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Critiques de Célia Garino (44)
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Les enfants  des Feuillantines

Recueil de chroniques familiales absolument loufoques et hilarantes, ce roman-feuilleton est succulent et riche par ses thèmes, toujours abordés avec grande acuité et un humour délicieux. On y découvre une famille attachante et dysfonctionnelle qui transpire d'amour et de tendresse les un·es pour les autres. L'autrice décrit avec brio le quotidien tumultueux de chaque personnage, de l'enfant à la vieille dame, en prise à ses interrogations, ses angoisses, ses difficultés.



Célia Garino révèle une écriture atypique parfaitement équilibrée et façonne avec justesse des motifs importants et complexes tels que le harcèlement scolaire, les premiers amours, la peur de l'abandon, et les responsabilités parentale... sans jamais dériver dans le pathos.



Aucun répit pour le·a lecteur·rice qui jamais ne prend le risque de s'ennuyer. Iel découvre alors à travers l'histoire de cette grande famille recomposée qu'il n'existe pas de modèle familial normé, mais que l'amour inconditionnel et la complicité priment malgré les bêtises, les provocations, les crises. Voici un récit foisonnant, pétillant duquel on sort le coeur gonflé d'émotions et avec une énergie revigorante !
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Les enfants  des Feuillantines

Quelle famille, mais quelle famille !!!

Tellement dingue et tellement attachante.



Sept cousins, revenus vivre dans la maison de famille à mesure que les parents n'étaient plus en mesure de s’occuper d'eux, morts ou disparus. Leurs trois mères, triplées orphelines à huit ans, sont toutes devenues plus ou moins folles ou bizarres, et c'est Désiré, l'aînée des cousines, qui, à 24 ans, se voit attribuer la charge de cette famille inhabituelle. Ce qu'elle fait avec beaucoup d'énergie, beaucoup d'énervement, du plaisir aussi souvent, mais parfois un peu la nostalgie de la vie qu’elle devrait avoir à son âge, plus de copains, plus de sorties, peut-être même un travail.

Chacun a ses soucis et ses tristesses, les adolescents essayent de se faire une place, les plus petits assumant aussi difficilement le manque de parents.

Sans oublier le cochon nain, le lapin bélier, le perroquet et les cinq bébés chats... Et Granny, l'arrière-grand-mère. J'ai pensé au début qu’elle aidait un peu Désirée. Avant de lire son âge ... 106 ans !



Un peu de mal à parler de ce roman, qui est une chronique de la vie de la famille, même si cette famille est très atypique. Il y a donc beaucoup de sujets abordés, comme dans la vraie vie. Le harcèlement scolaire, l'amour, la difficulté de celle qui remplace la mère de famille à gérer tout le monde, les courses, les sorties d'école, les repas. Le grand âge et les tout-petits, l'amitié et la jalousie, l'ami imaginaire, la folie et l'hérédité, l'école, le sport, l'adolescence, etc.



Au départ, ça m'a un peu rappelé les 4 soeurs de Malika Ferdjoukh. Le côté vieille maison et la soeur qui s’occupe de tous. Sauf qu'ici, c'est bien plus qu'une fratrie, et l’histoire familiale est vraiment pire.

Ça n'empêche pas de sourire souvent aux mésaventures de cette drôle de famille.

Car l'histoire n'est en principe pas drôle du tout, que de malheurs dans cette famille, que de situations difficiles. Mais il y a aussi tant de vie, d'humour, d'inattendu, qu'on sourit presque tout le temps.

Des dons culinaires de certains à la pitchoune qui creuse jusqu'en Californie, en, passant (surtout) par les animaux familiers assez inattendus.



Le sujet du harcèlement scolaire n'est pas classique car vu aussi du côté de la harceleuse, elle-même harcelée. J'ai trouvé très tristes ces passages, car comme trop souvent, aucun adulte ne semble en prendre conscience. Le collège est apparemment une zone de non droit. Et comme on le retrouve souvent dans les romans, je crains qu'il n'y ait hélas une grosse part de vérité. Et je lis ça difficilement. Certainement parce que je m'inquiète pour mes petits-enfants et les jeunes générations. Cette maltraitance, et le fait qu'en général, ce sont les plus fragiles, donc ceux harcelés, qui se font punir quand ils finissent par se révolter.



Je voudrais vous raconter encore tellement de choses au sujet de ce roman, si riche, si tendre et émouvant, si drôle aussi.

Je me demande s'il y aura une suite, c'est un peu dur d'abandonner les personnages, si attachants et qui vivent des moments pas faciles.



Décidément, Exprim' a des familles vraiment surprenantes, et/ou des parents souvent pas à la hauteur. Mais les romans de la collection, eux, sont toujours à la hauteur, toujours un bonheur de lecture.

