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Critiques de Célestine Hitiura Vaite (72)
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Quelle est délicieuse Materena !



Materena notre héroïne vit avec Pito avec qui elle a eu 3 enfants. Materena sous ses allures de femme indépendante est quand même un brin romantique. Elle ne rêve que d'une chose : que Pito la demande en mariage. Elle scrute le comportement de Pito et se demande s'il l'aime vraiment. Tant d'années ensemble, 3 enfants et toujours pas de mariage en vue. Ce n'est pas qu'elle tienne tant à accrocher le certificat de mariage dans son salon, mais quand même cela lui ferait tellement plaisir de pouvoir l'annoncer à sa mère, sa belle-mère, ses cousines...

La famille est très présente, voire quelque peu envahissante.



On suit donc Materena dans sa vie de tous les jours, son travail - elle est femme de ménage professionnelle ! - , les relations avec Pito qui ne fait pas beaucoup d'effort, ses questionnements à propos de l'amour de Pito.

Materena et Pito ont peu de moyens. Le système D est donc indispensable pour eux comme pour leur famille.

Mais voilà qu'un soir Pito passablement éméché lui propose de l'épouser.

Materena n'en croit pas ses oreilles. Elle se rend bien compte que Pito n'est pas sobre pourtant elle a tant envie d'y croire.



Clémentine Hitura Vaite nous livre une fresque familiale au coeur de la Polynésie. C'est drôle, pittoresque.

Les chapitres sont courts et chacun d'entre eux est l'occasion de raconter une anecdote de la vie quotidienne et les liens qui unissent les polynésiens, une tradition, une légende.



C'est léger et en même temps, les thèmes abordés par l'auteure sont universels et parfois graves. Avec humour, elle parle d'attachement, d'indépendance, de violence, de reconnaissance, de mensonge....



Un roman très agréable, frais écrit comme on parle avec beaucoup de simplicité !
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

La belle découverte de ce mois de juillet c'est le premier tome de cette saga familiale Célestine Hitiura Vaite. Une immersion dans le quotidien d'une famille polynésienne. Et c'est bien là, la force de ce récit. L'auteure prend soin de nous présenter des tranches de vies d'une famille à Tahiti pour un dépaysement total. Une galerie de personnages aux couleurs, aux à parfums, à l'image de cette île.



Le rythme est lent. On est bercé par le recueil des petites anecdotes de Materena et de sa famille. Un texte riche de culture et très drôle ! La langue tahitienne se mélange au texte ce qui rend le tout encore plus authentique.



Un roman truculent dont il me tarde de lire la suite de cette attachante famille.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

un livre très agréable à lire qui nous amène dans un autre monde ,le monde de Materena avec son amour de la vie, ses soucis , ses envies , ses questions sur son mari, jusqu’à quel point l’aime t il, sa manière de le manipuler gentiment .

un livre d’amour , de bonheur , de tendresses.

si vous avez un jour le spleen lisez ce livre , le sourire viendra sur votre visage
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Savoureux.... Ah ! la magie des livres qui vous permet de vous installer un moment dans la banlieue (déshéritée certes) de Papeete ! Tahiti.... Vue de métropole, rien que le nom fait rêver.... Tahiti.......

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On suit l'héroïne, Materena, sa famille présente, chaleureuse peut-être envahissante. On découvre ses envies, ses projets, sa vie au quotidien. Une trame centrale autour d'elle et chaque chapitre qui s'intéresse à des pans de vie locaux.

Rien de trépident, juste la vie qui s'écoule avec ses petites joies, ses désappointements, ses soucis, ses bonheurs.... Et puis ce français de l'à-bas, ces mots, ces tournures de phrase, j'aime, j'aime beaucoup !

.

En fait j'ai tellement aimé ce livre que je suis repassée par la librairie et j'ai acheté le tome 2, déçue d'apprendre qu'il me faudra patienter un peu pour le tome 3.

Un doux plaisir, un beau voyage !
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Lire sur les îles d'outre-mer a été une petite première pour moi, mais une bonne première. Non pas que je n'aime pas habituellement lire sur ces parties du monde mais je ne pense tout simplement pas à le faire. 



