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3.2/5 (sur 26 notes)

Né(e) à : Pietermaritzburg (Afrique du Sud) , le 01/01/1980
Biographie :

Ceridwen Dovey est une romancière ayant la double nationalité sud-africaine et australienne.

Elle tire son prénom d'un des personnages (Ceridwen Morgan) du roman de l'écrivain gallois Richard Llewellyn, Qu'elle était verte ma vallée. Ses parents, qui vivent désormais à Sydney en Australie, sont tous les deux universitaires et sa mère, Teresa, fut dans les années 1980 l'un des tout premiers critiques littéraires à étudier l'œuvre de J. M. Coetzee.

Ceridwen passe une partie de son enfance à East London, avant de suivre en Australie ses parents qui ont fui les troubles politiques. Résidant à Sydney, elle suit les cours du North Sydney Girls High School. En 1999, après une année passée à Londres, elle obtient une bourse pour entrer à Harvard comme undergraduate en anthropologie sociale et études visuelles et environnementales. Son documentaire de fin d'études consacré aux fermes viticoles de la province du Cap-Occidental, Aftertaste, a été projeté dans de nombreux festivals de film ethnographique.

Diplômée d'un BA en 2003, Ceridwen est pendant un an assistante de recherche pour l'émission NOW with Bill Moyers diffusée sur Channel Thirteen à New York puis retourne en Afrique du Sud.

Durant deux ans, elle est étudiante à l'Université du Cap et rédige Blood Kin comme mémoire de MA d'écriture créative sous la direction du poète Stephen Watson.

Publié chez Atlantic Books au Royaume-Uni, Penguin en Afrique du Sud et en Australie en juillet 2007 et Viking en Amérique du Nord en mars 2008, son premier roman est sorti en France le 28 août 2008 sous le titre Les Liens du sang (éditions Héloïse d'Ormesson).

Elle est actuellement doctorante en anthropologie sociale à l'Université de New York.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Rien n’est comparable à la magnifique capacité d’écoute d’un enfant insatiablement affamé de la voix de sa mère.
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En un siècle où les gens croient de moins en moins au fatalisme au sens religieux du terme, il semble que les livres soient devenus des signes à interpréter et à suivre : si ce roman est venu à moi, il y a une raison, se dit-on ; l’auteur me parle, à moi et à moi seul.
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- Tu savais, a-t-il continué, que les Perses lâchaient des chats sur les champs de bataille quand ils se battaient contre les Égyptiens ? Vu que les Égyptiens nous vénéraient, ils préféraient toujours se rendre plutôt que de risquer de blesser un chat.
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Entre jouir de la liberté puis la perdre, ne l’avoir jamais connue, quel est le pire ?
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Pour moi, comment transformer une idée en images, comment peindre un ciel sans utiliser de bleu ou comment ne pas suivre les lois de la perspective m' a toujours semblé plus important que les médiocres agitations des étudiants révolutionnaires. Ma femme et moi, nous avions pour règle de ne jamais écouter les informations. "C'est relatif de toute façon", disait-elle en imaginant que les politiciens maquillaient leurs actions vomme les publicitaires de fast-food maquillaient leurs hamburgers. Il nous semblait plus pur de ne rien savoir plûtot que de glaner des bribes d'information qu'on nous jetait comme on jette des appâts aux requins.
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Quand je voyais les cheveux de tant de gens mélangés sur le sol, j'avais l'impression de voir des personnalités et des tics individuels rendus évidents, aussi je ne les jetais jamais; mon commis les balayait et les mettait dans un bocal que je gardais sur des étagères dans l'arrière-boutique.
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J’ai rencontré Muss pile au moment où j’avais décidé que tout était foutu, où j’en avais marre de réduire le monde à des théories… Une nuit, il s’est pointé dans notre cercle, avec son petit air d’extatique, de joyeux prophète, d’escroc curieux de tout. C’est mon ami Gallos – celui qui s’est échoué sur ma jetée du fleuve Hudson, où il est resté un moment pour y écrire sa poésie – qui m’a présenté à Muss. Il paraît qu’il est né pauvre, qu’il a été élevé « à la dure » dans une ferme marine de l’Ouest, entouré de personnages tristes et retors qu’il aimait et détestait.
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Après une série de tirs de barrage massifs, visant la ligne de front de l'ennemi, l'ordre a été donné aux hommes, tard dans l'après-midi, de sortir de la tranchée dans une dérisoire tentative de faire avancer notre position. Moi, je ne pouvais pas regarder. Le soldat filiforme qui s'est mis dans la tête qu'il était mon Maître d'adoption m'a serrée contre lui, avant de grimper docilement et de commencer à ramper dans la boue, le fusil relevé, la baïonnette pointée vers l'avant, comme si cela pouvait lui garantir une sorte de protection magique contre les balles et les obus.
J'ai abandonné la tranchée déserte et, restant à couvert, me suis dirigée vers le poste de secours et la cantine, situés à une distance suffisamment éloignée de la ligne de front. Les infirmiers attendaient la fin de l'opération afin de commencer à ramasser les corps ; mais pour l'heure, ils n'avaient rien à faire. Pour amuser la compagnie, l'un d'eux avait caché un oeuf à l'intention d'une vieille ponette qu'ils appelaient Fufu. Son rôle à elle, c'était de tirer les civières chargées de soldats blessés. J'ai observé Fufu passer de l'une à l'autre des ses deux activités du moment : la première consistant à trouver l'oeuf, et la seconde à se coucher par terre en allongeant ses courtes jambes, les yeux fermés, à chaque fois qu'elle entendait venir le gémissement d'un obus. Dès que celui-ci avait explosé à quelque distance, hop ! elle se redressait, prête à reprendre ses recherches.
- Fufu !
Le matou m'avait suivie et appelait la ponette :
- Fufu , par ici !
J'ai jeté au chat un regard oblique, dans lequel j'ai mis le plus de dédain possible. Fufu est venue à notre rencontre.
- Tu sais où ils ont caché l'oeuf ? a-t-elle demandé.
- Sous ce côté de la tente, a répondu le matou.
- Merci ! a-t-elle dit avant de s'aviser de ma présence. Qui est-ce ?
- C'est Kiki-la-Doucette, a répondu fièrement le matou. Sa maîtresse est l'une des femmes les plus fascinantes de Paris, la romancière et comédienne Colette. Beaucoup considèrent Kiki comme la véritable muse de
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Un matin, au tout début du printemps 1913, alors que je venais à peine d'émerger de mon long sommeil hivernal, j'ai décidé de quitter Oleg l'ermite et d'aller me présenter à nos voisins, la famille Tolstoï.
En avant toutes ! D'un pas allègre, je me suis lancée à travers l'espace broussailleux menant à leur domaine ; et trois mois plus tard, en juin j'atteignis le perron de leur manoir. Epuisée, je n'ai pas trouvé en moi assez d'énergie pour monter les marches...
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