Carrie Ryan

Cette suite est selon moi moins prenante et moins oppressante que le premier tome. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, mais le précédent avait été un tel coup de cœur que la barre était plutôt haute pour cette suite. Le roman est donc bien plus long (ce qui n'est pas un mal) et les Mudos sont bien moins présents ici, puisque la ville est protégée plus efficacement.



Cependant, l'auteur a pu se permettre d'aborder ici son univers avec un peu plus de profondeur. En effet, la ville où vit Gabry est un peu plus avancée (par rapport au monde actuel, il y a cependant beaucoup de connaissances qui ont été perdues) et moins à part que le village de Mary. Donc, on a des nouvelles de ce qui se passe au-dehors, et la façon dont le monde - ou du moins la partie visible dans ce roman - est géré. On en apprend également plus sur l'infection, le comportement des infectés et comment cette maladie a pu se propager aussi vite. L'auteur a une vision logique et réaliste et j'ai beaucoup apprécié cet aspect.

De plus, je trouve que le style au présent convient vraiment bien à ce type d'histoire. Ça nous ancre complètement dans le récit, on a l'impression de le vivre avec les personnages. D'autant plus que c'est à la première personne.



Gabrielle est une héroïne beaucoup plus fragile que ne l'était Mary dans le premier tome. Son indécision permanente et sa peur risquent peut-être d'en agacer certains. Pour moi, ça allait. Je ne l'ai pas adoré, mais pas détesté non plus. Et je dois reconnaître que c'est un personnage très réaliste. Il n'y a que son comportement avec Elias et Catcher qui m'est sorti par les yeux. J'ai eu l'impression que, pour elle, ces deux garçons étaient inter-changeables. Elle met un temps fou à se décider pour l'un des deux. Du coup, ça donne l'impression qu'elle a opté pour le seul choix qui lui restait. Mais bon, cette impression-là disparaît en approchant de la fin.



Il y a un vrai développement autour de la relation mère/fille de Gabrielle et Mary. Gabrielle traîne un vrai complexe d'infériorité par rapport à sa mère, Mary, qu'elle idéalise. Du coup, elle a l'impression qu'elle ne sera jamais à la hauteur de ce que sa mère attend d'elle. Mais ce sont des impressions faussées et elle vont devoir toutes les deux partir redécouvrir leurs passés pour s'ouvrir l'une à l'autre. Gabrielle va grandir et se découvrir au fil du récit des forces qu'elle ne pensait pas avoir et s’apercevoir que sa mère n'est pas aussi invincible qu'elle le paraît.

Mary m'a un peu attristé, je l'ai trouvé rempli de regrets. En effet, maintenant qu'elle est adulte, elle se rend plus compte de ce qu'elle avait et donc de ce qu'elle a perdu. C'est ce que je lui reprochais dans le tome précédent. De ne pas se rendre compte de sa chance et d'être trop égoïste.



Du côté des autres personnages, j'ai eu beaucoup de mal à saisir celui de Catcher. Alors que j'ai adoré Elias, aussi insaisissable que Catcher mais auréolé de plus de mystéres, du coup je l'ai préféré. Et j'ai beaucoup aimé son caractère réservé et doux à la fois.

Dans ce second tome, les personnages sont plus secrets. Forcément, puisque dans le cas d'Elias, c'est un inconnu dans la vie de l'héroïne car il vit hors de la ville. Alors que dans le village de Mary, dans le premier tome, tout le monde se connaissait depuis sa naissance.



En tout cas, je dois reconnaître que l'auteur sait toujours autant s'y prendre pour rendre une romance électrique. Malgré l'indécision de Gabrielle qui laisse un petit arrière-goût amer, il y a toujours un parfum d'interdit derrière la romance qui exacerbe la tension (même si j'ai largement préféré Mary et Travis dans le tome précédent !).



Je tiens à préciser que cette suite est fortement liée au tome précédent, donc je ne conseille pas de le lire sans avoir lu La Forêt des Damnés avant. C'est tout à fait possible, car il ne devrait pas y avoir de soucis de compréhension générale (quoiqu'il vaut mieux se souvenir des évènements passés pour mieux appréhender la relation entre Gabrielle et sa mère, Mary, et pour comprendre les allusions faites au premier tome), mais je trouve qu'il est quand même préférable de lire le premier tome avant de commencer celui-ci. De plus, les questions qui restaient en suspend à la fin du premier tome trouvent ici leurs réponses.



