Caroline Caugant

3 femmes, 3 générations, une histoire de famille, de secrets, de transmission. Une écriture parfaite, une histoire prenante. Un très très bon roman que je recommande.
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Il suffisait de presque rien pour que ce roman à l’hypersensibilité féminine et à la thématique intéressante me prenne par le cœur.

J’ai suivi avec plaisir le fil, parfois embrouillé, des souvenirs tantôt ensoleillés, tantôt endoloris, tantôt relégués au fond d’une mémoire familiale, de Billie, artiste à l’inspiration qui patine sur une vieille douleur indigeste. Je me suis même passionnée comme elle, pour ces trouvailles inespérées dans l’archéologie familiale, exhumées comme un trésor soudain mis à jour, renouant, de cordons en ventres ronds, la chaîne distendue de mères en filles.

Je ne saurais expliquer ce qui s’est glissé entre mon empathie et cette histoire de femmes blessées dans leur amour et dans leur maternité, à peine le cœur ouvert sur un absolu possible.

Il est possible que ce ne soit qu’une question de rythme, une pulsation du cœur trop lente à mon goût, un souvenir obsédant à la fois tant évoqué et tant dilué dans les eaux symboliques de la rivière originelle que s’y dissout la force qu’il aurait pu apporter au récit.


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Un roman qui tient en haleine jusqu'au bout. Qu'est-il arrivé à ces femmes ?

Une histoire de secret qui m'a permis de déguster cette lecture. J'ai pris goût à suivre ces personnages, de les percevoir, d'essayer de les comprendre, de les ressentir. Les générations se mêlent, se lient, se tiennent l'une l'autre.

On passe à la fois aux souvenirs et au moment présent mais sans se perdre dans le fil de l'histoire. Le sujet est très bien maîtrisé. L'écriture est belle, simple, souple, tout en finesse. Les parties et les chapitres sont bien répartis.

Une vraie lecture plaisir, un coup de coeur pour l'originalité de ce lien à la rivière.

Si vous aimez les histoires de famille, avec quelques secrets, n'hésitez pas une seconde...


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Ce premier roman est un beau portrait de femmes et de leur histoire. Notre rapport à l'histoire familiale et aux secrets qui entourent des familles. Il est abordé la folie, la violence dans ce texte et l'hérédité dans les familles. De lourds secrets jalonnent la vie de nos personnages féminins. De belles pages sur le village du Sud de la France et de la maison où Billie revient pour les obsèques de sa mère. Elle va alors faire appel à ses souvenirs, ceux de sa mère et de sa grand mère. Une belle écriture pour nous parler des secrets de famille, des souvenirs que l'on préfère oublier. Une phrase d'Oscar Wilde en exergue de ce texte est " Une chose dont on ne parle pas n'a jamais existé ". Ce n'est pas sûr du tout et il faut peut être quelquefois raconter et ne pas enfouir et ainsi pouvoir profiter des heures solaires. Un beau premier roman.

"Les heures solaires", un roman qui porte bien son titre ! L'histoire est captivante, dans une atmosphère chaude et lumineuse qui nous enveloppe et que l'on ne peut plus quitter... Il s'agit d'une famille, 3 femmes de 3 générations différentes dans un scénario brillamment construit échappant ainsi à un déroulé chronologique et dont les clés du mystère sont dévoilées au fil des pages. A recommander sans hésiter !!!

LIVRE 1

LES HEURES SOLAIRES DE CAROLINE CAUGANT 284 PAGES EDITIONS STOCK SORTIE 2 JANVIER 2019

COUP DE CŒUR

"Insula" sillonne [...] les émotions, où la névrose post-traumatique prend place brutalement. La preuve que dès lors où les caractères « de l’air » effleurent la terre, ils se brûlent.
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Nouvelle lecture pour les #68premieresfois (8/18) avec ce roman de Caroline Caugant, le premier de cette nouvelle collection Arpège de chez Stock que j'ai entre les mains ( très belle cette édition !).

Cela fait déjà quelque temps que j'ai terminé cette lecture et je n'avais pas pris le temps de venir vous en parler. L'histoire, l'ambiance, les personnages sont encore bien présents dans mon esprit, ce qui assurément est la marque d'un roman réussi...



Il est question d'un village de l'arrière-pays méditerranéen, V. dont on ne connait que l'initiale, mais ce pourrait être n'importe quel autre village. De ces villages écrasés de soleil, où la chaleur et l'ennui engourdissent corps et esprits aux heures solaires.

Une maison, aujourd'hui fermée, biscornue, chargée du poids émotionnel des souvenirs d'enfance ...

Trois femmes, trois générations...

Et une rivière qui traverse le village et le roman comme un fil rouge tendu entre les générations, porteuse de secrets inavouables...

Ces secrets qui ont pesé sur l'âme de chacune de ces femmes, qui empêchent de vivre Billie, la plus jeune qui, bien qu'elle ait fui le village depuis longtemps et cru oublier, se rendra compte que l'oubli est impossible, la culpabilité toujours présente.