Un excellent roman ado, apprécié aussi des adultes, et qui à mon avis peut même être lu par les plus jeunes.

Avec, comme toujours dans la collection, une bande-son extrêmement variée.


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Bienvenue à Oswald !

Comment ne pas succomber à cette magnifique couverture? Cette jeune asiatique est la représentation de notre héroïne Chiméri Casteldor, fille unique elle se retrouve à faire une énième visite culturelle avec ces parents férus d’histoire et lors du dîner Halloween dans ce château, elle va perde leur trace et suivre une étrange lumière. Elle va alors mystérieusement chuter et se retrouver dans une drôle de salle d’attente. Une simple formalité doit la renvoyer auprès de ses parents mais tout ne se passe pas comme prévu et elle va se retrouver hors la loi. Heureusement sur son chemin elle va rencontrer Haruka qui semble l’attendre. Aidé par cette dernière et de l’ensemble des opprimés, elle va affronter le terrible chancelier Suez pour pouvoir retourner dans son monde. Pourtant malgré le manque de ses parents, il sera difficile d’abandonner ses nouveaux amis et surtout elle ne pourra partir sans avoir visité ce monde onirique et fantastique. Une folle aventure va commencer avec de multiples rebondissements qui nous tiennent en haleine jusqu’au bout.



Bienvenue à Oswald nous plonge dans un monde magique et fantastique inspiré des contes et légendes de notre enfance avec une touche de mythologie. On s’imagine tout à fait cet univers extraordinaire grâce aux diverses descriptions. Projection d’autant plus facile, que nos jeunes ados peuvent s’identifier à Chiméri jeune fille intrépide, avec de l’humour, beaucoup d’imagination et des interrogations légitimes, une envie de liberté et d’indépendance qui se fait déjà sentir sans pour autant oublier son profond attachement à ses parents. L’amitié et la loyauté sont aussi au cœur de ce roman d’autant que les personnages sont attachants avec un coup de cœur pour Pierrot, l’araignée! Bravo à l’autrice qui aura réussi à me rendre cet animal sympathique!







Un premier roman poétique qui nous a beaucoup plu, tous les ingrédients sont là pour faire voyager les jeunes lecteurs dans ce monde enchanteur, une première approche du fantasy pour les pré-adolescents. Une très belle découverte que je ne peux que vous conseiller!
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Les enfants  des Feuillantines

Bienvenue aux Feuillantines, une ancienne maison de gardien de phare sur la côte bretonne. Aujourd'hui c'est la famille Mortemer qui y vit. Pousser la porte de cette maison pour faire la connaissance de cette drôle de tribue. Trois triplettes, Isabella, Willa et Rosemonde, trois femmes en marge de la société. A elle trois, elles vont donner naissance à 8 enfants en 20 ans. Désirée à 25 ans est la plus âgée et va devenir la tutrice légale des 7 autres quand respectivement une des soeurs de suicide, une autre part sans laisser d'adresse et que la dernière est placée dans un établissement spécialisé pour des problèmes d'alcoolisme. Cette jolie tribue vie dans la maison de Granny, l'arrière-grand-mère encore vivante, elle aussi à la charge de Désirée. On va apprendre à connaître les membres de cette fabuleuse tribue, suivre leurs péripéties, sur quelques mois. Une chose est sûre, c'est que s'ils manquent d'argent, ils ne manquent ni d'amour, ni d'entreaide.

On s'attache aux différents membres de cette famille. Ils ont comme tout un chacun leurs bons mais aussi leurs mauvais côtés. Avec eux on rit, on pleure... Une lecture qui nous fait du bien en nous faisant réfléchir sur le sens de la vie et sur ce qui est important. Une lecture dont on ressort plus riche.

A lire dés 14 ans.
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Les enfants  des Feuillantines

Bienvenue aux Feuillantines ! Si vous cherchez une maison calme, passez votre chemin. Par contre, si vous aimez les chroniques familiales d'une famille recomposée avec sept enfans, ce livre est pour vous.



Tour à tour touchant, marrant, prenant et poignant, ce roman nous fait découvrir le quotidien de la famille Mortemer, gérée de main de maître par Désirée. Cette dernière s'est substituée à sa mère qui s'est suicidée, à sa première tante qui est internée en hôpital psychiatrique et à son autre tante partie du jour au lendemain en laissant ses enfants derrière elle. Autant dire que ses journées sont bien remplies car s'occuper d'une tribu qui va du nouveau né aux adolescents, il y a peu de temps mort.



C'est un livre prenant qu'on lâche à regret.