J'ai beaucoup apprécié le premier tome de cette fresque familiale polynésienne. Une très grande famille en vérité, avec tout les cousins, cousines et autres Taties. Les personnages principaux sont assez sympathiques : Materena, mère de famille et femme de ménage est la gentillesse et la candeur incarnées, souvent maladroite mais pleine de bonne volonté et d'instinct maternel... Et de patience envers son mari Pito. Un brin de fainéantise caractérise ce personnage, qui se laisse totalement vivre. Pas méchant en soi mais le cliché même du mari qui ne sait pas faire grand chose d'autre que rester vautré sur son canapé en buvant sa bière. Ah si, il travaille aussi, tout en profitant allègrement des arrêts maladies. Les trois enfants ont des caractères qui se profilent mais sont encore jeunes. Je ne demande qu'à voir leurs évolutions dans les deux prochains tomes. le scénario ? Les envies de mariage de Materena avec un Pito récalcitrant. Elle n'est pas sa femme, juste sa vahine. A part ça... Juste la vie quotidienne, ses aléas et les rêves modestes de chacun. La précarité économique est tangible et omniprésente mais tout ce petit monde va de l'avant. La part belle est également faite aux femmes.



La narration m'a surprise au début puis s'est ensuite révélée très naturelle. Elle n'est pas du tout "littéraire", plutôt orale avec son franc-parler local et bon nombre de mots polynésiens. Ce qui sonne bien avec le contexte populaire dans lequel le roman s'inscrit, les quartiers populaires de Tahiti. Les pointes d'humour (la roublardise de certains personnages); les anecdotes (un secret mal gardé atterrit visiblement sur Radio Cocotier); les situations cocasses (ma préférée "Une petite balade avec Mama Teta") et l'humanité qui se dégage de ces personnages donnent beaucoup de spontanéité au texte.



Ce livre m'a aussi donné un aperçu d'un quotidien ô différent du mien. C'est avec enthousiasme que je lirais la suite, pour pouvoir prolonger cette petite parenthèse de lumière et de chaleur humaine.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Je suis un peu mitigée avec ce livre car j'ai pourtant bien aimé suivre la vie de Materena et Pito à Tahiti, leurs expressions (merci pour le glossaire !), leurs traditions et façons de vivre mais j'ai eu énormément de mal avec les tournures de phrases whaouh ! Mauvaises traductions ou langage particulier ? Je ne sais pas mais je suis pas conséquent assez frileuse pour lire la suite des chroniques même si je suis curieuse de savoir comment l'histoire évolue !
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

J’ai passé un agréable moment en compagnie de Materna et sa famille.

J’ai aimé suivre la vie quotidienne de cette famille tahitienne. Chaque chapitre raconte une histoire différente avec des membres de la famille ou des amis, nous faisons la connaissance des nombreux cousins et cousines de Materena, sa mère, sa belle-mère… en somme toutes les personnes qu’elle côtoie au quotidien.

Materena est une femme joyeuse avec un fort caractère. On s’attache vite à cette maman pour qui la famille est ce qu’il y a de plus important.

Ce roman n’a rien de magique, il ne nous transporte pas dans les îles paradisiaques polynésiennes, mais raconte bel et bien la vie quotidienne d’une famille, ses journées à Papeete. Les rires, les disputes au sein du couple, les histoires de famille bref, tout ce qu’il y a de plus banal !

J’ai aimé la manière dont l’auteure a écrit ce roman, avec des histoires courtes et drôles, un langage familier et beaucoup de mots en tahitien. A la fin du livre se trouve un glossaire qui nous aide à mieux comprendre certains mots et expressions utilisé.e.s tout au long du roman.

Je pense que j’ai bcp aimé ce roman car il m’a permis d’en apprendre plus sur la culture tahitienne. Une culture que je découvre pour mon plus grand bonheur grâce à mon chéri.

J’ai beaucoup ri avec ce livre, je le referme avec un sourire jusqu’aux oreilles tant j’ai aimé l’ambiance et les personnages !
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Oui l'arbre à pain ça existe. Imaginez-vous un arbre. et dessinez-le. Avec un tronc, des branches, des feuilles. Avec des baguettes et des flûtes dedans, au bout des branches.

