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Critiques de Caroline Dorka-Fenech (169)
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Rosa dolorosa

j’ai adoré et je l’ai dévoré.

En quelques chapitres, l’auteure pose les personnages et le décor et tout de suite nous sommes happés par cette histoire.

Un récit parfois cru et parfois poétique, qui explore la relation fusionnelle entre une mère et son fils accusé du pire des crimes. Coupable ou non, on se bat avec Rosa puis on doute avec Rosa.

Je n’ai pas pu le lâcher jusqu’au dénouement, un final à la hauteur qui fait relâcher toute la pression ressentie durant toute l’histoire.

Un roman court mais très efficace autant pas le thème abordé que par la plume de l’auteure.
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Rosa dolorosa

Mais quelle découverte ! Découverte de ce roman dont je n'avais rien lu, rien ne vu. Dont je n'avais rien cherché à savoir jusqu'au moment où je l'ai trouvé dans les rayonnages de ma librairie.



Une couverture aussi douce que son contenu est dur. Un bleu clair des plus doux, et de jolis méduses tout aussi douces, envoutantes.



Et son contenu. Rosa. Cette femme. Cette mère. Épatante, puissante, déterminée. Mais surtout aimante.



Cette mère inspirante, digne et remarquable.



Rosa Dolorosa est un roman d'une puissance rare. Déstabilisant et douloureux.



Une lecture courte qui nous prends aux tripes, balayant toutes les certitudes que l'on croit avoir. Déformant nos croyances sans arrêt.
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Rosa dolorosa

Rosa Dolorosa de Caroline Dorka-Fenech

Sous sa jolie plume succincte , claire et efficace dans le choix de chaque mot , l’autrice nous parle d’amour et de douleur.

L’amour d’une mère pour son fils.

Ce fils qui fait sa fierté, son fils le plus beau, son fils le plus ambitieux, son fils qui prend ...
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Rosa dolorosa

Rosa, 42 ans et Lino, son fils de 23ans. Tous les deux ont ce projet fou de trouver des investisseurs pour ouvrir leur hôtel, où le blanc pur dominerait et dans lequel un aquarium géant de méduses trônerait dans le hall. Mais pour le moment c'est dans le petit restaurant de Rosa, le petit soleil, que l'histoire commence. Jusqu'au jour où leur rêve est sur le point de se concrétiser, Lino est arrêté, accusé de meurtre et violences sexuelles sur un petit garçon. Telle une louve, Rosa va se battre pour son fils qu'elle sait innocent. Seul le coeur d'une maman connaît véritablement son enfant...



Premier roman de Caroline Dorka-Fenech, un roman bien écrit, assez captivant, sans fioriture car centré sur le combat de cette mère courage, sans tomber dans le pathos, et qui nous évite les aspects sordides de l'histoire.

Avec cette fin surprenante qui rend l'histoire encore plus émouvante
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Rosa dolorosa

Ce roman je l’ai lu il y a plusieurs semaines... ce roman continue de me hanter...

Ce roman c’est un incontournable de la dernière rentrée littéraire.., c’est en tout cas ce qui semble unanime au vu de toutes les chroniques dithyrambiques que j’ai lues...

Après l’avoir lu... ou plutôt dévoré au prix de mon sommeil, je me joins à tous les coups de cœur accordés à Rosa Dolorasa... coup de cœur et au cœur ♥️💔❤️

Ou l’histoire d’amour d’une maman... une maman prête à tout pour son fils... prête à tout pour l’innocenter... Lui, cet être porté neuf mois au plus profond de soi... et bien plus dans son cœur... cet être que l’on pense connaître, qui ne grandit pas toujours comme nous l’avions imaginé... cet être qui quoi qu’il arrive sera toujours notre enfant ❤️

Un roman qui nous tient à bout de souffle jusqu’aux derniers mots...

Un roman que l’on n’oublie pas !
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Rosa dolorosa

Porté par une écriture sous tension et quasi hypnotique, ce roman nous propulse au cœur d’une ville méditerranéenne inondée de soleil, écrasée de chaleur.

L’avenir s’annonce radieux pour Rosa et son fils Lino : un projet d’hôtel qu’ils dirigeront ensemble, est sur le point de se concrétiser. Et le présent n’est déjà pas si mal dans le restaurant familial et chaleureux de Rosa.

