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4.34/5 (sur 153 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Londres , le 01/02/1887
Mort(e) à : Santa Barbara, Californie , le 10/04/1947
Biographie :

Charles Nordhoff est né à Londres en 1887. En 1889, ses parents repartent pour les États-Unis d’où ils sont natifs et s’installent à partir de 1898 en Californie.

En 1902, un journal publie un article du jeune Nordhoff, ce sont les prémices de ses talents d’écrivain. Diplômé de Harvard à 22 ans, il travaille pour son père dans les différentes usines qui lui appartiennent.

Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, Nordhoff s’engage deux années plus tard auprès du service des ambulances qui le fait partir en France, où il devient pilote de l’escadrille Lafayette avec un certain James Norman Hall. La guerre terminée, Nordhoff reste sur Paris où il travaillera comme journaliste. Il y rédige son premier ouvrage.

En 1919, James Norman Hall et Charles Nordhoff doivent rédiger un ouvrage commun sur l’histoire de l’escadrille Lafayette. Une année plus tard, le Lafayette flying corps est publié.

Les deux hommes rentrent ensuite ensemble sur les États-Unis où ils partagent une maison en location. Ils sont contactés par le magazine Harper pour rédiger des articles de voyage sur le Pacifique Sud. Ils s’installent à Tahiti et en 1920, leur second ouvrage Faery, terres des mers du Sud voit le jour sous la forme de feuilleton dans le magazine Harper.

En 1920 C. Nordhoff épouse Vahinetua a te Ara a Tamata dont il aura six enfants. En 1928, il rédige l’Epave.

En 1930 Nordhoff et Hall se consacre à la trilogie de la Bounty, Les révoltés du Bounty en 1932, Les hommes contre la mer en 1933 et Pitcairn’s island en 1934. En 1936, ils rédigent l’Ouragan.

Charles Nordhoff rentre aux États-Unis en 1938 et en 1941, il épouse en secondes noces, Laura Grainger Whiley.

Le 10 avril 1947, Charles Nordhoff décède à l’âge de 60ans dans son domicile de Montecito en Californie.

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Source : www.culture-patrimoine.pf
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Les Révoltés du Bounty (Mutiny on the Bounty) est un film américain de 1935, réalisé par Frank Lloyd. Le film a obtenu l'oscar du meilleur film en 1935.


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Plus d'une fois j'ai craint de le voir filer son câble par le bout ...
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- Il a son franc-parler, admit Fryer, Mais quel capitaine ne pousse jamais de coup de gueule ?
La marine n'est pas précisément faite pour les âmes trop sensibles.
Un langage rude, une bonne volée de bouts de corde, voilà ce que les gens de mer comprennent.
Il se tut pendant quelques temps.
- Mais j'ai connu aussi des capitaines plus accomodants.
Le nôtre n'est guère facile à contenter.
Pourtant, où serions-nous sans lui, à présent ?
Qui souhaiteriez-vous voir à sa place dans la chaloupe ? ...
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Se préoccuper sans cesse du futur est sans conteste la grande force et la grande faiblesse de l'homme blanc, dans sa quête du bonheur. Pour les habitants de Tahiti, se préoccuper du lendemain était chose inconnue, au point que nul mot n'existait dans leur langue qui exprimât une telle notion.
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Soixante années, il aura fallu attendre soixante années pour voir enfin proposée au lecteur français, dans son texte authentique, cette trilogie aussi mythique pourtant que l'histoire qu'elle nous narre.
Soixante années, donc, pour que parvienne jusqu'à nous l'un des classiques absolus de la littérature maritime ! Et le cas est d'autant plus étrange que la mutinerie de la Bounty a suscité au fil du temps des flots de littérature, depuis le poème de Byron jusqu'aux romans de Robert Merle et de James Michener, sans oublier les témoignages de quelques-uns des acteurs du drame, Bligh, Heywood, Morrison - mais aucun de ces livres assurément, à l'exception de "l'île" de Robert Merle dans un tout autre registre, que l'on pourrait dire de la variation libre, n'atteint à la puissance de l’œuvre de Nordhoff et Hall.
Publiés dans l'entre-deux-guerres, "les révoltés de la Bounty", "dix-neuf hommes contre la mer", "Pitcairn" furent immédiatement d'énormes succès de librairie...
(extrait de la préface intitulée "la liberté introuvable" et signée Michel Lebris insérée en début de l'édition parue à "Phébus" en 1991)
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Il ne fait aucun doute qu'en introduisant le fer chez les Indiens et en leur indiquant les principes du troc, nous leur avons causé infiniment de préjudice.
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Young était un officier. Il avait la réputation d'un gentleman, d'un homme courageux et sans peur, il était de bonne naissance. Bien que Bligh y fût autorisé par ses pouvoirs de capitaine, la fouettée en public d'un homme de sa condition était sans précédent dans le Service de Sa Majesté.
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Les hommes se rendirent compte qu'aucune justice ne leur serait accordée jusqu'à la fin du voyage. Ils prirent la détermination de prendre leur mal en patience et aucun ne murmura ni ne se plaignit à partir de ce moment. Mais les officiers, bien qu'ils n'eussent pas l'intention de se plaindre ouvertement, étaient moins que satisfaits et pestaient fréquemment entre eux contre l'état perpétuel de famine auquel ils se trouvaient réduits et qu'ils attribuaient au fait que le capitaine et son secrétaire avaient détourné de l'argent au moment de l'avitaillement.
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Après que les autres furent partis, Young et Christian demeurèrent assis sur le banc. Pendant un moment, aucun des deux ne parla. La soirée était chaude et scintillante d'étoiles.
- Ils méprisent de plus en plus les indiens, dit enfin Young, et si vous n'étiez pas là, ils en auraient déjà fait leurs esclaves.
Christian sourit d'un air sombre.
- Faire un esclave de Minarii ? Ou de Tétahiti ? Dans leur propre intérêt, je souhaite qu'ils ne se risquent jamais à tenter pareille folie.
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Après que les autres furent partis, Young et Christian demeurèrent assis sur le banc. Pendant un moment, aucun des deux ne parla. La soirée était chaude et scintillante d'étoiles.
- Ils méprisent de plus en plus les indiens, dit enfin Young, et si vous n'étiez pas là, ils en auraient déjà fait leurs esclaves.
Christian sourit d'un air sombre.
- Faire un esclave de Minarii ? Ou de Tétahiti ? Dans leur propre intérêt, je souhaite qu'ils ne se risquent jamais à tenter pareille folie.
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