Voilà donc une suite où l'univers est abordé plus en détail, et si elle est moins oppressante que le premier tome, il n'en reste pas moins qu'elle ne fait pas dans la dentelle (oui, y a du zombie !), même si la romance est toujours là (et tant mieux ! C'est un peu le concept quand même ! Une romance dans un monde post-apocalyptique peuplé de zombies).
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Ce livre était dans ma wish-list depuis un bon moment... C'est chéri qui me l'a offert en début de mois pour mon anniversaire, j'étais très impatiente de le lire, j'avais lu beaucoup de bonnes chroniques dessus.



Je me suis très vite plongée dans ce livre. L'ambiance bien que sombre, m'a fait pensé à un film que j'adore énormément : Le Village; bien que les raisons soient totalement différentes, l'histoire et le style ont des similitudes importantes.

On se retrouve au coeur d'un village dirigé par les Soeurs d'une Congrégation. Le village est piégé... il s'agit du dernier endroit où les humains peuvent vivre. Il est entouré de grillage pour protéger les habitants des Damnés qui sont en permanence présents, qui tentent désespérement d'entrer pour dévorer de la chair fraîche.

L'ambiance est sombre, très sombre et angoissante.



Nous allons suivre le personnage de Mary qui est en phase de devenir adulte. Mary est pleine de rêve que lui a transmis sa mère, des rêves et des images d'avant le Retour. C'est un personnage qui a un caractère très fort, d'une maturité incroyable pour son âge mais cela tombe sous le sens. On ne peut cotoyer chaque jour la mort, vivre à ses côtés en tout innocence, on ne peut voir des "horreurs" sans s'endurcir.



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Il y a trop longtemps que ce livre traine dans ma bibliothèque. J'ai donc profité d'une lecture commune avec Belledenuit et Ellcrys pour l'en sortir.

Ce roman jeunesse m'avait attirée pour son histoire originale, post apocalyptique et peuplée de zombies. Mais me rebutait tout autant car destiné à une tranche d'âge bien plus jeune que je ne le suis.

Après la lecture, mon sentiment est similaire à ma première impression. Je ne suis pas conquise par la Forêt des damnés !

La cause est simple.L' histoire de base est tout à fait correcte et intéressante, mais malheureusement le développement reste très léger. On survole cette vie avec les morts, on suit une bande d'adolescent un peu niais qui sont tout sauf passionnants. La jeune fille qui est au centre du roman se pose inlassablement les mêmes questions existentielles et finit par avoir raison de la patience du lecteur. "M'aime-t-il ? Et est-ce que je l'aime?..." Personnellement, si j'avais des zombies à mes trousses, je me poserais d'autres questions !

De plus, plusieurs thèmes sont abordés au fil de l'histoire, mais aucun n'aboutit réellement. C'est très frustrant. On finit par ne plus savoir où l'auteur veut en venir à la fin. C'est vraiment dommage, car le sujet de la survie face à un monde différent du notre, et l'ambition de vouloir vivre sa propre vie et ne plus suivre des règles régies par un groupe défini, auraient pu être plus exploitées.

Par contre je dois bien avouer que l'écriture est fluide et la lecture est restée toute fois agréable. Et cela même si mon intérêt s'est rapidement essouflé.



En bref, je dirais que ce roman est agréable à lire mais a très peu d'intérêt. Je l'ai vu, je l'ai lu, et je n'y reviens plus...


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Attention spoileurs sur La Forêt des Damnés







Rivage Mortel est la suite que j'attendais beaucoup de La Forêt des Damnés. Enfin, une suite qui n'en est pas vraiment une puisque ce livre a pour héroïne la fille de Mary.







L'ambiance extrêmement pesante du premier livre s'allège un peu dans cette suite et cela s'explique du fait que la popuation est maintenant au courant qu'il y a encore des villages résistants un peu partout autour de la Forêt.







Gabry vit avec sa mère Mary dans le phare de Vista, dont sa mère s'occupe en décapitant les Mudos (les Damnés) échoués sur la plage. Un jour, Gabry décide d'enfreindre les règles et saute au-dessus du grillage avec ses amis pour se rendre au pars d'attraction. Il y a une attaque de Damnés et Catcher, celui que Mary aime en secret, est mordu alors qu'ils viennent tout juste de s'avouer leur amour réciproque. Mary est la seule qui réussit à s'enfuir avant que les autres se fassent repérer. Mary décide de tout faire pour retrouver Catcher avant sa mutation.







