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3.9/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Cécile Prieur, journaliste, est rédactrice en chef au Monde, anciennement chef du service Société

Source : Twitter
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L'intégralité de l'interview http://bit.ly/2MF8m27 Dans un livre à paraître cette semaine, Camille Kouchner accuse son beau-père Olivier Duhamel d'inceste sur son frère jumeau. Ariane Chemin pour le Monde et Cécile Prieur pour L'Obs ont enquêté sur cette affaire. — Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa — Et retrouvez-nous sur : | Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/ | Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/ | Twitter : https://twitter.com/CavousF5  | Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
(Mais) je ne voudrais pas que la suppression de la peine de mort soit considérée comme le signe d'un laxisme qui porterait en lui de terribles dangers. Je ne voudrais pas non plus que les parents des victimes soient exposés à rencontrer dans les rues de la cité l'assassin de leur enfant, qui aurait recouvré la liberté au prix de grâce et de libération conditionnelle combinées. Le législateur devrait disposer que, dans le cas d'homicide sur la personne d'un mineur de moins de treize ans, la peine applicable serait l'emprisonnement à vie et la Constitution prévoir que, dans cette hypothèse, le droit de grâce serait limité à la commutation de la peine perpétuelle en un emprisonnement de quarante ans, lui-même non susceptible de remise de peines collectives ou de mesure individuelle de libération conditionnelle. Dispositions exceptionnelles sans doute, mais qui se justifient dans ce cas.
Car le seul problème est celui de la vie ou de la mort et il requiert des mesures spécifiques.
Puissent nos législateurs, puissent tous les gens de justice, puissent nos concitoyens cesser enfin leur querelle, les uns pour donner son prix à la vie, les autres pour chercher un sens à la mort.
27 janvier 1977, Maurice Aydalot (A l'époque, premier président honoraire de la Cour de cassation)
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Malgré l'absence d'un vrai débat parlementaire sur ce sujet, les adversaires de la peine de mort croyaient voir le début de leur victoire dans l'usage systématique fait par Georges Pompidou de son droit de grâce. Ainsi avait-il, en deux ans, gracié les six condamnés dont le dossier lui avait été soumis.
C'est alors que survenait ce qui est devenu l'affaire Buffet-Bontems. En septembre 1971, ces deux détenus de la centrale de Clairvaux prenaient en otages un surveillant et une infirmière, qui furent tués la nuit suivante. Aussitôt les syndicats de surveillants demandaient "que soit systématiquement appliquée la peine de mort pour tout meurtre commis en prison". Quelques jours plus tard, lors d'une conférence de presse, le chef de l'Etat refusait de donner son avis sur la peine de mort, mais soulignait que les peines perpétuelles ne l'étaient "jamais réellement" et qu'il ne faisait pas confiance aux psychiatres "pour maintenir enfermé" un homme dangereux. Il y avait désormais plus d'un doute sur les convictions abolitionnistes de Georges Pompidou.
Condamnés à mort par la cour d'assises de l'Aube le 29 juin 1972, Claude Buffet et Roger Bontems étaient guillotinés le 28 novembre 1972, après que le président de la République eut refusé leur grâce (Claude Buffet n'avait pas voulu former de pourvoi en cassation et celui de Roger Bontems avait été rejeté).
19 septembre 1981 - Josyane Savigneau
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Il était 11 heures du matin en ce dimanche 28 novembre 1954. Depuis quelques jours, l'automne fondait en pluie sur Digne. Les dernières feuilles des platanes de la place des Récollets et du cours Gassendi s'en allait au vent. La France attendait l'épilogue judiciaire de l'affaire Dominici. La délibération de la cour d'assises des Basses-Alpes ne fut ni très brève ni très longue. Elle occupa un peu plus de deux heures. Lorsque la sonnerie aigrelette en annonça la fin, une foule énorme s'écrasa dans la salle trop étroite pour la recevoir toute. Le président Marcel Bousquet lut de sa voix ordinaire. A toutes les questions concernant la culpabilité et les circonstances aggravantes, il était répondu : "Oui, à la majorité." Restait l'ultime espérance vite ruinée : "Existe-t-il en faveur de Gaston Dominici des circonstances atténuantes? La réponse est non."
En conséquence, pour avoir volontairement donné la mort à Jack Drummond, à sa femme, lady Ann, et à leur fille Elizabeth, âgée de dix ans, trois touristes anglais massacrés dans la nuit du 4 au 5 août 1952, Gaston Dominici était voué à la guillotine. Pour que nul n'en ignore et, fait exceptionnel jamais relevé depuis des années, sinon des décennies, le président avait tenu à lire ce qui était alors l'article 12 du code pénal : "Tout condamné à mort aura la tête tranchée."
27-28 novembre 1994, Jean-Marc Théolleyre
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C'est lui, (Robert Badinter), devenu garde des Sceaux, qui, le 17 septembre 1981, a déclaré aux députés, la voix étranglée par l'émotion : "J'ai l'honneur, au nom du gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France." Le 10 octobre 1981, paraissait au Journal officiel la loi n°81-908, datée de la veille, dont l'article premier indiquait sobrement : "La peine de mort est abolie".
(Franck Johannès et Cécile Prieur)
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M. Badinter note qu'il y a corrélation entre dictature et peine de mort - et que celle-ci, loin de réduire le terrorisme, le nourrit. Il ajoute : "Utiliser la peine de mort contre les terroristes, c'est, pour une démocratie faire siennes les valeurs des terroristes."
19 septembre 1981 - Laurent Zecchini
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