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Critiques de Cécile-Marie Hadrien (17)
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Paris ville ouverte vue par ses habitants

Voilà vraiment un livre que je vous conseille.

C'est un livre à deux entrées : soit vous y viendrez pour lire des nouvelles, soit vous y viendrez pour découvrir un Paris pittoresque et agréable. Les deux se rencontrent bien sûr.

Le provincial que je suis n'aime guère aller à Paris, et il y a d'ailleurs longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Mais je suis sûr d'une chose : la prochaine fois que j'irai, je me serai fait un programme de lieux à visiter. Et j'aurai relu ce livre pendant le trajet.

Comme dans tout recueil de nouvelles, on est plus ou moins séduit par certains textes. La particularité ici, c'est que selon votre ressenti de la nouvelle, vous éviterez l'arrondissement concerné ! Ainsi, je sais que n'ai aucune envie de découvrir le 10ème (la nouvelle sur les Kurdes et celle sur le Passage du désir ne m'ont pas intéressé). Je chercherai en revanche le jardin anglais caché dans le 8ème, j'irai au Jardin Catherine-Labouré dont le nom m'amuse tant, le 6ème (et son triangle alsacien, avec des enfants qui ont un compte à la papèterie du coin) et le 9ème (avec sa salle des ventes) auront aussi droit à toute mon attention. On suit avec intérêt les aventures d'un chien dans le 8ème (nouvelle de Yaël-July Nahon), celles d'un vendeur de sushis aux Invalides (texte de Cyrielle Auffray). Je me délecte par avance de découvrir l'église orthodoxe Saint-Séraphin-de-Sarov, signalée après le texte sur la piscine Blomet, et surtout la Cité des Fleurs, signalée après la nouvelle de Anne-Marie Shaettel.

Un beau livre sur papier glacé (presse offset).

Une critique, s'il faut en trouver une : le livre reste muet sur certains arrondissements : 1, 2, 4, 5, 11, 13, 14, 16, 20. C'est d'autant plus surprenant que certains arrondissements mentionnés ont droit à plusieurs nouvelles (9ème, 10ème et 19ème par exemple).

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Je vous dépose quelque part ?

Décidément, je ne me lasse pas des recueils de nouvelles publiés par les Editions Quadrature. La lecture du dernier "Je vous dépose quelque part ?" de Cécile-Marie Hadrien, fut un même plaisir. de ces petits plaisirs que l'on déguste avec délectation, tranquillement, dans le calme du soir, à la lueur d'une lampe tamisée.



Oui, c'est ainsi que je l'ai lu. Une nouvelle chaque soir, juste avant l'heure du coucher. Belle façon d'appréhender la nuit à venir. L'écriture de l'auteur est pourvoyeuse de sérénité, les histoires qu'elles racontent sont belles – en général – et toujours emplies d'humanité. Elles se déroulent sur la route et sont alternativement racontées par Apolline et Gabriel qui pratiquent le covoiturage ou prennent des auto-stoppeurs. Beaucoup de belles rencontres, étranges parfois, sont ainsi presque leur quotidien. Il faut dire que l'habitacle est propice aux discussions et parler à un(e) inconnu(e) souvent plus facile qu'à des proches.



J'ai beaucoup aimé la simplicité et l'humour qui embaument ces petits récits. L'auteure a cette habileté de mêler les détails, de rappeler un passage de la nouvelle précédente, de revenir dans les mêmes lieux, mêmes aires d'autoroute. Chaque passager, chaque passagère entre dans la voiture avec ses problèmes, son sourire, ou pas, son humeur joyeuse, ses tristesses. Les uns parlent beaucoup, les autres non. Et pendant ce temps, les conducteurs s'adaptent et offrent une oreille attentive…et même plus. Je crois que je les ai tous appréciés ces moments hors du temps mais ma préférée reste "L'apparition", quand Apolline ramène Damien et Riviera d'un salon du livre…où elle se trouvait, elle aussi, en qualité d'auteure…étonnant, non ? Un moment de lecture très émouvant.



Car, prendre la route en compagnie d'inconnu(e)s est forcément source de surprises. Et c'est avec beaucoup de tendresse, un grain de malice, de la compassion parfois et quelques détails plus intimes que Cécile-Marie Hadrien nous raconte ces situations drôles, poignantes, et parfois même étonnantes.



Je vous dépose quelque part ? Avec grand plaisir !



Un conseil : une nouvelle chaque soir au coucher et vos rêves seront colorés.

