AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Chloé Lume (30)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

L’HISTOIRE: Adèle et Nilo s’aiment, ils ont 17 ans, Olga est la meilleure amie d’Adèle, c’est elle qui a senti tout de suite qu’Adèle et Nilo, ça le ferait, et elle avait raison…

Ce jour-là, en sortant de la pharmacie, un test de grossesse à la main, Adèle a le coeur qui va imploser, elle sait déjà que deux traits vont apparaître…

Mais le choc n’en est pas moins grand… suivent alors différentes étapes… La peur… le repli sur soi… et puis l’annonce à nilo… Alors il dit (…)- on est tellement dans la m*** ! et ça me fait tellement de bien. presque, je rirais. - je réponds - grave dans la m*** oui. en pensant je t’aime Car il n’a pas dit “tu es sûre ?” il n’a pas dit “c’est pas possible.” ni même “mais comment c’est arrivé ?” Alors tout devrait aller pour le mieux ? Tout devrait se passer au mieux… Si il n’y avait pas l’autre secret, familial, douloureux …



AVIS: Ce roman en vers libres est une pépite selon moi ! J’ai adoré l’écriture, l’histoire, je me suis attachée aux personnages, j’ai pleuré, beaucoup pleuré et eu du mal à lire la fin à travers mes larmes… Adèle va vous couper le souffle, la lecture est intense en émotions et en réminiscences, l’adolescence, les copains du lycée, le cocon familial, la fratrie… L’histoire sonne juste et touche en plein coeur. Lisez-le, partagez-le, c’est un beau livre, de ceux que vous mettez dans les mains de vos adolescents, de vos élèves, de vos copines.



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur @harper.a.lu.chat 📚
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Adèle a 17 ans, elle vit comme toutes les jeunes filles de son âge entre les cours, les sorties entre copines, les révisions pour le bac et le temps passé avec son chéri Nilo.

Mais la vie d’Adele va basculer en découvrant deux traits sur un test de grossesse. Le verdict est sans appel, elle est belle et bien enceinte. Tout se bouscule dans sa tête.. Doit-elle en parler, à Nilo, à sa famille, à sa meilleure amie Olga ou porter seule le poids de ce secret ? Mais surtout que doit-elle faire : avorter ou devenir mère ?



Nous allons alors suivre Adèle dans son processus de réflexion : son introspection, les doutes, les pleurs, la peur du jugement, la peur de l’avenir.



Ce roman est d’une beauté et d’une justesse incroyable. La plume est remplie de sensibilité et de délicatesse. L’auteure a su manier les mots avec une infinie douceur malgré les thèmes abordés, des thèmes lourds et difficiles : l’avortement, les secrets de familles ou encore le deuil périnatal. Loin d’être larmoyant, c’est un roman extrêmement lumineux, empli de bienveillance, d’amitié et surtout d’amour.



La psychologie d’Adele est joliment analysée, avec finesse et douceur. J’ai été très émue par son histoire, son caractère et ses réflexions mais aussi très touchée par l’histoire de sa famille.



L’auteure souligne à travers ce récit l’importance de l’accompagnement de la famille, des amis proches, du petit ami, dans le travail de réflexion : non pas pour aider à faire un choix, mais pour écouter, accompagner, et surtout soutenir. Parce qu’au final la décision finale n’appartient qu’à une seule et même personne : la potentielle mère en devenir.



L’avortement malgré sa démocratisation reste un sujet encore tabou, notamment au sein de la famille. Adèle a eu la « chance » de trouver un soutien auprès de son entourage ; ce qui, malheureusement est loin d’être une généralité : le jugement des proches qui projettent leurs propres, le jugement de la société, mais aussi le poids de la religion parfois sont autant d’éléments cruciaux qui impactent la prise de décision et le choix final.



Pleurer pour rien, c’est déjà beaucoup est un récit extrêmement puissant, lumineux,finement écrit et nécessaire.

Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Nécessaire



« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » disait l’homme aux semelles de vent. C’est vrai Arthur, ils ne devraient pas l’être. Pourtant Adèle, elle, ne peut plus s’offrir le luxe d’être insouciante, même si elle n’a que 17 ans. Plus depuis qu’est apparue cette deuxième bande bleue sur le test de grossesse…



Adèle, Nilo, Olga… des adolescents qui prennent la vie en pleine face. C’était dur et tendre. Beau et violent. Triste mais plein de joie aussi.



Ce roman en vers libres aborde la grossesse adolescente non désirée mais pas seulement. Il y est aussi question de non-dits, de secrets de famille, de deuil péri-natal mais d’amour et d’amitié également.



Des mots qu’on ne dit pas, ceux que l’on ne veut pas entendre et ceux dont on a besoin.



C’est le deuxième roman que je lis sur ce thème et dans la même forme. Des textes différents alors qu’ils traitent du même sujet. Parce que chaque histoire est différente.

Leur corps, leur vie, leur choix. Pas de débat. Elles n’ont pas à se justifier, jamais. C’est notre liberté, durement acquise, et pour laquelle nous devons continuer à nous battre.



On lit les mots de Chloé Lume comme on accompagne Adèle. Se taire et écouter son histoire, rien de plus.

Celle de sa famille aussi. Ô combien douloureuse. Ça remue plein de choses en nous et ça rend humble.



Ces textes sont nécessaires et celui-ci est beau.



J’ai adoré la mise en page également. Ces mots qui forment un ventre arrondi, un visage, une maison.

Les ressources en fin d’ouvrage permettront à celles et ceux qui en ont besoin de se tourner vers des professionnels. Parler, toujours. Ne pas rester seul, jamais.



Un texte aussi beau que nécessaire.

À découvrir dès 14 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
Commenter  J’apprécie          20
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

COUP DE ❤

Ce roman en vers libres est un chuchotement du cœur et un cri d'émotions. L'écriture simple, efficace et poétique de Chloé Lume nous plonge dans un torrent d'émotions provoqué par le dilemme que Adèle, 17 ans, n'a d'autre choix que de résoudre.

Avorter ou devenir mère ?

Comment ne pas se retourner sur son passé, son histoire familiale qui dans certains cas comme celui-ci se rappellent à vous sans crier gare.

De l'amour, de la poésie et une réalité sincère.

J'ai pleuré et c'est déjà beaucoup.
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Un roman YA en vers qui traite les sujets de la grossesse ado, du deuil d'un bébé, de harcèlement aussi un peu - soyez prevenu•es. Un récit puissant, émouvant, j'ai beaucoup apprécié la rondeurs de tous les personnages, la façon dont les sujets sont traités et aussi le style de la poésie de Chloé Lume qui dessine des images sur les pages. Une autrice à suivre.
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Adèle et Nilo ont 17 ans, le bac à la fin de l’année et la vie devant eux. Alors quand deux traits apparaissent sur le test, la vie bascule. Comment réagir ? Quel choix faire ? Écouter son cœur ? Sa raison ? Sa meilleure amie ? Son amoureux ? Vers qui se tourner ? Trop de questions et de responsabilités à 17 ans, plus tout à fait une enfant, mais pas encore adulte…



Ce roman en vers libres m’a littéralement fait pleurer de la première à la dernière phrase. C’est un roman puissant, qui nous prend aux tripes et ne nous laisse pas indifférents.



Un récit tout en délicatesse et en fragilité. Nous sommes dans une magnifique histoire d'amour belle et douce tout en poésie. L’autrice arrive en quelques vers à nous toucher au plus profond du cœur, avec des thématiques importantes, telles que l’avortement, le deuil infantile et le deuil familial. Nous sommes dans un roman féministe et engagé, où l’on nous laisse la possibilité de choisir, de disposer de notre corps et notre vie.



Un roman juste, beau et poétique, à lire avec une boite de mouchoir et du chocolat à proximité.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

COUP DE CŒUR pour ce roman en vers libre, qui s'adresse à tous, et vient aborder un sujet compliqué ; être enceinte a 17 ans, faire un choix qui déterminera la suite...



