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Critiques de Catherine Gendrin (40)
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Le diamant du sultan

L’arrogance du sultan va susciter les craintes les plus vives du joaillier (pourtant très malin). Que décidera le destin ? Un superbe conte et, en fin d’ouvrage, un dossier très intéressant intitulé « Le carnet du Maghreb, des informations sur la vie quotidienne et les traditions maghrébines ».
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Yeghvala, la belle sorcière

Un très belle légende, un petit air de Belle et la Bête tsigane.

Yeghvala est une sorcière à la beauté fabuleuse et éternelle. Malheureusement elle va vite apprendre, que ni la beauté ni le pouvoir n'achètent le bonheur et l'amour.
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Yeghvala, la belle sorcière

Un très beau conte, qui nous entraîne loin.

Une enfant née sorcière, contre cela on ne peut rien, elle non plus. Après une impressionnante assemblée de sorcières, ses pouvoirs et son destin sont prédits. La jeune Yeghvala va accomplir ce destin. Elle utilise sa magie pour conquérir l'homme qu'elle aime (même si on se demande bien pourquoi, vu comme il a l'air si peu intéressant). Elle reste magnifique malgré le temps et les grossesses (là va y avoir des jalouses!). Son mari prend peur, et, sur conseils, tente de la brûler. Elle trouve refuge auprès d'un vieux riche gentil mais ne peut oublier son mari (mais pourquoi?pourquoi?).

Alors les personnages ne sont pas parfaits, l'histoire non plus, et pourtant la magie du conte, celle des illustrations m'a complètement emporté. Il faut dire que les superbes illustrations n'y sont pas pour rien. Des teintes sombres, brunes et inquiétantes pour les moments de magie (noire) et des images très colorées, lumineuses pour le reste.

Un très beau voyage.
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Jazyâa la tapageuse

Un superbe album magnifiquement illustré par Claire Degans.



Jazyaâ est une jeune algérienne éprise de liberté et d'amour, malheureusement son frère la surveille de près et ne compte pas laissé ce jeune pêcheur l'approcher et encore moins la courtiser.
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Yeghvala, la belle sorcière

C'est un très bel album jeunesse aux peintures vraiment belles, aux couleurs chaudes, pleines de mouvements. C'est très esthétique.



Ce conte est celui de Yeghvala, née sorcière dans une roulotte Tsigane. De nombreuses sorcières puissantes se sont penchées sur son berceau pour lui attribuer toutes sortes de pouvoirs.



Elle grandit, tombe amoureuse et jette un sort à l'homme qu'elle aime, a de nombreux enfants tout en restant jeune et belle. Son mari découvre un jour que c'est une sorcière et la prophétie du jour de sa naissance qui disait que "l'homme qui l'aimera voudra la tuer" se révèle vraie puisqu'il essaie de la brûler vive.



Ne craignant pas le feu, elle s'échappe et est sauvée par un vieil homme riche qui "lui offre tout ce qu'elle désire". Mais elle s'ennuie : "Elle aimerait, elle aussi savourer cette vie de luxe où tout est facile et doux. Mais elle s'ennuie." Elle finit par retrouver sa famille mais son mari ne la reprend avec lui qu'après lui avoir coupé les cheveux par surprise car il savait que sa chevelure renfermait ses pouvoirs...



J'ai bien aimé la première partie du conte, particulièrement la scène où les sorcières de tous les horizons se réunissent autour de Yeghvala et le fait que le mari, par peur, se laisse influencer et décide de brûler sa femme malgré l'amour qu'il ressent pour elle...



Mais je dois avouer que je n'ai pas aimé la deuxième moitié, après que Yeghvala ait quitté sa famille. Elle vit avec cet homme riche qui semble aimant et mon impression est qu'elle profite de lui sans éprouver le moindre regret de ne plus voir son mari et ses enfants jusqu'à ce qu'elle s'ennuie de cette vie de luxe puis elle le quitte sans un mot... Cet aspect là me semble un peu amoral et égoïste car ce n'était pas un mauvais homme qui lui faisait du mal et Yeghvala ne semble pas très malheureuse sans sans famille...