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Les Danois ne ferment jamais les volets

J'ai une petite manie quand j'ai un livre en main. Je l'apprivoise. Je le hume, lit la quat'de'couv' et feuillette le livre rapidement un lisant de ci de là une phrase, un mot. Avec les Danois (etc) c'était plutôt mal parti, le verso du bouquin m'ayant appris que « ce roman est un deuxième volet » (oh non purée) et les quelques mots glanés au hasard (plus crus, sexe que rock'n'roll) ne m'emballaient pas plus que cela.



Et puis j'allais me couler dans un bain et je n'avais rien à lire à portée de main à part celui-là. Je l'ai ouvert ainsi flottant dans un bain de vapeur, bourrée d'a priori... Et j'ai très vite accroché. J'ai eu l'impression de lire les lettres (ou les mails) que ma petite sœur Leti m'enverrait du Danemark. Mais,si ! Souviens-toi ! Laeticia, la petite dernière que mes parents ont pourri, qui ne fait rien de sa vie et à qui il arrive pourtant plein de choses. Léti qui agace, qu'on envie un peu, et qu'on aime malgré tout très fort.



Au final, ce court livre a été lu en deux soirs, il est un peu cornégondolé et a surtout été une bonne surprise (dommage qu'on ne sache pas pourquoi les Danois ne ferment pas leur volets).



[Masse critique]
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Les petites filles rêvent de chevaux

Un grand merci à Babelio et les éditions Paul & Mike pour ce partage livresque.

Une lecture teintée de nostalgie puisque Lætitia nous replonge dans les années 80 avec sa farandole de souvenirs. On revit cette époque avec de grands sourires, et franchement il serait bon que la nouvelle génération lise ce livre juste pour voir comment leurs parents vivaient à cette époque ! Je crois que ça les feraient marrer.

Notre belle Lætitia vient de vivre une rupture difficile, elle s'est trouvée un studio à Paris, au milieu de ses cartons, c'est pas la fête.

Sa mère, lui fait livrer en sus, un paquet de son adolescence qui était resté chez elle. Elle y trouve forcément des objets qui la replongent dans son passé.

Son journal intime, nous dévoile ses premiers émois, cette belle histoire d'amour avec Antony, le plus beau mec du lycée, ça en jette un peu.

Au delà des souvenirs de son enfance puis de son adolescence, l'histoire nous dépeint le portrait d'une famille standard, la crise de la quarantaine pour la mère qui se fait la malle avec son amant, la sœur bien carrée, et le père bien barré avec ses Lego et playmobil, et puis au milieu de tout ça, il y avait la petite dernière Lætitia élevée à la Dolto, tiraillée entre deux prénoms. Comment trouver un équilibre sur un culbuto ?

Une histoire pleine d'humour, simple et légère, tendre avec des personnages attachants. Une belle image de cette époque, on y retrouve les grands bouleversements comme la chute du mur de Berlin, l'arrivée du Sida etc... et n'oublions pas les attentats qui étaient d'actualité. Le terrorisme ce n'est pas d'aujourd'hui, hélas.

Une lecture agréable, qui n'est pas un coup de cœur mais un doux moment aux couleurs des années 80.





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Les petites filles rêvent de chevaux

A l'occasion d'une rupture sentimentale, Léti se retrouve seule dans son studio, l'occasion d'un trip qui navigue entre regrets et nostalgie, difficulté à grandir et à se fixer.

A l'aube de la quarantaine, pas facile de se retourner sur sa vie et tous ses manquements. Mais attention, aucune tristesse, plutôt un ton de comédie douce amère où l'héroïne se moque gentiment de son déni de l'âge adulte. Sa famille, ses amours, ses emmerdes. L'auteure privilégie la légèreté et l'humour, un peu trop peut-être. Ce qui pourrait expliquer pourquoi je suis restée un peu sur ma faim, déçue par une intrigue qui n'avance pas beaucoup. Disons qu'une génération de quarantenaires s'identifiera parfaitement à cette jeune femme qui refuse de grandir, bande-son à l'appui. Mais qu'une fois la dernière page tournée, il n'en restera pas grand-chose. A part un agréable moment de lecture.
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Les petites filles rêvent de chevaux

Un premier roman empli d'humour et d'auto ironie de la narratrice. Sous ce regard sur elle-même, une rupture amoureuse, le passage de la quarantaine, un statut incertain dans la société. Et encore sous tout cela, débordante et jubilatoire, une famille à la Malaussène. Si vous êtes en pleine rupture, ce roman est pour vous.
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Je vous dépose quelque part ?