Okay, l'arbre à pain c'est pas ça. Mais Loana raconte à sa fille Materena et à Moana son petit-fils, l'histoire de la noix de coco. Alors laissez-moi vous raconter à ma façon l'histoire de l'arbre à pain.

L'arbre à pain, donc, de Lauriana, il est comme j'ai dit, avec des baguettes et des flûtes. Ce qui fait que Lauriana, elle n'a pas besoin de prendre le truck pour aller acheter son pain à la boulangerie. Elle n'a qu'à tendre la main dans son jardin. Et si elle veut, allez disons, un hot-dog, pas besoin d'aller au snack, il suffit de tendre la main vers l'arbre à saucisse, le saucissier, dit aussi : salcissianus canis. Et si elle veut une flûte pour souffler dedans, et des baguettes pour jouer de la batterie, elle peut aussi, grâce à l'arbre à pain.

Non vraiment, c'est très pratique quand on trouve ce qu'on aime dans son jardin, des hibiscus pour mettre dans les cheveux, des papillons aussi ( comestibles paraît-il). du manioc aussi beaucoup, des papayes vertes ...

Pardon, je m'égare là, je ne suis plus à Tahiti je crois bien ni même dans ma tête mais je suis en Nouvelle-Calédonie. Des fois, j'oublie où je suis puis je me rappelle. Mais c'est facile de se perdre et de se confondre car il y a beaucoup de polynésiens et de wallisiens en Nouvelle-Calédonie, alors on a l'impression de déjà les connaître un peu... Et puis, il faut dire que Lauriana, elle a déjà rencontré des femmes comme Loana et Materena même si elle n'est pas encore allée à Tahiti. En plus, en tribu, la vie quotidienne, c'est la même que dans ce livre en fait ... Tout pareil, les mamans sont femmes de ménage professionnelles, assez souvent, et les hommes sont souvent à la station-essence en train de boire de la bière, de la Hinano des fois, ou de la bière locale, la Manta. Ou ils travaillent dur, jusqu'à la paye et après ils retournent boire de la bière.

Et les femmes adorent les chansons d'amour, et les hommes adorent le reggae. Moi je suis une femme qui adore le reggaee, mais les clichés dans ce livre ne m'ont pas dérangée.

Et puis, je dois bien reconnaître même si je fais ma dure des fois, qu'il m'arrive d'écouter sur un malentendu des chansons d'amour ou de tomber par inadvertance pour la dixième fois sur des films d'amour, comme Dirty Dancing par exemple. Sans faire exprès, bien évidemment, même si c'est moi qui lance le film dans l'espoir qu'un jour, mon Pito à moi regarde le film avec moi. Mais il s'endort à chaque fois. GROUMPH ! Il croit que je mets le film pour moi mais c'est pour lui que je le mets en fait ... Mais beaucoup pour moi aussi. Okay. Par contre, il m'arrive jamais de lire de la chick-litt. Ce livre-là, je me disais que ça n'allait peut-être pas me plaire du coup mais je dois bien reconnaître qu'il n'est pas mal du tout, que ce n'est pas une romance à la sauce commerciale, qu'il est amusant, très dépaysant (même d'ici), très local, très sympa. le glossaire à la fin il est top d'ailleurs, ça permet d'avoir pas mal d'expressions typiquement tahitiennes, à ressortir à l'occaz' ! Même dans un dîner parisien, ça peut le faire ( sisi).



Bref, laissez-vous séduire par Materena, même si vous ne comptez pas vous marier avec elle ( moi je vais me marier avec elle je crois bien, en tout cas repartir sur un deuxième tome un de ces jours). Car Materena porte à merveille son prénom. Car elle est l'alma mater, la mère nourricière, qui saura vous sustenter de l''uru, le fruit de l'arbre à pain, dès que vous tendrez la main vers ce livre.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Délicieux roman..