Ce roman est un concentré d'émotions, j'ai pleuré sur le dernier quart sans m'arrêter. Je suis scotchée par la puissance de la plume de l'autrice, c'est, selon moi, au-delà du talent, c'est presque magique cette façon de transmettre un état d'esprit et une émotion à travers les mots.



Je ne suis pas férue de vers libre et ici, ce format s'impose à nous et paraît finalement évident.



Notre narratrice est enceinte... mais que faire ? Olga, sa meilleure amie, n'est pas au courant au début et va finalement essayer de l'aider sans jugement, ce qui est évidemment pas si simple. Son petit-ami, Nilo, est très présent et compréhensif mais qui peut se mettre à côté de celle qui porte le sujet de tant de questionnement ?



Par ailleurs, la famille d'Adèle porte elle-même ses secrets, que nous allons découvrir au fur et à mesure, et qui pèse sur le choix qu'elle fera. Un passé qui a son poids du le présent. J'ai adoré voir dépeindre sa relation avec son grand-frère, comment il se sont éloignés, et comment, dans l'adversité, ils se retrouvent.



Bref, un concentré d'émotions, une liste infinie de citations puissantes (franchement au bout d'un moment, j'ai justement compris que chaque page en regorgeait potentiellement), et une leçon de vie positive et sublime.
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Les romans en vers libres ont le don d’exalter mes émotions. Clémentine Beauvais, Lisa Balavoine, Kwame Alexander, Sarah Crossan en sont mes nombreux coups de cœur. Ce procédé d’écriture offre une facilité de lecture tout en abordant des sujets très forts et c’est ça que j’aime en littérature ado.

En explorant les caprices de l’amour et le regard de la société, Chloé Lume signe un ouvrage fort. Un roman délicat et émouvant qui, j’avoue, m’a tiré quelques petites larmes.

Chloé Lume nous parle ici de grossesse non désirée, d’amitié malmenée, de drame familial. Autant de sujets de réflexion conduisant notre protagoniste à faire des choix de vie. Le chemin est difficile, surtout à 17 ans, mais il lui importe de prendre les bonnes décisions, seule.



http://www.mesecritsdunjour.com/2024/03/pleurer-pour-un-rien-c-est-deja-beaucoup-chloe-lume.html


Lien : http://www.mesecritsdunjour...
Commenter  J’apprécie          20
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Chère Adèle,

Ton histoire m'a touchée en plein cœur... Ton amour pour Nilo... Ta joie, ta jeunesse... Et puis ces deux barres sur le test de grossesse... Tes doutes, tes peurs... Ce secret qui grandit en toi, imprévu... Et ta famille... Qui ne voit rien mais qui porte déjà le poids d'un secret du passé...

Avorter ? Devenir mère ado ? Quel choix faire ? Nilo est là mais êtes-vous prêts à affronter cet épreuve ?

Tes mots sont poignants... Tes phrases émouvantes... J'ai aimé suivre ton cheminement jusqu'à ce choix final, définitif...

Quelle magnifique écriture ! Ponctué de calligrammes, de pensées, de vers libres, le texte est fort et sensible... La lecture est rapide mais intense... On est à bout de souffle, emporté par l'intensité des mots et leurs poésies...



En bref, c'est un roman bouleversant... Une histoire de vie pleine de délicatesse et de fragilité... Un tourbillon d'émotions à lire absolument !
Commenter  J’apprécie          40
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Énorme coup de coeur pour "Pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup" un roman en vers écrit par Chloé Lume qui explore la relation amoureuse entre Adèle et Nilo. L'histoire commence de manière douce et simple, les deux protagonistes s'aimant profondément et vivant une relation idyllique. Cependant, tout bascule lorsque Adèle découvre qu'elle est enceinte et que deux traits apparaissent sur le test de grossesse.



Ce moment de vérité met en lumière les doutes et les peurs qui habitent les personnages, remettant en question leur relation et leur avenir commun. La langue poétique et émouvante de l'auteur permet d'exprimer avec finesse les tourments intérieurs des personnages, tout en renouvelant le genre du roman en vers à la française.