Un recueil de Nouvelles tel un roman, où l’on suit au fil des chapitres deux personnages récurrents, Apolline et Gabriel. Deux personnages qui ne se croisent pourtant jamais !

Nous les découvrons tout au long du recueil à travers leurs voyages, des covoiturages qui les plongent parfois dans des situations cocasses, inquiétantes, déconcertantes, sensuelles … sexuelles …

Des rencontres incongrues, des histoires partagées, des moments de vie livrés dans un huit clos.

Chaque confidence d’un inconnu comme une parenthèse dans leur vie !

Une écriture fluide et agréable. Un rythme qui nous transporte d’une expérience à une autre.

Un recueil au centre de la nature humaine !

Conquise !
Lien : https://lespatchoulivresdeve..
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Je vous dépose quelque part ?

Spécialisée dans l’édition de nouvelles, la maison Quadrature poursuit vaillamment son chemin en sortant avec régularité un nouveau titre à afficher à son catalogue. Ce mois-ci : honneur à Cécile-Marie Hadrien, une artiste qui s’est tournée vers l’accompagnement de personnes par le truchement de médiations culturelles et plastiques, tout en signant des écrits romanesques. Avec « Je vous dépose quelque part ? », elle nous convie à emprunter des chemins de traverse pour ne pas suivre la monotonie de la linéarité de l’existence. Aller de biais ou suivre les courbes des hasards peut se révéler positif, mais toujours surprenant. Elle nous met notamment en contact avec Apolline et Gabriel qui seraient peut-être des anges de la route.
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Je vous dépose quelque part ?

Que peut-il se passer dans l’habitacle d’une Clio, ou d’une plus grosse berline, lorsqu’elle est le lieu de rencontres, selon le principe du co-voiturage ? Que peut- il se nouer, se défaire, surgir ? Quelles pulsions, peurs, espoirs peuvent ils prendre forme dans l’intimité d’une voiture ? C’est ce que fait vivre, avec humour, tendresse, sensualité, Cecile-Marie Hadrien à ses abonnés à Bla-bla car. «  Je vous dépose quelque part ? » c’est le titre de ce superbe recueil, plutôt une suite, mais avant de déposer les voyageurs, elle nous emmène comme témoins, sur la banquette arrière. On en redemande !
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Les Danois ne ferment jamais les volets

Ce roman nous plonge dans la vie de Laëtitia, quadragénaire qui ne sait plus trop où elle en est de sa vie, de ses choix et de l'avenir qu'elle souhaiterait avoir. De façon à la fois métaphorique (avec Phedra, qui représente avec originalité la pieuvre de son psychisme, de son inconscient) et à la fois hyper réaliste (avec une foultitude de petits détails emprunté au quotidien d'un tas de personnes, dans lesquels on peut très bien se reconnaître ou reconnaître nos proches parfois), elle nous plonge dans ses déambulations à Copenhague. Ayant suivi son petit-ami parti au Danemark pour une mission de chercheur à Aarhus, elle l'attend la semaine dans la capitale et a enfin du temps pour elle, du temps pour penser à son nouveau projet professionnel mais aussi à son horloge biologique qui n'en finit pas de tourner, du temps passé à divaguer, du temps à tuer, du temps dont elle finit par ne plus savoir que faire et qui finit par la pousser à faire des rencontres dans ce pays inconnu. Et la vie amène parfois des imprévus, lui propose des découvertes et des tentations qu'elle dépeint comme le reste avec beaucoup d'humour et parfois de cynisme, tout comme les questionnements infinis qui peuvent jalonner le parcours de quelqu'un rempli de désirs contradictoires, de paradoxes : ne pas avoir d'enfant et vivre librement sa vie, en avoir un et répondre à l'envie de materner et à l'appel du tic tac biologique ; vivre avec la même personne et le retrouver tous les soirs, vivre avec quelqu'un mais s'en détacher pour mieux l'apprécier et continuer à le désirer…

