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Citations de Carole Fives (423)


Tes peintures deviennent des lignes, des pages, tu écris « Je serai peintre », à la ligne, « Je serai peintre », tu le copies cent fois, comme une injonction, un serment. Et plus tu écris « Je serai peintre », plus tu deviens écrivain. Le sens s’installe, les paragraphes en découlent, et la figure devient roman.
(page 115)
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Début des années 2000, à l’École des beaux-arts, on ne touche plus aux pinceaux ni aux pigments. Les étages ont été rénovés pour accueillir les ateliers vidéo, son et multimédia. Les éclaboussures de couleur et les odeurs de térébenthine ne sont plus tolérées, les ateliers de peinture, pour les derniers résistants, ont été déplacés aux sous-sols, dans les caves.
(page 22)
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On apprend toujours de ses échecs, le gâchis n’est pas total, il en restera sûrement quelque chose.
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La peinture n’est pas morte, Luc, il n’y a que les hommes qui meurent.
(page 173)
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Ce que l’art conceptuel s’emploie depuis des décennies à détruire, ce que l’art conceptuel refoule depuis des années, éclate sur les toiles de Rothko : l’émotion. Toute l’intelligence du monde ne peut rien y faire, l’art est avant tout une affaire d’émotion.
(page 36)
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"Comment avait- elle pu penser que le parc fût autre chose qu'un endroit ou mourir à petit feu?
C'était les éternels canards, après l'allée centrale bordée de plates - bandes......puis les bassins poissonneux , l'ours qui tournait sans fin dans son enclos, l'œil hagard , à demi fou....
Ces promenades les sortaient du tête- à -tête permanent, du confinement de l'appartement .....

Ils marchaient, marchaient ....--- quand il montrait des signes de fatigue, il se sauvait , elle le coursait avec la poussette , il trépignait , hurlait -----elle devenait l'ennemie.....et il ne se gênait pas pour le lui faire savoir ...."
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On lui a dit, Maman, on est d’accord, et philosophiquement on te suit. Mais pas question de se mettre en danger. De faire ça de façon illégale. Ou ça risque de finir au pénal. En Suisse, la loi existe depuis 1480, depuis le XVe siècle. Le conseil de l’ordre est contre cette pratique mais le droit helvétique la protège. Ne sont éligibles que les gens atteints de maladie incurable et en pleine conscience de leurs moyens. Tu te donnes la mort, c’est tout.
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Perdre sa mère, c’est devenir définitivement adulte, c’est se dire, je ne peux plus aller chouiner dans les jupes de maman, je n’ai plus qu’à m’assumer.
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La liberté ne nous est pas donnée, il nous faut la prendre.

MERET OPPENHEIM 
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Autour de toi, ça s’agite, ça rougit, ça transpire. Les candidats ont extrait moult matériaux de leurs cabas, du polystyrène et du carton, des morceaux de bois ou des pelotes de laine, des bouteilles vides ou du coton hydrophile… Il s’agit maintenant d’assembler ce beau bordel et de produire quelque chose qui ressemble à une sculpture.
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Moi, je vois la mort comme une étape de la vie. Ce n’est pas un aboutissement, ce n’est sûrement pas la vie éternelle et toutes les conneries des églises. Édith, c’est comme pour mon grand-frère, comme pour mes parents, elle continuera à vivre à travers nos conversations. Je les ai suffisamment côtoyés tous pour pouvoir prolonger leurs vies à travers nos échanges.
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Les conceptuels ont raison. La peinture, c’est dégueulasse. Ça coule, ça dégouline, ça salit. Sale comme un peintre, oui. Tu n’as plus rien à peindre, plus rien à montrer. Et surtout, plus envie.
(page 147)
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Vous vous souriez mais les jeux sont faits, désormais aux Beaux-Arts ce surnom va vous poursuivre et on ne vous appellera plus que les Térébenthine… avec le geste de se boucher bien ostensiblement le nez à votre passage…
(page 43)
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Loin d’être un espace de liberté absolue, la toile est ce lieu où un geste en impose un autre, puis un autre, et où enfin le chaos s’ordonne. C’est un dialogue silencieux, tu te confies et la toile te répond, les échanges s’intensifient, jusqu’à ce que tu la gifles de tes coups de pinceau, de tes coups de raclette. La toile résiste et t’apprend que seule tu ne peux rien, qu’entre elle et toi il va falloir trouver un accord, même précaire, même fragile.
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... l’histoire de l’art du XXe siècle finissant peut tout entière se résumer à cette seule tentative : tuer la peinture par un dernier tableau, une ultime toile qui porterait un coup fatal à toutes les autres.
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La vie est une épreuve ; la mort, j’espère que non. Et qui je vais retrouver au ciel ? Ma famille ? Non, pitié, je ne veux pas mourir dans ces conditions ! Si je les vois qui m’attendent là-haut, je pète un plomb. Je te jure, s’ils me font ce coup-là, je redescends.
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Lorsqu’on est médecin, on n’est pas préparé à la mort des gens. Notre mission, c’est de les tenir en vie coûte que coûte, en dépit de leur liberté. La mort, ce n’est pas notre sujet. Notre société est comme ça. Elle ne veut pas regarder la mort en face. Et pourtant, j’ai lu dernièrement de très belles choses des philosophes grecs. Philosopher, c’est apprendre à mourir, pensaient-ils. Et si soigner, c’était aussi apprendre à mourir ?
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Elle a toujours détesté la symbolique qui allait avec le statut d’avocate, le côté apparat. Elle kiffait son métier, mais le reste, l’accoutrement comme elle disait, elle trouvait ça tellement ridicule. Pour elle, c’était le signe du corporatisme, de la domination des puissants sur les faibles, quand toute sa vie, elle n’a fait que lutter contre ça.
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Comme elle comprenait Béatrice à présent, comme la vie était supérieure à l'écriture. Comme tout cela était insignifiant à côté du bonheur de partager la journée de la personne qu'on aime.
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85 % des nus exposés au Louvre sont féminins, mais moins de 5 % des artistes exposés sont des femmes…
(page 110)
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