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Critiques de Catherine Cookson (48)
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L'impossible amour de Katie Mulholland

Katie Mullholland commence sa jeunesse dans les années 1870 comme laveuse de vaisselle dans le château des Rosier.

Elle se réjouit de raconter le bal qui va s'y donner à sa famille qu'elle visite une fois tous les quinze jours. Hélas, elle est violée par le fils aîné du château, un immonde individu.

Elle est enceinte, quitte son emploi et se voit contrainte d'abandonner sa fille à deux vieilles filles qui lui offriront le confort et l'affection.

La vie de Katie sera faite de sacrifices, de honte jusqu'à ce qu'elle rencontre son protecteur, un capitaine norvégien du nom d'Andy.

Celui-ci lui permettra d'accéder à la notoriété car il lui achète trois maisons. Elle complètera sa fortune par la suite.

Elle va mourir à 100 ans sous un bombardement.

Entourée de sa famille proche, elle ne peut pourtant pas aimer son arrière petit-fils qui revient d'Amérique. Hélas, il est le portrait craché de son arrière grand-père, le violeur de Katie et pourtant son caractère est très différent.

Je me suis longtemps posé la question de savoir pourquoi on parlait de l"impossible amour de Katie dans le titre alors qu'elle avait été tant aimée et protégée par son compagnon mais cela a commencé par sa fille qui à vingt ans, refusait de la voir et puis ce jeune homme surgi du passé à qui elle ne pouvait accorder le pardon de ses origines. Elle ne pouvait pas aimer toutes les personnes qui avaient un lien avec ce démon qui l'avait violée.

Un magnifique roman passionnant sans aucune longueur et je n'ai pas terminé de découvrir Catherine Cookson, une véritable dame de la littérature au Royaume Uni.

Son œuvre entière a été reconnue et elle a été anoblie en 1986.
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L'impossible amour de Katie Mulholland

Katie Mulholland naît dans une très modeste famille de mineurs.

Placée très jeune dans une riche famille où elle fait la plonge, elle se fait violer par le fils du maître, enceinte, elle se fait renvoyer (mais la fille de famille, Térésa la rebelle a vu !). Elle est mariée contre son gré à Mrs Bunting, un homme détesté de tous, c’est un méchant. On le retrouvera mort dans un fossé et le père de Katie sera pendu, car accusé du meurtre (bien qu’innocent).

Je ne m’étendrai pas sur le contenu du livre car celui-ci est très dense, plein de rebondissements bons et mauvais. Nous allons vivre la vie entière de Katie jusqu’à sa mort à 92 ans (des année 1860 à 1944), son amour pour Andy, l’abandon de sa fille, ses nombreux ennuis avec toujours en fond d’histoire, la peur de son violeur.

Ce n’est pas la première fois que je lis cette auteure, et je l’apprécie beaucoup, née dans un milieu modeste, ses livres sont un clin d’œil à la vie qu’elle a menée. Elle a une très belle écriture, fluide et élégante. C’est l’une des romancières les plus estimée avec plus de 130 millions d’exemplaires vendus, elle est qualifiée comme étant l’un ces monuments de la littérature anglaise et je pense que c‘est mérité.

C’est avec facilité que j’ai lu ce livre et j’ai dévoré les chapitres, avide d’en connaître la fin.



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L'impossible amour de Katie Mulholland

Voici une belle histoire, une intrigue familiale qui s’étend sur des générations et qui est vraiment bien ficelée. Elle dénonce à nouveau une société ancienne patriarcale mais aussi injuste envers les classes pauvres, et envers les femmes. Et pourtant, son personnage principal, Katie, est une femme forte qui ne se laisse pas abattre, et qui va braver les interdits pour accéder au bonheur.
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Kate Hannigan

Le bandeau de couverture vante une pépite de la littérature anglaise, mais c’est vraiment exagéré.

On suit de Noël en Noël l’histoire impossible de Kate Hannigan, une belle jeune fille qui a un bébé hors mariage, et du Dr Rodney Prince, un médecin malheureux en mariage.