J'ai beaucoup aimé l'humour et le réalisme de certains passages (je vous en livre quelques extraits : « tôt ou tard, un extrait de quelque-chose […] tend vers son contraire […], ce qui rétablit un équilibre. Ça s'appelle l'énantiodromie. J'ai glané ce concept dans un livre de Soli [son compagnon]. Il taquine volontiers les philosophes quand ce n'est pas la saison du goujon et possède un tas de livres ennuyeux. J'en ai sorti quelques-uns des rayons pour lutter contre l'insomnie, comme alternative à la benzodiazépine. », « Chercher l'être à aimer est une mission de chaque instant. Se tenir à l'affût, repérer une silhouette, se laisser taper dans l'oeil, croiser un regard, approcher, accoster, séduire, se troubler, se laisser courtiser, draguer, désirer, attendre un premier rendez-vous, le deuxième, le troisième, le dernier, lisser ses plumes, ses pattes, son bec, être la plus belle ce soir pour aller danser, repartir à l'assaut, s'enflammer à en perdre l'appétit, douter à ne plus en dormir la nuit, s'attrister à ne plus pouvoir affronter le quotidien, rompre, poser un lapin, se faire larguer, toucher le fond de la piscine dans son pull bleu marine […] » ), un peu moins la fin trop rapide qui peut nous laisser un peu trop sur notre faim.



Merci à Babelio avec son opération masse critique et à l'éditeur de m'avoir fait découvrir ce roman.
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Les Danois ne ferment jamais les volets

Laetitia a la quarantaine, perdu son boulot et un amoureux archéologue qui voyage beaucoup pour son travail. Lorsque celui-ci accepte une mission de plusieurs jours à Copenhague, Laetitia décide de l'accompagner. Sur place, elle découvre la ville, les mœurs des habitants et surtout elle a du temps pour elle et elle réfléchit à sa vie et se rend compte que son horloge biologique est en route et qu'elle aimerait bien avoir un bébé. Au fil de ses rencontres danoises, sa situation va légèrement se compliquer et Laetitia devra faire un choix avec l'aide de Phedra la pieuvre qui habite son âme. Je n'avais pas lu le premier volet de cette série mais je dois dire que ce n'est pas forcément nécessaire. On découvre le Danemark en même temps que Laetitia et on est embarqués très rapidement dans ses péripéties. J'ai trouvé ce roman frais et divertissant et j'ai bien apprécié la description des habitudes danoises et les réflexions de Phedra. A lire sans prise de tête.
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Les petites filles rêvent de chevaux

J'ai rencontré Cécile-Marie Hadrien au Salon du Livre dans la belle ville normande Les Pieux et elle m'a conseillé ce livre qu'elle m'a dédicacé : "une histoire qui donne enfin la parole aux pieuvres !... Très bonne lecture et à l'année prochaine pour la suite." Avec un joli dessin de pieuvre en haut de la page. C'est une auto-fiction très sympathique.
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Les petites filles rêvent de chevaux

LES PETITES FILLES REVENT DE CHEVAUX DE L’AUTEUR CECILE-MARIE HADRIEN 142 PAGES EDITIONS PAUL ET MIKE SORTIE LE 22 SEPTEMBRE 2016



UN EXCELLENT PREMIER ROMAN : COUP DE CŒUR
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Je vous dépose quelque part ?

Le 21e siècle et la voiture. Certains aiment être seuls dans leur second logement, à écouter la musique. D’autres, préfèrent, si possible, avoir des compagnons de voyage. De plus, par le biais de certaines plateformes, cela permet de gagner un petit pécule. Ce qui n’est pas négligeable. Ce covoiturage permet aussi moins d’émissions de gaz à effet de serre. Que dire des rencontres, à chaque voyage ? Des échanges ? Dans ce recueil de nouvelles, dans un monde propre au covoiturage, les gens, les différentes histoires se croisent sans se connaître. Toujours sur la même aire de repos : Venoy-Soleil Levant. Un nom qui fait rêver. Deux personnes, Gabriel et Apolline nous racontent leurs aventures.



Ce recueil de nouvelles nous transporte dans la vie des gens. Dans leurs récits. Dans leur silence. Les gens se parlent et lèvent un micro voile sur leur vie. Le reste se devine parfois, entre les mots, les silences, les larmes tues, les trémolos dans la voix. Deux chauffeurs adeptes de covoiturage et qui ne se connaissent pas, se croisent et assistent au dénouement de l’histoire de chacun. Le lecteur, en spectateur neutre, voit et entend tout. Les histoires sont belles, émouvantes, touchantes. Ce sont des récits en adéquation avec notre époque. Ils réservent parfois de drôles de surprises aussi bien au conducteur qu’au lecteur.



