AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.55/5 (sur 32 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 05/11/1931
Biographie :

Charles Margrave Taylor, C.C., Ph.D., M.A., B.A., FRSC (5 novembre 1931, Montréal), est un philosophe québécois d'expression anglaise.

Il est professeur émérite de science politique et de philosophie à l'Université McGill (Montréal) où il a enseigné de 1961 à 1997. Sa réflexion se situe au carrefour de nombreux courants de pensée et disciplines : la philosophie analytique, la phénoménologie, l'herméneutique, la philosophie morale, l'anthropologie, la sociologie, la politique et l'histoire. Cette variété de thèmes est abordée selon une constante continuité d'inspiration et de style. Ses écrits sont traduits aujourd'hui en plus de 20 langues.

En 2007, il est nommé coprésident de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodements reliées aux différences culturelles (CCPARDC, dite « Commission Bouchard-Taylor ») avec le sociologue et historien Gérard Bouchard par le gouvernement Charest.
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Charles Taylor   (11)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Sous le déluge d'acier qui ravage Kiev, du fond de la cave qui lui sert d'abri, Constantin Sigov, l'un des plus grands philosophes ukrainiens d'aujourd'hui, connu pour avoir enseigné à La Sorbonne, écrit une lettre à ses amis français. Il dit la réalité au jour au jour de l'effroyable guerre que Vladimir Poutine inflige au peuple d'Ukraine. Il raconte le courage des résistants qui prennent les armes pour défendre la liberté. Il explique les non-dits de ce conflit fratricide au coeur du Vieux-Continent. Il éclaire sa signification pour l'avenir de l'Europe. Sa lettre représente le plus puissant des appels à la mobilisation de toutes les femmes et de tous les hommes qui ne peuvent se résoudre à la victoire du Mal radical. Le philosophe ukrainien Constantin Sigov, qui dirige le Centre européen à l'Université Mohyla de Kiev, a été directeur d'études associé à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris de 1992 à 1995. Il a contribué à l'établissement du Vocabuaire européen des philosophies (Paris, Seuil/Le Robert, 2004) et a fondé à Kiev la maison d'édition Duh i litera (L'Esprit et la lettre), qui a publié des traductions ukrainiennes faisant autorité de grands penseurs comme Montaigne, Descartes, Pascal, Paul Ricoeur, Emmanuel Levinas et François Furet. Ami de Paul Ricoeur et de Charles Taylor, il les a accueillis à l'Université de Kiev. Pour son inlassable activité de bâtisseur de ponts entre les cultures, Constantin Sigov a été décoré par la France au grade d'officier de l'Ordre des Palmes académiques. En 2014, il a soutenu la Révolution du Maïdan, dont il a été une grande voix. Son oeuvre personnelle de penseur, qui occupe une place majeure dans le monde slave, rencontre un vif écho international.

+ Lire la suite

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'authenticité ne s'oppose pas aux exigences qui transcendent le moi: elle les appelle.
Commenter  J’apprécie          100
Charles Taylor
La santé d'une société dépend de la qualité de ses conversations.
Commenter  J’apprécie          70
Charles Taylor
L'éthique, ce n'est pas seulement ce qu'il est bien de faire, mais ce qu'il est bon d'être.
Commenter  J’apprécie          50
Je m’intéresse autrement dit à ce que signifie le fait de vivre comme un croyant comme un non-croyants. […] Nous considérons tout ce que nos vies, et/ou les lieux où nous vivons nos vies, ont une certaine forme morale et spirituelle. Quelque part, dans certaines activités ou conditions, se niche une plénitude, une richesse : en ce lieu (activité ou condition), la vie nous apparaît plus plein, plus riche, plus profonde, plus digne d’intérêt, plus admirable, plus fidèle à ce qu’elle doit être. C’est peut-être un lieu où se déploie une puissance : nous faisons souvent ici l’expérience de quelque chose de profondément émouvant, susceptible de nous inspirer.
Commenter  J’apprécie          30
Les croyants ont, souvent ou de manière caractéristique, le sentiment que cette plénitude leur est donnée, que c’est une chose qu’ils reçoivent–qu’ils reçoivent en outre par le biais d’une sorte de relation personnelle, d’un rapport qui les lie à un autre être capable d’aimer et de donner. Tendre à cette plénitude implique pour eux notamment des pratiques de dévotion et de prière (ainsi que de charité et de don), et ils ont conscience d’être très éloignés de cette condition où dévotion et don seraient pleinement réalisés.
Commenter  J’apprécie          20
Comment sommes-nous passés d’une condition où, dans la Chrétienté, les gens vivaient naïvement selon un schéma théiste, à une autre qui voit les individus se répartir autour de deux options qui apparaissent à chacun en tant que telle et où, en outre, la non croyance est devenue pour bon nombre d’entre la position par défaut ? Telle est la transformation que je souhaite décrire et peut-être (en partie) expliquer dans les chapitres suivants.
Commenter  J’apprécie          20
Le contraste majeur et évident se manifeste dans le fait que, pour les croyants, la représentation de ce lieu de plénitude requiert une référence à Dieu, c’est-à-dire à quelque chose qui se situe au-delà de la vie humaine et/ou de la nature, tandis qu’il n’en va pas de même pour les non-croyants.
Commenter  J’apprécie          20
C’est précisément l’histoire que je vais essayer de retracer. […] Pourquoi faut-il raconter une histoire ? Ne pourrait-on pas se contenter de mettre jour ce contraste de manière analytique, en considérant la situation telle qu’elle était auparavant est telle qu’elle est aujourd’hui, et laisser tomber l’articulation narrative ? Qui pourrait avoir besoin de tant de détails, de toute cette chronologie ? N’ai-je pas déjà suffisamment engagé l’analyse de ce contraste en identifiant les trois modalités de la présence de Dieu qui ont aujourd’hui disparu ?
Commenter  J’apprécie          10
Le problème que je me propose de résoudre ici peut se formuler de la manière suivante : pourquoi était-il pratiquement inconcevable, disons dans les sociétés occidentales du XVIe siècle, de ne pas croire en Dieu, alors que cela est aujourd’hui non seulement courant, mais, pour beaucoup, inéluctable ?
Commenter  J’apprécie          10
Savoir qui on est, c'est pouvoir s'orienter dans l'espace moral à l'intérieur duquel se posent les questions sur ce qui est bien ou mal, ce qu'il vaut ou non la peine de faire , ce qui à ses yeux a du sens ou de l'importance et ce qui est futile ou secondaire.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Taylor (82)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Marc Levy ?

Et si c’était ... ?

Vrai
Juste
Exact
Parfait

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Thème : Marc LevyCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..