Je ne savais pas en lisant ce livre qu’il s’agissait d’une réédition d’un livre paru dans les années cinquante , ceci explique peut-être que l’histoire m’ait paru manquer de rythme, et que je n’ai pas accroché au style du roman.
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L'impossible amour de Katie Mulholland

J’ai adoré cette grande saga qui s’étend de 1860 à 1944. Au début de l’histoire, la jeune Katie Mulholland, employée par la famille Rosier, est violée par le fils de la maison. Cet acte horrible déterminera son destin et celui de sa famille. Enceinte, elle sacrifie sa vie pour tenter de protéger les siens.





Jeune fille fragile au départ, sans défense, Katie surmonte bien des épreuves. La vie ne l’épargne pas et elle montre un grand courage et énormément de détermination. Elle est obligée de prendre des décisions dramatiques.





Grande fresque sociologique, ce roman montre, à travers la famille Mudholland, les injustices sociales du XIXème et XXème siècle. Il peint les conditions de vie des ouvriers. Il décrit la place de la femme, dans une société dans laquelle ce sont les hommes qui décident pour elle.





J’ai dévoré L’impossible amour de Katie Mulholland. J’ai aimé cette femme qui se bat pour dépasser sa condition. Le passé la rattrape plusieurs fois. Heureusement, elle fait aussi des rencontres qui lui apporteront le bonheur...





La suite sur mon blog





http://www.valmyvoyoulit.com/archives/2018/08/30/36665623.html






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L'homme au masque

livre qui ne m'a pas laissée indifférente ! mais qui ne m'a pas marquée particulièrement.
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Kate Hannigan

Les conditions de vie au début du XXème siècle dans les docks, les vasières et le coron sont très dures pour les femmes et les enfants. La misère matérielle et morale de ces hommes et de ces femmes est un thème récurrent chez Catherine Cookson. Comment ne pas faire un rapprochement avec Zola et son Germinal : "Les enfants poussaient sur la misère comme les champignons sur le fumier".

A 18 ans Kate Hannigan va avoir un enfant dans une toute petite chambre sordide et glaciale où règne la vacuité de l'existence. Pas un souffle d'amour autour de Kate. Elle souffre ; le Dr Rodney est près d'elle et fait de son mieux pour alléger les douleurs de l'enfantement. On devine dès le début de notre lecture qu'une passion ardente va naître et va consumer ces deux êtres qui se ressemblent.

C'est un livre rempli de passion où la tendresse et la fragilité des uns apparaîtront d'autant mieux qu'éclatent en même temps la violence, la laideur et la cruauté des autres.

La religion dans tout cela ? On ressent bien chez Catherine Cookson que la peur de l'enfer et les offices forcés ont marqué sa petite enfance. le thème est récurrent et omniprésent dans le coeur de ces hommes et de ces femmes du début du XXème siècle. Ces peurs étant distillées par de mauvais prêtres qui se sont bien éloignés de la miséricorde de Dieu.

De plus, l'auteure sait très bien restituer l'ébriété de la vie et ses vertiges, les pépiements des âmes blessées, la révolte des coeurs purs comme celui de Kate qui toute sa vie essayera de briser ses chaînes.

Avec ce récit, Catherine Cookson me laisse une empreinte que je garderai au fond de moi-même notamment par une phrase que j'ai relevée et qui a retenu toute mon attention de lectrice : Dieu dit à Kate dans son for intérieur : "Je t'ai donné une vie et une conscience avec laquelle tenir ton gouvernail. Que tu parviennes à destination grâce à la religion catholique, protestante ou autre croyance, du moment que tu sais que je suis le bateau, c'est la seule chose qui importe" "Elle savait qu'Il comprenait tout..." elle lui a fait confiance.