Gabry est nettement différente de Mary parce qu'elle ne se pose pas de questions dès le début, elle est même très réticente à se lancer. Si sur ce point Gabry a été plus encadrée, plus éloignée et protégée du danger dès le début, sa détermination déchirante et plus forte que tout arrive un peu plus lentement mais elle est bien présente. J'avais quand même préféré Mary pour sa tenacité et sa curiosité ineffacable et inébranlable, mais Gabry n'était pas une minette pour autant, c'était une bonne héroïne, je dois dire :).







Gabry va aussi rencontrer Elias, un garçon au passé mystérieux, de plus ou moins son âge, qui va l'apprécier et avec qui elle va se lier d'une manière plutôt inatendue. J'avais peur que Carrie Ryan nous construise une romance qui suivait le même fil que La Forêt des Damnés et bien non, elle a choisi une voie différente mais tout aussi intéressante, si pas plus. En tout cas j'ai préféré la romance de Rivage mortel car elle est plus complexe et vraiment bourée de dilemmes...! :p









Sur son chemin, Gabry va se retrouver face au passé trouble de sa mère et découvrir des choses sur elles-même qu'elle ne savait pas non plus. C'est agéable comment ces deux aventures, celle de Gabry et Mary, se croisent et se décroisent. On sent qu'il y a vraiment un esprit de communauté, un groupe de personne qui ne pensent qu'à affronter leurs peurs pour survivre. C'est une des choses que j'aime beaucoup dans cette saga, l'esprit de groupe, le fait que même si ils ont survécus a beaucoup d'épreuves, ils ne se battent pas pour rien, et que si ils sont survivants, ils sont bien là pour vivre, et continuer à le faire.







Une romance post-apocaliptique qui continue d'être tout à fait délectable. Cette saga est une merveille, je ne cesserai jamais de vous la conseiller :)

Au coeur de la Forêt de Mains et de Dents se trouve un village qui vit que dans l'angoisse que la clôture qui l'entoure cède un jour sous les assauts des damnés, ces êtres sans vie qui ne ratent pas une occasion de saisir les habitants du village dès que l'un d'entre eux s'approche trop près de la clôture.



Le Village est depuis plusieurs générations sous la coupole des soeurs de la Congrégation qui organisent la vie de tous les habitants : mariages, baptêmes, rien ne se fait sans leur autorisation. Elles sont chargées de protéger le Village envers et contre tout. Depuis qu'elle est toute petite, ce sont les histoires que sa mère raconte à Mary qui la font espérer vivre un jour autrement, ailleurs et sans peur. Des histoires sur le passé d'avant les damnés. L'espoir de voir une étendue d'eau qui s'appelle l'Océan et qui incarne pour elle le début d'une vie libre.



C'est un vrai roman de terreur. Rien n'est édulcoré, rien n'est épargné. Les morts vivants représentent un danger toujours présent. L'atmosphère est pesante et suffocante et on voudrait, au même titre que Mary, pouvoir s'échapper du village et atteindre l'Océan afin de s'y plonger et laver ainsi toute cette horreur. J'ai beaucoup aimé Mary. Cette héroïne pleine de doutes et de peurs ne perd jamais de vue son but : sa recherche de liberté. Elle reste tenace et essaye quelle que soit la situation de communiquer son courage à tout le monde. La Forêt des Damnés est également une histoire d'amour entre Mary et Travis qui croit, tout comme elle, qu'un passé différent a existé. Mais elle ne peut épouser Travis qui est promis à sa meilleure amie. Les Soeurs de la Congrégation lui proposent un choix : elle devra épouser le frère de Travis ou rentrer dans les ordres de la Congrégation...
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Au début, les zombies sur fond de fin du monde, je n'accrochais pas; mais à la lecture de la critique du dos du livre; j'ai dit pourquoi pas... Ce fût une agreable surprise. C'est un livre qui se lit facilement et on s'attache à Mary qui parait une ado égoiste, avec des rêves de liberté ... et au fil on découvre une jeune femme qui mûrit face aux coups durs. On se met à sa place et à se poser les questions : Vaut-il mieux rêver et se contenter de ce que l'on possede ou au contraire faire tout son possible pour que le rêve devienne réalité?.... J'attends la suite...

