Cassandre Lambert

Ce premier tome de cette duologie est tout simplement captivant. Nous voici à Sapientia, un monde régit par les femmes du plus au plus bas de la société, les hommes sont réduits au statut de géniteur et rien d'autre. Si une femme a le malheur d'accoucher d'un garçon ils sont envoyés sur l’île de Teneros comme des cafards, ce sont des êtres barbares aux allures dégoûtantes et au comportement violent. Ils ne sont autorisés à venir sur la terre des femmes que pour s'affronter dans l'arène et prouver leur force physique qui serait à l'image de leur force reproductrice. Si par excès de bonté ils sont recueillis et formés pour être des « oncles » des futurs naissances, on les castre pour s'assurer de leur totale obéissance et de leur totale coopération dans la société.

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Ce roman de pure dystopie s'appuie sur tout le raisonnement incohérent des réflexions profondément ancrées en nous sans que l'on s'en rende compte. Pourquoi le bleu serait que pour les hommes ? Pourquoi ce serait les hommes qui détiennent le pouvoir et le savoir ? Pourquoi les femmes seraient réduites à leur statut de reproductrice ? Tout cela c'est finit dans le roman, on inverse les rôles et on voit ce qui se passe. Plus d'une fois j'ai eu froid dans le dos car je suis pour l'égalité et il est inconcevable pour moi qu'un sexe soit plus fort que l'autre. L'autrice réussit de façon magistrale à nous faire ouvrir les yeux sur ces extrêmes que l'on véhiculent sans s'en rendre compte, qui sont ancrés en nous et que malgré nous, nous propageons. Tout en subtilité elle glisse des pensées et des actes qui pour ma part m'ont fait dresser le poil. Elle met le lecteur face à des comportements que des hommes font subir aux femmes au quotidien et qu'ils prennent pour normaux ou logiques. Sauf que là ce sont les femmes qui les font subir aux hommes et la tendance est inversée.

J'ai trouvé ce récit captivant car il est une excellent base à la réflexion sur l'homme et la femme, leur bien vivre ensemble et pas l'un contre l'autre ou l'un au dessus de l'autre.

Femme, Homme, nous sommes tous capable de...comme beaucoup d’éléments de notre quotidien, d’événements historiques nous le rappellent... Pour changer la vision du sexe opposé il faut commencé par arrêter de stigmatiser et de mettre les gens dans des cases. Rien n'appartient à un sexe, tout ne se définit pas en tant que tel... Nous sommes des êtres vivants, nos capacités, nos goûts, nos compétences, nos aspirations ne sont définis que par nous-même et personne d'autre. Telle est ma philosophie, ma façon de penser et de transmettre la bienveillance, la tolérance et le respect. Le chemin est encore long...

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Je m'en vais lire le tome 2 rapidement.

Dans cette suite et fin de l'Empire des femmes, Adona et Elios échouent sur Teneros, l’île des hommes. Alors qu'Elios retrouve les siens, Adona, elle, comprend petit à petit qu'elle a un rôle à tenir dans l'avenir de cette société où les femmes dominent. Les personnages sont toujours aussi bien décrits et l'intrigue politique est bien menée même si elle est parfois un peu complexe. Les rebondissements sont nombreux. Ce second tome se lit d'une traite même si selon moi, il aurait pu finalement faire partie du premier tome. Je l'ai trouvé moins palpitant. Cependant, le style de l'auteure et l'intrigue font de cette duologie une réussite. #LEmpiredesFemmesT2 #NetGalleyFrance

Dans l’opus précédent, Sapentia, nous avions quitté Adona alors fraîchement enlevée par Elios en pleine mer complètement déchaînée à bord d’une embarcation plus que précaire.

Nous les retrouvons tous deux échoués sur une plage à l’environnement quelque peu hostile.

Bienvenue sur Teneros!



Teneros, l’île des hommes qui, à ma grande surprise n’est pas qu’un énorme caillou.

Scindée en districts où chacun d’eux possède son propre chef, chaque district est différent et à l’image du chef qui le dirige.