Tout au long de cette histoire Kate va subir la haine implacable des autres femmes ainsi que la violence des hommes et le mépris des nantis. Elle tient la barre, elle ne coule pas, le bateau l'emmène à l'endroit où il doit la conduire malgré les aléas de la vie. Kate a toujours eu confiance.. La barque lui répond avec une force et une efficacité inouïe. Pour moi c'est de la grande littérature avec un beau message universelle, l'Amour peut tout.

Je remercie donc chaleureusement Masse Critique pour l'envoi de ce livre qui fut une belle découverte. Je vais poursuivre avec "l'impossible amour de Katie Mulholland".

Merci à Babelio et aux Edititons Charleston de rééditer ce texte pour notre plus grand plaisir de lire.






















Lien : https://wordpress.com/view/l..
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Kate Hannigan

Catherine Cookson est apparemment une auteure reconnue en Angleterre, mais j’avoue que je n’avais pas entendu parler d’elle avant de lire Kate Hannigan. J’ai aimé dans ce roman le procédé d’écriture original de l’auteure qui consistait à raconter l’histoire de Kate et Rodney de Noël en Noël, avec parfois des ellipses de plusieurs années. J’ai trouvé que tout l’univers (l’Angleterre industrielle du début du siècle, la société anglaise et ses classes sociales) était bien rendu (le roman est partiellement auto-biographique). Certains sujets traités en second plan sont intéressants comme par exemple l’influence de la religion sur la classe ouvrière, mais ils restent très secondaires dans l’intrigue.



Toutefois, l’adjectif qui me venait le plus souvent en tête au fil de ma lecture était « vieillot », voire « ringard » par certains aspects. Je n’avais pas réalisé que le roman avait été écrit en 1950 et évidemment, j’ai mieux compris cette sensation quand j’ai vu que l’histoire de Kate et Rodney était vieille de plus d’un demi-siècle. Ce n’est pas tant l’histoire, bien qu’elle soit convenue, qui m’a gênée mais plutôt les personnalités des personnages principaux qui clairement datent d’un autre siècle.



Kate est une héroïne parfaite : Belle, douce, intelligente, généreuse, non rancunière et j’en passe… Traduction : horripilante. Le Docteur Rodney quant à lui, m’a franchement fait grincer des dents, notamment à cause de son attitude avec sa femme, aussi antipathique soit-elle. Il lui reproche de ne pas se forcer à accomplir son devoir conjugal et méprise les projets d’écriture qu’elle essaye de développer, le tout pour finalement s’éprendre d’une autre, plus jeune, plus belle et plus obéissante. En bref, le parfait macho à qui on pardonnerait peut-être son arrogance s’il avait le charme d’un Rhett Butler ou d’un Mr. Darcy, mais comme c’est très loin d’être le cas, on a surtout envie de lui mettre deux baffes et de le voir terminer tout seul dans son coin.



Pour moi, la force d’une histoire vient toujours de ses personnages, raison pour laquelle en dépit d’un univers intéressant et d’une jolie plume, je ne suis jamais vraiment rentrée dans Kate Hannigan, je n’ai pas ressenti l’étincelle entre les deux héros et je ne me suis pas attachée à leur histoire…



En bref, Kate Hannigan est une romance des années 50, avec des personnages et des situations des années 50 qui peuvent aujourd’hui paraître désuètes mais que certains jugeront peut-être romantique. Pour ma part, si je n’ai pas trouvé que c’était une lecture désagréable, je n’ai pas accroché.
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L'homme au masque

De quoi ça parle ?

Angleterre, à la fin du XIXe siècle. Marie-Anne Lawson, jeune fille de 14 ans vit dans une riche demeure entourée de sa famille et des domestiques. Malheureusement pour elle, sa mère, sa soeur et son frère la déteste, c'est pourquoi dès que l'occasion se présente, ils la chassent pour l'envoyer chez une vieille tante avare et mauvaise, sous le prétexte de lui apprendre à jouer du piano. Son professeur de musique va alors être séduit et Marie-Anne tombe enceinte à l'âge de seize ans.