Le Soleil perdu de Dzannin menace plus que jamais le Torrent Pirate dans ce troisième tome de La Carte des Mille Mondes. Marrill et l’équipage du Kraken doivent encore empêcher la fin du monde, mais réchapperont-ils aux nouveaux obstacles qui se dressent devant eux ?



Cette saga est en dents de scie. Le premier tome était plaisant, le deuxième m’a plus ennuyée que convaincue, et celui-ci commençait mal. Son univers extravagant est autant l’une de ses plus grandes forces que l’une de ses principales faiblesses.



Comme je le soulignais dans ma précédente chronique, j’ai souvent du mal à visualiser les divers lieux que les protagonistes visitent, tous plus complexes / uniques / loufoques les uns que les autres. Et l’aspect découverte d’un nouvel endroit, explications et interprétations interminables d’Ardent, suivies d’une compréhension générale, est un peu redondant, au bout d’un moment.



Pour cette raison, j’ai trouvé que ce tome, à l’instar du premier, démarrait très lentement, avec le Jeu de Margaham et la quête qui s’ensuit, aux airs de déjà-vu, puisque après avoir passé un roman entier à chercher les différentes parties de la Carte, le Kraken se lance cette fois sur la piste des ingrédients permettant de réparer ladite Carte.



Heureusement, le récit finit par décoller, et pour cause, puisque l’heure des révélations a enfin sonné. On en apprend plus sur les origines de Finn, mais également sur le mystérieux passé (et le tatouage) de Coll, et bon nombre de questions restées en suspens jusque-là trouvent leurs réponses.



Du côté des personnages, il y a un gros mieux par rapport à La Cité de la Soif, où ils stagnaient et / ou menaient leur vie chacun dans leur coin. La plupart d’entre eux connaissent une évolution bien amenée, même Fiz, la nouvelle venue, mais je mentirais en prétendant avoir réussi à m’attacher à Remy, que je continue à voir comme une pièce rapportée. Certes, elle dévoile une certaine utilité, mais le fait qu’elle devienne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire une navigatrice presque aussi compétente que Coll la rend plus Mary-Sue que sympathique à mes yeux.



En revanche, j’ai eu le sentiment que les auteurs ne savaient vraiment plus quoi faire du Rabat-joie, qui doit avoir en tout et pour tout une demi-douzaine d’interventions plus dispensables les unes que les autres. Le reste du temps, il se fait oublier au fond de la cale, et c’est bien dommage, car j’adore sa maussaderie et ses répliques cyniques.



Ce tome est aussi très riche en émotions. Beaucoup de passages m’ont touchée, l’équipage du Kraken traverse des épreuves morales qui ne m’ont pas laissée indifférente, et ce final… Ce final !



En toute honnêteté, je le voyais un peu venir, mais ça ne l’a pas empêché de me tenir en haleine. Et de me mettre hors de moi. Car c’est sur ces derniers chapitres absolument géniaux et cet ultime rebondissement palpitant… que s’achève la saga en France, puisque le dernier tome n’a pas été traduit. Ooouuuiiinnn !



J’imagine que ce n’était pas rentable, que la saga n’a pas assez marché, mais quand même, chères éditions Bayard, il n’y avait pas moyen de publier la conclusion de La Carte des Mille Mondes plutôt que de laisser son lectorat livré à un suspens aussi atroce ? (Touss… À la place des Loups ne se mangent pas entre eux, par exemple… touss…)



Conseil à de futurs lecteurs, donc : si vous vous aventurez sur le Torrent Pirate, préparez-vous à vous arracher les cheveux ou à devoir terminer l’histoire en VO. Mon niveau d’anglais étant celui d’une quiche avariée, ce sera hélas la première option pour moi.
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Booooon sannnnng (tout en restant polie.)



Comment dire que j'ai adoré ce livre ? Je ne pensais pas autant, et pourtant ! C'est mon deuxième livre sur les zombies et je suis pas déçue du voyage. Le thème est très bien retranscrit à l'aide de l'ambiance qui règne dans tout le livre. J'adore, ce mélange d'espoir, d'horreur, ... Vraiment bien réalité, chapeau à l'auteur. Les personnages nous paraissent humains, attachants, ce qui ne rend que la lecture plus attrayante. L'héroine m'a agacé plusieurs fois, mais la fin m'a fait changé d'avis. LA FIN. MON DIEU. OH. MY.GOD. s'il vous plaît ! Horrible. Tout simplement horrible. Je pensais pas pouvoir pleurer autant, sérieusement. Je ne pensais pas que ça me toucherait autant. Mais je n'ai pas pu m'en empêché.



