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Citations de Cédric Sire (620)


On n'échappe pas éternellement aux ténèbres. Elles nous laissent juste un répit, parfois.
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— Que… me… voulez-vous  ? parvient-elle à murmurer.
— Je te l’ai dit. Te tuer.
— Pourquoi…  ?
— Parce que j’en ai envie. Parce que je le peux.
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Puis il sentit les larmes monter en lui, et il la lâcha, car c'était ainsi que cela devait se dérouler, et il savait qu'il ne pouvait l'empêcher. Il ferma les yeux. Pour ne pas la voir s'en aller. Il sentit les lèvres de Kristel effleurer ses paupières une ultime foiis, recueillant ses larmes.
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Il était jeune, il croyait en un idéal de justice et était encore prêt à en découdre avec le monde entier. Eva espérait qu'il ne perdrait pas ses illusions trop vite. Pas comme tous les autres...
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Elle avait un prix. Tout a un prix. Tout est sacrifice.
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Il songea à leur toute première rencontre, aux beaux-arts, quand il s'était inscrit à son cours presque par hasard, et qu'il l'avait vue entrer dans la salle de dessin. Il se souvenait très précisément de cet instant. Cela avait été comme une révélation, il n'avait pu détacher ses yeux d'elle. Et il avait pensé, c'est elle. Ça ne peut être qu'elle. Au premier regard il avait été fou d'elle, et il avait accepté cela, accepté que sa vie tout entière ne dépendrait plus que d'elle, de son sourire, de cette rivière d'enthousiasme sans fin qu'était Kristel. Dès cette seconde, il lui avait été impossible d'imaginer sa vie sans elle.
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Rien n'est jamais évident tant que ce n'est pas dit clairement, mon garçon.
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On ne lui avait assigné qu'une mission de merde. Mais c'est la définition d'un placard, non ? On y enterre pour ne plus vous voir. On attend que la dépression vous. pousse dehors.
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Falconnier arrachait le masque numérique, révélant le vrai visage du monstre.
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Est-ce que tu aimes ?
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Cédric Sire
Le prêtre continue de psalmodier ses prières hypnotiques.
Le journaliste zoome, tout doucement.
Il avait espéré du spectaculaire. Il est comblé. Ce sont les images les plus fortes qu’il ait enregistrées jusqu’ici. Et des exorcismes, il en a vu. D’un bout à l’autre du monde, dans les sectes qui fleurissent un peu partout.
En toute impunité…
Une esquisse de sourire se dessine au coin de ses lèvres.
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Il y avait des cadavres ici.
Pas juste quelques-uns.
Des dizaines. Des corps humains dépecés.
Certains avaient les chairs noircies par la décomposition. On les avait entassés les uns sur les autres, et l’espace d’un instant la vision lui parut surréaliste, elle crut se trouver face à un tas d’animaux, dans un quelconque abattoir.
Il n’en était rien. Il s’agissait bien de silhouettes humaines.
De personnes mortes. Leur chair ouverte et violée. Leurs membres mutilés. Leurs gorges tranchées. Leurs chevelures poisseuses.
Un des cadavres était encore suspendu dans le vide, la tête en bas, au-dessus d’un seau en métal, empli aux trois quarts de son sang.
Mais ce qui frappa le plus Éloïse, c’est que cette silhouette pendue par les pieds n’avait plus de visage. On lui avait enlevé – arraché ? – toute parcelle de peau, depuis le sommet du front jusqu’à la base du cou.
Cette fois, la réalité se fissurait pour de bon.
Le chaos s’infiltra dans sa tête.
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Ce n'est que le début des cris.
Que le tout début de son sillage de sang.
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Le spectre s'est longuement et minutieusement projeté dans la vie de cet homme.
Cet homme qui sera bientôt mort.
Sans pardon possible.
Sans remords.
Telle est la loi du talion.
Telle est sa loi.
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- Pitié, articule-t-il avec difficulté.
Le spectre penche la tête. Pas une goutte de sueur sur son crâne parfaitement glabre. Il ajuste ses gants tactiques, moulés pour ses mains telle une seconde peau.
- Ça, ce n'est pas dans le contrat.
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Il tombe à genoux dans la boue glacée.
Ses nerfs lâchent. Enfin.
Les larmes sortent. Toutes les larmes qu'il avait gardées jusque-là. Comme un barrage artificiel qui n'en peut plus de contenir un torrent. Et le torrent jaillit. La boule de colère et d'angoisse qui était restée coincée dans sa gorge est expulsée, crachée hors de lui avec ses pleurs et ses hoquets. Tout ce qu'il a étouffé, depuis la veille, devant les gendarmes, devant l'avocat, tout ce qu'il a conservé en lui, comme un poing fermé au fond de lui, remonte d'un coup. [...] Tout sort ensemble, mélangé, brûlant comme un feu noir. Il le vomit sous la forme d'un cri de détresse, un hurlement de rage et de désespoir.
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Dans les sous-bois, les arbres arrêtent la lumière, c’est comme si la nuit venait de tomber d’un coup. La pluie ruisselle à travers les feuilles. Ses chaussures s’enfoncent dans la boue. Elle prend les pieds dans les racines.
Nathalie refuse de se laisser abattre.
Elle continue d’avancer aussi vite qu’elle peut, à l’aveuglette, entre les branches qui lui griffent les épaules.
Parfois, elle perd la trace du fuyard. Puis il réapparaît, toujours loin devant elle, zigzaguant entre les troncs, comme s’il l’a narguait.
Il est plus endurant qu’elle ne se l’était imaginé.
Mais rien n’est encore perdu.
Elle fonce, plus déterminée que jamais...
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C'était un été de plus dans le Sud.
Pour lui, il s'agissait d'une journée de travail presque ordinaire. 'Presque', parce que l'objet de sa surveillance était une totale nouveauté. Il en éprouvait une excitation déplacée, mais certaine.
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C'est ainsi quand quelque chose manque . C'est qu'on ne l'a plus .
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De nouveau, le petit rire s’éleva, comme une brise joueuse.Au début, Maeva avait cru qu’il pleurait, mais ce n’était pas cela. Pas du tout. L’enfant était en train de rire. C’était ce qui la mettait le plus mal à l’aise.
(...)
Il y avait une étrange tonalité dans ces cris. Comme un appel, sensuel et affamé, qui lui donnait une peur instinctive. Elle jeta un œil à travers la vitre, repérant l’enfant dans sa couveuse. Même d’ici elle voyait ses yeux violets qui virevoltaient de droite à gauche, comme s’il suivait du regard quelque chose… ou plusieurs choses, de toute évidence invisibles…

[Cauchemars]
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