Une nouvelle fois jetée dehors, elle va tenter de survivre dans les quartiers pauvres de Londres avec l'aide de la servante de sa tante, Sarah. Sa route croisera celle d'un homme mystérieux défiguré par une tache de naissance, avec la désagréable impression de l'avoir déjà vu...



Mon avis :

C'est vraiment quelque chose que je n'aime pas faire et que j'évite le plus possible mais je n'ai pas terminé ce livre, je me suis arrêtée à la page 208 sur les 474 qu'il contient.

La quatrième de couverture m'a pourtant attirée : un roman historique et sentimental dans l'Angleterre du 19ème siècle, une époque que j'apprécie. Seulement voilà, je m'ennuie à mourir. Les événements qui auraient pu rendre ce livre intéressant sont bâclés et le style d'écriture n'a rien d'excitant. C'est plat, trop lisse et on trouve même des anachronismes : j'ai un doute sur le fait que les gens utilisent le mot "génial" à cette époque.

Les personnages sont caricaturaux, limite "niais" et plutôt antipathiques . Les descriptions sont survolées et sans intérêt. Le personnage principal de Marie-Anne n'échappe pas à la règle et est même exaspérant par son côté bourgeoise qui se la joue rebelle.

Un livre à éviter donc. Je suis vraiment déçue et frustrée, comme dit plus haut, je déteste interrompre une lecture mais là, c'est au dessus de mes forces : je n'arrive pas à me concentrer, ayant l'impression de perdre du temps sur ce roman inintéressant alors qu'il y en a tellement d'autres à découvrir.

Passez votre chemin sans aucun regret, ça vous fera gagner du temps.
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L'héritière

L'histoire d'une ascension sociale sous le règne de Victoria, et le portrait romanesque d'une jeune fille indépendante et douée.



Je me suis plongée dans cette atmosphère de l'Angleterre du XIXe siècle, et j'y ai passé un moment de détente très agréable
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Kate Hannigan

Le bandeau nous annonce une pépite. Grande amatrice de la littérature so british, je me suis précipitée sur cet ouvrage.

Et pourtant, quelle déception, j'attendais bien plus de ce roman.

Un amour passionnel et impossible entre Kate Hannigan et le Dr Rodney, en raison de leur différence de classe sociale.

Un thème récurrent qui, pour remporter un certain succès, mérite d'être traité avec une subtilité dans l'écriture et de développer la psychologie des personnages.

Ce n'est pas le cas dans ce roman.

Et que dire du choix d'enchaîner des chapitres qui se déroulent chaque année au même moment, à Noël. Ce procédé est déconcertant, les ellipses dans le temps ne permettant pas de comprendre avec fluidité l'enchaînement des évènements et il est lassant au fur et à mesure de la lecture. Aussi, il ne permet de mettre en relief le contexte histrique des années 50, qui aurait pourtant pu apporter plus de profondeur à l'histoire.

Une lecture bien fastidieuse pour ma part, mêlée d'ennui et de désappointement.
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Les oiseaux rêvent aussi

Un p’tit roman à l’eau de rose agréable, et, surtout facile à lire... ... à la plage, dans son jardin et / ou confortablement installé sur don canapé.



Même si je ne lus pas régulièrement des romans de Catherine Cookson, j’avoue apprécier la lectUre d’un de ses romans de temps en temps, justement parce que c’est facile à lire et que l’intrigue est linéaire, et, le dénouement prévisible.



Une intrigue qui repose agréablement les neurones.
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L'impossible amour de Katie Mulholland

Un bon moment passé en compagnie de Katie Mulholland au destin extraordinaire! L'histoire se déroule en Angleterre sur presque un siècle : de 1860 à 1944. On suit le même personnage, Katie, car elle va vivre jusqu'à 100 ans. Elle commence comme laveuse de vaisselle chez les Rosier au Greenwor Manor jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte suite au viol exécuté par Bernard, le fils de son employeur. Elle est alors obligée de retourner chez ses parents qui sont vite exclus de chez eux car les Rosier possèdent tout dans la région. Katie enchaîne de nombreux malheurs, le sort s'acharne contre elle. Même lorsqu'elle finit par trouver l'amour en la personne d'Andy, un marin suédois, elle n'a pas fini d'avoir des épreuves à surmonter.

