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Critiques de Célestine Hitiura Vaite (73)
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Une fois n’est pas coutume, je me suis penchée sur un éditeur régional, Au Vent des îles, qui a la chance d’œuvrer à Tahiti ! L’arbre à pain est le premier tome d’une trilogie, et il m’a permis de trouver un auteur avec la lettre H pour le challenge de Marine.





Materena est en couple depuis des années avec Pito, le père de ses trois enfants. Attention, je répète, elle est en couple, pas mariée ! Et justement il serait peut-être temps que son cher et tendre se bouge un peu pour officialiser tout ça quand même…



On tombe amoureux de ces personnages hauts en couleur, que ce soit Materena et Pito, mais également leurs mères respectives, Loana et Mama Roti. On aime ces légendes qui ponctuent le récit, comme celle du prince anguille tombé amoureux d’une superbe princesse qui refuse de se marier avec lui. On rit à ces histoires de famille improbables où tout le monde est le cousin du frère de la tante… et donc fait partie de la famille. On apprécie l’humour pince-sans-rire, et on râle devant l’attitude machiste de certains.



Et puis, on a envie d’avoir la réponse à notre question : Materena arrivera-t-elle à se faire passer la bague au doigt ?



On passe donc un très bon moment, avec un texte complètement atypique !
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

"Materena ! gueule Pito en vacillant sur le seuil. Ahhh, Materena, bafouille-t-il maintenant, les yeux rouges, les jambes molles. Épou-pouse-moi, Materena."

Ça, c'est stylé comme demande en mariage, vous avouerez.

Un peu de contexte : nous sommes dans la banlieue de Papeete, Pito rentre à la maison bourré (vous l'aviez deviné). Materena et lui vivent ensemble depuis 13 ans et ont trois enfants déjà grands.

Et pourtant, ça va la faire rêver, Materena : moitié pour la respectabilité (l'alliance, le "Madame Tehana"), moitié pour la preuve d'amour... C'est une grande sentimentale.

Le fil conducteur de ces chroniques polynésiennes, c'est donc la préparation du mariage par la seule Materena et dans le plus grand secret ; parce que sinon, "Radio-Cocotier"... tout le monde va en parler, alors que le futur époux, lui, a déjà oublié sa promesse d'ivrogne.

Dans chacun de ces courts chapitres on la voit donc rencontrer dans le quartier de nombreux membres de la famille élargie. Dans des conversations savoureuses, pleines d'humour et joliment ponctuées de mots polynésiens, elle tâte le terrain pour connaître le prix d'un lit king size, d'un gâteau de mariage, d'une DJ pour la soirée... et savoir qui pourrait l'aider à financer tout cela. Car la solidarité familiale, c'est la seule chose qui permet de tenir.

Et ce faisant, l'autrice nous dépeint un tableau, loin d'être idyllique, de la vie à Papeete : pauvreté, électricité coupée et courses minimum ; hommes oisifs buvant des bières toute la journée tandis que les femmes s'échinent à maintenir la maison propre, des repas sur la table, leur dignité.

J'ai été étonnée de lire que L'arbre à pain serait un "feel-good book". Certes, il est écrit avec drôlerie et légèreté, mais pour ma part, en tant que métropolitaine, il m'a plutôt fait sentir mal en décrivant l'injustice sociale et la déculturation qui règnent... grâce à la France.

Traduction réussie d'Henri Theureau.

Challenge Globe-Trotter (COM : Polynésie)
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Il est bon de sortir de ses sentiers battus et d'aller respirer l'air du grand large. Et quoi de plus proche et d'en même temps plus dépaysant que la Polynésie Française !



Celestine Hitiura Vaite nous offre une totale immersion dans la vie quotidienne des Polynésiens. On se sent comme invité chez l'habitant, on nous offre un pe'ue pour dormir, un peu de ma'a pour nous restaurer et on nous raconte les histoires du coin.



