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Critiques de Charles Consigny (17)
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Je m'évade, je m'explique

Si vous ne connaissez pas Charles Consigny, c’est que vous n’avez jamais écouté l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC. C’est un programme radiophonique où les intervenants débattent de tous les sujets d’actualité. Il y officie depuis quelques années en tant que chroniqueur. De par mon métier, je suis amené à beaucoup rouler et par conséquent à être client de ces radios. Au premier contact, Charles Consigny m’est apparu, comme à tous, comme un petit jeune, bobo, hautain et provocateur. Puis, même si je ne suis pas tout à fait du même bord politique et social que lui, au fil du temps, j’ai commencé à savourer ses apparitions.



Je me faisais donc une joie de découvrir cet essai. Dans celui-ci, il y traite de plusieurs thèmes. Dans certains chapitres, il parle bien sûr de la politique et des médias qui semblent vraiment le passionner. Il analyse sans prendre totalement parti, la situation actuelle des forces en présence (l’élection présidentielle n’avait pas encore donné son verdict). Il défend ses convictions avec ardeur. Je ne suis pas tout le temps d’accord avec lui (loin s’en faut) mais ce que j’apprécie chez Charles Consigny, c’est que ses discours sont toujours réfléchis. Il n’est pas bêtement dans l’opposition mais argumente selon sa vision des choses. En effet, selon les dossiers, ses dires peuvent aussi bien être assimilés à des pensées de droite, de gauche, réformistes ou réactionnaires. Il donne juste son avis.



Mais la nouveauté dans ce livre est qu’il parle aussi de son passé, de ses passions, un peu de ses amours mais surtout…de l’âge qui le rattrape. Ce livre lui permet d’expier le temps qui passe et qui semble le traumatiser. On comprend vite qu’il a beaucoup de mal à passer à l’âge adulte avec tout ce que ça entraîne. Il est nostalgique de sa jeunesse insouciante, sans contrainte et vit très mal ses nouvelles responsabilités.



Ce petit livre a parfaitement répondu à mes attentes. J’y ai trouvé des réflexions intelligentes sur le monde d’aujourd’hui et pour une fois énoncées par une personne de moins de trente ans. Il m’a permis aussi d’en connaître un peu plus sur cet ex-jeune devenu grand. Il ne prétend pas avoir la science infuse (même si son ton le laisse parfois croire à la radio) mais donne juste sa version des faits et son analyse pleines de bon sens.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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L'âge tendre

Deuxième livre de CONSIGNY C. dans la liste des trois bouquins qu'il a écrit dont le premier avec son père.

L'âge tendre de son adolescence jusqu'à devenir très jeune adulte avec ses amis (ies), le repos dans le château appartenant à sa mère. Il est en deuxième année de droit lorsqu'il écrit ce récit. Le travail pour gagner sa vie, les sorties six fois par semaine le soir, les drogues, les médicaments, l'alcool, et puis les lendemains difficiles où l'on se retrouve soi-même, tout seul, avec ses peurs. Sa souffrance toujours très vive suite au décès de sa petite soeur Lara.

Charles aime et souhaite être aimé par Mathias qui lui est en cinquième année de médecine, il souhaite devenir chirurgien, il a une copine avec qui il envisagerait de se marier. Voilà une des principales souffrances de Charles car il est amoureux de deux hommes mais il craque totalement sur ce jeune homme qui s'appelle Mathias. Il le trouve beau, sexy, musclé. Charles voudrait établir une relation plus intime, charnelle. Mais Mathias ne l'aime pas, il l'aime bien, il joue avec Charles, il a bien compris ce qu'il attendait de lui mais le jeune médecin s'amuse, jouit, se distrait en sa compagnie agréablement. Je n'en dirais pas plus sur Mathias et comment la relation se dénouera avec Charles.

J'ai un doute sur la réelle homosexualité de Charles CONSIGNY, peut-être qu'il est bisexuel même s'il dit qu'il a su très tôt qu'il avait une très nette préférence pour le même sexe. Un homosexuel contrarié ? (Cette question se pose à moi et j'aimerais vraiment que l'on me dise si c'est possible).

Je suis toujours aussi époustouflée par son côté dépressif, débauché, de s'avilir, de se perdre dans les méandres de la noirceur la plus totale.



Lu en avril 2019 / Jean-Claude LATTES - Prix : 16,50 €.
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Je m'évade, je m'explique

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et j'ai même préféré celui-ci par rapport au précédent.