Pourtant, la chaleur trop lourde laisse présager l’orage : cet enfant ombrageux que l’on retrouve mort, lino arrêté et tout bascule.

Rosa, mater dolorosa, a 43 ans, elle vieillit à la vitesse des pages que l’on tourne frénétiquement ; Rosa a 100 ans, elle a 1000 ans, elle est la mère d’entre toutes les mères quand elles perdent un enfant. Anna perd son fils car un autre le lui a pris ; Rosa perd Lino car elle ne le reconnaît plus, et s’il n’est plus à elle, il ne sera à personne, ni à la justice, ni à la vie.

Et l’on termine la lecture comme les douze méduses : complètement laminé, affalé là, par terre, au milieu des milliers de litres d’eau de l’aquarium (rêve) brisé de Lino.



Livre lu pour le Prix des Lecteurs Littérature 2022 du Livre de Poche
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Rosa dolorosa

Ce roman je l’avais souvent vu chez de nombreuses lectrices. J’ai eu envie de le sortir de ma #pal et de découvrir la plume de l’auteure.



Dès les premières pages, on découvre Rosa et son fils Lino qui viennent d’obtenir le financement pour leur projet : acquérir un hôtel et y intégrer un grand aquarium avec des méduses.

Mère et fils, ainsi que l’amant de Rosa, fêtent l’évènement. Mais le lendemain, c’est l’ascenseur émotionnel. L’engouement et la joie de la veille, laisse place à l’incompréhension et à la stupeur.



Lino se retrouvant accusé, le bref retour de Paul (son père) que Rosa croisera après 15 ans d’absence, l’attente toujours et encore au point de négliger sa santé, et encore attendre, être démunie et se sentir impuissante… pour Rosa, cette situation ne prendra jamais fin… Et pourtant, le doute s’installera tout comme les excroissances de peurs.



Un roman court, fluide au sujet qui ne laisse pas indemne car maman ou non, je pense qu’on ne peut y rester insensible. Ce récit m’a tenu en haleine tout du long. Seul bémol, à mon sens, c’est que j’aurai aimé en connaître davantage sur Lino.
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Rosa dolorosa

Beaucoup de retours positifs pour ce roman qui ne m'a pas transcendé plus que ça. Manque de suspense, de profondeur et de complexité. Je n'ai ressenti aucune émotion ni pour la mère ni pour le fils, pourtant le thème de base avait de belles promesses, mais rien ne s'est passé comme il aurait dû, dommage.
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Rosa dolorosa

J'ai lu Rosa Dolorosa de @caroline_dorka_fenech publié chez @livredepoche .

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Ce livre... une claque phénoménale clairement. Des personnages qui vont me hanter un moment. Une bombe intersidérale. Un torrent d'émotions. 🌪

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Ce livre... c'est la relation mère-fils. C'est la relation mère-enfant au sens plus large. C'est comment un être humain peut se démener pour un autre être humain. Pour la chair de sa chair.

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Ce livre... c'est se donner à 1000, 2000, 10 000% x l'infini pour sortir le sang de la veine du pétrin.

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Ce recit est percutant, incisif, et pourtant la plume est douce.

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Ce livre. C'est 100% de sous-entendus. Et pourtant on comprend tout. On saisit toutes les nuances.

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Ce livre est à lire d'une traite clairement. On est en apnée tout du long. On ne peut ressortir indemne de cette lecture. Que l'on soit mère/parent ou non d'ailleurs. Ca nous touche de plein fouet, ça nous percute, ça nous bouscule.

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Lisez-le. Vraiment.

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Merci à l'autrice pour ce petit moment d'échange à la suite de cette lecture 🙏 et merci également à ma @ifeelbooks

qui m'a très clairement influencée 💟

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#bookstagram #books #bookaddict #bookaholic #livresque #liredeslivres #liredelivre #bibliophile #lire #lecture #chronique #carolinedorkafenech #lelivredepoche #rosadolorosa #avislecture #avislitteraire #emotions #parent #relationparentenfant #relationmerefils #mort #prison
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Tempêtes et brouillards