Car ce livre est avant tout un recueil de petites histoires, celles de la cousine qui change de copain toutes les semaines, celle de ce cousin qui a rejoint la capitale Papeete en pensant faire fortune et retourner sur sa petite île avec l'argent pour acheter un bateau, celle de cette autre cousine (la famille ne semble pas avoir de limites) qui n'a pas pu vraiment choisir le prénom de son fils... Chaque chapitre est un nouveau conte, qui semble parfois invraisemblable mais nous révèle une nouvelle facette du patchwork global de ce territoire, comme un joli tifaifai à poser sur son lit.



On pourrait se lasser de cet enchaînement mais il y a quand même un fil conducteur, la petite famille de Materena. Elle est au centre de tout avec son mari Pito et ses trois enfants. Enfin, pas vraiment son mari et c'est là tout le souci, même s'il vient de lui demander de l'épouser quand il est rentré ivre hier. Cette préoccupation du mariage occupe tout le livre et reste en même temps en toile de fond. Materena n'est pas la plus expansive, ni la plus importante, ni la plus exceptionnelle des cousines... mais c'est chez elle que nous habitons... Alors on finit par mieux la connaître que les autres, par nous attacher à sa simplicité, à son honnêteté, à sa patience, à son courage. Les femmes n'ont pas la vie facile à Tahiti...et les hommes non plus. Beaucoup de chômage, des rêves modestes, un nouveau lit, une armoire, autre chose à manger que toujours les fruits de l'arbre à pain...



Le style de l'auteure est tout en langueur, dans le rythme de cette société qui n'a que le temps de prendre son temps, un de ses seuls luxes. On passe d'un chapitre à l'autre comme le long d'un long fil tendu, avec la fin de chaque chapitre qui influence le début de l'autre. Quasiment tous les sujets sont abordés et toujours avec plein d'humour, les relations familiales, la religion, le rapport à l'homme blanc colonisateur venu bouleverser la société en apportant des rêves qui n'avaient pas effleuré les locaux auparavant, ces hommes et ces femmes blanches qui sont aussi pour beaucoup l'objectif à séduire pour s'enfuir loin et revenir plein de fierté après avoir réussi, tout ça pour que les autres nous traitent de fa'a'oru. On parle aussi religion, traditions, éducation, politique mais sans jamais réellement se disputer trop longtemps, sauf peut-être quand le mouvement indépendantiste parvient à enflammer les esprits.



Bref, un très joli voyage où nous emmène ce livre, un voyage où on a envie de se laisser porter par la première, la deuxième, la troisième vague, à l'heure où ce mot si doux prend de nos jours des accents si terribles !



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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

À travers Matarena, l'auteure nous fait découvrir le quotidien d'une famille tahitienne. De la couleur locale avec les expressions et la langue du Fenua, la famille à rallonge, mais aussi le chômage, une vie simple où chaque sou est compté, le courage des mamans et la nonchalance des hommes qui s'alcoolisent si facilement (l'alcoolisme féminin n'est pas abordé, et pourtant c'est un vrai sujet à Tahiti)... C'est un roman sans prétention, les personnages sont plutôt caricaturaux, encore que... Le roman a 20 ans et par certains côtés il date un peu. Pas de la grande littérature, mais un bouquin qui fait passer un bon moment, effleure quelques sujets graves. Connaissant le Fenua, j'en attendais un peu plus, peut être un peu trop...
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Ce que je peux adorer cette trilogie !... Pourtant je les ai découvert dans le désordre. Mais c'est un pur délice. C'est frais, coloré, drôle. Je les lis et les relis avec délice. Ils me font voyager à Tahiti, dans la vraie vie loin des touristes et des clichés. A quand un 4e livre ?
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

L’année dernière, j’étais tombée sous le charme de « Tiare », dernier roman de la trilogie polynésienne de Célestine Hitura Vaite. J’ai décidé de découvrir l’histoire de Materena et de son mari Pito depuis son début en me plongeant dans le premier tome, « L’arbre à pain ».