Premier tome d'une trilogie consacrée au quotidien d'une famille tahitienne, habitant un quartier populaire, portée par la voix de Materena, mère de trois enfants, trente ans environ, vivant en concubinage avec Pito. Et c'est qu'elle l'aime son Pito ! Il y a peu , il l'a demandée en mariage. Mais est-ce que ça compte, car il venait de regarder un match de foot à la télé, il était sérieusement imbibé d'Hinano ( la bière locale) et il ne s'en souvenait pas au réveil ... Mais Materena, elle elle y pense nuit et jour, ayant dans la foulée, pris un crédit pour son cadeau de mariage, avec de l'argent qu'elle n'a pas...



Résistant à le dire à ses proches (à cause de "radio cocotier") elle fulmine, elle cogite. C'est ce qui sert de colonne vertébrale au roman, cette demande en mariage, ce qu'elle se retient d'annoncer à chaque fois qu'elle sort de chez elle et qu'elle croise un cousin ou une tante. C'est que Materena connaît beaucoup de monde à Papeete ( prononcez: papé-été) . Chaque rencontre fournit à l'auteur, une anecdote triste ou gaie, toujours racontée sur le même ton. le vocabulaire est simple, les tournures de phrases, locales, mais quelle efficacité dans cette simplicité apparente ! Combien de sujets elle aborde avec humour et l'air de ne pas y toucher, de ne pas rentrer en profondeur ! Poignante cette histoire d'adoption à l'insu du plein gré ...Poignante, cette gamine, livrée à elle-même en plein Papeete, parce que sa mère est morte, ou cette fille enceinte , avec le futur père reparti en France sans rien savoir. D'ailleurs quand on lit ces petites tranches de vie, c'est fou le malheur apporté l'air de rien par les farani ( les français ...).



Et tout cet argent qui manque, car Materena est loin d être aisée, elle est ,comme elle aime à le souligner : femme de ménage " professionnelle" et son mari ouvrier. Mais pourtant, ils donnent. A Tahiti, on n'a pas le choix, ce qui est à toi, est à la famille, et ils peuvent venir se servir quand ils veulent...



Et quand on n'a pas d'argent, quoi de mieux , qu'un jardin, où cueillir le "uru", le fruit à pain, (base de l'alimentation , un peu comme la pomme de terre chez nous), d'où le titre " L'arbre à pain". D'ailleurs, à Tahiti, il est courant de tout avoir dans son jardin, avocatier, manguier, citronnier, bananier etc... Y'a qu'à tendre la main !



Haute en couleur, cette fresque n'a pas sa pareille pour décrire une vie locale, ultra dépaysante pour nous, français de la métropole. Usant de mots tahitiens pour mieux nous imprégner de sa culture ( un glossaire est à disposition à la fin du livre..), l'auteur nous immerge , et l'on comprend nos différences, et on comprend nos ressemblances . On se délecte de tous ces mots, tous ces "R" qu'il nous faut rouler dans notre bouche un peu comme des "L" .



On se délecte de l'humour, ah cette leçon sur l'indépendance donnée par la mère de Materena



Quand à moi, je vais petit à petit , en douceur me détacher de Materena, repartir en France, 22h me sépare encore de chez moi, 12 heures de décalage horaire, ça douille...



On s'attache à Materena, vous verrez ! Comment ça , elle n'existe pas ? J'aurai juré que ... Elle est si bien décrite, si réelle.



Cette nuit, j'ai rêvé que je retournais à Tahiti. Et en attendant, le tome 2 est sorti " Frangipanier" qu'il s'appelle... Rien qu'avec ce titre, je suis déjà ailleurs !;-)















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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

‘ia ora na ! Les vacances approchent à grand pas : mes lectures fleurent bon le monoï, vous sentez ?! L'arbre à pain est le premier tome des Chroniques de Tahiti qui, pour l'instant, en comptent trois. Ouvrir ce livre, c'est prendre un aller simple pour cette île avec la quasi-certitude de ne plus vouloir la quitter. Il nous offre un récit parlé, comme si Célestine Hitiura Vaite vous causait entre amies en pareu et vous racontait la vie quotidienne trépidante de Matarena, vahine (le premier qui dit c'est gonflé sort avec un coup de pied au fesses^^) qui va peut-être se marier avec son tane. Peut-être ? Comment ça, peut-être ? Vous le découvrirez en écoutant l'histoire de Matarena et, par la même occasion, celle de toute la famille et des habitants du coin car les liens sociaux y sont très forts. L'histoire principale se constitue des anecdotes qui arrivent à Matarena aujourd'hui et lui donne l'occasion de nous raconter aussi son passé, la vie de son entourage, la vie sur l'île.



