Charlie Hebdo

Le Charlie à avoir (lu).

Sur ceux qui font les attentats : http://www.forum-religion.org/islam/non-aux-kharijites-ou-khawarij-en-arabe-t35811.html



Lecture importante.

Sur les caricatures : http://www.terre-islam.com/t850-reponse-a-gerard-biard-et-a-luz-le-caricaturiste#7054

Peut on tout pardonner ?

Il y en a qui peuvent, pour d'autres c'est plus difficile et ce ne sera qu'au prix d'une intense réflexion philosophique.

Il y aura encore des oui mais....

Bien sûr, mais nous sommes très nombreux à n'avoir en tête que la défense de la laïcité, un bien beau combat qui nécessite un certain courage.

Le numéro de la vie qui continue, le numéro 1178 avec la lecture de ces chroniques avant gardistes, de ces dessins qui se voulaient drôles et qui sont devenus réalité, ces communications téléphoniques rêvées, ces cartes postales qui ne seront pas envoyées !

Mais pour nous consoler, il est vrai qu'il y a eu plus de monde pour Charlie que pour la messe, petite victoire, petite dérision, mais nous étions là le 11 janvier, nous avons acheté le Charlie du 14 janvier 2015.... Et nous attendons avec impatience et sérénité le prochain.

Encore un que les cons n'auront pas !

Ce numéro 1178 viendra rejoindre dans mes étagères le dernier que nous avions acheté le numéro 547 du mercredi 6 mai 1981 .... Quelle triste retrouvaille !

Parvenir à mettre la main sur cet exemplaire est une tâche ardue. Mais le lecteur patient trouvera dans ces quelques pages de quoi rassasier sa soif.



Les caricatures, le véritable cœur de cette publication, sont nombreuses, de qualité variable, mais chacune prend un poids particulier à l'aulne des événements de janvier. Elles s'en prennent allègrement à l'infâme, dans le sens voltairien (rien à voir avec le réseau du (hélas) même nom) de la chose. Écrasons l'infâme et apprécions cette publication pour ce qu'elle : une pièce à part dans l'histoire de la presse. Un effort d'équilibre est respecté dans la charge menée contre les monothéismes, même si celui-ci n'est pas parfait.



L'objectif ici n'est pas de rendre de coups, mais de continuer à exister. Les textes sont émouvants et l'on ne peut que respecter le coût qu'ils ont coûté. Les valeurs de la liberté sont bien évidemment défendues... mais le propos est bien plus profond.



A lire ! Et ne jamais oublier !

Le numéro des survivants.

Sa couverture est verte et blanche, aux couleurs d'un Islam que des voyous assassins ont utilisé, perverti de la plus abjecte manière.

Ce numéro, c'est le coup de pieds énergique donné au fond d'un gouffre empli d'eaux saumâtres pour remonter ver la lumière, le futur et l'espoir.

Ce numéro, et sa sobre couverture, c'est un pied-de-nez à ces islamistes dévoyés et criminels, mais aussi à leurs complices objectifs qui, par leurs amalgames et leurs préjugés, attisent les braises d'une guerre civile qu'ils espèrent.

Je suis -toujours et encore- Charlie.

Un numéro devenu historique. Je n’apprécie pas toujours l’humour de Charlie, mais je lui accorde le droit de tirer tous azimuts. La démocratie consiste à pouvoir exprimer sa liberté de parole, sans calomnier. Le blasphème ne fait pas partie des lois européennes et je m’en réjouis. Alors oui, continuons à tirer sur les fanatiques de tous bords et à vanter la laïcité pour tous, avec le droit de pratiquer en privé sans emmer… les autres ! En ce sens, je reste Charlie !

Ce Charlie d'après est le coup de pieds au fond du trou, et dans le derrière de ces voyous de quelque côté qu'ils viennent. de ces fauteurs de guerres de religions réapparues comme aubaine pestilentielles aux fantasmes de mort.

Je suis toujours Charlie,

Longue vie à Charlie!

Il y a un peu plus d’un an, la France se précipitait chez tous les marchands de journaux, dans un bel élan citoyen, en espérant mettre la main sur un (sinon plusieurs, tant qu’à faire) exemplaire(s) de Charlie Hebdo.