Franchement, cette fin est "réaliste", dans le sens où c'était prévisible. Maiiiis... J'espérais malgré tout que cela ne se passe pas comme ça. Ce qui fait que j'ai détesté cette fin, tout en l'appréciant dans une certaine mesure. C'est bizarre.



Quand j'ai appris qu'il y avait un tome deux... Comment dire que j'avais envie de foncer dans une librairie et de l'acheter tout de suite ? Mais j'ai l'impression que je ne pourrais pas autant m'attacher aux personnages ... Je crains d'être déçue. Enfin, on verra bien. En tout cas, je le conseille.
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Je crois que cette série est vouée à être lue comme dernière lecture du mois. J'ai terminé 2019 avec le tome 1 et ici, le mois d'avril avec le tome 2... Le tome 3 sera-t-il aussi ma dernière lecture d'un mois à venir ?



Après avoir fini le premier tome, j'étais très curieuse de découvrir cette suite. Une histoire jeunesse, qui, même si elle a des faiblesses, reste agréable à lire et assez originale. J'ai bien aimé ce second opus, même si j'ai cependant trouvé des passages assez lourds et lents, me rendant assez extérieure au récit (comme pour le tome 1, d'ailleurs).



Néanmoins, retrouver toute cette bande d'aventuriers, m'a vraiment fait plaisir. J'avais l'impression de retrouver des amis dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis quelques temps, mais dont rien n'avait été oublié. C'est vraiment le genre de groupe hétéroclite, bizarre, mais pour lequel le lecteur a cette forme d'affection particulière. Et encore une fois, leur aventure est pleine de rebondissements.



Oui, le point fort de cette série, c'est bien les rebondissements. Les auteurs savent se réinventer à chaque fois. Le seul problème avec moi, c'est que, même si l'aspect visuel est bien présent, j'ai tout de même parfois eu du mal à m'imaginer certaines situations, me rendant alors assez extérieure à l'histoire. Ce qui est dommage, parce qu’au-delà de ça, c'est vraiment une histoire intéressante, intrigante et atypique.



Les personnages sont toujours aussi attachants et l'évolution de leur histoire se fait au fil des pages. Les auteurs ont su rendre cette histoire attractive et les personnages réalistes. Encore une fois, ils sont mis à rude épreuve et le lecteur est vite happé dans ce voyage si particulier.



​En résumé, un tome 2 que j'ai apprécié autant que le premier, malgré les moments un peu longs parfois. Les personnages sont toujours aussi attachants et l'intrigue se poursuit avec toujours plus de surprises au rendez-vous. Le tome 3 m'attend sagement dans ma PAL et je ne pense pas qu'il y restera très longtemps. En croisant les doigts pour le quatrième et dernier tome soit édité en France !
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Dans ce tome, on délaisse Mary pour Gabry. C'est un personnages tout aussi attachants que Mary ! Tel mère tel fille

Mon avis reste le même que pour le premier tome: beaucoup d'action , d'amour et d'horreur ! Et je ne reviendrais pas sur ma décision: je ne veux toujours pas être entourée de mudo

Pour ma dernière lecture de 2019, je voulais quelque chose de léger, de jeunesse, alors je me suis arrêtée sur un roman de chez bayard. J'aime beaucoup ce qu'ils font et j'ai été rarement déçue de ce que j'y ai découvert. Et ce premier tome n'a pas fait exception.



Bon, je ne vous cache pas que ce début a été difficile. Je l'ai trouvé long et sans forcément cette petite étincelle qui me ferait dire que je passerai un bon moment. J'ai même hésité à le mettre en pause, puis je me suis dit que non, ce serait idiot de le faire. Et j'ai bien fait de continuer ! Une fois la machine en route, difficile de s'arrêter.



L'intrigue se passe majoritairement sur un bateau, et c'est ce qui m'a plu. Je lis trop peu de romans de ce genre, alors que j'adore ça. Et je pense que c'est aussi ça qui m'a donné envie de découvrir cette série. Et puis, l'idée de base est aussi intrigante : une carte qui permet, une fois entière, de voyager à travers tous les mondes en un claquement de doigts. Ça donne envie, non ?