L'autrice de Rosa dolorosa signe un second roman exceptionnel qui se dévore en une traite. Avec Tempêtes et Brouillards en librairie depuis janvier, Caroline Dorka-Fenech explore les liens père/fille où des blessures profondément ancrées créent une tempête familiale. Carina est la troisième de la fratrie élevée par son père, aujourd'hui à la retraite. Lorsqu'il décide de partir pour le Maroc, les liens entre le père et la fille deviennent plus houleux et les souvenirs de Carina explosent en elle. Intimiste, ce roman, écrit à la première personne nous plonge dans les pensées de la narratrice qui ne supporte pas le départ de son père, son mariage et enfin le fait qu'il déshérite ses enfants. Mais au-delà des grandes lignes, il y a l'énigme sur laquelle le lecteur se fera lui-même sa propre opinion. L'absence d'une mère, la violence, la recherche de soi... Inspirée de son propre vécu, l'autrice pousse les barrières et se questionne.



Avec une écriture franche et parfois crue, on ressent les émotions de Carina face aux événements et nous faisons face avec elle à ce brouillard qui se dissipe petit à petit.
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Tempêtes et brouillards

Carina est une jeune fille un peu perdue, elle vit seule à Paris, elle tente d'écrire son premier roman et ne survit que grâce à de petits jobs alimentaires. Elle a peu d'amis et peu de contact avec sa famille : son père qui a décidé de s'installer au Maroc, des frères quasi inexistants et quelques relations amoureuses via les sites de rencontres. 



Ce livre qu'elle se désespère d'écrire sera-t-il le livre de sa vie ? Essaie t-elle d'exorciser sa vie faite de souffrances, bercée d'illusions, d'évacuer son mal-être ?



Quoiqu'il en soit ce roman porte bien son nom car le personnage principal vit tour à tour des tempêtes sous forme de colère, de cauchemars et des brouillards car on la sent perdue, en perte d'éléments, d'absence de piliers auxquels se raccrocher. 



Pour ma part, je suis passée à côté de ce roman car non seulement l'histoire, largement autobiographique, m'a semblée trop décousue et m'a donné le sentiment que c'était le parcours d'une enfant gâtée incapable d'expliquer ce qui ne lui plait pas, à faire du caprice (orgueil ?) et à toujours ressasser sans se booster pour changer les choses. Mais peut-être est-elle en attente de quelque chose et qui ne vient pas et qui ne viendra peut-être jamais ? L'écriture m'a aussi perturbée dans la compréhension du cheminement intellectuel, émotionnel de cette jeune femme.



Je remercie Babelio et les éditions La Martinière pour ce SP.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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Rosa dolorosa



« L'amour maternel prime »



Rosa Dolorosa est un roman policier de Caroline Dorka Fenech paru en 2020 aux éditions de la Martinière, où nous rencontrons la propriétaire d'un restaurant, Rosa Messina, Lino Messina, son fils, Marc Laine, l'amant de Rosa, Hassan Hadj, le chef restaurateur, Roman Sopak, un ouvrier travaillant dans le bâtiment, Anna Sopak, serveuse du restaurant où Rosa travaille et le capitaine Li. Qui a dit qu'une mère connaissait bien son fils ? Et si ce n'était pas le cas ?...

Le roman se déroule dans le Vieux-Nice, sur la côte d'Azur, dans la région PACA. La famille a des petits tracas, jusqu'au jour où le fils est accusé du meurtre d'un enfant allant bouleverser leur vie. Commence alors une véritable enquête pour cette mère essayant de débusquer l'assassin et de prouver l'innocence de son fils par tous les moyens. Elle va alors découvrir le monde de son fils, un monde nouveau et étranger pour elle...

Tout comme Patricia McDonald dans Message Sans Réponse (2017), l'autrice a voulu explorer la relation mère fils, mais sous un angle plus dramatique. L'histoire est lente, l'autrice prend le temps de nous décrire les personnages principaux, les décors sans se hâter. Les protagonistes sont donc mis au même niveau. Une histoire originale avec pour personnage principal une mère qui se bat contre les injustices de la police, critiquant la lenteur du système judiciaire. En fait, la protagoniste découvre un monde nouveau, celui de la justice et de la police. Dans le roman, la relation père fils est inexistante car il a laissé tomber la mère et le fils ce qui contribue à la difficulté d'éducatrice dans son rôle de mère seule. Le lecteur est sans cesse dans le suspense et, en même temps, dans le doute face à l'implication du fils dans l'affaire.

