AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Celia Rees (70)


Les hommes de science ne sont pas réputés pour leur imagination et ils n'aiment pas le mystère.
Commenter  J’apprécie          220
« Les meilleures idées sont souvent les plus simples. »
Commenter  J’apprécie          210
Il ne voulait pas avoir honte devant son fils, aussi lui était-il impossible d'expliquer comment la culpabilité, la peur qu'il éprouvait, l'avaient entraîné dans une terrible léthargie, une envie irrésistible d'échapper à la réalité.
Commenter  J’apprécie          190
Beaucoup d'ignorants, qui ne savent pas de quoi ils parlent, racontent un tas de sottises. Il y a le bien et il y a le mal. C'est pareil dans toutes les religions. C'est un mélange.
Commenter  J’apprécie          180
« Ça sert à rien de se cacher (…). Plus tu essayes de disparaître, plus c'est facile de te retrouver. Mieux vaut se déguiser. »
Commenter  J’apprécie          180
Je suis Mary.
Je suis une sorcière. Ou du moins est-ce ainsi que certains m'appellent. "Progéniture du diable", "petite sorcière", siffle-t-on dans la rue, alors que je ne me connais ni père ni mère. Je ne connais que ma grand-mère, Eliza Nuttall ; mère Nuttall pour ses voisins. Elle m'a élevée depuis ma naissance. Même si elle a su qui étaient mes parents, elle ne me l'a jamais dit.
"Fille du roi des aulnes et de la reine des fées, voilà qui tu es."
Commenter  J’apprécie          160
(…) le Manuscrit de Lascaris est à la fois un livre d'histoire et une prophétie. Ce qui s'est passé une fois peut se reproduire.
Commenter  J’apprécie          150
Ce que tu ignores ne peut te nuire.
Commenter  J’apprécie          150
On dit que ceux qui prennent la mer regardent soit devant eux, soit derrière. Comme l’avenir qui m’attendait demeurait obscur, je n’avais d’autre choix que de méditer sur mon passé.
Commenter  J’apprécie          120
La conversation allait durer jusque dans la nuit mais, tout d'un coup, elle s'est arrêtée. Le vent s'était levé. Au-dessus de nous, la voile claquait, craquant comme un canon. Les pieds des marins tambourinaient sur le pont et l'air résonnait d'ordres. Le navire a pris de la gîte et a tourné. Et nous avons recommencé à entendre, sur le côté, le sifflement de la coque qui transperçait les vagues. Maître Morse a perdu son auditoire. Des voix se sont élevées tout autour de lui, exprimant leur gratitude pour cette délivrance. Ne sommes-nous pas les Élus ? Elias Cornwell n'a-t-il pas vu la destination promise ? Les mains se sont jointes en marque d'accord. Beaucoup prennent le vent pour le souffle même de Dieu.
Commenter  J’apprécie          110
Le texte qui va suivre est tiré d'une remarquable collection de documents signés sous le nom de "Manuscrits de Mary". Trouvés à l'intérieur d'une couverture en patchwork de la période coloniale, ces documents constituent une sorte de journal intime, tenu sans régularité. Toutes les dates sont le fruit de déductions établies à partir des événements rapportés. Les premiers documents ont été datés de mars 1659. L'original a été modifié aussi peu que possible, mais la ponctuation, le découpage en paragraphes et l'orthographe ont été modernisés pour le lecteur d'aujourd'hui.

