L’écriture de l’auteur est fidèle au Livre 1, toujours aussi immersive avec l’utilisation d’un vocabulaire latin.
Vous retrouverez les Lucius et Publius, bizarrement je ne me suis pas du tout perdue dans les prénoms comme si finalement je m’étais habituée à cette coutume.
Les chapitres défilent et sautent d’un personnage à un autre; Ainsi l’auteur nous emmène sur le champ de bataille, dans la campagne auprès d’un berger simple et bienveillant, puis on fréquente les ruelles sombre du Subure avec ses exactions mafieuses auprès des commerçants et autres personnalités importantes; et plusieurs fois on assite au Sénat qui est le véritable lieu de l’immobilisme et des discussions stériles, c’est un lieu d’apparence, lieu où il faut se faire bien voir.
J’ai aimé le profil de Marcus Valerius Lactucinus Maximus avec ses inventions considérée comme un hobby déraisonnable et débilitant… mais peu importe c’est sa passion et ces idées vont peut-être sortir de la clandestinité… J’ai aimé la résilience de Corpetirix, chef Sénon devenu esclave, il va devoir faire un choix mais il semble savoir ce qu’il veut au plus profond de lui. Ah et Ferus, personnage étrange contrastant totalement au mode de vie des Romains, un personnage bien mystérieux. Et ce forgeron, qui garde la tête sur les épaules et résiste. Et tellement d’autres, mais évidemment je ne peux pas tous les citer.
Il me semble que dans ce Livre 2, l’auteur parle un peu plus des femmes romaines ou non et de leur condition. La femme qu’elle soit patricienne ou plébéienne doit rester à sa place de femme au foyer, ou de femme plus beau joyaux de l’homme. Pour une femme veuve, le pater familias doit lui trouver de suite un mari ou elle doit rester enfermée dans la maison du pater familias ou si elle a besoin de sortir, elle ne peut sortir seule. Quelques unes se rebellent un peu et ne veulent pas encore prendre ou reprendre mari… les paters familias s’assouplissent car apparemment ils ne tentent pas de les obliger. Malgré tout elles n’ont pas la parole, si elles ont de bonnes idées, leur nom ne peut y associé, seul celui d’un homme peut valoir crédit. Elles se liguent entre elles par jalousie, ou au contraire elles se lient entre elles par passion, ou par sororité. Bref le statut des femmes est en passe de changer un peu sous couvert d’obéissance.
Comme dans le livre 1, le surnaturel apparait comme quelque chose qui fait partie de la vie des Romains; C’est normal que les Dieux communiquent avec les humains. Chaque action, chaque évènement, chaque fête sont liées aux divinités. Les Romains prient plusieurs divinités et font des offrandes pour apaiser et contenter Dieux. Cela fait partie de leur vie quotidienne. Quand ils ne sont pas sûr de lire les signes que laissent les Dieux, ils font appel aux haruspice (prêtre étrusque) ou à l’oracle de Delphes.
En Bref
Livre 2 d’une série historique totalement immersive.
Si Rome reste dans son immobilisme dû au Sénateur qui n’arrivent pas à s’entendre, le reste du peuple et des alentours s’agitent et commence à gronder, les Dieux ne sont pas en reste.
Des personnages passionnants et intriguants.
Merci encore à l’auteur, Cédric Plouvier, pour cette suite tout à fait captivante !
Lien :
https://fildediane.wordpress..