Chaque personnage est attachiant et les récits qui les entourent sont truculents à souhait. Les us et coutumes ainsi que la musicalité de la langue y sont tellement savoureuses que nous ne pouvons faire autrement que d'être sur cette île avec ses personnages hauts en couleurs : L'auteure dissémine en effet dans son histoire le vocabulaire local mais aussi la façon de parler et les tournures de phrases typiques qui cliquettent doux à nos oreilles. Une lecture chaude, nonchalante, une petite douceur d'été à savourer dans son hamac, bercée entre deux pins épicés odorants et voilée d'un pareu, une fleur de tiare dans les cheveux, fiu d'avoir surfé toute la matinée et attendant que le mah'a soit servi. Il y a une dizaine d'années j'avais pas mal aimé les Chroniques de San Francisco, très citadines ; plus récemment j'avais adoré le court roman très poétique Moana blues, qui m'avait donné envie de lire de nouvelles histoires sur la Polynésie. C'est désormais chose faite, et si vous avez d'autres conseils de lecture sur le thème, je prends aussi ! En résumé : Casse pas la tête, lis ça pendant les vacances et tu oublieras de rentrer comme dans la pub Fram ;-) Et fais marcher radio-cocotier pour faire passer à ton voisin !
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Très beau début de saga pour cette histoire qui suit une famille polynésienne. Le personnage de Materena est particulièrement attachant. Mais ce sont surtout ces petits arrêts à la rencontre des autres personnages qui sont plaisants.

Je suis contente d'avoir pu découvrir ce roman qui me fait découvrir un univers que je ne connaissais pas du tout.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

" L'arbre à pain" de Célestine Hitiura Vaite. #roman 1er tome d'une trilogie. Ça se passe à Tahiti à Papeete dans un quartier populaire. C'est la vie quotidienne d'une Tahitienne qui rêve d'épouser son compagnon et le père de ses enfants. Il n'est pas très courageux. Il boit un peu... beaucoup... lorsqu'il fait sa demande un jour un peu arrosé. Elle se prend à espérer et met en œuvre l'organisation de la fête. D’une plume humoristique l'auteur nous raconte le quotidien fait de débrouille et de bonne humeur. Perso j'ai vraiment apprécié l'histoire de ce couple typique. Matarena est émouvante et naïve. J'ai apprécié les différentes mésaventures qui émaillent le récit comme la coupure d'Edf ou le passage au tribunal. Mais aussi l'attribution du diplôme de meilleur ouvrier à Pito. Ça respire le vécu. Et on se prend d'affection pour les personnages. Très envie de lire les deux autres tomes.

#larbreapain #larbreàpain #celestinehitiuravaite #tahiti #polynesiefrancaise
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Une fois n’est pas coutume, je me suis penchée sur un éditeur régional, Au Vent des îles, qui a la chance d’œuvrer à Tahiti ! L’arbre à pain est le premier tome d’une trilogie, et il m’a permis de trouver un auteur avec la lettre H pour le challenge de Marine.





Materena est en couple depuis des années avec Pito, le père de ses trois enfants. Attention, je répète, elle est en couple, pas mariée ! Et justement il serait peut-être temps que son cher et tendre se bouge un peu pour officialiser tout ça quand même…



On tombe amoureux de ces personnages hauts en couleur, que ce soit Materena et Pito, mais également leurs mères respectives, Loana et Mama Roti. On aime ces légendes qui ponctuent le récit, comme celle du prince anguille tombé amoureux d’une superbe princesse qui refuse de se marier avec lui. On rit à ces histoires de famille improbables où tout le monde est le cousin du frère de la tante… et donc fait partie de la famille. On apprécie l’humour pince-sans-rire, et on râle devant l’attitude machiste de certains.



Et puis, on a envie d’avoir la réponse à notre question : Materena arrivera-t-elle à se faire passer la bague au doigt ?



