Citations de Chitra Banerjee Divakaruni (175)
Parfois, lorsque Je sombrais dans le vide du sommeil, il me semblait que tout ce que j'avais vécu jusqu'à maintenant n'avait été qu'un rôle. [masquer] La princesse qui voulait qu'on l'accepte, la fille coupable dont le cœur refusait d'écouter, l'épouse qui jonglait difficilement entre ses cinq époux, la belle-fille rebelle, la reine qui régnait dans le plus merveilleux des palais, la mère distraite, l'amie bien-aimée de Krishna, qui refusait d'apprendre les leçons qu'il lui enseignait, la femme assoiffée de vengeance [/masquer] — aucune d'entre elles n'était la vraie Panchaali.
Mais alors, qui étais-je?
Et à ce moment-là, nous aurions tous appris une chose : la guerre est comme une avalanche. Une fois qu'elle a commencé, elle ne peut cesser qu'après avoir tout détruit sur son passage.
J'aurais dû me souvenir à quel point les dieux sont facétieux. Ils vous donnent d'une main ce que vous désirez, tout en prenant de l'autre ce qui vous est le plus précieux.
Qu'est-ce qui est plus nombreux que les brins d'herbe ?
Les pensées qui naissent dans l'esprit d'un homme.
Qui est réellement riche ?
L'homme pour qui l'agréable et le désagréable, la richesse et la pauvreté, le passé et l'avenir sont identiques.
Quelle est la chose la plus merveilleuse au monde ?
Tous les jours, une quantité innombrable d'humains pénètrent dans le temple de la mort, et pourtant, ceux qui restent continuent de vivre comme s'ils étaient immortels.
A quel moment la tolérance cesse-t-elle d'être une vertu pour devenir une faiblesse ?
Une situation n'est en soi ni malheureuse ni heureuse, dit-il. C'est seulement ta réponse qui te rend malheureuse.
Rare est l'homme — et plus encore le monarque — capable de rester vierge de toute jalousie face à la prospérité soudaine d'un de ses pairs.
Pour qu'il y ait une victoire, il faut un perdant. Pour qu'une personne voie ses vœux exaucés, nombreux sont ceux qui doivent abandonner les leurs. [...] le temps t'enseignera ce que tu refuses d'apprendre de tes amis.
[...] les attentes sont comme des pierres dissimulées sur ton chemin... elles te font trébucher.
Les innocents ne sont-ils pas les victimes favorites de la souffrance?
[...] le pouvoir d'un homme est comme la charge d'un tauteau, alors que le pouvoir d'une femme se faufile comme un serpent cherchant sa proie. Apprenez à connaître les propriétés de votre pouvoir. Car si vous ne l'utilisez pas à bon escient, il ne vous donnera pas ce que vous attendez de lui.
Un homme pétri de bonnes intentions, disait souvent Dhai Ma, est toujours plus dangereux parce qu'il croit à la légitimité de ce qu'il fait. Je préfère les honnêtes vauriens !
Je crache sur cette société qui trouve convenable de tuer une petite fille dans le ventre de sa mère, mais condamne la mère qui s’enfuit pour sauver son enfant.
Quand nous renonçons à un désir, nous devons en trouver un autre à quoi nous raccrocher de toutes nos forces – sous peine de mourir.
Parfois une douleur est si violente que la seule façon d’y survivre est de porter toute son attention sur quelque chose dont l’immensité va bien au-delà de la souffrance humaine.
L’amour survient, et les miracles existent.
Tout être humain a un cœur, mais parfois le sort ne nous permet pas de nous en apercevoir. Et chaque cœur, même le plus dur, a un point faible. Si tu le frappes à cet endroit, il éclate.
Il est dit dans les vieilles légendes que, lorsqu’un homme et une femme ne se quittent pas des yeux, comme ce fut notre cas, leurs esprits se mêlent. Leur regard est une corde d’or qui les lie l’un à l’autre. Même s’ils ne doivent plus jamais se rencontrer, chacun transportera toujours avec lui une parcelle de l’autre. Ils ne pourront jamais s’oublier, ni être totalement heureux.
Les hommes qui perdent leur femme peuvent se remarier au bout d'une année. Ils n'arrêtent pas de travailler ou d'étudier. Personne ne leur parle de mauvais sort. Nous avons même un dicton n'est-ce pas : "Abha gar gor moré, Bhagya baner bau, l'homme malchanceux perd sa vache, l'homme heureux perd sa femme."
Ma mère a déclaré un jour que chacun de nous vivait dans un univers séparé, un univers que nous avons rêvé si fort que nous le faisons exister. Nous aimons les gens quand leur rêve coïncide avec le nôtre, de même que deux dessins découpés se superposent exactement. Mais les rêves ne sont pas aussi statiques que des papiers découpés ; tôt ou tard, ils changent de forme, causant malentendus, solitude et perte de l’amour.