Un an plus tard la rédaction lance un numéro spécial. Pourtant l’élan est retombé.

Pourquoi ? Certains évoqueront l’hypocrisie, d’autres la qualité d’une feuille que beaucoup ont découvert à ce moment-là



Le numéro 1224 mérite pourtant d’être acheté, lu et conservé précieusement. Le second degré trouve ici toute sa place, bien que les journalistes expriment leur colère, leur tristesse, bref leur traumatisme et celui-ci prend plusieurs formes.



Si les premières pages sont davantage tournés vers les événements tragiques, les suivantes nous surprennent car toujours aussi percutantes et toujours aussi désopilantes. Voici une pépite dans l’art du « poil à gratter » qui mérite toute notre attention. Les caricatures sont toujours aussi pertinentes, bien pensées, à l’appui d’articles qui marquent les esprits.



La référence consacrée à un recueil de dessins réalisés par des enfants est toutefois déplacée. S’agit-il d’une publicité ? Le choix est malheureux, même s’il ne s’agit ici que de mettre en avant l’une des publications directement liées aux événements.



Fidèle à son esprit, Charlie Hebdo évoque à sa manière les événements qui l’ont meurtri. Il s’agit là d’un témoignage tout à fait remarquable qui ne sacrifie pas la prose de combat au discours victimaire.

Pas un assassin, mais des assassins qui font des petits dans les cerveaux atrophiés et détraqués d'opportunistes mortifères.

Chaque fois que je pense aux attentats de Charlie, j'ai envie de pleurer.

Cette bêtise meurtrière, qui se sert d'une religion pour tuer et commettre les pires exaction n'est pas nouvelle... Mais comme ces maladies qu'on croyait disparues et qui reviennent, ces idéologies de merde trouvent à nouveau un terreau favorable.

Mais ils n'ont pas réussis à tuer Charlie. Ils sont juste parvenus à se faire haïr davantage... À tel point que ceux partis servir Daesh en Syrie seront laissés aux soins d'une justice expéditive.

Dieu, assassin? Non, plutôt l'idée perverse, malsaine et poisseuse que certains s'en font.

Ah! Misère!

Dans un ton humoristique traiter les travers de la société.

Bravo toujours à Charlie !

Et honte aux obscurantistes de tous poils !

A lire en devoir citoyen !

Une fatwa de 2013 édictée par « Al-Qaïda - Péninsule Arabique », mentionne le nom de Stéphane Charbonnier, dit Charb, sur une liste de 9 personnalités recherchées pour « crimes contre l'islam » (Salman Rushdie y est aussi). La version anglaise de l’infâme avis de recherche affiche le dessin d’un révolver lâchant une balle dans le crâne d’un homme de type occidental. Avec ce slogan, en dessous : A Bullet a Day Keeps the Infidel away. Le tout, naturellement, pour défendre le Prophète.





« Un an après, l’assassin court toujours » est un numéro spécial de Charlie Hebdo pour commémorer les événements tragiques des 7, 8 et 9 janvier 2015. On y retrouvera dans les 4 premières pages le récit émouvant de la terrible journée du 7 janvier 2015. Mais aussi des articles sur l’état de la laïcité en France, dans la presse, à l’école, à l’université, dans les hôpitaux, etc. Ou sur le délit de blasphème qui « est en pleine forme » dans le (pas si) vaste monde. Chacun devrait lire également, en page 31, le témoignage de Taslima Nasreen, dont la tête est mise à prix par des intégristes : il est éloquent et sans appel. « Sans évolution et sans réformes de l’islam, la terreur ne disparaîtra pas », nous prévient-elle. Prions (zut, encore un terme religieux !) pour que les violents soubresauts actuels du monde musulman constituent en réalité une longue phase transitoire, vers un islam pacifié, plus tolérant et soumis (sic !) au pouvoir politique temporel. On peut rêver, non ? On le doit, en fait.