Catherine Cookson nous donne à voir un personnage avec une force de caractère incroyable, toujours digne et respectable malgré ce qui peut être colporté, tenté ou manigancé.

La fin de sa vie est beaucoup plus heureuse mais elle finit par se laisser aveugler lorsque l'opportunité d'obtenir une vengeance se présente. La fin du récit donne à penser que les noirceurs de caractère vont s'éteindre dans l'avenir de la famille.
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Kate Hannigan

Un livre ne renfermant que 282 pages aurait dû rester, au maximum, deux jours sur ma table de chevet. Ce n’est vraiment pas ce qu’il est arrivé… En fait, je n’ai commencé à prendre un peu de plaisir qu’au moment où j’ai atteint la 155e page. Cela m'aura pris exactement dix jours pour lire ce petit roman.



Le roman comporte exactement douze chapitres. Chaque chapitre décrit un Noël où Kate et Rodney se rencontrent. Les chapitres sont assez courts et l’on pourrait croire que cela donne un certain dynamisme, mais ce n’est pas le cas. Il devient assez difficile de saisir le déroulement des années qui passent puisque les événements ne se déroulent qu'au même moment de l'année.



Car voyez-vous, l’auteure ne fait que survoler tant au niveau de la personnalité des personnages que des événements. Je n’ai ressenti aucune profondeur. Sans vouloir spoiler l'intrigue, disons que je me demande encore comment nos deux protagonistes ont réussi à rester amoureux au fil des ans!



S’il y a un élément que j’ai particulièrement apprécié au sein de ce roman, c’est la condition féminine qui y est décrite. La vie dans le coron m’a semblé difficile en raison de la pauvreté et de l'espace. De plus, j’ai senti à quel point l’Église avait une emprise sur les gens. Cette terreur de l’enfer causait tant de cauchemars et de culpabilité au sein de la population!



C'est assez rare que je sois déçue par un roman publié chez Guy Saint-Jean. D’ailleurs, je n’ai aucun souvenir dans ce sens, mais cette fois-ci, je dois avouer que ce roman si apprécié sur les réseaux sociaux, fut pour moi quelque peu pénible à lire.
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Kate Hannigan

Mon avis:



Je n'avais jamais entendu parler de Catherine Cookson alors que c'est l'une des romancière les plus célèbre de la littérature anglaise. Je suis donc heureuse que les Editions Charleston rééditent des classiques souvent oubliés qui nous permettent de découvrir des auteurs dont nous n'aurions peut-être jamais su l'existence.



Lorsque l'on commence ce roman on pressent que l'on va entrer dans une histoire dure mais touchante puisque l'intrigue se situe à Tyne Dock une ville pauvre sans charme où bon nombre d'habitants vivent dans la misère, dont le quotidien triste et éprouvant est rythmé par de petits boulots souvent dégradants et mal payés et la difficulté à trouver de quoi manger et se chauffer. Tel est donc le sort de ces familles qui ont bien du mal à joindre les deux bouts comme les Hannigan et qui en plus vont devoir faire face au déshonneur que leur fille Kate a jeté sur eux en accouchant d'un enfant hors mariage.



J'ai adoré ce personnage qui on le comprend dès le départ malgré sa situation est une fille intelligente, qui aspire à étudier pour pouvoir mieux se comporter en société et pour offrir un bel avenir à son enfant. Du haut de ses 18 ans c'est une jeune femme qui va devoir déjà faire face à de grandes désillusions, aux regards assassins et aux médisances de ses voisins, aux foudres de l'église et au rejet de son père qui la considère désormais comme une traînée. J'ai ressentis énormément d'empathie pour cette femme si courageuse, que j'ai aimé pour ses grandes qualités, pour sa soif d'apprendre, pour sa répartie et pour son audace à exprimer clairement ses opinions, des traits de caractères forts qui malheureusement la font souvent passer pour une fille insolente aux regards des autres.