Quant aux personnages, ils m'ont aussi surprise. L'idée de rendre l'un d'eux invisible aux autres que ces derniers, au bout de quelques secondes, ne se souviennent plus de qui il est était un pari osé. Mais un pari très bien réussi. On ne rentre pas dans quelque chose de lourd. Les auteurs n'en abusent pas, mais montrent aux lecteurs qu'il ne faut pas oublier pour autant la particularité de Finn.



La seule personne se souvenant de lui est une terrienne, du nom de Marrill (oui, moi aussi j'ai pensé à ce Pokémon tout mignon... Haha). Une amitié forte et sincère se crée très vite entre eux, étant donné qu'elle est la seule à se souvenir de lui et à le rappeler à tous. Néanmoins, même si dans l'ensemble j'ai apprécié ce premier tome, j'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de passages longs, qui ne tenaient pas assez en haleine à mon goût. Et c'est dommage, parce que durant cette lecture, j'ai oscillé entre joie d'en découvrir plus et ce moment où l'on s'ennuie presque.



Cependant, je lirai la suite avec plaisir, parce que de un, j'ai les deux autres tomes dans ma PAL et de deux, la fin du premier m'a vraiment plu et touchée. Je l'ai trouvée attendrissante et je suis très curieuse de voir ce que les auteurs nous ont réservé par la suite ! Et puis bon, oui, je suis totalement corruptible... Ces couvertures sont magnifiques, non ?



​En résumé, un bon premier tome, même si certains passages étaient un peu longuets et ennuyeux pour moi. Néanmoins, l'intrigue et les idées de base étaient très intéressantes et très bien amenées. Je suis curieuse d'en savoir plus et assez pressée de plonger dans la suite qui m'attend sagement dans ma PAL...
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premier livre sur les zombies que je lis grâce à une booktubeuse

l'histoire n'a rien d'original, les êtres humains deviennent des zombies et veulent dévorer leurs congénères

on suit l'histoire d'une jeune fille qui vit dans un village barricadé au milieu de la forêt des zombies

elle rêve de voir l'océan et bien sûr suite à une attaque des zombies elle part avec 3 amis et un chien à la recherche de cet océan et de peut être d'autres humains

peu d'explications sur le monde d'avant et le pourquoi des zombies

quelques scènes d'actions sympas

une petite romance !

je lirais peut être le tome 2

Mary vit dans un village entièrement clôturé, protégé d'une forêt peuplée de morts-vivants cannibales. Au moment où toutes les autres se marient, la jeune fille s'interroge sur la possibilité d'un monde sans ces "damnés", et sur un idyllique océan que sa mère lui racontait. Lorsque les damnés parviennent à envahir le village, elle s'enfuit dans la forêt en compagnie de quelques amis, parmi lesquels l'homme qu'elle aime désespérément.

Sous ses dehors de roman gore pour adolescents, La Forêt des damnés, c'est d'abord une atmosphère, absolument envoûtante, d'un monde venu après nous et qui a du pour survivre retourner à une société rurale particulièrement stricte et codifiée. Le lecteur éprouve un plaisir intense à s'installer progressivement dans le fonctionnement cérémonial du petit village, tout en frissonnant de ce qu'il imagine à venir du côté de la forêt. On pense à L'Elue de Lois Lowry (2001), pourquoi pas au film Le Village de M. Night Shyamalan (2004). Après, les personnages, à commencer par la narratrice Mary, portent avec force le roman. L'écriture solide, pour ne pas dire soutenue, sait prendre en effet le temps de la psychologie. Tiraillée entre l'envie d'une existence sans surprises et celle de découvrir ce que la hiérarchie du village cache, Mary donne lieu à un beau portrait de femme complexe, développé au fur et à mesure de l'histoire. Après des débuts en huis-clos, le roman va prendre le cadre d'une errance dans la forêt : ce retour à la nature est alors l'occasion d'exprimer des espoirs, des déceptions, des tensions entre des protagonistes tous sensibles. La lenteur de l'action se ponctue de moments intenses, très visuels, pendant les attaques des damnés. Une fin cruelle laisse le lecteur sonné, et dans l'attente urgente d'un second tome qui répondra à ses questions autant qu'il en posera d'autres. Derrière l'inévitable effet de mode, La Forêt des damnés fait plus que mériter une lecture attentive et passionnée !