Mais pourquoi lire Charlie Hebdo, dont l’humour n’est pas toujours de bon goût ? D’abord, si ce canard se met à faire de la dentelle sur papier glacé, alors il y a tromperie sur la marchandise ou bien vous avez confondu avec Gala. Ensuite, il est réconfortant de retrouver presqu’intact leur humour corrosif, malgré l’état d’esprit qui peut habiter l’équipe survivante. Oui, les dessins percutent toujours autant, et ça fait plaisir. Il y a un an, l’édition de ce numéro spécial n’était pas garantie…



Mais surtout, cette lecture relève presque du dessillement : elle nous jette à la face l’extrême fragilité de la liberté de la presse sur les questions touchant aux religions, et le vacillement du consensus sur la laïcité, les démissions, les compromissions et les lâchetés ambiantes quand il s’agit d’affirmer la liberté de conscience, par le dessin, et le blasphème. Les défenseurs de la laïcité apparaissent aujourd’hui au pied du mur et sont de plus en plus traités de racistes et d’islamophobes. Et il est sidérant, voire inquiétant, de réaliser que la France jouit d’une législation sur la presse et la liberté d'opinion parmi les plus libérales au monde. Comme l’a souligné l’historien Pascal Ory, dans le documentaire du 6 janvier dernier « Attentats : Charlie, le rire en éclats », cette liberté est toute récente (1881) et la censure reste la norme sur le long terme.





Non, quoiqu’on en dise, Dieu n’est pas mort, et l’assassin court toujours… Il va y avoir du pain sur la planche !

Retour sur l’année 2010 vue par les dessinateurs de Charlie Hebdo.

Classés par thèmes (politique française, médias, culture, société, sport, environnement/santé, économie, international et religion), on retrouve au fil des pages le décryptage de l’actu à la corrosive sauce Charlie, entre brèves et dessins. Tout le monde y passe ! Des prêtres sodomites à Johnny Hallyday gaga après un pépin de santé, en passant par la grippe A, la coupe de monde en Afrique avec les Bleus et leurs putes, au tremblement de terre en Haïti et la vague de suicides chez France Télécom.

Des courtes phrases qui font mouche. Je me suis bien marrée devant tous ces propos, avec un petit pincement au cœur il est vrai - c’est de circonstance… L’année 2010 m’est apparue sous un autre angle, d’une façon qui permet de dédramatiser et ça fait du bien !

Je peux comprendre que tout ne fasse pas rire certaines personnes, mais n’est-ce pas à partir du moment où l’on sait rire de soi qu’on est bien dans sa peau et plus tolérant ?

Longue vie à l’humour et à la liberté d’expression !

Nous revoici cinq ans en arrière, soit deux ans avant la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et il est salutaire, aussi, de se rappeler, ce que nous vivions à l'époque, tant dans ce monde où l'immédiateté de l'information prévaut sur sa qualité, où le temps de la réflexion est aboli - ou presque - se rappeler ce qui a été vécu est important - spécialement pour les tenants du "c'était mieux avant".

Oui, l'humour est noir, très noir, et peut choquer. Certains faits d'actualité dont il est question le sont plus encore. Il n'est pas interdit non plus de piocher dans ce recueil, de lire uniquement les parties qui intéressent, entre la politique, la religion, ou la culture. Pour terminer, juste deux citations :

"Vers une hausse de 0.9% des retraites. Humilier les vieux, c'est simple comme une virgule."

"20,2 % de Français ont déjà abîmé un meuble en fêtant un but. Le même pourcentage de français ont déjà abîmé leur femme quand leur équipe perd un match".
Lien : http://wp.me/p1EW7i-1B9

En Bref...





C austiques

H ardies

A cerbes

R évoltées

L égères

I rrévérencieuses

E ffrontées



Ainsi sont ces brèves...Et si je n'avais pas peur de faire moi même de l'humour noir et grinçant, je dirais : " Voici un recueil marrant de petites brèves bien assassines..", mais je n'en ai ni l'audace, ni le goût, et pourtant...il le faut !

Soyons Charlie.

Charlie, c’est l’énormité, les pieds dans le plat, le scato comme arme apotropaïque : autant aller jusque-là tout de suite pour être sûr que cela n’arrive pas.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..

Hier, c'était la tristesse et la colère.

Cette nuit, je me réveille la peur au ventre.

Liberté chérie...Tu es née de la plume des philosophes qui t'ont rêvé si belle. Tu as jailli de la révolte d'un peuple. Longtemps les hommes t'ont chérie, les poètes t'ont louée, les enfants t'ont chantée.