J'ai lu ce roman assez rapidement parce que l'on ne s'ennuie pas une minute tellement le destin de Kate va être riche en rebondissements en fonction des personnes qui croiseront sa route. Je pense bien évidemment au jeune docteur Prince qui est un des personnage central du livre puisque c'est lui qui va aider Kate à accoucher, mais il va surtout commencer à éprouver des sentiments pour la jeune femme. Le cadre familial dans lequel il a grandit est très différent de celui de Kate puisque lui vient d'un milieu plutôt aisé mais a choisit d'exercer ses fonctions auprès des nécessiteux. J'ai trouvé que leur amour était très beau puisque finalement ils se complètent, ils sont différents mais unis par les mêmes façons de penser et ils aspirent tous deux à une vie simple mais heureuse.



Bien-sûr de nombreuses barrières vont se dresser sur leur chemin et c'est là où le roman est intéressant à mon sens, parce que justement il aborde des sujets sensibles, des règles de conduite extrêmement importantes à cette époque que l'on devait impérativement respecter, comme la religion, les valeurs du mariage et l'appartenance à une classe sociale. Jalousie, violence conjugale, traumatisme de guerre, recherche de l’ascension sociale, émancipation religieuse vont également rythmer le récit qui est assez moderne finalement pour l'époque. J'ai cependant regretté la fin qui m'a paru un peu trop rapide. J'ai eu l'impression que tout s’enchaînait trop facilement et j'ai trouvé cela un peu dommage lorsque l'on voit tout ce que la jeune femme a traversé.



Pour conclure:

Catherine Cookson nous livre une réflexion intéressante sur l'époque du début du XXeme siècle avec en prime une jolie histoire d'amour impossible au cœur d'une ville pauvre de l'Angletterre, des personnages atypiques, marquants et extrêmement touchants, mais une fin un peu trop facile à mon sens qui aurait peut-être méritée d’être plus développée.



Ma note: 15/20.
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Kate Hannigan

Un grand merci à Babelio et aux éditions Charleston pour l'envoi de ce livre.

C'est le nouveau médecin Rodney Prince qui accouche Kate, elle vit dans le coron où les situations humaines sont catastrophiques. Kate est belle, douce et intelligente, Rodney tombe sous son charme. Il est marié et sa femme Stella ne lui apporte aucun bonheur. Kate est aussi attirée par Rodney, mais elle sait que leurs conditions sociales sont si opposées qu'il faut absolument qu'elle s'éloigne de lui. Mais la colère de Dorrie Clarke qui voit ce jeune médecin prendre sa place de soignante va se révéler destructrice.

L'auteur a su retracer avec exactitude les mentalités de l'époque et les différences des classes sociales. Un bon roman qui se lit avec plaisir.
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Kate Hannigan

Avec Kate Hannigan, Catherine Cookson ne fait pas dans le compliqué. C’est un roman simple, qui va droit au but, et dénonce une société aux trop nombreux préjugés, leçons de morales, sexistes au possible pour la plupart, peu importe la classe sociale. Mais elle nous apprend aussi qu’il y a toujours une main tendue pour vous, si vous cherchez bien, et ça, ça fait du bien.
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Kate Hannigan

Mitiger par la lecture, je m’attendais à autre chose, c’est quand même assez long a démarrer, après sa prend un rythme de on veux savoir le fin mot de l’histoire et la fin me laisse avec une sensation de pas fini vu qu’aucun épilogue. Dommage car sa me paraissez prometteur.
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L'impossible amour de Katie Mulholland

C’est avec Madame Ourse du blog Liseuse Hyperfertile que j’ai encore une fois découvert ce Charleston paru il y a quelques années. Même si un autre roman de l’auteure traîne dans ma PAL c’est avec celui ci que je la découvre. C’était une très belle histoire qui m’a charmée du début a la fin.