Il s’agit bien de la suite de la Forêt des Damnés sauf que cette fois-ci nous ne lisons plus le point de vue de Mary mais celui de sa fille Gabrielle (Gabry). Les années ont passées, (dix sept ans pour être exact) et nous faisons la connaissance de Gabry qui vit avec sa mère Mary dans un phare au sein d’une petite ville – Vista – qui borde l’océan. Un soir Gabry et ses amis décident de franchir la palissade qui encercle et protège le village des Mudos. Et là c’est le début de la fin…



Ce second opus débute dans l’action c’est le moins que l’on puisse dire ! Nous replongeons dans cet univers unique, zombies, morsure, infection, angoisse, amour impossible, en quelques pages seulement ! Les rebondissements s’enchainent sans le moindre répit !



Plus de religion ni de Congrégation cette fois-ci nous entrons dans un véritable univers dystopique avec un système bien établit et un réseau de villes humaines qui communiquent entre elles. Vista est dirigée par le Conseil et les Patrouilleurs qui assument la protection des habitants. Cette fois-ci nous en savons un peu plus sur les Damnés et apprenons qu’ils sont divisés en deux catégories ; il y a les Mudos qui vivent en groupe et qui sont faciles à abattre et les Brisants qui sont nés seuls et restent seuls, ils sont très rapides et représentent la menace la plus dangereuse pour les humains. Le sentiment de domination perçue dans La Forêt des Damnés disparaît pour laisser place à des sentiments plus sauvages, exprimés par un contact plus abrupt et direct avec les zombies.



Gabry est amoureuse de Catcher mais ce dernier s’est fait mordre par une Brisante lors de leur escapade nocturne. Catcher est-il condamné à mourir ? Puis arrive Elias, un jeune homme mystérieux qui cache des secrets et soulève beaucoup d’interrogations. Qui est-il ? Pourquoi semble t-il la connaitre ?



Gabry est une jeune fille qui manque de confiance en elle, mais est persévérante et se montre plus qu’audacieuse et courageuse lorsqu’il faut sauver ceux qu’elle aime. Elle n’en est que plus attachante, elle ne se démonte pas même face à ses pires craintes ou lors de moment d’accablement. Catcher, lui, est torturé par sa nouvelle condition et Elias ne manque pas de piquant, un triangle amoureux est né mais heureusement il ne se cantonne pas juste à cela, la trame de fond est beaucoup plus compliquée !!



Le style de l’auteure est toujours aussi fluide, elle réussit à nous immerger dans son univers avec la seule force des sentiments qui se dégagent de ses protagonistes. La romance qui s’en dégage peut paraitre violente et ses descriptions aussi saisissantes qu’écœurantes (ben oui il faut bien le dire…) m’ont fait frissonner d’effroi. La fin est diaboliquement stressante, l’émotion est à son comble. Même si une fois de plus nous restons sur notre faim…



En bref : Ce second tome est une suite plutôt sensée, qui, par sa complexité, surpasse le premier tome et lui donne un aspect global bien plus abouti. Carrie Ryan nous projette habilement dans le futur afin de nous donner une perception plus accomplie de l’univers qu’elle a créé. Je regrette néanmoins que mes interrogations du premier opus ne soient toujours pas résolues dans cette suite. Elles le seront très probablement dans le prochain tome The Dark and Hollow Places mais malheureusement aucune date de sortie Française n’est prévue pour l’instant.
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Malgré une héroïne énervante qui est loin de celle du tome 1, on se prend tout de même à l histoire. Moins d actions.plus psychologique .

J'espère que le tome 3 sera un jour publié en France pour connaître le dénouement de cette histoire.

Difficile de quitter ce livre tellement la fuite de l héroïne est prenante. L intensité de l écriture permet de vivre avec elle sa quête vers une vie sans mundos.

Un livre sur les zombies... mais celui-là est vraiment différent de ce que j'ai pu lire. Pas assez d'action concernant les zombies pour moi mais je me suis attachée à la protagoniste et jusqu'au bout je me demande si elle va trouver l'océan !!! Le suspense est surtout présent autour de sa perception du monde, va-t-elle trouver ce qu'elle cherche ou non, et puis il y a aussi une histoire d'amour touchante... Bref, un bon livre et je pense que si j'en ai l'occasion, je lirais le tome 2 Rivage mortel !!!

Au-delà de la Forêt de Mains et de Dents, il y avait la ville de Vista. Mary est devenue la gardienne du phare et surveille à la marée montante, les corps des Damnés qui s’échouent. D’un coup de pelle tranchante, elle les décapite.