Consigny fait un bilan de sa vie de trentenaire sur ses amis, ses études, son travail, ses souvenirs d'enfance où l'on sent bien qu'il y a une pointe de regret de son âge tendre dans lequel il reviendrait bien pour en profiter encore plus et apprécier pleinement ces moments passés. Il parle également de la politique, des politiciens surtout de Sarkozy pour lequel il avait voté, de ses études de droit afin de devenir avocat. Il a raté par deux fois le diplôme, la troisième fois étant la bonne et c'est tant mieux pour lui car il explique qu'il veut exercer cette profession dont il résume les raisons dans son livre et aucun autre métier.

On y retrouve bien là la verve de ce Charles, on lit et en même temps, c'est comme si il était devant nous en train de parler. Il a toujours cette personnalité fort attendrissante et on a toujours envie de le prendre dans ses bras afin de lui donner de la chaleur, des câlins et notre soutien.



Lu en mars 2019 / Mauvais esprit (Robert Laffont)

Prix 14 €.
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

La première réaction serait de se dire "mon dieu, mais pourquoi tant de difficultés à vivre et à vivre heureux, eux qui ont tout ?"

Pourtant, on se rend vite compte que ce n 'est pas parce qu'on a tout justement, que la vie en est facilitée. Et ce récit à deux voix montre combien il peut être difficile de vivre et de grandir dans ces milieux très parisiens, très bobo, où tout est apparence.

Un drame survient dans ce petit monde bien huilé, et chacun s'enferme dans sa propre douleur, et chacun cherche à donner un sens à la vie, à sa vie.

Un père qui fait des enfants comme il change de femme, un fils qui se noie dans l'alcool, la drogue et les amitiés sulfureuses, dans un univers de luxe et d'apparence.

On ne ressort pas indemne de ce livre. Quelques beaux moments mais au final un malaise devant cette famille cultivée, qui cite en permanence de nombreux auteurs, comme si la vie de fiction pouvait s'appliquer à la vie réelle. Et cette quête de sens aboutit souvent à l'échec. On finit par se dire que tout cela relève d'un beau gâchis.
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L'âge tendre

Même si les premières pages de ce récit peuvent évoquer "Hell" de Lolita Pille (et sa jeunesse dorée et désenchantée), Charles Consigny nous raconte finalement avec une grande délicatesse et une vraie finesse sa tristesse, son mal-être. Des sentiments très forts, pleins et vrais. Qui touchent et font mouche.
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L'âge tendre

Charles Consigny est un enfant du siècle, et les pages de son roman, écrites avec une espèce d’urgence anxieuse, de trouble et d’intensité sont autant de confessions sur les peurs d’une jeunesse en attente, mais vindicative. “ Pour écrire l’histoire de sa vie, il faut d’abord avoir vécu ”… contrairement à Musset, Consigny peut légitimement nous raconter la sienne, ou pour le moins une première partie. Il a en effet, à 24 ans, plus de souvenirs que s’il avait vécu quelques décennies. C’est l’apanage de cette génération de vivre pleinement toutes les expériences sans retenue, sans (faut-il le préciser ?) toutefois posséder les armes pour se défendre. D’où pour certains le recours aux substituts du bien-être : drogue, alcool, médocs, amours contrariés, risques… ces ersatz de la mort (la peur qu’elle provoque) et toute aussi précoce que le reste dans leur esprit. D’aucun pourrait voir dans ce récit que les atermoiements d’une jeunesse dorée… Sagan en son temps a souffert des mêmes critiques… Il n’en est rien, car à contrario de son illustre ainée, Consigny qui abandonne ici sa morgue d’éditorialiste au costume trop grand, retranscrit cette apparente peur de vivre et le combat qu’il mène pour la vaincre. Son roman, concis et précis, d’une puissance phénoménale se place comme le miroir déformant et déformé de notre société et nous inflige un énorme sentiment de culpabilité ! Qu’avons-nous fais pour, et de, notre jeunesse ? Mais loin de brosser un tableau noirci à outrance de cet “ Age tendre », l’auteur nous offre un premier roman sans concession ni pour lui-même ni pour les autres, tout en affichant un bel espoir…
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

Livre sans prétention. Pour celles et ceux qui aiment Charles CONSIGNY, cela leur permettra de mieux le cerner. C'est un bouquin écrit à quatre mains, le père et le fils. Les chapitres s'enchaînent alternativement par l'un et l'autre. Ce bout d'autobiographie commence avec le père. Le papa donne sont point de vue sur la vie mais surtout sur ses enfants (ex. : il se demande ce que peut bien penser l'un ou l'autre sur telle chose, comment chacune et chacun ont appréhendé la mort d'une de leur soeur...) car Thierry CONSIGNY a sept enfants. J'ai trouvé ce père un peu léger sur le regard qu'il porte sur ses progénitures, sur leurs problèmes, un peu désengagé.