Pendant que dans certains “arrondissements”, la violence règne, dans certains autres, c’est la sagesse et l’organisation qui prend le pas.

Nous retrouvons le personnage de Cyrène que l’autrice décortique pour nous offrir une Cyrène moins superficielle qui prend progressivement conscience de la problématique de la société dans laquelle elle vit.

Cyrène est aussi le fil rouge du récit, on garde un œil sur les événements à Espérale en l’absence d’Adona.

La relation qui se construit entre Elios et Adona est crédible car fondée sur l’évolution des événements au sein de Teneros.

Une Adona qui se réveille pendant qu’Élios se révèle.

Le renversement est en route.



C’est alors que d’autres protagonistes entrent en scène, à commencer par les chefs de chaque district qui sont quelque peu, inénarrables.

Mais surtout, la rencontre avec le Vieux qui n’est absolument pas le personnage qu’on attend.

On comprend les combats, Calypso la parjurée, au second plan dans le tome 1, elle explose dans cet opus.

Les masques tombent vraiment pour d’autres, une Eudoxie encore plus cruelle, c’est dire!



Le message et le point final de cette duologie ne s’appuient pas uniquement sur le fait de dénoncer une société patriarcale en place ou une hypothétique civilisation matriarcale, ils pointent du doigts ses dérives, ses excès et la violence qui découle des extrêmes.

Ce qui rejoint ma vision du message véhiculé dans le

premier tome, en tant que femmes, si culturellement nous avions établi une base matriarcale, quels comportement aurions-nous aujourd’hui?

Il s’agit que le juste milieu et l’équilibre soient naturels, homme ou femme confondus.

Cassandre Lambert offre une réflexion intelligente sur la nocivité du patriarcat, il pénalise les femmes mais aussi les hommes, elle exprime le fait que nous sommes tous et toutes les victimes de ce patriarcat.

J’ai pensé à tort que dans le premier tome, l’autrice était un peu “revancharde”, je me suis trompée très fort.

La note de l’autrice est éclairée, mature et pleine d’espoir.

Contre toute attente, c’est avec un énorme coup de cœur que j’achève cette duologie.

L'empire des femmes c'est une histoire qui se déroule dans un empire matriarchale totalement extrémiste et inégalitaire où les hommes sont les esclaves des femmes.



On suit l'histoire en double narration à travers les yeux d'Adona, la fille de la cheffe du village et Elios, un révolutionnaire qui veut Obtenir l'égalité des sexes.



J'ai adoré me promener dans cette période que j'imagine être l'l'antiquité, et adoré l'originalité de ce roman sans tabou, où la puissance féminine est aussi dangereuse que sont les hommes dans certaines cultures actuelles.



C'est un roman que j'ai lu avec énormément de plaisir et je me suis vite attachée aux protagonistes
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L’empire des femmes

Ce livre nous plonge dans un monde où les femmes dominent. Les hommes représentent le sexe faible. Ils ne sont que des géniteurs ou des hommes de compagnie, des esclaves. Les garçons sont élevés par les hommes mais loin de la ville occupée par les femmes. Chacune a sa place. Une fois par an, des femmes vont chercher des jeunes hommes qui vont s’affronter dans une arène. Les survivants seront vendus aux enchères aux familles pour être des géniteurs. Adona est une jeune fille dont la mère a une position très importante. C’est l’année durant laquelle elle devra choisir un géniteur. C’est une jeune fille non satisfaite du système, révoltée par le sort réservé à son frère jumeaux qu’elle voudrait en sécurité mais qui n’est pas protégé malgré la position de sa mère.

Adona ne supporte plus les choses telles qu’elles sont et ne souhaite pas tomber enceinte. Sa rencontre avec Eliot qui prétend au rôle de géniteur va initier une remise en cause du système. Eliot a un secret et un plan quand il débarque pour le tournoi. Il a aussi un objectif.

J’ai beaucoup aimé l’univers créé et ses détails. L’histoire est entraînante et la fin surprenante. Mais elle donne envie de se jeter immédiatement sur le tome 2.