Seul bémol : vraiment dommage, les trop nombreuses coquilles dans le texte.
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Les enfants  des Feuillantines

Est-ce que, quand on lit un roman jusqu'à trois heures du matin, ce n'est pas déjà une preuve d'amour suffisante ? Parce que c'est clairement ce qui s'est passé, alors que je tournais les pages une à une, sautant des aventures de Calliope à celles de Warren, des colères de Brunehilde, éclatante de fureur à celles d'Hermeline, sonores et musicales, en passant par le maelström de sentiments made in Honoré et Isidore ou le courage incroyable de Désirée. Dans le résumé il est dit "cette famille qui ne demande qu'à être aimée" et bien je l'ai aimée, je n'avais pas envie de les lâcher, mais envie de savoir comment chacune de leur aventure allait se terminer, parfois bien, mal ou en demie-teinte, envie de les serrer dans mes bras à les étouffer et de prêter l'oreille à Désirée, cette nana de 24 ans qui aurait pu être mon amie.



On ne sait pas très bien où commence et où finit l'histoire. Est-ce qu'elle commence avec Warren, ce petit garçon lunaire et silencieux aux cheveux qui lui tombent dans les yeux qui n'ose pas dire à sa maîtresse qu'il n'a plus vraiment de maman et que maman ne viendra pas signer son mot. Est-ce qu'elle commence avec Désirée qui, à la mort de sa mère, écope de ses enfants. Ou bien justement avec Isabella qui se jette d'une falaise, Willa qui part en voyage et Rosemonde qui coule doucement dans alcool et drogue avant de terminer en hôpital psychiatrique. Ou encore plus tôt, lorsque leur père, Jaquolin, décide de s'installer dans cette maison, non loin du phare dont il était le gardien. Nul ne le sait, mais on découvre le tout dans un formidable chapitre intitulé "Quand la famille Mortemer est partie à vau l'eau", conté d'un ton pince sans rire, mi-sarcastique mi-blasé qui m'a tout de suite ravie au plus au point alors que pourtant ce qu'il disait n'était pas drôle du tout, à mi chemin entre la catastrophe familiale et l'apocalypse sentimentale.



C'est une fois ce chapitre passé que nous entrons dans le quotidien déjanté de cette famille étrange, très -trop- nombreuse mais où chacun trouve sa place, comme s'il était une pièce de puzzle parfaitement ordonné avec le reste de l'énigme Mortemer. Chacun à des âges très différents, les enfants Mortemer sont autant de facettes de l'adolescence allant de la découverte des premiers amours au harcèlement scolaire, de la quête de popularité à la solitude, de l'amitié et la haine. Et de chaque côté de ces morceaux d'adolescence, la jeunesse de Désirée qui s'étiole, elle qui regarde les jeunes de son âge faire la fête et les envies, et l'enfance de Warren, Calliope et Pernelle. Il y a sans doute des questions qui vous viennent du genre : mais est-ce que ce n'est pas trop impersonnel ? est-ce qu'on arrive à s'attacher aux personnages ? est-ce que c'est un peu réaliste tout de même ? est-ce que... est-ce que...



Il n'y a qu'une seule chose à savoir : Célia Garino écrit divinement bien, a une imagination débordante et a su insuffler à chacun de ses personnages une âme tout à fait singulière qui vous les rend attachant instantanément. Peut-on parler de réalisme ? Je dirais que oui. Malgré le perroquet répétant "Tarrrré" à tour de bras, malgré les minutes codées de Désirée avec des expressions aussi étranges que "VOUS ME DECAPSULEZ LA CAFETIERE" et malgré les expériences culinaires osées d'Isidore entre pommes de terre et jus d'orange.



Parce que malgré tout, dans tout ce joyeux bazar il y a des choses on ne plus réalistes, des larmes amères, les histoires de la grand mère Granny, le harcèlement scolaire que subit Brunehilde et qu'elle fait subir en retour à un autre, pour ne pas être la dernière dans l'échelle social du collège, les adultes qui ferment les yeux sur l'ensemble pour ne pas se mettre à dos les parents, le désir de popularité d'Honoré, il y a les trous que creusent Calliope pour atteindre la Californie et atteindre une "vraie maman" qui les a pourtant abandonnés, il y a les peurs de Warren, les crises de nerfs de Désirée...