On passe donc un très bon moment, avec un texte complètement atypique !
Lien : https://therewillbebooks.wor..
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Dans ce premier tome, nous suivons Materena, une tahitienne au grand cœur et au caractère bien trempé. Chapitre après chapitre, nous suivrons son quotidien et découvrirons une anecdote sur elle, sa famille ou encore une personne rencontrée dans l’une de ses activités. Materena rêve de se marier mais après trois enfants et les années qui passent aux côtés de Pito, elle attend toujours. Va-t-il la demander ?

J’avais hâte de découvrir cette histoire qui me promettait humour et exotisme. Et pourtant, j’ai été déçue tant par la plume de l’autrice que par l’histoire en elle-même. La plume de l’autrice aurait pu me faire voyager en Polynésie puisqu’elle utilise des expressions locales ainsi qu’un langage parlé. Malheureusement, ces deux aspects m’ont dérangé pendant ma lecture. L’histoire quant à elle n’avait aucun but à mon sens, ne voyant pas l’évolution dans le récit, je me suis donc ennuyée durant cette lecture. Je suis malheureusement passée à côté de cette histoire qui saura certainement plaire à ceux qui souhaitent un livre « tableau » sur la culture et la vie dans les quartiers populaires de Tahiti.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Il est bon de sortir de ses sentiers battus et d'aller respirer l'air du grand large. Et quoi de plus proche et d'en même temps plus dépaysant que la Polynésie Française !



Celestine Hitiura Vaite nous offre une totale immersion dans la vie quotidienne des Polynésiens. On se sent comme invité chez l'habitant, on nous offre un pe'ue pour dormir, un peu de ma'a pour nous restaurer et on nous raconte les histoires du coin.



Car ce livre est avant tout un recueil de petites histoires, celles de la cousine qui change de copain toutes les semaines, celle de ce cousin qui a rejoint la capitale Papeete en pensant faire fortune et retourner sur sa petite île avec l'argent pour acheter un bateau, celle de cette autre cousine (la famille ne semble pas avoir de limites) qui n'a pas pu vraiment choisir le prénom de son fils... Chaque chapitre est un nouveau conte, qui semble parfois invraisemblable mais nous révèle une nouvelle facette du patchwork global de ce territoire, comme un joli tifaifai à poser sur son lit.



On pourrait se lasser de cet enchaînement mais il y a quand même un fil conducteur, la petite famille de Materena. Elle est au centre de tout avec son mari Pito et ses trois enfants. Enfin, pas vraiment son mari et c'est là tout le souci, même s'il vient de lui demander de l'épouser quand il est rentré ivre hier. Cette préoccupation du mariage occupe tout le livre et reste en même temps en toile de fond. Materena n'est pas la plus expansive, ni la plus importante, ni la plus exceptionnelle des cousines... mais c'est chez elle que nous habitons... Alors on finit par mieux la connaître que les autres, par nous attacher à sa simplicité, à son honnêteté, à sa patience, à son courage. Les femmes n'ont pas la vie facile à Tahiti...et les hommes non plus. Beaucoup de chômage, des rêves modestes, un nouveau lit, une armoire, autre chose à manger que toujours les fruits de l'arbre à pain...



Le style de l'auteure est tout en langueur, dans le rythme de cette société qui n'a que le temps de prendre son temps, un de ses seuls luxes. On passe d'un chapitre à l'autre comme le long d'un long fil tendu, avec la fin de chaque chapitre qui influence le début de l'autre. Quasiment tous les sujets sont abordés et toujours avec plein d'humour, les relations familiales, la religion, le rapport à l'homme blanc colonisateur venu bouleverser la société en apportant des rêves qui n'avaient pas effleuré les locaux auparavant, ces hommes et ces femmes blanches qui sont aussi pour beaucoup l'objectif à séduire pour s'enfuir loin et revenir plein de fierté après avoir réussi, tout ça pour que les autres nous traitent de fa'a'oru. On parle aussi religion, traditions, éducation, politique mais sans jamais réellement se disputer trop longtemps, sauf peut-être quand le mouvement indépendantiste parvient à enflammer les esprits.