J'ai lu ce roman dans le cadre du #plib2023 et quelle magnifique découverte ! Franchement, je ne m'attendais pas à aimer autant !



L'autrice nous plonge dans un monde dirigé par les femmes. Un monde où le matriarcat règne en maître, où les hommes sont réduits à l'esclavage. Utiles à deux choses : servir la femme et procréer. Chaque année, une poignée d'hommes vivants sur l'île de Ténéros est sélectionnée afin de rejoindre Sapientia et concourir pour devenir géniteurs (puis ensuite serviteur, une fois leur tâche de géniteur accomplie).



J'ai beaucoup aimé l'idée d'inverser les rôles, même si ici le sujet est poussé à l'extrême. Je n'avais jamais lu un roman dans lequel les femmes sont au pouvoir. J'ai trouvé ça audacieux et original.



L'intrigue est ultra prenante et les personnages sont bien traités. Nous allons suivre deux points de vue différents (masculin et féminin) ce qui est super intéressant. Tout d'abord, il y a le point de vue d'Adona, fille de l'organisatrice du Tournoi de la Procréation qui est aussi une des femmes les plus puissante de Sapientia. Elle est inscrite sur la liste pour choisir un géniteur mais cela ne l'enchante pas, elle ne veut pas devenir mère. Parallèlement, nous suivons Elios, un jeune homme qui a grandit sur Ténéros, l'île sur laquelle les homme exilés tentent de survivre. Il veut à tout prit être sélectionner pour le tournoi afin de renverser le système en place.



J'ai adoré cette dystopie qui a un petit côté Hunger Games. J'ai eu tellement de peine pour ce hommes, qui clairement en bavent sévère dans ce monde matriarcal. C'est un roman qui pousse à la réflexion sur des questions de féminisme et sur l'égalité des sexes. Le final nous offre un cliffhanger de fou ! J'ai tellement aimé que je n'ai pas pu résister à l'envie de m'acheter le tome 2 dans la foulée ! Hâte de piursuivre l'aventure !



En bref : une pépite a lire absolument !

Voilà déjà que le tome deux est fini.



Il est rare que j'apprécie autant une suite.



Je me suis attachée aux personnages et étonnant plus à celui de Cyrène.



Qui pour moi a le plus évolué au cours des deux romans.



Je tire mon chapeau à l'Autrice qui a su à mon sens bien mener cette histoire

J’ai enfin lu la suite tant attendue de L'Empire des Femmes,

Que j’ai eu un peu de mal à me procurer.







Comme pour le premier, attention ce roman comporte des scènes violentes qui peuvent ne pas convenir à tout public.



L'histoire reprend : Adona et Elios échouent sur Teneros, l’île des hommes, où Adona devient prisonnière. Elle ne tarde pas à découvrir qu'elle est la pièce maîtresse d'un plan pour mettre fin à la domination des femmes. Pendant ce temps, Elios se prépare à lancer la révolution pour libérer les hommes.



Contrairement au premier tome, j’ai trouvé quelques longueurs à l’histoire mais cela dit, ça n’a pas nui à ma lecture, l’histoire est passionnante et riche en suspense.



Cassandre continue de nous surprendre avec ce monde complexe et fascinant où les genres sont inversés, mais où les problèmes de pouvoir et de domination demeurent. Les personnages sont bien développés et l'évolution de certains, particulièrement Cyrene, est particulièrement intéressante.



Je vous avoue avoir été en PLS à la fin de ma lecture, je n’en dit pas plus. Mais j’ai été très triste de quitter cet univers.

Une belle fiction satirique qui porte à réflexion !



Ayant fait grec et latin à l'école, j'y vois pas mal de belle références et d'adaptation pour coller à cet univers renversé. C'est plaisant !



C'est le genre d'œuvre qui nous démontre encore une fois, que nous n'aimons défendre que ce que nous connaissons. Nous laissant plus ou moins insensible à l'inconnu.

Et justement, parlons en de l'inconnu : il fait peur. Et ça depuis toujours, et c'est la bien souvent le début d'une discrimination quelconque.