L'autre aspect qui m'a un peu gênée, c'est que pour avoir le droit de rejoindre sa famille, son mari lui coupe les cheveux et par conséquent lui retire une partie d'elle, sa magie, sans lui demander son avis et cela m'a laissée un petit goût amer... pour être aimée par un homme, elle ne peut pas être elle-même? Il faut qu'elle renonce à sa personnalité, à ce qu'elle est? Ce n'est à mon avis pas une morale très féministe...



J'ai lu ici ou là que ce conte était une magnifique histoire d'amour... Mais je ne suis pas tout à fait d'accord car cette histoire d'amour est fausse au départ, puisque Yeghvala obtient l'amour de l'homme par la magie, puis elle semble avoir oublié sa famille, et le mari ne l'accepte pas telle qu'elle est ...



Mais je suis peut-être le vilain petit canard et la seule à avoir eu ces impressions là... Je précise que je ne suis pas une féministe militante mais vraiment en tant que femme ce conte ne m'a pas fait rêver et en tant que prof qui essaie d'inculquer un peu de respect entre les garçons et les filles, ça m'a un peu mise mal à l'aise...
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Yeghvala, la belle sorcière

Un album superbement illustré et à l'indéniable poésie.

Yeghvala est née sorcière et, à ce titre, reçoit bénédictions et malédictions de ses consoeurs du monde entier.

Mais, certaines bénédictions se révèreront toxiques... Ainsi, de son incomparable beauté, Yeghvala ne tirera que des malheurs.
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Yeghvala, la belle sorcière

Très joli conte tzigane qui raconte l'histoire de Yeghvala une belle sorcière amoureuse d'un forgeron. Les traditions et la peur des sorcières seront un obstacle de taille pour cette belle sorcière mais l'amour est plus fort que tout....

Une belle histoire, des illustrations éclatantes, un album à découvrir !!!

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Yeghvala, la belle sorcière

Voici une histoire triste mais d’une absolue beauté tant dans la narration que dans les illustrations. Belle et magique, Yeghvala fonde une famille parfaite et vit heureuse, jusqu’au moment où son mari se pose des questions sur sa femme qui ne semble pas vieillir… La tragédie est proche, on le sent dans le suspens instauré par Catherine Gendrin.

Zlato brûle sa femme, sa sorcière, quitte à en souffrir et à en devenir malheureux. Heureusement pour le lecteur, nous ne sommes ici qu’à la fin de la première moitié du conte. Et je ne vous raconterais pas la suite mais sachez qu’elle se finira de belle façon.



Les illustrations de Nathalie Novi sont toujours aussi magistrales. Son utilisation des couleurs pour distinguer les moments de magie du quotidien m’ont particulièrement surprise (en bien). Les uns semblent être réalisés à l’encre quand les autres semblent fait de peinture. J’y est trouvée le brin de folie comme seul l’univers magique le permet.



Encore une très belle découverte.
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Yeghvala, la belle sorcière

J'ai beaucoup aimé cet album pour les magnifiques illustrations. Bravo à Nathalie Novi !

Pour le récit, j'ai trouvé que les références aux autres contes étaient subtilement distillés.
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Yeghvala, la belle sorcière

Un magnifique conte qui nous fait découvrir des croyances tsiganes et qui montre que l'amour est plus fort que tout.

Le début fait référence à des sorcières d'autres contes traditionnels mais ici, Yeaghvala en prend le contre-pied : elle est belle, elle ne brûle pas, elle est amoureuse.

Les illustrations sont spendides, tantôt colorées dans les tons de rouge, tantôt au fusain.