En résumé



Les enfants des Feuillantines est une fresque familiale loufoque, pleine de drames et de courage où l'on côtoie l'adolescence, l'enfance et les destins brisés, mais aussi les angoisses, les rires et les histoires du soir. Un roman qui fait chaud au cœur, qui parle d'humanité et de fratrie, d'amour et d'amitié avec des personnages tous plus attachants les uns que les autres, mais aussi de leur crises et de leurs colères. Un immense coup de cœur à trois heures du matin.
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Les enfants  des Feuillantines

En 2018, j’avais acheté environ 150 livres. En 2020, seuls 30 livres ont rejoint les étagères de mes bibliothèques (sans compter les cadeaux et services presse) … Comment expliquer cette baisse drastique des achats ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, non, ce n’est pas la faute de la pandémie si j’achète beaucoup moins qu’avant. La preuve, c’est qu’en 2019, la baisse était déjà fort significative, avec environ 40 achats seulement ! L’explication est finalement fort simple : poussée par l’envie de prouver que j’étais capable d’être raisonnable et de gérer correctement mon budget, j’ai décidé d’y réfléchir à plusieurs fois avant d’acheter un livre sur un coup de tête. Terminés, les achats systématiques en passant dans une librairie ou un rayon culture de supermarché ! Mais pour tout avouer, même si je m’en sors fort honorablement, cette restriction me pèse : à chaque fois que je pense à toutes ces potentielles merveilleuses lectures qui me sont passées sous le nez, j’ai envie de pleurer ! Heureusement, certaines de mes amies sont là pour m’offrir quelques pépites que je n’aurai jamais pu découvrir sans elles !



Au début de l’histoire, il y avait trois sœurs, des triplées. Les triplées Mortemer, élevées par leur grand-mère Granny, aussi rêveuses les unes que les autres. Avant de se jeter du haut de la falaise, le cœur brisé par une tragique histoire d’amour, Isabella a donné naissance à Désirée et Brunehilde. Avant de disparaitre on ne sait trop où, Wilhelmina ramena de ses voyages les jumeaux Honoré et Isidore, puis la petite Callie. Enfin, avant d’être internée à l’hôpital psychiatrique du coin, Rosemonde avait eu Hermeline, Warren et petite Pernelle, de trois pères différents. Au fil des années, c’est donc Désirée, vingt-cinq ans, qui est devenue la tutrice légale de toute cette petite tribu de cousins âgés de 2 à 16 ans. Elle s’occupe également de Granny, leur arrière-grand-mère plus que centenaire, de Justin le « terrible » cochon nain (qui attaqua sur demande son ex-petit-copain), de Pirate le perroquet accro aux injures, sans oublier Fricassé le lapin bélier, qui ferait mieux de cesser de grignoter les fils de la télévision s’il ne veut pas voir son nom devenir réalité ...



Les familles dysfonctionnelles sont à la mode dans la littérature jeunesse, ces dernières années : ça pullule de partout, ça surenchérit d’extravagance et d’excentricité jusqu’à perde toute notion de vraisemblance … Et si Les enfants des Feuillantines s’inscrit dans cette mouvance, nous sommes bien loin de cette surabondance de situations farfelues qui peut parfois desservir ce genre. Bien sûr, la famille Mortemer est indiscutablement une drôle de famille, qui accumule les petits et gros tracas, mais on reste finalement dans des situations parfaitement « plausibles » : une maman qui se suicide, une autre qui prend le large, une dernière qui souffre de troubles psychiatriques, il n’y a rien de farfelu dans tout cela. Juste les dures réalités de la vie. La malchance de la famille Mortemer, c’est que ces trois mamans étaient triplées et laissent derrière elle toute une tripotée de gamins esseulés et perturbés … Mais quand on y regarde bien, malgré tout, cette petite tribu n’est pas si malheureuse que cela : ils ont eu la chance de ne pas être séparés, et au contraire d’être placés sous la tutelle de leur cousine Désirée. Bien des enfants n’ont pas cette chance et se retrouvent en foyer, entourés d’illustres inconnus, alors que leur frère ou leur sœur est en famille d’accueil, avec autant d’illustres inconnus !



Plus que dysfonctionnelle, cette famille est finalement absolument déjantée et délurée : quand on passe la porte de la maison des Feuillantines, on a le sentiment d’entrer dans un asile de fou. Ici, le cochon de la famille est en train de grignoter une paire de chaussure, dans l’indifférence générale. Là, l’ainée tente de faire entrer les tables de multiplications dans le cerveau ralenti de son cousin, tout en surveillant l’avancée du repas, que chacun des « grands » prépare à son tour. Ici, une petite fille tente de creuser un immense tunnel pour rejoindre la Californie, où se cache peut-être sa maman. Là, un adolescent se fait passer pour sa cousine sur des sites de rencontre, dans l’espoir de leur trouver à tous un papa. Dans ce véritable roman-choral, nous suivons tour à tout chaque membre de cette drôle de famille recomposée, et tout ceci forme un formidable kaléidoscope qui nous fait tournoyer la tête et le cœur. Car comment ne pas tomber sous le charme de ces gamins, aussi attachants les uns que les autres ? Alors bien sûr, chaque lecteur se retrouvera plus ou moins dans tel ou tel enfant, mais une chose est sûre et certaine : aucun ne le laissera indifférent.