J'aimerais aussi vous préciser qu'à mon sens les méduses jouent un rôle particulier dans ce livre qui représentent l'obsession de l'innocence du fils pour la mère. La manière bien particulière des méduses qui fixent un objectif sur un endroit bien précis nous ramène à l'idée inébranlable que la mère croit son fils. Le rose, couleur principale de la couverture, peut être le signe que cela va tourner autour de la sensibilité et de l'amour de la mère. Pour conclure, un bon livre poignant et plein d'émotions montrant la douleur d'une mère et son combat pour prouver la non culpabilité de son fils avec un titre qui, de surcroît, se veut évocateur.

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Tempêtes et brouillards

« 𝗧𝗲𝗺𝗽𝗲̂𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗯𝗿𝗼𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝗿𝗱𝘀 » est un roman dur, violent, prenant, qui est porté par une écriture (qui semble en tout cas ^^) presque spontanée, comme si ce roman était un exutoire, une thérapie, comme s’il fallait faire sortir toute la douleur emprisonnée, comme s’il fallait crier sa couleur, une écriture fluide, ininterrompue, qui se déverse comme des larmes qui ne s’arrêteraient pas de couler.



𝗖𝗮𝗿𝗼𝗹𝗶𝗻𝗲 𝗗𝗼𝗿𝗸𝗮-𝗙𝗲𝗻𝗲𝗰𝗵 𝗮 𝘂𝗻 𝘁𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗼𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲́𝗰𝗿𝗶𝗿𝗲, 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗹𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Tempêtes et brouillards

Nous ne ressortons pas indemne après avoir lu tempêtes et brouillards de Caroline Dorka-Fenech.

L’auteure nous emporte dans la souffrance de son héroïne Carina à construire sa vie d’adulte.

En effet fille d’un père violent et maltraitant envers ses enfants et d’une mère ayant quitté le foyer, Carina a du mal à stabiliser sa relation avec Oren son bel architecte.

Elle ressent comme un second abandon le départ de son père au Maroc ainsi que son remariage avec une jeune femme quasiment de son âge. Nous comprenons au fil de la lecture que les je t’aime moi non fille-père sont très mal vécus par Carina.

Elle va même jusqu’à se demander (page 113)

"Mon père, m'aimait-il? Lui qui martelait qu'il m'avait protégée, moi la petite dernière, la chérie, qu'il s'était sacrifié à cause de moi. M'aimait-t'il?

Et moi, aimais-je mon père? " -

L’auteure décrit admirablement la tragédie qui se déroule entre Carina et son père et fait le parallèle avec le Roi Lear de Shakespeare.

J’ai été très émue par cette lecture ainsi que la rencontre dans les locaux de Babelio de Caroline-Dorka-Fenech toute en fragilité et aplomb. Cela m’a donné envie de lire son premier roman « Rosa Dolorosa ».

Merci de nous faire partager de telles émotions.

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Tempêtes et brouillards

J’ai beaucoup aimé ce livre sur la transmission. Est ce que l’héritage est une preuve d’amour ? Comment prendre de la distance lorsqu’on est en colère? Peut on transformer sa colère en roman ? Quelle est la juste forme pour un roman ? Dans ce récit, Carina, l’héroïne se retrouve face à son père à un moment crucial de sa vie, où il décide de partir « refaire sa vie » au Maroc avec une jeune femme de l’âge de sa fille. Sa fille « préférée » comme il se plaît à lui répéter, qu’il a abusée dans sa jeunesse. Dégoût de Carina adulte, ambivalence, chantage du père jusqu’à sa disparition. Si l’histoire de Carina n’est pas commune, le sujet qui est abordé ici, celui de la transmission et de l’héritage , est lui universel. Un très beau roman, bouleversant.
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Tempêtes et brouillards

Une histoire père fille prenante qui nous amène dans la souffrance sans fin de Carina en quête de signes d'amour de son père, la rupture sera irrémédiable jusqu'à la mort de ce père rejeté.

Des liens avec Shakespeare que je n'ai pu faire car non lectrice.