Katie est une jeune fille issue d’une famille pauvre obligée de travailler dès son plus jeune âge pour aider ses parents. Elle travaille au manoir de la famille Rosier, très puissante. Son destin va basculer lorsqu’elle sera violée par le fils aîné, Bernard, et qu’elle tombera enceinte.



Dès le départ, j’ai été touchée par cette jeune fille si durement blessée par la vie. L’injustice dont elle va être victime m’a révoltée et ulcérée. Comment accepter que son bourreau ne soit pas puni sous prétexte qu’il est riche et influent. D’autant plus que de ce viol vont découler toute une succession de malheureux événements…



Pourtant, Katie reste forte face à l’adversité et décide de prendre son destin en main même si les épreuves vont être très nombreuses peut être même un peu trop pour que cela reste crédible… Le moins que l’on puisse dire par contre c’est que j’ai été surprise de bout en bout.



Le personnage de Katie porte réellement l’intrigue. Elle m’a impressionnée par son courage, sa volonté et sa détermination. C’est une belle personne qui m’a pourtant déçue sur la fin de sa vie car elle est aveuglée par sa rancune et son ressentiment.



C’est impressionnant de voir comment un événement peut conditionner toute une vie et avoir des répercussions sur plusieurs générations. C’est une très belle saga familiale qui m’a tenue en haleine de la première à la dernière ligne grâce aux nombreux rebondissements et au style très fluide de l’auteure.



En en discutant avec Madame Ourse, elle m’a dit quelle trouvait que le dénouement était un peu bâclé. C’est vrai que l’action s’accélère mais cela ne m’a pas du tout gênée contrairement à elle. J’aurai juste préféré que la chute soit moins brutale.



Une très bonne lecture que je ne peux que vous recommander. J’ai hâte de découvrir d’autres romans de Catherine Cookson.



Une saga familiale émouvante et révoltante portée par une héroïne hors du commun. J’ai été transportée par cette histoire riche en rebondissements.
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Kate Hannigan

L’histoire débute une veille de Noël, Kate est une fille mère sur le point de mettre au monde son bébé, c’est le docteur Rodney Prince qui est à son chevet lors de la naissance de la petite Annie.

Le docteur est marié à Stella, une jeune et belle femme qu’il aime de tout son cœur.

Kate, quant à elle, a succombé à un homme riche qu’elle n’a plus revu, désespéré elle est retournée dans le coron où vivent ses parents à Tyne Dock, une ville pauvre, ouvrière du nord de l’Angleterre.

Kate est détestée par son père Jim qui est un homme violent, un être de la pire espèce.



Kate et le docteur n’ont en commun que la petite Annie, le docteur adore les enfants, ils ne peuvent en avoir avec sa femme.

Il s’est attaché à la petite Annie, il sait dans quelle pauvreté elle vit et essaie autant qu’il le peut d’adoucir son quotidien.

Kate, elle, a trouvé une place de bonne auprès de 3 personnes âgées qui la couvrent de cadeaux et lui donne une éducation.

Elle n’a que 18 ans à la naissance de Annie.

Elle retourne voir sa fille surtout au moment de Noël et c’est par ce biais-là, ce lien qu’est l’enfant que Kate et le docteur vont se rapprocher et comprendre qu’ils ressentent bien plus qu’une simple amitié.



Ce que j’ai aimé surtout dans ce roman ce sont les descriptions des conditions de vie du début 1900 dans un coron industriel.

L’église est toute puissante et dicte la conduite de ces pauvres gens. Ils vivent dans une misère morale, sociale et matérielle.

L’auteure dénonce les pratiques condescendantes des prêtres, faisant planer dès le plus jeune âge la crainte de Dieu et des enfers, mais qui ferment les yeux sur ce qui les dérange comme les violences conjugales, les châtiments corporels, l’alcoolisme.