Comment l’être, face au « grand projet » de la petite Calliope, princesse pirate armée de sa cuillère en guise de pelle ? Comment l’être, face au mal-être de la jeune Brunehilde qui n’a trouvé que la violence pour s’exprimer ? Comment l’être, face au désir impérieux d’Honoré de se distinguer de la masse de ses frères, sœurs, cousins et cousines ? Comment l’être, face au petit Warren, si doux et si lent, si sensible et si insouciant ? Comment l’être, face l’innocence enfantine de la toute petite Pernelle ? Comment l’être, face à la rage plus ou moins contenue d’Hermeline la pianiste ? Comment l’être, face au désarroi d’Isidore qui oscille entre colère et espoir ? Comment l’être, enfin, face à l’abnégation de la jeune Désirée, qui se retrouve mère par intérim d’autant de gamins cabossés par la vie, mais qui n’a personne sur qui s’appuyer ? Ils sont touchant, tous ces enfants, plus ou moins grands, et on se sent vraiment privilégiés d’avoir l’honneur de les accompagner pendant quelques centaines de pages. De les voir cheminer dans la vie, faire face aux petites vaguelettes et aux grands tsunamis. D’être spectateur de cet amour infini qui les unit, eux les « petits Mortemer », que tantôt on plaint, tantôt on craint.



En bref, je pense qu’il est inutile d’en dire plus, vous l’aurez bien compris : ce fut un formidable, un incroyable coup de cœur. J’ai beaucoup aimé la douceur qui se dégage de ce récit : alors même que leur situation familiale est complexe et tragique, alors même que la petite Brunehilde subit du harcèlement scolaire (et en fait subir à un autre élève), alors même que le jeune Honoré se brouille avec ses amis dans sa quête de gloire, alors même que le petit Warren se met à dériver progressivement vers une forme de folie, alors même que la brave Désirée se sent parfois au bord de la rupture … C’est un roman tout empli de tendresse et de légèreté, avec un humour délicat qui ne vient pas effacer la dure réalité qui se cache derrière cette situation rocambolesque, mais vient au contraire l’exposer sans pathos indésirable. La vie aux Feuillantines n’est pas rose tous les jours, mais elle n’est pas noire non plus : elle est tel un arc-en-ciel, un improbable mais joyeux mélange de couleurs. L’histoire n’a rien de particulièrement palpitante, c’est juste un délicat tableau de cette petite famille pas tout à fait comme les autres … une famille que j’ai, personnellement, bien du mal à quitter. Leur dire au revoir, c’est dur, car on se sent bien avec eux. C’est vraiment un très beau roman, à découvrir et faire découvrir, à offrir et à s’offrir !
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Les enfants  des Feuillantines

Dans ce roman choral on suit tour à tour chacun des huit enfants Mortemer, issus des différents amours de leurs triplées de mères. C’est l’aînée de la cousinade, Désirée (dite Daisy), qui a pris sous son aile les plus jeunes, devenant officiellement leur tutrice quand la dernière des tantes a été déclarée hors service. Elle n’a que 25 ans et se retrouve à la tête d’une petite tribu, composée -outre les sept autres enfants- de l’arrière grand-mère de plus de 100 ans, d’un perroquet, d’un cochon nain et d’un lapin bélier… Tout ce petit monde vit cahin caha dans la veille demeure familiale, proche de Caen et juste au bord de la mer. Mais c’est surtout de mères qu’il sera question dans ce roman, le plus souvent défaillantes, car s’agissant des triplées la première s’est suicidée, la seconde toujours en vadrouille est partie un jour en voyage sans laisser de traces et la dernière a dû être internée dans un établissement psychiatrique. Toutes leur ayant fait défaut l’aînée des enfants s’est dévouée pour prendre soin de ses cousins, mettant sa propre vie entre parenthèses, mais entre les problèmes d’argent, les soucis affectifs dont souffrent bien évidemment la plupart des enfants et toutes les tâches du quotidien ça n’a rien d’évident.

C’est une histoire qui n’est pas tendre, les personnages ont tous été malmenés par la vie, mais en même temps on ressent bien la chaleur humaine et les liens forts créés entre eux pour faire face.

De plus dans ce livre la harcelée devient à son tour harceleuse et j’ai trouvé que cela changeait un peu de ce qu’on pouvait voir dans les romans ado ou jeunesse.