C’est en effet sous cet arbre typique de là-bas que l’héroïne alors jeune fille donnait rendez-vous à celui qui allait devenir l’homme de sa vie, le beau Pito. Très amoureuse, elle avait été plongée dans le désespoir lorsque celui-ci avait choisi de faire son service militaire en métropole, chez les « farani ». Et d’autant plus triste lorsqu’il n’avait même pas chercher à la revoir à son retour. Mais les vahiné ont plus d’un tour dans leur paréo…

J’ai de nouveau été séduite par ces histoires si simples et si singulières à la fois, et qui à travers le quotidien des personnages nous font découvrir la vie à l’autre bout du monde, sur ces îles françaises qui ne le sont en fait que bien peu : les problèmes d’argent, la débrouille qui va avec, les codes de la vie amoureuse, et ce fameux mariage auquel tient tant Materena, tout prend une couleur exotique mais en même temps familière.

J’ai beaucoup aimé, vivement la suite.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Un vrai bonheur de partager le quotidien de cette famille polynésienne.

L’immersion est complète grâce aux mots tahitiens incorporés au récit, pour les non initiés le glossaire est inséré en fin de livre.

Femme de ménage, Matarena, est en couple avec Pito qui passe ses soirées au bar avec ses copains à boire des « Hinano », la bière locale. Elle s’occupe des enfants, papote avec ses cousines et rêve de mariage.

Une vie simple à la polynésienne, l’accent est mis sur ce qui est le plus important : la famille, les proches et la culture polynésienne avec ses légendes et croyances.

Tout est authentique et nous émeut. Les personnages principaux, ces femmes polynésiennes sont fortes et tenaces.

J’ai retrouvé l’ambiance tahitienne qui me manque tant depuis ces quelques années loin des îles.

À lire pour découvrir ce pays et ses habitants si chaleureux.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Quelle superbe trilogie ! Sitôt terminé le premier, je me suis dépêchée d'acheter le deuxième puis le troisième. Comme pour toute série, j'avais peur que le suite ne soit pas aussi bien, mais ça n'a pas été le cas. Je me suis régalée du début à la fin des aventures de Matarena et des siens. On a l'impression d'être à Tahiti rant les descriptions sont savoureuses, ça m'a encore plus donné envie de découvrir la Polynési les personnages sont crédibles et attachants, et la traduction tellement fluide qu'on a peine à croire que c'en est une. Bravo.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Ce livre est un petit bijou, à découvrir d’urgence. Je n’aime pas les romans feelgood, trop cucul-gnangnan pour moi😃( je sais, j’ai un mauvais fond😃), ceux dont on voit trop clairement les grosses ficelles de l’industrie du livre destinées à faire pleurer la ménagère dans les chaumières et sponsorisés par les lobbies de l’industrie du mouchoir en papier. Mais ce livre là, est vraiment de ceux qui font du bien! Un livre ensoleillé qui sent bon le monoï et les frangipaniers. Mais loin des clichés sur Tahiti, on y découvre une situation économique difficile dans les quartiers populaires de Tahiti,une condition féminine pas toujours enviable, et pourtant, les femmes dans ce romans sont extraordinairement fortes et solidaire. Materena, une femme de caractère redevient une midinette quand son amoureux, avec qui elle a des enfants, commence un jour à évoquer le mariage. A sa suite, on va faire la connaissance des membres de sa famille très nombreuse, à la mode tahitienne, les hommes y sont plutôt inconséquents, souvent fainéants mais les femmes sont les vraies piliers de cette société !

Mention particulière pour l’écriture, très poétique et qui nous immerge dans le récit.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Iaorana!

La semaine dernière, mes envies de voyages livresques m'ont menée ver Tahiti, où je ne m'étais encore jamais rendue, tant réellement que virtuellement. En ouvrant L'arbre à pain, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Pour ceux qui me connaissent, vous vous doutez que je l'ai lu en version originale (c'est ce que je fais avec tous les romans anglophones que je lis depuis un an). Comme l'autrice l'explique en fin d'ouvrage, elle traduit souvent littéralement des expressions françaises en anglais, ce qui fait qu'on a souvent l'impression de lire du français, d'où certainement la fluidité de la traduction, dont il est question dans d'autres critiques.

Cette écriture simple, très parlée, rend l'ensemble authentique. On a vraiment l'impression d'être immergé dans la culture tahitienne, avec ces différentes anecdotes sur la famille de Materena. Celle-ci, d'ailleurs, est attachante, drôle, et pas toujours réfléchie.