Pour Charles, j'ai ressenti un récit plus authentique, plus de souffrance, des questionnements sans réponse. Il ne parle quasiment pas de sa mère.



Avis personnel : ce qui m'a frappé c'est le décalage qu'il y a lorsqu'on le voit à la télévision et sa solitude, ses angoisses, ses excès dans sa vie de tous les jours. Il a ce visage poupin et le regard un peu ailleurs, ce qui provoque chez autrui de la tendresse pour lui et l'envie de le protéger de je ne sais quoi.

Lu en septembre 2018 - Prix du livre chez JC Lattès : 17€.
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

« Le soleil, l’herbe et une vie à gagner » est un roman autobiographique à deux voix.



Le père, Thierry Consigny évoque le passé dont la noyade de sa fille, son divorce, ses enfants, ses liaisons. Son discours est empreint de remords. Il reconnaît ses infidélités, le mal ainsi causé à ses femmes et ses enfants.

L’étalage de luxe et de cette vie bourgeoise m’exaspère un peu et j’ai eu du mal à croire à ses regrets et ses envies de suicide.



Le discours du fils, Charles, est violent, franc et curatif. Son amour pour Nathan est omniprésent, sincère et inaltérable, sûrement en opposition aux amours légères de son père. Il « vomit » son dégoût de la vie. Il ne supporte plus la vie de son père, celle des habitants de l’île Saint Louis, des gens de la mode.

Est-ce la mort de sa sœur, l’inconstance de son père qui ont pourri sa vie, altérer sa façon d’aimer ?



L’ensemble des deux textes amène le lecteur à réfléchir sur le couple, l’éducation, la mort, l’homosexualité, la drogue, les familles recomposées.



Le style littéraire est riche et les auteurs font de nombreuses références aux œuvres littéraires.



Le père et le fils se dévoilent énormément dans ce roman et ces confessions sont très courageuses. Leurs expériences peuvent être utiles au lecteur et en ce sens, ce récit, très personnel n’est pas une simple confession polémique mais une réelle réflexion sur un mode de vie.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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L'âge tendre

Passés le manque de fluidité et le côté un peu décousu du début du livre, l'on est vite touché, désarçonné par la soudaineté avec laquelle Charles Consigny se livre tout entier, sans ambages ni résistance.

Cela fait de lui un auteur extrêmement authentique bien qu'il navigue dans un monde très superficiel, souvent artificiel et probablement toujours altéré par sa propre cécité.



Il décrit donc à travers ses errements de jeunesse la principale chose que la modernité et le progrès ne savent pas apporter au monde, mais au contraire lui retirent : l'enchantement.



C'est un texte intense, émouvant, fiévreux même. Et pourtant, au départ tout porte à ne vouer que du mépris à ce jeune homme bien né, charmeur, brillant et si effronté.

La force de Consigny, c'est justement de permettre à ces maux universels que sont la dépression, l'ennui, le désespoir de transgresser les couches sociales, et d'ainsi faire ressentir une profonde empathie pour ceux-là même qui ne sont habituellement pas jugés dignes de compassion : les riches, les privilégiés, la jeunesse dorée germanopratine.



Je devrais détester ce personnage comme j'ai détesté la Francoise Sagan de Bonjour Tristesse : même milieu, mêmes privilèges, même inconséquence face à la vie, et pourtant celui-là me touche profondément dans son instabilité, son immense fragilité.



Ce livre, c'est de l'émotion pure, en ce qu'il ne contient pas la noblesse supérieure qui est propre au sentiment, mais compense par sa force brute et son pathéthisme.

Depuis Adolphe de Benjamin Constant, je n'avais rien lu d'aussi puissant à propos du déchirement amoureux.



On en ressort mi-neurasthénique, mi-nostalgique de quelque chose qu'on n'a pas connu.
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

Le titre était alléchant, et un écrit à deux voix d'habitude j'aime.

Mais cette lecture est décevante, je ne trouve rien à partager avec les personnages égoïstes qui évoluent dans un univers de fête, de plaisirs, de coke, et de meubles de famille...