Le roman se situe en 2 points de vu, entre 2 personnages. J'aime cette dualité, et j'ai aussi aimé de voir les non dit des deux personnages qui ajoute à mes yeux une approche plus sympathique. On comprends les deux points de vu, et on est touché par les personnages avec la même force ( du moins en tout cas pour moi !)



C'est un roman qui se lis d'une manière très fluide et sans accroche, du coup je vais sûrement enchaîner sur le tome 2 directement, le tome 1 nous laisse dans une tempête d'émotions insoutenable !





Et enfin je remercie Gleephapp , les editions Didierjeunesse et Cassyneverland (cassandre lambert) pour ce livre et sa réception 🥰

L'empire des femmes est l'un des cinq finalistes du #plib2023 dans la catégorie Jeunesse/Young Adult. Je l'ai lu en lecture commune avec @deslivrespleinlesyeux , vous pouvez retrouver son avis sur son compte.



Globalement, j'ai bien aimé ma lecture. La plume est fluide et le thème super intéressant. Dans ce roman, nous sommes plongés dans une société matriarcale où les hommes sont vu uniquement comme des brutes et sont totalement réduits à l'esclavage.



J'ai trouvé que les différents thèmes étaient bien abordés. Les idées de l'auteure fonctionnent bien les unes avec les autres.



Malheureusement, j'ai trouvé que ce n'était pas assez creusé. Les thèmes sont forts et pourtant survolés. Les émotions des personnages n'ont pas été à la hauteur pour moi. Leurs relations les uns avec les autres n'étaient pas assez profondes non plus. Je n'ai pas ressenti l'attachement de certains ni la haine des autres. J'aurais vraiment aimé plus d'émotions et que les thèmes abordés (matriarcat/patriarcat et le déséquilibre qui en découle, l'injustice, l'esclavage, le non consentement, la violence gratuite) soient plus approfondies.

Un premier tome coup coeur. Une histoire immersive. Une duologie à ne surtout pas manquer. Dans une société Matriarcale, les femmes dirigent la cité, la politique la religion. Les rares hommes sont esclaves. Ils servent comme domestiques ou comme reproducteurs.



Chaque année, le tournoi des Géniteurs a lieu à Sapientia. Les Protectrices de la cité se rendent à Teneros pour y sélectionner des hommes entre 18 et 25 ans en bonne santé. Ils devront combattre comme gladiateurs dans l'arène. Montrer qu'ils méritent leur titre de Géniteur. A la fin de ce tournoi, les gagnants seront vendus pour la reproduction et pourront espérer vivre une vie meilleure.



Adona n'est pas prête à devenir mère. Inscrite de force par sa mère dirigeante de la cité, elle n'a pas le choix et doit assumer son rôle. Elle doit choisir parmi tous ses hommes, un favori. Celui qui deviendra son géniteur. Adona est déconcertée par Elios. Pour un homme, il a du savoir et de l'éloquence. Mais que cache-t'il ?



Adona doit suivre les traditions même si elle n'est pas prête. Lettrée, elle réfléchit énormément sur le sens de la vie et la place des hommes dans la cité. Propulsée dans ce tournoi, elle y découvre des hommes qui se battent pour leur liberté. Elios est prêt à tout pour sauver son peuple même à y perdre la vie. Sa rencontre avec Adona va changer sa vision des femmes.



Un roman intrigant, immersif, addictif qui nous donne à réfléchir sur la société et ses moeurs. Une société matriarcale où les hommes sont les esclaves. Une duologie à se procurer de toute urgence.

“Ténéros” conclue avec brio la duologie “l’empire des femmes”. Dans ce monde ce sont les femmes qui ont le pouvoir et qui asservissent les hommes. Mais un groupe prône le masculinisme et la liberté des hommes. La révolte gronde et le système matriarcat vit sans doute ses dernières heures…



J’avais beaucoup aimé le premier et ce second opus vient confirmer cette opinion. Ce que j’ai aimé : que l’histoire de déroule dans l’Antiquité, que Cassandre Lambert ait inversé les rôles pour montrer que favoriser un genre sur l’autre est pénalisant pour les deux, que l’histoire soit agréable à lire au premier degré (si on veut juste lire un roman et s’évader), et sa manière de nous raconter son histoire. Les personnages sont intéressants… d’ailleurs certains dans ce second tome prennent une toute autre dimension.