La noyade mystérieuse de sa mère Louise, dont elle s'était beaucoup éloignée, va l'amener à découvrir des vérités familiales bien enfouies, à voir sa pieuse grand-mère Adèle et sa mère Louise sous un nouveau jour, et à mettre enfin le doigt sur une évidence criante qu'elle s'obstinait à ne pas vouloir comprendre, tout en osant affronter enfin ses propres démons ...



Une très belle histoire sur la mémoire familiale, sur le poids transgénérationnel des secrets de famille, sur ces actes et comportements qui parfois se répètent sans que les jeunes générations aient conscience de reproduire ceux de leurs aïeux.

Une très belle écriture pour un premier roman ...solaire !

In the mood for…d’amour et d’eau fraîche.

Ce livre doit être lu comme un instant suspendu. La lecture ne doit être ni hachée, ni perturbée, afin de l’apprécier pleinement.

Il faut entrer dedans lentement, comme on entre dans le courant frais d’une rivière. Pas après pas, page après page, savourer les ambiances que l’auteur construit.



Ce roman est une fresque familiale féminine, sur trois générations. Adèle, Louise et Billie sont touchantes : les émotions, les apprentissages et les épreuves de leur vie se dessinent et se répondent tels des échos, parfois dilués comme de l’aquarelle. Elles sont fortes, belles, faibles, lumineuses, égoïstes, elles sont différentes, pourtant une interrogation émerge : ont-elles un point commun, une pulsion de mal héréditaire, une tache indélébile ?



Le temps de l’enfance et son besoin d’absolu, la culpabilité qui ronge toujours plus profond, le manque ou le trop-plein d’amour d’une mère sont racontés avec subtilité. Ces facettes de la nature humaine, Billie les explore lors d’un retour sur les terres familiales.



Elle, la peintre, les met tout d’abord en couleurs par petites touches.

Puis les mots remontent à la surface.



Mais réussira-t-elle à se libérer du poids du silence, de la tare du secret, pour mettre un terme à l’apnée et enfin commencer à vivre ?



Merci @carolinecaugant_auteur pour ton écriture délicate et ton sourire…solaire.



👏🏼Bravo @caroline.laurent.livres, @arpege_livres, @editionsstock

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Lorsque Billie apprend le décès de sa mère Louise, elle est contrainte de retourner à V. le village où elle a grandi pour les obsèques de sa mère.



Retourner sur le lieu de son enfance c’est devoir faire face aux souvenirs laissés là-bas. Des souvenirs qui pour Billie sont douloureux. Elle qui a tout fait pour les enfouir au fond d’elle devra conjuguer avec les démons de son passé pour tracer son avenir.



J’ai eu du mal à me plonger pleinement dans cette lecture et à me laisser émouvoir.



J’ai aimé le fond, ce roman qui revient sur l’histoire de trois générations de femmes qui ont chacune dû apprendre à se construire entre drames et mensonges.



J’ai moins aimé le style de l’auteur. A mon sens il y avait trop de longueurs ce qui a ralenti ma lecture. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages.
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Le roman d’une reconstruction après un drame, c’est ce que j’ai compris à la lecture de ce roman. Ne connaissant pas Caroline Caugant dont c’est le deuxième roman, et toujours curieuse de connaître de nouvelles plumes j’ai été ravie de la découvrir. Cependant, et je suis la première navrée, je n’ai pas réussi à accrocher, et bien que le style très simple et les chapitres courts m’ont entraînée, j’ai refermé ce livre avec regret… d’être sans doute passée à côté. Ce n’est pas tant l’histoire qui me semble manquer d’originalité (une métaphore des catastrophes dont nous sommes coutumiers, mais que de tristesse tout au long de ces pages…..) que les personnages -que j’ai trouvé trop lisses, quand je suis plus sensible aux « cabossés »- qui n’ont pas réussi à capter mon attention. Je remercie toutefois les éditions du Seuil et Babelio.

Beau roman, « belle » histoire de famille avec ses tabous et non dits. Chacun se construit et s’empoisonnent de ses secrets. On se rend alors compte de l’importance de la transmission ascendants / descendants et de son impact sur chacun des membres d’une famille. Cela fait réfléchir…

Je suis entrée dans ce roman et je l’ai beaucoup aimé. J’i y ai retrouvé les ambiances du sud de la France, de Paris… l’auteure a su nous faire partager les sentiments des personnages et leurs ambiguïtés.

L’histoire est très ancrée dans le mondé réel. Le héros est un publicitaire, il va à des rendez-vous clients, il nous parle de dpi ou autres cromalins… mais on voit tout de suite qu’il est happé ailleurs, vers des horizons fantastiques.



Si vous aimez le fantastique, je ne peux que vous inviter à lire ce livre !
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