Avec sa fille Gabrielle, elle essaie d’oublier sa vie d’avant et s’applique à être un membre exemplaire du Conseil. Elle ne veut offrir à Gabrielle que le meilleur de la vie.



A Vista, les Damnés se nomment des Mudos. Une barrière protège la communauté, divisant les deux mondes et des miliciens patrouillent pour maintenir l’ordre. Avant le Retour, Vista était une station balnéaire en bordure de l’océan, accueillante, pimpante avec ses petites boutiques et festive avec son parc d’attractions. A présent, les manèges sont des lieux hantés qu’il est interdit d’aller visiter.

Les leçons, les conseils, les histoires, que l’on rabâche aux jeunes depuis leur enfance, s’estompent, s’annihilent, lorsqu’ils se retrouvent en bande, forts de leur arrogance et de leur insouciance. Franchir la barrière, s’évader dans l’enceinte d’une fête foraine en sommeil, escalader la grande roue et caresser la peinture laquée des vieux chevaux de bois, sont des expériences piquantes, libres.

Une nuit, Gabrielle est embarquée par sa meilleure amie Cira. Malgré ses réticences, elle suit la bande car Catcher, le frère de Cira, est avec eux. Amoureuse de ce garçon qu’elle connaît depuis toujours, elle lui offre sa confiance et tous ses rêves. Les sentiments sont encore secrets, et c’est dans une bulle hors du temps, qu’ils partagent timidement leurs premiers effleurements.

Alors que Mellie s’échine à faire le pitre avec Cira, que les autres s’essaient à des acrobaties sur des structures métalliques, le spectre d’un Brisant s’abat sur eux. Les Brisants sont des Mudos qui ont encore toute leur énergie et une force incroyable. Le cauchemar perce la nuit de cris stridents, il claque sa mâchoire et fait des victimes…



A compter de cette nuit, Gabrielle voit sa vie bouleversée. Le phare n’est plus un asile, les Patrouilleurs vont la pourchasser car elle a commis des délits, elle ne se mariera jamais avec Catcher, Mary n’est pas sa mère… et la Forêt de Mains et de Dents l’attend, prête à lui dévoiler sa véritable identité.

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Entre les deux tomes, de nombreuses années ont passé mais la société n’a guère évolué. « Rivage mortel » est le livre de Gabrielle. Vista ne rend pas la même atmosphère viciée, claquemurée, de l’histoire précédente, avec les religieuses et les couloirs secrets du couvent. L’océan donne une perspective lointaine et la Forêt paraît plus accessible. Gabrielle a eu une vie protégée et si elle semble moins combative que Mary, elle est aussi plus sensible, plus proche de ses amis. Elle pense manquer de courage, mais son histoire prouve le contraire…

J’ai moins apprécié ce second tome. Je me suis habituée aux zombies, l‘angoisse est moins pesante même si j’ai eu l’impression de courir tout au long du livre, je n’ai pas eu de réelle sympathie avec les personnages et l’histoire, qui réunit encore un « triangle amoureux », perd en originalité.

Petit complément à ce billet… Une autre société apparaît, c’est une secte religieuse appelée les Spiritistes. Ces fanatiques aux crânes rasés souhaitent vivre en harmonie avec les Mudos. Et faible espoir dans cet apocalypse… il existe des Infectés qui ne se transforment ni en Brisants, ni en Mudos. Ils ont un gène qui retarde l’évolution de la contamination.



Le troisième tome sera sur Annah… On lit son prénom dans la dernière partie de ce livre… sans la rencontrer.

Un coup de coeur ! Carrie Ryan m'a une nouvelle fois enchantée avec son écriture délicieuse, magnifique et ses personnages toujours aussi touchants et mystérieux. Une fin superbe que je préfère même à son premier tome. Je le conseille vivement.

Jouissif! Une vraie merveille! Pour ceux qui croient qu'il s'agit d'un resident evil en livre, passez votre chemin parce que ça n'a rien à avoir! (Bon... excepté les zombies connus sous le nom de damnés ici) mais ça ne tire pas dans tous les sens. Non, l'histoire d'amour est géniale, les sentiments de Mary sont parfaitement dépeints, l'ambiance est terrifiante et morbide, et à la fin, j'ai failli pleurer, je l'avoue. J'ai hâte de connaître la suite!