Bienvenue à Ténéros !

Le premier tome nous faisait découvrir la cité de Sapientia et ses codes. Dorénavant, nous sommes sur l’île de Ténéros et nous découvrons comment vivent (survivent) les hommes qui y habitent. A travers eux nous voyons leur combat pour obtenir leur liberté. Le groupe des masculinistes aimeraient revendiquer leurs droits de façon pacifique. Mais peut-on convaincre sans passer par la violence ? C’est une question que soulève ce roman.

A travers cette histoire l’autrice nous montre que tout le monde est victime à sa manière d’un système répressif. Adona, dans le premier tome, ne souhaitait pas avoir d’enfants mais sa mère l’inscrit de force, sans lui demander son avis, parce qu’on fait comme ça. Dans celui-ci c’est Cyrène, la meilleure amie d’Adona devenue troisième narrateur de cette histoire, qui découvre cette injustice faite aux femmes : celles qui tombent amoureuses d’un homme et ce que la société leur fait subir. J’ai trouvé ça très intéressant d’en parler.

On parle des hommes mais cette oppression d’une partie de la population sur une autre fonctionne aussi bien avec ce que vivent les femmes mais aussi d’autres groupes jugés inférieurs de par leur couleur de peau, leur religion, leur orientation sexuelle etc.

Le tout dans une histoire prenante qui permet aux lecteurs de passer un très bon moment de lecture.



Le conseil de la bibliothécaire : “Ténéros” n’est pas vraiment un second tome dans la construction mais la troisième et quatrième partie de cette histoire. Pour tous à partir de 13 ans (environ.) L’histoire vient rapidement, tout comme l’amour, ce qui est assez caractéristique du young adult. Mais à part ça, il peut très bien être lu par des adultes (tout comme des ados.) Sinon, adultes, vous pouvez lire : “le pouvoir” de Naomi Alderman ou “les Reines” d’Emmanuelle Pirotte.
Lien : https://journaldunebibliothe..

J'avais adoré le premier tome de cette duologie ! J'étais donc heureuse de retourner à Espérale et d'en savoir un peu plus sur la vie des hommes sur Ténéros.

Ce tome est forcément davantage marqué par l'action et je l'ai trouvé plus sanguinolent et cruel, durant certains passages. Mais cela ne m'a absolument pas dérangée.

Si la rapidité du dénouement m'a un peu laissée sur ma faim, j'ai en revanche adoré l'évolution des différents personnages, que ce soit dans le bon ou le mauvais.

Une nouvelle fois, un grand bravo à l'autrice pour son travail de recherche et documentation, ainsi que pour le message de fin, concernant les dangers du (p)matriarcat.

Je remercie la maison d’édition Didier Jeunesse pour l’envoi de ce SP numérique.

Je viens de dévirer ce roman en une journée - ce qui est rare chez moi.



Je me suis plongée dans ce roman dès les premières pages, captivés par ce monde matriarcale et ces personnages si intéressants.



Le roman est très bien pensé.

J’avais un peu peur en lisant le résumé lorsque ce livre est arrivé en rayon, je me demandais quelle était la morale et si elle allait être bonne… et je me suis lancée. Je ne regrette rien, c’est à la limite du coup de coeur ! L’écriture est fluide, les thèmes abordés sont intéressants. Je recommande ce livre à 100% !

"L'Empire des femmes" est une petite pépite à mettre entre toutes les mains. Mais pourquoi j'aime tellement ce roman selon vous ? Voici la liste non exhaustive de mes nombreuses raisons : 

J'aime cet univers de fantasy inspiré de l'Antiquité greco-romaine où le matriarcat est de mise, un matriarcat totalitaire, religieux, ou les femmes dominent à tous les niveaux sous pretexte qu'elles donnent la vie, alors que les hommes sont réduits aux rôles de géniteur et d'esclave.