(lu 2013)
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L'âge tendre

Radioscopie autobiographique d'une adolescence marquée par l'homosexualité et les premières amours de Charles Consigny, premières amours qui n'en sont pas, car l'objet de ses désirs se dit hétéro. Tout l'enjeu de ce livre est semble-t-il de prouver le contraire audit objet, jusqu'à cette dédicace final : "A d'autres, sans doute, je devrais présenter des excuses, mais à certains de ces autres, je demande de considérer le service que je leur rends". 



C'est que Charles Consigny dresse un tableau peu flatteur de ces Matthias et autres, qui se jouent de lui, le font tourner en bourrique, cherchant le regard, la flatterie, la séduction mais sans jamais vouloir franchir le pas, ou même s'approcher du bord. Comme ces hommes mariés qui vous font des oeillades pour se faire du bien au moral, se dire qu'ils peuvent encore séduire, et la seule pensée de cette possibilité leur suffit à s'égayer le coeur et le pantalon. 



Charles Consigny reconnait lui-même, avec l'aide de son psychiatre, le docteur B, qu'il cible des garçons non disponibles par peur de s'engager. La messe est dite. Le problème étant, je ne connais pas Charles Consigny et sa vie amoureuse ne m'intéresse guère. Qu'elle soit homosexuelle ou hétérosexuelle d'ailleurs. 



Alors que dire de ce roman qui ressemble à un journal intime, en un peu mieux structuré et pensé ? Qu'il parle d'un âge où tout devrait être possible, un âge de courage et de force, qui devrait être tendu vers des rêves et des idéaux, et qu'en lieu et place, une certaine jeunesse, élégante, cultivée, se perd dans la fumée des paradis artificiels pour supporter un mal-être étrange, une douce mélancolie que je pourrais nommer Spleen si j'osais la comparaison avec Baudelaire ?



Difficile de commenter cet âge tendre que j'ai bien compris sans toutefois l'avoir jamais vécu. Difficile de commenter les sentiments contradictoires d'un jeune homme fou amoureux de son semblable. Et pourtant, facile de commenter ces premiers sentiments de ce qu'on croit être l'amour, ces élans vitaux où l'on vit, respire, mange de l'amour. C'est qu'aimant l'amour, on finit toujours par trouver un objet à son amour. Particulièrement à 17 ans. Surtout à 17 ans. Exclusivement à 17 ans en fait. 



La conclusion est qu'il faut toujours se méfier d'un homme qui souhaite rendre hommage à Michel Houellebecq. 
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

Un récit "à quatre mains" Père/fils. c'est assez émouvant mais cela ne m'a pas transportée.
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Je m'évade, je m'explique

Dès les premières pages, j'ai retrouvé l'univers mélancolique que Charles Consigny avait développé dans son précédent livre, ainsi que sa personnalité emplie d'un charme désarmant, à la fois nostalgique et agaçante.



Les formules sont souvent à la limite de tomber à plat, mais pour une raison inexplicable le charme opère et, au lieu d'être ridicule, ce texte est touchant de tendresse, en dépit des certitudes politiques assez insupportables dont l'auteur nous gratifie.



Ses analyses politiques sont tantôt originales, tantôt superficielles. Je préfère quand Charles Consigny parle de son existence plutôt que des élections...



Néanmoins, sa critique du quinquennat d'Hollande, où la gauche a loupé la possibilité de mener une grande politique sociale pour préférer lancer des mesurettes administratives inapplicables est plutôt juste.

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Je m'évade, je m'explique

Je m'évade, je m'explique* (éditions Robert Laffont) exprime le désarroi d'une génération qui n'a plus le droit de croire dans ses rêves.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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L'âge tendre

Notre collaborateur publie un roman fait d'amour, d'humour, de désespoir et d'espoir. Un hymne (très) contrarié à la passion et à la jeunesse.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

Le style (ou son absence) rend la lecture extrêmement pénible. Un jeune homme qui a totalement intégré son oppression répand son homophobie pourtant cause de son mal être. La description de cette famille tradi et ultra privilégié vais son pesant de cacahuète . on pourrait croire une caricature
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Le soleil, l’herbe, et une vie à gagner

Dans Le soleil, l'herbe, et une vie à gagner de Charles Consigny et Thierry Consigny, l'un se demande ce qu'il a fait de sa vie, l'autre ce qu'il veut en faire. […] Un beau livre de confessions qui donne à méditer.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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