Nous continuerons à nous battre pour toi.

Pour nos dessinateurs au crayon incisif et mordant, pour le rire qu'ils déclenchaient en nous, pour ne jamais oublier qu'eux, malgré la peur, n'ont jamais renoncé, n'ont jamais flanché, se sont battus et retaillé leur mine, toujours, pour la rendre plus vraie, plus libre encore.





Il y a deux siècles, tu es née dans le sang.

Aujourd'hui, une poignée de fous veulent t'achever.

Mais nous sommes là, pour te relever,

Pour que jamais la mer ne recouvre ton nom,

Pour que jamais ton nom ne s'efface de nos pages,

Et pour que plus jamais, quiconque n' ose te piétiner.

Ça faisait un moment que je n’étais pas venu écrire un petit truc intelligent, et visiblement tout le monde s’en branle… à part deux trois chaudasses qui aimeraient bien que je couche avec elle pour enfin croire en dieu… mais faut dire que ces derniers temps j’avais le complexe au taquet, trop de débats sur qui à la plus grosse, de déballages intellectuels sur des personnages à la con, pour justifier des opinions parfois ambigües au nom de la démocratie…c'est joliment dit...



Bien sur que tout le monde a le droit d’être un enculé parce qu’il ne pense pas comme moi, mais avec une once de second degré s’il vous plait, mais je vous en prie (DESPROGES)... faites des critiques oui, donnez votre avis oui, mais surtout faites le sans vous prendre au sérieux… Tous ces dialogues de sourd qui opposaient une poignée de membres m’ont gonflés menu coton, alors je n’ai pas insisté et je suis parti faire un stage en intellectualisation histoire de vous mettre à l’amende douce au prochain débordement de branlettes intellectuelles...



J’ai donc acheté GTA V…



Et puis après quelques putes, quelques braquages, quelques meurtres, Noël se pointe l’étoile au sommet, avec ses cadeaux, ses chansons, et sa magie…Ouahhhhhhhh, Bonne année, santé, amour et toutes les conneries qu’on vous souhaite tous les ans…



Choupette : T’es vraiment un pauvre con aigri comme mec…



Moi : Ta gueule putain…



Bref j’étais bien loin des débats "intello-virtulo" qui animaient récemment les couloirs de Babelio...



Et puis le Mardi 06 janvier pointe le bout de sa coïncidence, je rentrais chez moi, Choupette, l’avion de chasse avec qui je partage quelques coups d’un soir depuis 15 ans s’occupait de notre petit « souci d’amour » …



Moi : Tiens pourquoi t’as acheté Charlie Hebdo aujourd’hui ? ce journal de

collabo, bobo, pédo, décado, gaucho, salo, enculo, islamophobo…



Choupette : Parce que c’est drôlo, hilaro jouisso, corroso, insolo et politico inccoro…



Moi : Putain tu sais que je te kiffe… enfin surtout tes nibards… et un peu ton petit cul de dinosaure… j’aime bien des tes cheveux aussi… pour tirer dessus…



Choupette : Prends-moi là tout de suite



Moi : Ah non t’es plus une salope maintenant, t’es une maman… allez casse-toi tu me dégoutes…



Elle réussie les créneaux au bout de deux fois seulement, roule comme une ouf à plus de 50 klm/h sur l’autoroute sans crispation du visage, ne cuisine pas, m’impose mon repassage, me laisse volontiers passer l’aspi, faire les vitres, les poussières et la serpillère, que si elle n’avait pas eu des nichons on aurait pu l’appeler « Choupet » : de toute façon si elle n'avait pas eu des nichons j'en aurais même pas voulu à l'époque, mais je me suis fait à sa belle gueule depuis que je me la secoue dessus... et pour des années encore « inchallah »... et que la mort vous sépare...