Ce roman n'a cependant pas été un coup de coeur pour moi, car certaines des anecdotes ne m'ont pas plus intéressée que ça, ce qui fait que je reprenais ma lecture souvent sans impatience, peut-être parce que j'étais d'humeur à lire quelque chose de plus complexe. Heureusement les derniers chapitres ont rattrapé l'ensemble, c'est pourquoi j'ai mis 4 étoiles.

Donc, si vous avez envie d'une lecture légère, simple et dépaysante, je vous le recommande. Quant à moi, je lirai probablement le tome 2 l'été prochain.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Un livre très surprenant, qui réussit à passionner avec le quotidien d'une mère de famille femme de ménage tahitienne. J'ai notament apprécié son style qui cherche sans doute à reproduire le créole pratiqué là bas et j'ai adoré découvrir milles et unes petites (et grosses) différences sur la vie, les traditions, la famille, ce que notre culture d'envahisseur a pu laisser et ce qui persiste de la voie traditionnelle. Un livre qui a été passionnant à lire de bout en bout, pleins de ce qui semble être une vraie authenticité, pas toujours drôle à vivre pour les concernés.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Un très joli roman que j'ai lu le sourire aux lèvres!

Faisons escale à Tahiti pour rencontrer Materena et sa famille : Pito son conjoint, qu'elle rêve de voir la demander en mariage, ses trois enfants, sa mère, sa belle-mère et ses nombreuses cousines.

De petits chapitres nous narrent différentes anecdotes de la vie quotidienne, entre rêve d'avenir, contes et légendes polynésiens, disputes conjugales ou détournement d'objet! avec un fil conducteur : la demande en mariage.

Un roman très frais, léger, plein de bonne humeur et des personnages auxquels on s'attache immanquablement.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Pour Materena, femme tahitienne, la vie suit son cours avec ses trois enfants, son travail de femme de ménage et son homme, Pito. 



Un soir, ce dernier rentre ivre d’une soirée entre copains et lui demande, enfin, de l’épouser. 



Materena est ravie, après tout ce temps, de ne plus être une simple vahiné mais la femme officielle de son Pito, feignant mais aussi père de ses enfants.



Le seul hic, c’est que le lendemain, ce dernier ne semble pas se souvenir de sa demande… Peu importe pour Materena, qui commence à se lancer dans les préparatifs pour cette grande occasion, qui n’aura peut-être jamais lieu.



Ce roman m’a donné un peu de fil à retordre au début. Le style, très parlé, à l’image des dialogues, m’a légèrement gêné au début. 



En outre, la construction du récit, en cours chapitres, comme autant de nouvelles, liées par le fil conducteur du mariage, m’empêchait de m’attacher aux personnages.



Mais plus le roman a déroulé ses pages, plus je l’ai dévoré. Car au final, voilà la grande force de ce récit : aborder pleins d’instantanés de la vie tahitienne. 



Si le récit est truculent, et bourré de touches d’humour, les thèmes abordés varient d’un large spectre allant de la vie quotidienne à des thèmes beaucoup plus sombres. 



On passe de scènes issues de la vie familiale avec les nombreux cousins, la belle-mère intrusive, la religion, ou à l’opposé, l’autrice évoque l’exode pour les villes et l’absence de travail, l’alcoolisme, les adoptions illégales, ou la disparition des traditions.



Ces instantanés ont su me convaincre et m’embarquer pour un aller simple pour Tahiti…la bonne nouvelle, c’est qu’il y a encore d’autres livres relatant la suite des histoires de cette famille à découvrir ! 
Lien : https://allylit.wordpress.co..
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Nous entrons dans le quotidien de Materena, mère de 3 enfants, en couple depuis 12 ans avec Pito. Materena rêve d’avoir la bague au doigt et un certificat de mariage accroché au mur. Un soir, Pito lui fait sa demande sous l’influence de l’alcool. Materena ne le prend pas au sérieux mais se lance pourtant en grand secret dans l’organisation de son mariage.