Bref, un très joli voyage où nous emmène ce livre, un voyage où on a envie de se laisser porter par la première, la deuxième, la troisième vague, à l'heure où ce mot si doux prend de nos jours des accents si terribles !



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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Pour Noël, une amie chère m’a offert un paréo bariolé, de la chaleur, des cocotiers et de l’exotisme grâce aux savoureuses « chroniques de Tahiti tome 1 ». M’évader sous l’arbre à pain tandis que la nuit et le froid guettent derrière la fenêtre, c’est effectivement une excellente idée.

Avide de péripéties, j’ai eu un peu de mal avec le début du livre. L’appareil romanesque est très ténu et il s’agit, de manière même pas dissimulée, d’enrober rapidement de savoureuses histoires locales d’une trame narrative autour du personnage haut en couleurs de Materena. Ainsi chacune de ses pérégrinations vaut un chapitre et se trouve être le prétexte à raconter telle ou telle anecdote. Le livre progresse donc assez lentement et de manière décousue. Toutefois, une fois que l’on a renoncé à de trépidantes aventures et qu’on se glisse tranquillement dans cette succession cocasse de micro événements, on savoure avec grand plaisir l’indolence des personnages, leur caractère bien trempé et tous les petits faits vrais qui donnent aux scènes évoquées une indéniable couleur locale.

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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Ce que je peux adorer cette trilogie !... Pourtant je les ai découvert dans le désordre. Mais c'est un pur délice. C'est frais, coloré, drôle. Je les lis et les relis avec délice. Ils me font voyager à Tahiti, dans la vraie vie loin des touristes et des clichés. A quand un 4e livre ?
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Chronique divertissante et légère, où l'on suit le quotidien d'une famille polynésienne, à laquelle on s'attache rapidement. Cette lecture nous apporte la chaleur des îles ainsi que celle de leurs habitants. On y découvre également une culture nouvelle, et on s'y familiarise peu à peu.

J'ai bien aimé le lire par fragments, lorsque j'avais besoin de me vider l'esprit ou de lâcher prise.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Quelle superbe trilogie ! Sitôt terminé le premier, je me suis dépêchée d'acheter le deuxième puis le troisième. Comme pour toute série, j'avais peur que le suite ne soit pas aussi bien, mais ça n'a pas été le cas. Je me suis régalée du début à la fin des aventures de Matarena et des siens. On a l'impression d'être à Tahiti rant les descriptions sont savoureuses, ça m'a encore plus donné envie de découvrir la Polynési les personnages sont crédibles et attachants, et la traduction tellement fluide qu'on a peine à croire que c'en est une. Bravo.
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Chroniques de Tahiti, tome 1 : L'arbre à pain

Iaorana!

La semaine dernière, mes envies de voyages livresques m'ont menée ver Tahiti, où je ne m'étais encore jamais rendue, tant réellement que virtuellement. En ouvrant L'arbre à pain, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Pour ceux qui me connaissent, vous vous doutez que je l'ai lu en version originale (c'est ce que je fais avec tous les romans anglophones que je lis depuis un an). Comme l'autrice l'explique en fin d'ouvrage, elle traduit souvent littéralement des expressions françaises en anglais, ce qui fait qu'on a souvent l'impression de lire du français, d'où certainement la fluidité de la traduction, dont il est question dans d'autres critiques.

Cette écriture simple, très parlée, rend l'ensemble authentique. On a vraiment l'impression d'être immergé dans la culture tahitienne, avec ces différentes anecdotes sur la famille de Materena. Celle-ci, d'ailleurs, est attachante, drôle, et pas toujours réfléchie.

Ce roman n'a cependant pas été un coup de coeur pour moi, car certaines des anecdotes ne m'ont pas plus intéressée que ça, ce qui fait que je reprenais ma lecture souvent sans impatience, peut-être parce que j'étais d'humeur à lire quelque chose de plus complexe. Heureusement les derniers chapitres ont rattrapé l'ensemble, c'est pourquoi j'ai mis 4 étoiles.

Donc, si vous avez envie d'une lecture légère, simple et dépaysante, je vous le recommande. Quant à moi, je lirai probablement le tome 2 l'été prochain.
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