A découvrir
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Yeghvala, la belle sorcière

La belle Yara venue du Brésil qui chante et puis les Ménades, les vieilles Moires et d'autres...Bref un conclave de sorcières du Monde!

Elles se penchent sur le berceau de Yeghvala la jeune sorcière gitane, prodiguant toutes sortes de voeux...La belle pratiquera magie et sorcellerie pour s'accaparer l'amour du jeune Zlato.



Un peu de Belle au bois Dormant, Carmen.... un conte qui fait écho à d'autres contes de nos enfances, des dessins chatoyants, illustrations empreintes de poésie. Abracadabra !
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Parole d'argent et fille de bois



: Un album de conte qui vaut pour le récit collecté et adapté par Catherine Gendrin mais également pour le travail graphique agréablement stylé et construit de Antoine Ronzon.



Les plans sont organisés comme des peintures de maîtres classiques, nous pouvons apercevoir les lignes de fuite qui participent à l'action, nous pouvons également profiter des jeux de regards qui rendent les dialogues et font sortir l'image au delà de la page. Les plans s'inclinant vers le spectateur le font entrer dans l'image, comme c'était la tradition de certaines peintures classiques. 



Le travail n'est pas figé comme avec ces oeuvres d'antan, un souffle très dynamique et expressionniste est ajouté,  rendu avec des corps et têtes disproportionnés servant les profondeurs, les volumes, Antoine Ronzon signe aussi son style avec des regards globuleux, larges et expressifs,



Bref, tout en découvrant cette histoire de sagesse peut-être inédite pour certains, nous profitons d'un travail d'illustration intéressant et captivant.





Quelle est l'histoire de Parole d'argent?



L'aventure prend place en Egypte, près du Nil et la contrée voit naître un jeune garçon qui désespère un peu son entourage tant il est maladroit.





Il a des mains de plomb dit-on, ne sait rien porter sans renverser, ni coudre sans se piquer et il est même surnommé "Bon à rien Mauvais en tout".



Peut importe qu'il est bon coeur au début du récit car le conte nous présente cette qualité comme un défaut de sottise et de naïveté. Ca sera l'excuse pour partir à la recherche du héros qui se cache au fond pour le révéler bien sûr au monde, à sa soi.  "Bon à rien Mauvais en tout" va t-il fondamentalement changer?



Il s'agit évidement d'un conte initiatique



 Tout de suite après avoir relâché un énorme poisson qui le lui suppliait, il préféra se sauver de peur d'être puni d'avoir fait fuir la bonne pêche de son père.





Il plonge sa famille dans une grande tristesse, cette dernière pensant l'enfant avalée par l'énorme poisson.



Le garçon ne manque pas d'esprit, se montre curieux et sait surtout raconter des histoires.



Mais cela ne reste pas pertinent, de bon sens pour l'instant.



Les deux premiers lui permettront d'acquérir une boite renfermant un baume particulier contre ses quelques sous, la scène rappelle un peu Jack échangeant son haricot contre sa vache.



Sa route croisera celle d'un tailleur qui deviendra son compagnon de route ( puis celle d'un sculpteur).



"Bon à rien Mauvais en tout" qui trouva de quoi faire de l'argent avec son talent de raconteur fut rebaptisé "Parole d'argent" et les deux compagnons se promirent de tout partager à parts égales.



Par un concours de circonstances, le baume, magique, donna la vie à la sculpture de femme faite de bois du sculpteur que le tailleur avait élégamment vêtu.



A présent, à qui revient la sculpture devenue femme?



Devenue femme appartient-elle à l'un des trois?



Le tailleur menace de la couper en parts égales...





La scène rappelle le fameux "Jugement de Salomon" des récits bibliques et la morale en est la même.



Finalement, "Parole d'argent" sera récompensé d'être celui qui a bon coeur dans cette histoire.



Les ressorts de l'histoire sont très riches et restent encore à découvrir après ce petit résumé.