J'aime le message que l'autrice souhaite faire passer, son féminisme mesuré, son antisexisme, sa réflexion autour de l'humanité et des abus de pouvoir.

J'aime l'alternance des points de vue, cette plume fluide, captivante et addictive, encore plus aboutie que depuis sa duologie précédente "L'antidote mortel".

J'aime ces deux héros nuancés en décalage dans ce monde manichéen, et ces personnages secondaires aux personnalités à la fois marquées et influencées. 

J'aime ces moments glaçants (notamment les combats dans l'arène, la cérémonie de l'Oncle ou encore les rendez-vous de procréation), ces scènes de violences et/ou d'humiliation, décrites avec justesse et émotion sans tomber dans l'excès ni le pathos.

Ce roman heurte, ce roman bouleverse, ce roman révolte, ce roman interroge. Il touchera à coup sûr votre sensibilité. J'espère que le second tome abordera le chemin tant rêvé de la puissance de l'égalité. J'ai tellement hâte de lire la suite, surtout avec cette fin qui maltraite mon petit cœur mou.

Lisez ce livre vraiment, lisez cette jeune autrice, qui est selon moi une des étoiles montantes de la fantasy YA française.

Un premier tome qui mérite son succès.



Ce premier tome nous narre une seule et même histoire sous différents points de vue. Trois points de vue seront présents, quatre selon votre avis. Ceci nous permet de mieux comprendre et saisir les émotions de nos différents personnages qui sont : Whisper, Jadis et Eden.



L'intrigue est bien ficelée. Les choix auxquels seront confrontés notre trio seront terribles mais nécessaires afin qu'ils puissent arriver au bout de leurs missions respectives.



Un trio dont le destin est lié bien avant leur rencontre.



Un roman bien écrit avec des chapitres courts. Ce roman peut être un page turner si vous vous laissez embarquer dans cette quête.



Bonne lecture à vous.

À Sapientia, ce sont les femmes qui ont le pouvoir. Adora est la fille d'une des femmes les plus puissantes et elle est inscrite pour le primaire fois au registre de la procréation.

Elios, lui, quitte l'île sur laquelle il a grandi afin de participer au tournoi qui élira les hommes pour la procréation.

Adora et Elios sont sélectionnés pour cette procréation mais chacun est là pour des raisons bien particulières.



Ce premier volume d'une duologie est prometteur. On y retrouve une société divisée et dans laquelle ce n'est pas une caste qui domine mais un genre. Adora est une héroïne comme on les aime, elle s'interroge sur sa condition et tente de comprendre l'autre. La fin de ce roman est totalement surprenante et j'attends le second volume avec impatience.



merci à #NetGalleyFrance et à #didierjeunesse pour la lecture de ce roman

Quelle révélation !

J'avais hâte de découvrir ce roman car le résumé m'intriguait beaucoup et je connaissais déjà la plume de Cassandre Lambert... Et sans surprise, j'ai été happée par cette histoire haletante, embarquée dans cet univers très bien ficelé ! Dans ce roman, les codes hommes/femmes sont inversés et c'est très bien construit (d'ailleurs, les notes qui introduisent les chapitres sont très intéressantes...). Le fait est que Cassandre Lambert n'invente pas ce monde, elle le façonne à partir de ce qui existe ou a existé dans notre propre monde : c'est une belle réussite et c'est aussi un peu effrayant... La double narration à la première personne permet de mieux comprendre les enjeux pour chaque héros. En tant que femme, j'ai eu du mal à me positionner, l'auteure fait en sorte de rendre chaque personnage principal attachant et c'est compliqué de "choisir un camp". Le roman est addictif et j'ai vraiment très hâte de lire la suite !

J’ai lu ce premier tome avant d’aller à Montreuil afin de pouvoir m’en faire un avis et rencontrer Cassandre ! Et j’ai donc pu échanger avec elle sur son œuvre, c’était un super moment !