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Tempêtes et brouillards

Waouh ! C'est un objet non identifié à lire toute affaire cessante . Il y a bien écrit roman en est-ce vraiment un ? Je n'en suis pas si sûr ! L'histoire est tellement personnelle et forte qu'on se demande où est la fiction ? C'est un texte d'une grande force qui a certain moment vous prend aux tripes, surtout dans la première partie. Qui ne s'est pas posé la question est-ce que j'ai ou non été aimé par mon père (ou ma mère) ?

Je ne sais pas pourquoi, j'aime un peu moins la seconde probablement parce que je m'attendais à une autre fin. Je ne sais pas véritablement laquelle d'ailleurs, sans doute, une véritable explication entre ce père , ses enfants et sa jeune épouse.. Vous verrez après ma mort, j'aurais voulu voir..

Je vous recommande cet ovni, ce livre vous poursuit même après l'avoir lu
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Tempêtes et brouillards

J’ai découvert cette autrice à la lecture de ce livre, puissant, dérangeant, mais d’une force remarquable. À travers ce livre – est-ce une fiction ou est-il autobiographique ? – l’autrice plonge le lecteur dans son angoisse et un questionnement qui ne l’a jamais quittée depuis son enfance : est-ce que mon père m’a aimée ?



Car, dès le début du livre on est plongé dans les angoisses de Carina : comment surmonter le fait que ce père à délaissé ses enfants, qu’il les a maltraités, qu’il leur a fait subir des violences et des sévices et qu’un jour il décide de les accuser d’ingratitude ? Comment lui pardonner – et le chapitre sur le pardon est très beau et tellement bien écrit ? Comment accepter que ce père indigne n’accepte jamais de reconnaître ses erreurs et n’exprime aucun regret ? Et surtout, comment se construire, car pour se construire n’a-t-on pas plutôt besoin d’amour ?



Ces questions détruisent la vie de Carina qui elle-même s’autodétruit ; elle n’est que colère et que révolte et c’est cette colère qui prend le pas sur tout le reste et qui la détruit peu à peu. Dès le début du livre, elle fait référence au roi Lear, ce père aveuglé par l’orgueil et l’intransigeance qui va déshériter Cordelia, la seule de ses filles qui l’aime d’un amour sincère, mais qui n’a pas réussi à le lui faire comprendre. Et, comme Cordelia, Carina n’a pas réussi à parler à son père, tout imprégnée par sa colère. Et tout dialogue devient impossible quand se pose la question de l’héritage, car, au-delà de la transmission des biens matériels, se pose celle de la transmission : que peut-on transmettre et à qui ? Comment ? Qui peut en être digne ?



On ne sort pas indemne de la lecture de ce texte fort et magnifique, remarquablement écrit.
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Tempêtes et brouillards

Après un premier roman, Rosa Dolorosa, qui m'avait entièrement conquis, tant par la douceur et l'émotion de l'histoire que par la douceur et la beauté de la plume, j'avais hâte que l'autrice publie un second roman. C'est chose faite. Et c'est chose bien faite. Après un premier roman sur la relation mère-fils, nous voici plongés dans une relation père-fille mais qui n'a rien à voir avec le premier. Si dans le premier la relation n'était qu'amour, celui-ci vous racontera une relation difficile. Celle d'une fille qui a vécu dans la violence, et qui en garde quelques traces aujourd'hui. Avec toute la délicatesse et la douceur dont est capable l'autrice malgré la dureté des personnages ou des faits, ce roman vous entrainera dans la ville de cette femme, en quête de vérité et de pardon. Mais peut-elle vraiment pardonner ? Une jeune femme touchante, tiraillée entre la volonté de garder ce contact avec son père, parti refaire sa vie très loin et dont les choix peuvent surprendre, même si, au fond d'elle, encore blessée et dont une rancoeur est toujours là, n'en a pas plus envie que cela. Un roman sur les secrets de famille, sur une relation difficile, un père absent et violent, qui, je n'en doute pas, vous touchera.
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Tempêtes et brouillards

Excellent livre, qui se lit d'une traîte et reste pendant des jours dans la tête du lecteur. D

écidément Caroline Dorka Fenech a un style qui lui appartient et une façon bien à elle de mener le récit sur la durée d'un roman.

Tempêtes et brouillards est un livre puissant, singulier par sa forme et son sujet.

Vivement recommandé !
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