leur plaisaient pas. J'avais l'impression que la vie était comme un tunnel de plus en plus étroit. A la naissance, le tunnel était immense. Toutes les possibilités vous étaient offertes. Puis, la seconde d'après, la taille du tunnel était réduite de moitié. On voyait que vous étiez un garçon et il était alors certain que vous ne seriez pas mère, et probable que vous ne deviendrez pas manucure ni institutrice de maternelle. Puis vous commenciez à grandir et chacune de vos actions rétrécissait le tunnel. Vous vous cassiez le bras en grimpant aux arbres et vous pouviez renoncer à être joueur de base-ball. Vous ratiez tous vos contrôles de mathématiques et vous abandonniez tout espoir d'être un jour un scientifique de renom. Ainsi de suite année après année jusqu'à ce que vous soyez coincé. Vous deviendriez boulanger, bibliothécaire ou barman. Ou comptable. Et voilà. Je me disais que le jour de votre mort, le tunnel était si étroit, après avoir été rétréci par tant de choix, que vous finissiez écrasé.
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« Cette nuit-là, j’étais dans mon lit à imaginer le baiser de Finn. J’étais dans mon lit à penser à tout ce que j’avais sur le cœur, que ce soit possible ou impossible, bien ou mal, dicible ou indicible, et, quand toutes ses pensées se sont envolées, il ne restait plus qu’une certitude : à quel point mon oncle Finn allait me manquer.
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