J’ai eu un peu de mal au démarrage. Je ne m’attendais pas à ce que le « parler local » soit si présent! Mais c’est tout ce qui fait le charme de ce livre, et c’est également ce qui nous plonge dans l’atmosphère Polynésienne. La plume de l’autrice, légère et vive, nous dévoile sans pudeur et sans fioriture le quotidien de certaines familles modestes de Tahiti, et met l’accent sur la gentillesse, la générosité, la simplicité, et parfois la naïveté de certaines personnes… Un premier tome, certes romancé, mais selon moi criant de vérité. A plusieurs reprises, j’ai eu envie de secouer Materena, ou d’envoyer paître Pito… L’immersion est totale, et il ne faut surtout pas hésiter à consulter le lexique!
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

C'est un gros gros coup de coeur pour cette lecture.



On suit le quotidien d'une famille tahitienne, on y découvre leur culture, leur façon de parler (d'ailleurs le glossaire a la fin est génial), leur façon de vivre, et tout ça dans une simplicité incroyable.



J'ai adoré du début à la fin, j'ai jamais autant rigolé pendant une lecture ! C'est drôle, c'est doux, c'est authentique, c'est beau, c'est triste, c'est touchant, c'est juste.. magnifique !



J'ai vraiment l'impression d'avoir fait parti de cette famille, le temps d'un instant.



Et les personnages sont juste trop attachants. Pito c'est le mari un peu macho et fier mais qui au fond de lui est juste d'une douceur incroyable, Materena on a envie de la prendre dans nos bras tout le temps tellement elle est gentille et forte.



J'ai qu'une envie, me plonger dans le tome 2, pour partager, encore un peu, leur vie de famille.



Je vous conseille vivement cette lecture ensoleillé si jamais un jour vous avez le cafard ❤
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Dans ce premier tome, nous suivons Materena, une tahitienne au grand cœur et au caractère bien trempé. Chapitre après chapitre, nous suivrons son quotidien et découvrirons une anecdote sur elle, sa famille ou encore une personne rencontrée dans l’une de ses activités. Materena rêve de se marier mais après trois enfants et les années qui passent aux côtés de Pito, elle attend toujours. Va-t-il la demander ?

J’avais hâte de découvrir cette histoire qui me promettait humour et exotisme. Et pourtant, j’ai été déçue tant par la plume de l’autrice que par l’histoire en elle-même. La plume de l’autrice aurait pu me faire voyager en Polynésie puisqu’elle utilise des expressions locales ainsi qu’un langage parlé. Malheureusement, ces deux aspects m’ont dérangé pendant ma lecture. L’histoire quant à elle n’avait aucun but à mon sens, ne voyant pas l’évolution dans le récit, je me suis donc ennuyée durant cette lecture. Je suis malheureusement passée à côté de cette histoire qui saura certainement plaire à ceux qui souhaitent un livre « tableau » sur la culture et la vie dans les quartiers populaires de Tahiti.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Pour Noël, une amie chère m’a offert un paréo bariolé, de la chaleur, des cocotiers et de l’exotisme grâce aux savoureuses « chroniques de Tahiti tome 1 ». M’évader sous l’arbre à pain tandis que la nuit et le froid guettent derrière la fenêtre, c’est effectivement une excellente idée.

Avide de péripéties, j’ai eu un peu de mal avec le début du livre. L’appareil romanesque est très ténu et il s’agit, de manière même pas dissimulée, d’enrober rapidement de savoureuses histoires locales d’une trame narrative autour du personnage haut en couleurs de Materena. Ainsi chacune de ses pérégrinations vaut un chapitre et se trouve être le prétexte à raconter telle ou telle anecdote. Le livre progresse donc assez lentement et de manière décousue. Toutefois, une fois que l’on a renoncé à de trépidantes aventures et qu’on se glisse tranquillement dans cette succession cocasse de micro événements, on savoure avec grand plaisir l’indolence des personnages, leur caractère bien trempé et tous les petits faits vrais qui donnent aux scènes évoquées une indéniable couleur locale.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Chronique divertissante et légère, où l'on suit le quotidien d'une famille polynésienne, à laquelle on s'attache rapidement. Cette lecture nous apporte la chaleur des îles ainsi que celle de leurs habitants. On y découvre également une culture nouvelle, et on s'y familiarise peu à peu.