Alison Ellman
Boston, Massachusetts
Commenter  J’apprécie          110
Ils ont traversé un océan pour se construire une nouvelle vie et ils sont satisfaits de voir le passé s'éloigner et s'effacer derrière eux, comme la dernière image de la terre.

p. 112
Commenter  J’apprécie          70
Je ne savais pas quoi dire. Je n'avait pas pensé que nous nous séparerions comme cela, je ne m'attendais pas à ce que ce soit si soudain. Jack était comme le frère que je n'avait jamais eu, et plus. Confuse j'ai tourné la tête.
"Ne sois pas triste. Je reviendrai et je te trouverai. Ceci..."
Il a brandi sa moitié de pièce.
"Ceci sera un signe. Un jour les deux moitiés seront réunies. Tu as ma parole. Je ne t'oublierai jamais, Mary, et je tiens toujours parole."
Juste au moment ou il se penchait vers moi, comme pour me donner un baiser, une voix rugi :
"Toi, Jack ! Monte au poste de vigie !"
Il la levé la tête, sur le point de me quitter, mais s'est quand même rapproché pour m'embrasser malgré tout.J'ai cru voir sourire le capitaine, et déjà Jack grimpait dans les cordages. Je l'ai observé, assis tout là-haut, pas plus grand qu'un jouet d'enfant. J'avais la bouche brulante et le point fermé sur la moitié du shilling. Je sais que je ne le reverrai jamais plus.
Commenter  J’apprécie          70
C'était un signe. Elle en savait assez pour le savoir. Comme la mèche de cheveux blancs, le don de sorcellerie se transmettait dans sa famille par les femmes. Sa tante, sa grand-mère et la grand-mère de cette dernière, toutes avaient suivi la voie de la sorcellerie.
" Si ça doit t'arriver, ça t'arrivera, lui avait dit sa tante. C'est aussi naturel que tes règles. Pas moyen d'y échapper."
Commenter  J’apprécie          70
Je n'avais jamais vu la mer, mais avant même que le charretier ne me secoue de son bras musclé, j'ai senti une différence dans l'air, l'humidité contre ma joue et l'odeur du sel et du poisson pourrissant. Puis j'ai entendu le cri des mouettes, comme un rire moqueur. Mes yeux se sont ouverts sur des bancs ondulant de brume blanche. Ils laissaient voir les mâts et les gréements de hauts bateaux. La charrette longeait le quai dans le fracas des roues ferrées, et, tout autour, on entendait le clapotis de l'eau, le craquement du bois, le grincement des navires l'un contre l'autre. Je me demandais lequel d'entre eux allait m'emmener en Amérique.
Commenter  J’apprécie          70
Le jour et la nuit rythment nos vies. Les journées se passent à cuisiner, soigner les malades, s'occuper des enfants, nettoyer notre partie du bateau. Le révérend Élias Cornwell n'y voit rien de prodigieux, et je note donc ses autres méditations. Elles sont nombreuses et détaillées, son esprit fourmille de pensées, il y en a autant que de mouches autour d'un tas de fumier. Sa cabine empeste une odeur aigre qui lui est particulière et il me tarde d'en partir. Mais je n'ai d'autre choix que de rester à écrire jusqu'à avoir mal à la tête d'ennui et les doigts noircis d'encre.
Commenter  J’apprécie          60
Il collait contre sa poitrine le sac pesant qu'il transportait, car, bien que pressé, il ne voulait pas le secouer. Ce sac renfermait un très vieux coffret en ivoire, doublé de peau de crocodile. Il n'était plus vide. Il contenait maintenant un objet sculpté dans un cristal très sombre, rempli du poids des âmes récoltées.

p.39
Commenter  J’apprécie          60
La vérité serait-elle un jeu dangereux ?
Commenter  J’apprécie          60
Ceux qui peuvent guérir peuvent tuer.
Commenter  J’apprécie          50
_ Je reviendrai, dit-il en effleurant ma joue. Quand j'aurai touché ma solde. Et ensuite...
_ Ensuite?
Il sourit.
_ Ensuite, tu verras bien.
Il m'embrassa. Ses lèvres étaient fraîches et son baiser léger, mais lorsqu'il s'écarta, je le sentais encore sur mes lèvres. Je posai la main sur elles comme pour m'assurer que je n'avais pas rêvé. Ce n'était pas un au revoir maladroit entre enfants, ni la caresse hâtive d'un frère. C'était mon premier baiser.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Celia Rees (701)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
127 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}