Dès les premières lignes j’ai été convaincue et complètement transporté dans l’univers et l’histoire ! J’ai adoré l’originalité et le côté « décalé » de cette histoire où l’on suit un monde matriarcal où les hommes sont esclaves, ceci dans l’Antiquité.

Et bien que j’aie vu venir pas mal d’éléments de l’histoire, ça n’a pas du tout était un point négatif dans ma lecture. Au contraire, je me suis laissée guidée. Ceci également grâce à une plume, plutôt simple certes, mais très agréable et fluide. La description de l’époque, des décors et de l’ambiance m’a conquise et j’ai eu l’impression de voyager.



J’ai beaucoup aimé les deux personnages principaux, pouvoir alterner entre les 2 points de vue est vraiment un plus ! Et j’ai hâte que le deuxième tome sorte pour les retrouver.



Enfin, j’ai beaucoup aimé comment on traite ici de l’égalité (ou inégalité) des sexes, comment l’autrice nous amène à y réfléchir au fil des pages.



Et gros big up au début de chaque chapitre qui sont LE gros plus de ce livre, surtout maintenant que je sais ce qu’il y a derrière !
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Merci à Netgalley et à l’éditeur Didier jeunesse de m’avoir permis de lire ce livre.

L’autrice nous projette dans un univers où ce sont les femmes qui dominent, les hommes sont exilés dès leur naissance de la cité d’Espérale pour être envoyés sur l’île de Teneros où ils survivent comme ils peuvent dans le dénuement le plus total et en proie à la violence des autres hommes. Les femmes quant à elles peuvent mener une existence paisible dans leur cité où elles sont servies par de rares hommes sous leur joug. Les plus fortunées mènent une vie assez oisive, le principal accomplissement en tant que femme dans ce monde-là étant de « s’accoupler » pour devenir mère dès qu’elles ont 18 ans et dès lors qu’elles ont les moyens de s’acheter un Géniteur. Adona est la fille aînée de la puissante Eudoxie Kanatos, elle a 18 ans cette année et a donc dû s’inscrire au Tournoi de la Procréation, présidé par sa mère et où doivent s’affronter à mort les futurs Géniteurs.

Dans ce monde la violence est très présente quoi qu’en disent les femmes et les discriminations sont fortes, les hommes sont à peine considérés comme des êtres humains, mais certainement pas comme des citoyens et souvent plus comme des choses ou des bêtes. Adona a une position moins tranchée que la plupart des autres femmes ayant un frère jumeau auquel elle est très attachée. De plus elle n’a pas envie d’être mère mais elle y est poussée par les convenances et la position de sa mère dans la cité, contrairement à son amie Cyrène qui ne remet rien en cause sur les traitements réservés aux hommes à Sapientia et qui colle parfaitement aux attentes que l’on a vis-à-vis d’elle en tant que femme. C’est sa rencontre avec un des participants au tournoi qui va changer sa vie et la faire dévier de la voie toute tracée pour elle.

J’ai été traversée par divers sentiments à la lecture de cet ouvrage… Durant les premiers chapitres j’étais un peu sceptique car je le trouvais un peu didactique et pas très subtil au niveau de l’intrigue et de sa mise en oeuvre. Le récit me faisait fortement penser à La servante écarlate mais en motif inversé, vu que dans ce livre-ci ce sont les hommes qui sont considérés comme des choses, à mes yeux cela manquait d’originalité car c’était juste une inversion des rôles et qu’un certain nombre de motifs étaient repris un peu tels quels. Les explications à la fin du roman sur l’origine du récit et sa construction sont très intéressantes et m’ont fait revoir mon jugement et condamner moins durement ce qui au premier abord m’avait semblé être un manque d’originalité.

L’univers des gladiateurs est également bien présent à travers le Tournoi de la Procréation qui occupe une bonne part de l’intrigue de ce tome, ainsi que plus largement la période de l’Antiquité qui a en partie inspirée cet univers. Comme le diptyque précédent c’est un récit bien écrit, presque même un poil trop appliqué par moments.

En tous cas ce tome-ci donne bien envie de connaître la suite, surtout que l’autrice nous laisse sur un terrible cliffhanger !