Cela rappelle Oh boy ! ou Sauveur et fils de Marie-Aude Murail, on retrouve un peu le même ton, cette façon de mêler humour et drames. Une maison où le grand nombre et une certaine auto gestion induisent beaucoup de bazar, ainsi que de nombreux rebondissements. Chaque personnage a une personnalité et une vie intérieure bien à lui, très bien construites par l’autrice qui sait vraiment les faire tous « exister ». Elle réussit à « finir » son livre mais, comme pour Sauveur et fils encore une fois, il pourrait sans problème y avoir une suite tant on suit chaque personnage uniquement sur un petit bout de son parcours alors qu’il pourrait y en avoir encore tant à découvrir. Un roman à ranger du côté des chroniques familiales touchantes. Par contre je dois bien avouer que je suis moins enthousiaste que tous les autres lecteurs, j’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture, mais je savais à quoi m’attendre et cela n’a donc pas été une surprise, ce qui explique peut-être que pour moi ça ne soit pas un coup de cœur.

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Les enfants  des Feuillantines

Dans la grande maison des Feuillantines vivent 8 cousins et leur arrière-grand-mère de 106 ans. Fruits des amours compliquées de leurs mères, des triplées disparues et d’hommes de passage, cette joyeuse tribu se serre les coudes pour continuer à vivre tous ensemble. On ne s’ennuie pas une seconde avec cette horde de cousins un peu fous mais tellement attachants ! Malgré la situation difficile, aucune tristesse dans ce roman mais plutôt un grand souffle d’amour même s ‘il apparait au milieu des disputes et des cris en tout genre !

J'ai adoré ces moments passés avec la famille Mortemer et c'est à regret que j'ai refermé ce roman...
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Les enfants  des Feuillantines

J'ai lu Les enfants des Feuillantines de Célia Garino et j'ai passé un excellent moment en compagnie de cette petite famille bancale de déglinglos.

Chapeau bas à cette jeune Désirée qui du haut de ces 24 ans assume le quotidien de cette famille de cousins/cousines dépourvus d'adulte si ce n'est elle-même et l'arrière grand-mère qui ne quitte guère son fauteuil dans la cuisine, et 7 enfants à gérer ce n'est pas rien !

A l'âge où on a bien d'autres idées et priorités en tête, Désirée, elle, se démène pour maintenir le cap et pour que le navire des Feuillantines ne prenne pas l'eau.

Une famille plus qu'atypique, des enfants "attachiants" au possible, des péripéties un brin loufoques, bref ce roman fut une lecture sans prise de tête et succulente.
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Bienvenue à Oswald !

Le début m'a plongé dans le terrier du lapin blanc à la suite d'une Alice entre rêve et cauchemar. Puis les références japonaises arrivent et apportent de l'originalité, de l'étrange et de l'exotisme au récit. J'ai juste un petit bémol avec les personnages pour lesquels je n'ai pas ressenti un réel attachement malgré une histoire bien menée et une plume maîtrisée.
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Les enfants  des Feuillantines

Forcément, dans ce type de romans, les personnages sont très attachants. Ils et elles sont du caractère, quel qu’il soit (plus ou moins démonstratif, colérique, optimiste, révolté, amer…) et on se prend aisément d’affection pour cette famille déglinguée unie par des liens de sang et par des histoires familiales tragiques. Il y a beaucoup de tendresse dans cette histoire, d’amour aussi entre ses cousins-cousines qui s’insupportent et s’adorent mutuellement, mais aussi des passages très durs. Les chapitres racontant le harcèlement scolaire m’ont été presque insoutenables étrangement, tant cette violence verbale et physique me sidère. L’autrice parvient à aborder de nombreux sujets – l’amour fraternel, l’abandon et la peur de celui-ci, la famille, les responsabilités, etc. – sans tomber dans le pathos ni surcharger son roman. L’équilibre est parfaitement trouvé entre loufoquerie et crédibilité.

Il s’agit donc d’un roman très sympathique, qui fait passer un excellent moment, mais auquel je reprocherais un petit manque d’originalité. Après des romans comme ceux de Marie-Aude Murail (Oh, boy !, Simple…), comme Dysfonctionnelle, comme Quatre sœurs, j’ai retrouvé cette recette qui marche – il n’y a rien à redire là-dessus – mais dont je connaissais déjà la saveur : ce mélange d’humour et de drame, saupoudré d’une bonne dose d’attendrissement.

De plus, la fin m’a quelque peu dépitée, je l’ai trouvée un peu fade, un peu décevante, je n’ai pas été perméable à l’émotion qu’elle devait sans doute générer.

Un quotidien haut en couleurs avec une vie collective turbulente et des personnages à l’intériorité fouillée. Une très chouette lecture dans laquelle on se glisse avec plaisir.
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Bienvenue à Oswald !

J'ai adoré Bienvenue à Oswald. Un magnifique livre qui nous plonge au cœur d'un monde magique qui traverse les époques et les pays avec des trolls ,des elfes ,des fées , ect...

