Citations de Caroline Franc (44)
Inge était certes une ravie de la crèche , mais une crèche avec une licence IV.
Les nombreux vélos appuyés sur les rambardes attirèrent son attention. Pas un seul était cadenassé. Chloé songea avec une certaine amertume aux antivols de compétition dont étés affublés les deux-roues à Paris- ce qui ne l'avait jamais empêchée de se faire subtiliser ou vandaliser cinq vélos en dix ans.
C’est plus quelque chose qui se ressent. C’est une façon de vivre. Comme si on mettait en place des petits rituels, pour que les bons moments soient encore meilleurs.
On croit beaucoup à ça, nous. A l’importance des choses minuscules.
Elle venait de s’installer dans un lieu préservé de toute ironie et dont le calme était étrangement contagieux.
Ceci étant dit, elle ne put s'empêcher de penser qu'il était en revanche rare qu'en France un chauffeur de taxi, un banquier, une styliste et une mère au foyer se retrouvent un soir de semaine pour partager un verre et parler politique.
L'humour est la politesse du désespoir.
J’adore le lever du soleil, on a l’impression que tout peut arriver, comme une page blanche tous les matins, exprima Inge, avec une simplicité qui toucha Chloé plus qu’elle n’aurait pu l’avouer.
Etre triste n'oblige pas à être malheureux
Vis aujourd’hui comme s’il n’y avait plus de café demain.
Nous sommes une société très libérale, nous estimons que chacun a le droit de vivre comme il l'entend. tu n'entendras pas souvent un Danois critiquer un de ses concitoyens sur son mode de vie. Mais nous pensons que respecter la loi, c'est la condition sine qua non pour que chacun conserve ses libertés.
Vis comme si demain il n'y avait plus de café
" Les quoi? Les vegans? Dis-moi que j'ai mal entendu, Alexandre! Tu vas remplacer une enquête exclusive sur les combattantes kurdes par un torchon de cette bécasse d'Emilie sur les bobos qui se donnent bonne conscience en bouffant des graines pendant que des gamins chinois fabriquent leur iPhone?"
- Vous ne quittez pas le bureau à 16 heures en France ?
- - Ah, non, jamais ! Les journées se terminent généralement vers 19 heures. Et encore !
- Mais… mais vous n'avez pas de familles ? Pas de vie ?
- Je…si, bien sûr, on a une vie, mais il faut bien travailler !
- Ici aussi on travaille, assura Birgit avec véhémence.
- Je crois que j’ai été élevée comme ça. Ma grand-mère me disait toujours, « ca n’est pas parce qu’on est triste qu’on est obligé d’être malheureux ». A l’époque je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. Quand on est triste, on est malheureux, je lui répondais. Mais aujourd’hui, je crois que je sais. On peut être triste et se donner l’autorisation d’être heureux, par moments en tout cas. On peut refuser que ça nous définisse. Je ne sais pas si c’est clair…
- Ça vient peut-être de nos longs hivers, ajouta Lars. De novembre à mars, les nuits sont interminables, comme tu as pu l’observer. Tu ajoutes à ça la pluie, la neige et le froid… Tu obtiens une envie de se sentir mieux chez soi. Ce qui ne nous empêche pas d’avoir par ailleurs un taux de suicide hyper élevé. Preuve que le bonheur n’est pas forcément contagieux…
- Peut-être que c’est encore plus difficile d’être dépressif dans un pays où les gens sont censés être heureux ? interrogea Chloé.
J’ai fait une méditation en live sur Instagram. Mais quand on nous a demandé d’imaginer que des racines poussaient de nos pieds jusqu’au centre de la terre, ça m’a évoqué des racines de verrues plantaires.
[source : son blog penseesbycaro]
Ce n'est pas parce que tu es triste qu'il faut être malheureux.
Tricote, tricote, comme si il n’y avait plus que ça qui comptait.
C’est une façon de vivre. Comme si on mettait en place des petits rituels, pour que les bons moments soient encore meilleurs.