Faire du covoiturage au 21e siècle, est chose plus courante que l’on ne pense. Les adeptes le font soit pour l’argent soit pour ne pas voyager seuls sur les longues distances. Gabrielle et Apolline acceptent notre présence discrète durant leur périple. Un périple que l’auteure nous raconte simplement, avec humour et un brin de je ne sais quoi qui rend la lecture addictive et très intéressante. Ces bouts de vie qui se croisent et laissent leur empreinte sur la vie des autres sont très émouvants. Les personnes rencontrées sont souvent fragiles, secrètes. Elles mettent leur chauffeur face à leur propre vie, à leur propre limite. Ce recueil est un compagnon de route, aussi bien pour Gabrielle et Apolline que pour le lecteur.
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Les petites filles rêvent de chevaux

Un retour à la vie de jeune fille pour Laetitia, nouvellement célibataire. Ses souvenirs d'adolescentes servent délicieusement son introspection. La métaphore de la pieuvre est un peu lourde et ne sert pas le récit .
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Les petites filles rêvent de chevaux

Un grand merci aux éditions Paul&Mike et à Babelio pour l'envoi de ce livre !



Avec "Les petites filles rêvent de chevaux" nous découvrons Léti, qui sort tout juste d'une rupture amoureuse et qui emménage alors dans un nouvel appartement à Paris.

Suite à la réception d'un colis en provenance de sa mère, Léti se retrouve plonger dans une multitude de souvenirs et commence donc un récit empreint d'une nostalgie profonde. Mais pas que, c'est notamment de sincérité et de tendresse dont débordent ses souvenirs.

Au fur-et-à mesure que nous avançons dans l'histoire nous faisons la rencontre de son premier amour, et de tous les petits amis qui l'ont suivi. Ainsi nous avons l'opportunité de découvrir ce qui fait que Léti est désormais cette femme enseveli sous les carton et sa bouteille de vin blanc. Entre autre, nous apprenons par le même biais à faire la connaissance de sa famille. Une famille des plus ordinaires quoi qu'assez spéciale, mais à laquelle on s'attache petit à petit.







Pour conclure, "Les petites filles rêvent de chevaux" nous offre un moment plein d'émotions et de rire. Une histoire légère et drôle qui parvient malgré tout, à toucher les plus grands sujets de l'histoire. Une lecture drôle que je recommande bien évidemment !
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Les petites filles rêvent de chevaux

Tout d'abord, je remercie les éditions Paul&Mike et Babelio de me l'avoir envoyé grâce à l'opération masse critique. Je n'avais pas du tout entendu parler de ce livre, et encore moins de son auteur. Je ne savais pas du tout où ce livre allait me mener, j'y suis rentrée sans rien connaître. Et ça fait du bien de n'avoir aucun a priori en tête.

Ce roman m'a fait penser à une série de photomatons de Léti au milieu de ses cartons qui repense à son passé. C'est un petit livre doudou, d'une tendresse et d'une sincérité rares. Ses souvenirs, ses réflexions, son humour, ses faiblesses, sa force touchent le lecteur, l'ensemble est très intéressant et intelligent.

J'ai adoré l'écriture de l’auteur qui est juste sublime, elle retransmet une infinité d'émotions. Elle n'en fait pas des tonnes, elle est simple et c'est ce qui lui permet d'être aussi agréable.

La famille de l’héroïne est... comment dire ? Atypique. Un père anti-conformiste et artiste qui fait des poupée en légo. Une mère coincée, organisée qui prône le retour aux traditions. Une sœur encombrante qui c'est construit une vie « parfaite » grande maison à crédit, enfants turbulents, boulot prenant, mari négligé. Forcément quand tout ce beau monde est réunit ça fait des étincelles. Il est difficile de se faire une place entre eux.



C'est pourtant ce que Léti est obligée de faire. Il faut dire qu'elle aussi est particulière, elle est graphiste, déteste les engagements qui lui donnent le sentiment d'être prisonnière, elle est phobique des taches administratives. Mais surtout elle est très attachante, et je me suis beaucoup identifiée à certains traits de son caractère.

Ce livre parle d'art, d'émancipation, de construction et déconstruction de soi. Mais aussi d'amour. Par contre ici on ne va pas parler d’amour gnangnan, culcul la praline. L’héroïne nous raconte ses principales histoires de cœur, donc pour chaque histoire on a un point de vue plus mature pour juger et analyser les événements. Parmi tous ces amoureux, l'un d'eux se détache, c'est Soli, l'océanographe, l'homme de la mer. Le dernier petit ami de Léti. Celui à qui l'on doit la situation dans laquelle se trouve Léti, c'est à dire dans son petit studio au milieu des cartons avec une bouteille de vin blanc.

Pour résumer, je vous conseille ce livre que j'ai vraiment aimé. J'espère vous avoir donné envie de le découvrir et qu'il vous plaira autant qu'à moi.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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