Je recommande fortement ce livre qui est rempli d'imagination de rêves et également d'aventures. Ce livre est très touchant mais aussi avec une pointe d'humour. Ce livre nous permet de nous transporter le temps d'une lecture dans un autre monde. Je pense que je parlerai souvent de ce livre comme recommandation. L'auteur arrive à nous faire partager les émotions des personnages. La peur la joie la colère également ainsi que la tristesse. J'adore vraiment ce livre il est vraiment très bien .À quand le tome 2 ?
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Les enfants  des Feuillantines

Quelle merveilleuse lecture ! Un vrai petit moment de détente, que je recommande à tout le monde, amoureux de la lecture ou non. On se plonge dans l'histoire comme dans un bon film et on en redemande. Les pages défilent à toute vitesse en compagnie de cette famille loufoque. Les Mortemer se sont 7 cousins sous la tutelle de Désirée, l'aînée, une arrière grand-mère très âgée, un perroquet, un lapin et même un cochon ! On suit les petites histoires des uns et des autres, tout en apprenant très vite pourquoi cette cousine de seulement 24 ans doit éduquer toute cette fratrie. Derrière le livre on sourit, on rit, on pleure et on se fâche contre de jeunes ados abrutis. C'est un livre léger et pourtant je ne pense pas un jour oublier les Mortemer. On sent que c'est difficile pour Désirée d'élever ses 7 cousins, de devoir soutenir son arrière grand-mère, d'être l'adulte responsable de la famille si jeune et sans l'avoir choisi, c'est dur financièrement, c'est dur moralement, et pourtant on a envie de les rejoindre. On évoque aussi des thèmes difficiles comme le harcèlement scolaire et le deuil, tout en montrant à quel point être entourée nous permet d'affronter n'importe quelle épreuve de la vie.

Merci Célia Garino pour ce petit bijou !
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Les enfants  des Feuillantines

Bienvenue dans la (nombreuse) famille Mortemer, au quotidien mouvementé... mais plein de tendresse!

Ne nous le cachons pas: au départ, il faut se faire un petit arbre généalogique pour se souvenir qui est le frère/la sœur de qui, qui est la progéniture de chaque triplée, ainsi que les âges et caractéristiques de chaque enfant! Mais petit à petit on se familiarise avec ces "Enfants Perdus" pour qui Désirée joue les "mère par intérim". Les chapitres, courts, se concentrent chaque fois sur l'un des jeunes héros, ce qui rend le récit dynamique et permet de mieux cerner les personnalités en nous immergeant dans leur intériorité.



Les Mortemer sont une famille "mutilée" mais soudée. Chaque enfant a sa propre façon de réagir à la situation (l'abandon de leur mère). Brunehilde, "en colère après la vie", est renfrognée et solitaire. Elle harcèle le petit Hugo pour avoir le sentiment d'exister, mais se fait elle-même harcelée par des filles de sa classe se moquant de son allure. En effet, la famille est pauvre et doit faire avec peu de moyens... Warren aussi est tour à tour l'objet de pitié et de rejet. Lui se réfugie dans son monde, allant jusqu'à se créer un ami imaginaire. Hermeline a le sentiment d'être "noyée dans la masse de sa fratrie", que "personne ne fait attention à elle", alors elle joue du piano bruyamment, en martelant les touches ("ses sentiments mis en musique"). La petite Calliope creuse des tunnels dans le jardin pour rejoindre sa maman, loin là-bas en voyage. Isidore inscrit en douce Désirée sur Tinder afin de "nous créer un papa à tous". Quant à Daisy, "la femme aux mille métiers", elle aurait bien besoin d'un peu d'aide parfois, et de s'accorder du temps à soi.



Et pourtant, "il suffit qu'un seul des petits me sourie, qu'un seul me dise merci, et j'oublie tout ça". Car malgré les difficultés que la fratrie rencontre, c'est l'effervescence, l'ambiance, la vie, qui ressortent avant tout. Ces cousin·e·s sont comme des frères et sœurs les uns pour les autres, et Daisy fait une bien meilleure maman pour eux tous que les leurs! On sent beaucoup d'amour entre eux et certains passages sont vraiment émouvants.

Ainsi ce roman véhicule, l'air de rien, un magnifique message de générosité. Car la vraie famille, c'est bien connu, est celle qu'on se choisit.
Lien : https://www.takalirsa.fr/les..
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Les enfants  des Feuillantines

J’ai terminé ce livre hier soir et j’ai tellement aimé cette histoire ! 😍



Au début, j’ai eu un peu de mal à me repérer avec tout ces personnages mais une fois familiarisé avec chacun d’eux, ça a été un réel plaisir de suivre leurs péripéties !

Les membres de cette tribu sont tous super attachants, avec leurs qualités et leurs défauts.

J’ai beaucoup aimé l’alternance entre les personnages, on suit un petit moment de vie de l’un, puis de l’autre et ainsi de suite. Ça met du rythme à l’histoire et on ne s’ennuie a aucun moment !