Un conte sur la générosité, le récit en donne les tenants, les illustration en donne également les aboutissants. Sur l'amitié également, inattendu, fidèle.



Etonnant et certainement agréable à écouter conter au coin du feu pour une veillée.

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Yeghvala, la belle sorcière

Je vais pas faire le résumé, d'autres personnes l'ont mieux expliqué avant moi ! Je vais donc juste donner mon avis. J'ai trouvé les illustrations jolies avec des couleurs chaudes souvent, ça donne un petit côté exotique. J'aurai aimé plus d'illustrations ou du moins des illustrations plus travaillées parce qu'il y a vraiment matière à faire des illustrations sublimes.

Pour le conte ... Je n'ai pas adoré contrairement à la plupart d'entre vous. C'est une histoire sympathique, c'est un conte quoi. Un peu comme les contes de Grimm ou il y'a souvent un côté "noir" à la jolie histoire. Oui parce que là c'est pas très très joli ! Yeghvala se sert de ses pouvoirs pour se faire aimer d'un homme et ensuite il veut la tuer, etc. L'histoire avec le vieux monsieur qui s'éprend d'elle ... Je n'ai pas trop compris l'intérêt !

Et surtout, suis-je la seule à avoir attendu qu'à la fin, en lui coupant les cheveux, le mari ne soit plus amoureux d'elle et que le charme soit rompu ? (Oui moi j'aime pas les contes qui finissent bien).

Voilà une histoire sympathique mais qui m'a laissée un peu perplexe !
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Yeghvala, la belle sorcière

il est très bien et c'est une belle histoire d'amour que j'aurait bien aimer vivre
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Contes nomades du monde entier

Des princesses, des sages, des animaux, ce recueil contient tous les ingrédients des contes et plus encore : il vous fait voyager de l'Algérie en Sibérie, en passant par l'Inde et le Kirghizstan...



L'avis de Sabine, 10 ans : C’est un très joli livre, très coloré et très bien illustré. C’est un recueil de contes d’origines diverses, surtout d’Afrique et d’Asie. Mais ce ne sont pas des contes à lire avant d’aller se coucher, car ils sont souvent assez durs et ils font un peu peur ; attention âmes sensibles ! Mais ces histoires, souvent très surprenantes, on a envie de les raconter à d’autres après les avoir lues, cela change des contes classiques que tout le monde connaît.



L'avis de la rédaction : Un recueil de contes très dépaysant ! J'ai particulièrement aimé le conte qui explique "pourquoi les lièvres ont une lèvre fendue".
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Yeghvala, la belle sorcière

Un superbe album sur le plan graphique. Le style et les enjeux de l'histoire me paraissent un peu difficiles pour de jeunes lecteurs mais on passe un agréable moment.
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Yeghvala, la belle sorcière

Tout d'abord, de magnifiques illustrations. Ensuite, une très belle histoire, un conte avec de l'amour, de la poésie, de la magie
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Yeghvala, la belle sorcière

jolie histoire mais sans plus, une fille née sorcière et a un destin tout tracé sauf que ....
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Jazyâa la tapageuse

★☆★ Jazyâa est une belle jeune fille qui vit en Algérie.

Une jeune fille qui ose bousculer les traditions ancestrales, désobéir aux règles établies; qui rêve de liberté, d'amour et d'un destin hors du commun.



Un album en ode à la liberté de choix.



Lecture pour les 9-11 ans. ★☆★



Note : 2/3


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Le diamant du sultan

Ah! S'en remettre à son destin, vivre le temps présent, savourer les plaisirs du quotidien, un bon plat, la famille, la douceur de l'amour. Autant de sagesses que nous livre ce conte venu du Maghreb. S'en remettre à son destin qui fait souvent bien les choses, et surtout garder espoir! Les illustrations sont magnifiques : on s'imagine déambulant dans les souks, ses couleurs, ses odeurs ! Et le carnet final est un délice d'explications sur la culture maghrébine.
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