Chienne de vie…



Elle est tout à fait au fait que je souhaiterais « inchallah » niquer un peu près toutes les minettes de cette terre… Mais les temps sont durs et les seins lui tombent, la vieillesse est perfide et sournoise… je suis petit et bientôt chauve, avant je pouvais me comparer à Sarko, aujourd’hui on dirait plutôt Hollande…



Enfin bref elle avait acheté Charlie hebdo la veille du drame, tu ne vois pas le putain de hasard… sans déconner c’est chelou comme truc, alors on s’est mis à parler de la fameuse caricature du sacré « Mahomet », pour se dire que finalement il n’y avait que peu de gens qui savaient prendre le recul nécessaire pour piger toute la portée humoristique des dessins satiriques… perso je n’ai pas de tabou, je suis athée de confession, la vulgarité, le grotesque, le politiquement incorrect j’adore, à l’époque déjà je trouvais la polémique tellement pathétique, et d’une profonde bêtise… puis le temps passe, on oublie… moi je n’aurais jamais eu les couilles de continuer, je suis une petite bite, je n’ai pas envie de crever sur un malentendu à cause d’une bande de dégénérés attisés par un peuple en colère qui condamnait à l’époque de manière violente cette fameuse caricature, aujourd’hui en deuil pour certains, en joie pour d’autres que voulez-vous, et qui voulez-vous convaincre, quand on est prêt a mourir pour une religion, tout est dit…



Alors on peut rire de tout oui, mais certainement pas avec tout le monde, moi je rigole déjà avec ma meuf, le reste appartient à chacun… et l’unanimité est un doux mirage…



A la mémoire des 17 victimes tombées pour quelques dessins très drôles…



A plus les Charlies…

Je suis chrétien, mais Dieu ce que je me marrais en découvrant vos caricatures de Jésus. Je ne suis pas de gauche – plus…j’ai même voté communiste, c’est vous dire ! –, mais j’adorais vous lire quand vous cassiez du réac ! Je vous lisais depuis des années. Je ne vous en voulais pas d’être ingérables et sans limites, car les limites vous auraient tués, aussi sûrement que vos assassins sans foi ni loi. Vous étiez des sales gosses espiègles. Et on ne frappe pas les sales gosses espiègles…Enfin, je le croyais jusqu’à aujourd’hui. De là où j’écris, je vois, derrière la forêt de Saint-Germain, le gris de Paris. Même la météo est en deuil…

Il me reste quelques numéros, quelques souvenirs, vous n’êtes pas morts !

Réflexion du matin : chagrin.

Réflexion du soir : espoir.



La tragédie de Charlie Hebdo m'appelle à une réflexion sur l'origine du mot " guérilla ". Né dans le maquis espagnol lorsque les armées constituées et surpuissantes de Napoléon voulaient imposer leur joug à une force militaire moins puissante et moins organisée.



Le fait d'avoir à combattre un ennemi invisible, ultra-mobile, non matérialisé par un uniforme, alors même que vous êtes visible, immobile et matérialisé inverse invariablement l'équilibre des forces en présence. Napoléon s'est cassé les dents, les Français et les Américains au Viêt-Nam également et l'on pourrait multiplier les exemples.



Les terroristes utilisent à qui mieux mieux la technique de la guérilla, ce qui les rend insaisissables et ce qui rend leurs dégâts toujours spectaculaires car ils s'en prennent à des cibles très matérielles et quasi indéfendables.



Certes, on n'a pas encore trouvé la parade pour dématérialiser complètement une épicerie casher, mais un journal satirique, à l'ère d'internet, cela doit être possible. Comment des terroristes pourraient-ils encore s'en prendre à des caricaturistes s'ils n'étaient pas localisés en un même lieu et si l'anonymat d'un pseudonyme efficace les rendaient difficiles à identifier ?



Internet nous donne peut-être une amorce de solution pour continuer à lutter contre cette barbarie idéologique et physique sans exposer inutilement ceux qui sont les fers de lance de la lutte. Je suis pour un Charlie Hebdo en ligne et/ou qui donne ses épreuves à imprimer depuis des terminaux informatiques changeants et difficiles à localiser.



Si on arrive à le faire pour le transport de fonds, on devrait bien arriver à le faire pour ce qui est bien plus précieux que de l'argent. En deux mots, lutter contre l'insaisissabilité des terroristes en rendant les caricaturistes insaisissables à leur tour. Mais ce n'est que ma brève pour Charlie Hebdo, une toute petite pensée, tellement peu de chose par rapport à ce qui s'est joué ces jours derniers.

C'est Charlie, tout simplement