Avec ce roman, Célia Garino nous fait passer par pleins d’émotions; la joie, la tristesse, la colère, mais surtout et avant tout, on ressent tout l’amour que les enfants ressentent les eux pour les autres.

Il aborde également plusieurs thématiques telles que la famille, le deuil, l’alcoolisme, le harcèlement...



Pour faire court, j’ai adoré me retrouver au milieu de ce joli bordel familiale ❤️
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Les enfants  des Feuillantines

Dans la famille Mortemer, c'est l'aînée des cousins, Désirée, 24 ans, qui s'occupe de tout le monde (7 enfants, 1 arrière-grand-mère, 1 perroquet, 1 cochon et 1 lapin fugueur, rien que ça !). Pousser la porte des Feuillantines, c'est partage un quotidien atypique entre rires et crises, entre repas improbables et chamailleries XXL. Car chacun des cousin.e.s a son caractères et ses préoccupations personnelles...

Une vie de famille décalée et pétillante, vous allez les adorer tous !
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Les enfants  des Feuillantines

GROS COUP DE CŒUR pour ce magnifique roman signé Célia Garino. On y découvre la famille Mortemer composée presque uniquement de la marmaille de triplettes (l'une morte, l'une internée, l'autre disparue dans ses voyages). Pas facile donc pour la jeune Désirée, ainée de cette cousinade, de faire office d'autorité face à cette ribambelle de gamins disparates allant de 15 à 2 ans. L'absence de leur mère respective se fait sentir pour chacun d'eux d'une manière bien différente que l'on découvre au fil des pages de ce gros pavé. Et s'il peut y avoir des disputes, parfois violentes, et beaucoup d'attentes, les enfants des Feuillantines (du nom de la maison qui les rassemble) savent se serrer les coudes face à l'adversité.

On ne peut s'empêcher de penser aux Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh dans les premiers moments de lecture mais on passe rapidement au delà pour s'immerger complètement dans le quotidien bancal et pas banal de cette fratrie au combien attachante.

Pas de misérabilisme, ni de dramaturgie exagérée mais d'une manière subtile, l'autrice aborde des sujets forts tels que le deuil, le harcèlement scolaire, la parentalité et plus généralement la recherche du bonheur.

Un roman aussi ensoleillé que sa couverture à ne manquer sous aucun prétexte.
Lien : http://boumabib.fr
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Bienvenue à Oswald !

LOUISA (11 ans)



COUP DE CŒUR



💗💗💗





Ce que j'ai aimé



Je viens de terminer cette lecture géniale et c'est un gros coup de cœur !



J'ai adoré ce roman qui m'a emmenée dans un monde imaginaire insoupçonné où l'on navigue entre la réalité et la fiction.



L'histoire est remplie d'aventures et de mystères, avec des rebondissements et de l'action en continu.

Et surtout, il y a beaucoup de suspense et c'est vraiment super !



Ce que j'ai particulièrement apprécier dans cette lecture, c'est qu'il y a plein de détails.

J'ai pu imaginé sans difficulté, les personnages et leurs péripéties.

J'ai vraiment ressenti la sensation d'être près d'eux et de vivre leurs aventures à leur côté !



D'ailleurs, l’héroïne, Chiméri, a 11 ans comme moi, et je trouve que je lui ressemble un peu😏

Elle a beaucoup d'imagination, si bien, qu'elle développe un pouvoir et va vivre de fantastiques aventures et rencontrer plusieurs personnages incroyables.



Une histoire captivante dont je suis devenue accro au fil des pages.





Ce que j'ai moins aimé



Rien !





Conclusion



C'est une très belle surprise et ce roman fait désormais partie de mes lectures préférées.



Je le recommande vivement surtout si vous aimez comme moi, les récits d'aventures qui nous transporte dans un monde irréel et fabuleux !




Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Bienvenue à Oswald !

Chimérie a 10 ans et des parents un peu trop passionnés d’histoire à son goût. Un soir où ils l’ont encore emmenée malgré elle à une soirée de reconstitution historique au château de Renouvault, Chimérie s’égare dans un labyrinthe en poursuivant une étrange petite flamme bleue. Alors qu’elle essaie de l’attraper, elle bascule et tombe dans un monde sous-terrain, le monde magique d’Oswald. Pourquoi a-t-elle atterri ici ? Pour quelles raisons à peine arrivée est-elle déjà hors-la-loi ? Et comment faire pour rejoindre la surface et retrouver ses parents ? Chimérie n’est pas au bout de ses surprises! Célia Garino nous régale en nous plongeant dans un univers riche et mystérieux avec une belle galerie de personnages hauts en couleurs. Émotions et suspens garantis jusqu’à la dernière page.
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