J'ai bien aimé le lire par fragments, lorsque j'avais besoin de me vider l'esprit ou de lâcher prise.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Lire sur les îles d'outre-mer a été une petite première pour moi, mais une bonne première. Non pas que je n'aime pas habituellement lire sur ces parties du monde mais je ne pense tout simplement pas à le faire. 



J'ai beaucoup apprécié le premier tome de cette fresque familiale polynésienne. Une très grande famille en vérité, avec tout les cousins, cousines et autres Taties. Les personnages principaux sont assez sympathiques : Materena, mère de famille et femme de ménage est la gentillesse et la candeur incarnées, souvent maladroite mais pleine de bonne volonté et d'instinct maternel... Et de patience envers son mari Pito. Un brin de fainéantise caractérise ce personnage, qui se laisse totalement vivre. Pas méchant en soi mais le cliché même du mari qui ne sait pas faire grand chose d'autre que rester vautré sur son canapé en buvant sa bière. Ah si, il travaille aussi, tout en profitant allègrement des arrêts maladies. Les trois enfants ont des caractères qui se profilent mais sont encore jeunes. Je ne demande qu'à voir leurs évolutions dans les deux prochains tomes. le scénario ? Les envies de mariage de Materena avec un Pito récalcitrant. Elle n'est pas sa femme, juste sa vahine. A part ça... Juste la vie quotidienne, ses aléas et les rêves modestes de chacun. La précarité économique est tangible et omniprésente mais tout ce petit monde va de l'avant. La part belle est également faite aux femmes.



La narration m'a surprise au début puis s'est ensuite révélée très naturelle. Elle n'est pas du tout "littéraire", plutôt orale avec son franc-parler local et bon nombre de mots polynésiens. Ce qui sonne bien avec le contexte populaire dans lequel le roman s'inscrit, les quartiers populaires de Tahiti. Les pointes d'humour (la roublardise de certains personnages); les anecdotes (un secret mal gardé atterrit visiblement sur Radio Cocotier); les situations cocasses (ma préférée "Une petite balade avec Mama Teta") et l'humanité qui se dégage de ces personnages donnent beaucoup de spontanéité au texte.



Ce livre m'a aussi donné un aperçu d'un quotidien ô différent du mien. C'est avec enthousiasme que je lirais la suite, pour pouvoir prolonger cette petite parenthèse de lumière et de chaleur humaine.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Quelle est délicieuse Materena !



Materena notre héroïne vit avec Pito avec qui elle a eu 3 enfants. Materena sous ses allures de femme indépendante est quand même un brin romantique. Elle ne rêve que d'une chose : que Pito la demande en mariage. Elle scrute le comportement de Pito et se demande s'il l'aime vraiment. Tant d'années ensemble, 3 enfants et toujours pas de mariage en vue. Ce n'est pas qu'elle tienne tant à accrocher le certificat de mariage dans son salon, mais quand même cela lui ferait tellement plaisir de pouvoir l'annoncer à sa mère, sa belle-mère, ses cousines...

La famille est très présente, voire quelque peu envahissante.



On suit donc Materena dans sa vie de tous les jours, son travail - elle est femme de ménage professionnelle ! - , les relations avec Pito qui ne fait pas beaucoup d'effort, ses questionnements à propos de l'amour de Pito.

Materena et Pito ont peu de moyens. Le système D est donc indispensable pour eux comme pour leur famille.

Mais voilà qu'un soir Pito passablement éméché lui propose de l'épouser.

Materena n'en croit pas ses oreilles. Elle se rend bien compte que Pito n'est pas sobre pourtant elle a tant envie d'y croire.



Clémentine Hitura Vaite nous livre une fresque familiale au coeur de la Polynésie. C'est drôle, pittoresque.

Les chapitres sont courts et chacun d'entre eux est l'occasion de raconter une anecdote de la vie quotidienne et les liens qui unissent les polynésiens, une tradition, une légende.



C'est léger et en même temps, les thèmes abordés par l'auteure sont universels et parfois graves. Avec humour, elle parle d'attachement, d'indépendance, de violence, de reconnaissance, de mensonge....



Un roman très agréable, frais écrit comme on parle avec beaucoup de simplicité !
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