À partir du moment où l’homme vient se confesser il est absous de tout ses crimes.

C’est dans ce climat qu’a grandi Kate ; elle ne veut plus de ces conditions de vie et sûrement pas pour sa fille Annie.

Elle sait qu’elle a déjà mauvaise réputation, mais fait tout ce qu’elle peut pour se racheter une conduite, quitte à souffrir et à mettre son bonheur de côté.

Je sais, ça peut faire bondir, mais n’oubliez pas que même dans les années 50 être fille-mère n’était pas mieux vu.

Il faut vraiment lire ce livre en ayant en tête les mœurs de l’époque où il a été écrit.



Kate est une belle fille, mais qui ne se rend pas compte de sa beauté, elle trime pour améliorer sa condition, aide sa mère Sarah du mieux qu’elle peut.

Dévouée à ses patrons qu’elle aime de tout son cœur, révoltée par les préceptes de l’église ; elle ne se laisse plus faire même si elle vit toujours dans la crainte du prêtre de l’église du quartier.

Une femme en avance sur son temps qui essaie tant bien que mal de briser ses chaînes.

Un joli oiseau qui ne demande qu’à s’envoler.



Annie est une enfant adorable, joyeuse, aimante, dévouée à son amie Rosie, jamais elle ne se plaint à sa mère et pourtant elle vit dans la crainte de son grand-père se cachant dans les toilettes extérieures pour lui échapper quelques heures.

Le docteur Prince quant à lui s’il a cru que son mariage finirait par s’arranger, qu’un jour il aurait le foyer plein de cris d’enfants il comprend peu à peu qu’il court après une chimère.

Stella sa femme déteste la ville où ils sont établis, avec sa fortune Rodney aurait pu s’établir à Londres, mais il a voulu exercer son métier auprès des nécessiteux ; il n’a pas besoin d’argent, une rente annuelle lui est versée.

Stella, elle, est une femme capricieuse, sournoise, manipulatrice, une vipère, elle joue de sa beauté et de la vulnérabilité des hommes.



Je te le répète cher lecteur, l’histoire de Kate et Rodney est belle, pleine d’embûches, leur vie est loin d’être facile de plus la Première Guerre mondiale vient se mêler au récit.

Kate pourrait agacer, car c’est une héroïne "trop parfaite" et Rodney lui a ce côté macho qui pourrait te faire grincer des dents.

Pour ma part j’ai aimé cette écriture au charme désuet ; on sent que l’auteure a vécu elle-même les traumatismes de la pauvreté, les affres de l’église et de la violence.



Ce que j’ai aussi aimé c’est le procédé qu’utilise l’auteure pour raconter son histoire, ce n’est pas commun, à quasi chaque chapitre c’est à la vieille de Noël que l’on retrouve nos protagonistes comme le premier, à la naissance d’Annie, la vieille de Noël.

Il n’y a pas vraiment de repères chronologiques, il peut se passer plusieurs années entre deux chapitres malgré tout, l’absence de repères chronologiques ne m’a pas perturbée et j’ai trouvé l’image de ces retrouvailles à la veille de Noël belle. Sans doute parce que j’aime cette période de fête ?



Ce que je retire de cette lecture ? Une exploration des conditions déplorables des ouvriers sur les docks au début du siècle, la toute-puissance de l’Église catholique ; lire les mœurs et les croyances des années 50, mœurs contemporaines de l’auteure

Et le personnage d’Annie, une étoile qui brille au milieu de cette grisaille des corons, au lieu de ces nuages de charbons et qui, grâce ou malgré elle, réunira ou pas Kate et Rodney.



Ce que je regrette, un suspens maintenu tout au long du roman, mais un final trop rapide et surtout trop facile.









Si je devais le noter ce serait entre 14 et 15/20 une belle histoire d’amour, mais qui comporte quelques défauts et manque parfois de subtilité ou d’éclaircissement.
Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur cet auteur

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