L'histoire explore les complexités des relations amoureuses, mettant en lumière les difficultés et les sacrifices que l'on doit parfois faire pour préserver un amour. Adèle et Nilo doivent faire face à des choix difficiles et des épreuves inattendues, remettant en question leur capacité à rester ensemble malgré les obstacles.



Chloé Lume réussit à capturer l'essence même de l'amour, avec ses joies, ses peines et ses contradictions. Son écriture, à la fois simple et profonde, m'a touché en plein cœur et invite à réfléchir sur les multiples facettes de l'amour.



"Pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup" est un roman poignant et introspectif, qui explore avec sensibilité les méandres de l'amour et de la relation humaine. Chloé Lume signe ici un ouvrage qui ne laisse pas indifférent, et qui marque durablement l'esprit de ceux qui le lisent.
Commenter  J’apprécie          40
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Adèle et Nilo, dix-sept ans, s’aiment profondément. Le couple s’est formé il y a quelques années et les deux adolescents sont très soudés. Jusqu’au jour où Adèle a un retard de règles, un doute croissant et puis, les deux traits verticaux sur le test de grossesse, tel un bouton « pause ». Le monde d’Adèle s’écroule. La jeune fille est perdue, ne sait pas quoi faire, ni à qui parler.



Dans la littérature Young Adult, il existe de nombreux livres qui abordent la thématique de grossesse non désirée. J’ai trouvé celui-ci particulièrement brillant et réussi. Premièrement, j’ai été conquise par la forme, il s’agit de prose en vers libres. On y trouve des pensées, des calligrammes, des échanges de SMS, aussi. Ce style me plaît car la lecture est rapide mais pas moins intense.



J’ai été touchée par Adèle, Nilo mais aussi par la famille d’Adèle qui est écrasée par le poids des non-dits et des blessures anciennes qu’on a voulu taire. L’interêt de ce roman n’est pas tant le choix final mais plutôt le cheminement pour y parvenir. Adèle se retrouve face à un choix qu’elle aurait voulu ne jamais avoir à faire. Chloé Lume retranscrit les émotions de la jeune fille avec beaucoup de sensibilité. Elle nous montre que choisir de poursuivre ou non sa grossesse est un choix définitif et extrêmement difficile. J’ai apprécié la documentation et la bienveillance autour de ce sujet sensible.



Pour conclure, j’ai dévoré ce roman en quelques heures et j’ai été bouleversée par la tempête que traverse le couple d’adolescents. J’ai grandement apprécié la présence de l’entourage et les précieux conseils qui leur sont prodigués. Une lecture essentielle et une plume douce et poétique. Un sans faute !
Lien : https://romansurcanape.fr/pl..
Commenter  J’apprécie          30
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Ce roman en vers libres est absolument fantastique. Des poèmes, des calligrammes, parfois de la prose… tout se mélange dans un tourbillon d’émotions.



L’autrice est d’une justesse qui prend aux tripes. Sa plume est sublime, elle nous transporte sans aucune difficulté, dans un monde plein de réalisme. Joie, incertitude, douleur, amour… Chaque émotion est décuplée.



Ici, on parle d’une grossesse inattendue, d’un choix à faire tout en plongeant dans les méandres familiaux. Vient alors la question du « tout est facile quand on s’aime » … n’est-ce pas ? L’autrice tente d’y répondre en subtilité et avec une plume qui m’a personnellement touché en plein cœur.



Ça change du roman contemporain classique, c’est beau, c’est poétique, et je ne suis vraiment pas ressortie indemne de ma lecture. C’est d’ailleurs un véritable coup de cœur que je ne peux que vous conseiller chaleureusement 🌸
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

COUP DE CŒUR. Je suis sensible à l’écriture en vers libres, les mots sont plus profonds et c’est une manière de s’exprimer poétiquement et en même temps de former des mots percutants. La poésie se lit souvent d’une seule traite pour ne pas être coupé.e dans ses émotions et en effet: J’AI PLEURÉ !



Chloé Lume aborde des sujets poignants tels que le fait de tomber enceinte et choisir entre garder le bébé ou d’avorter, le deuil, le chagrin, le harcèlement,… et elle développe les relations humaines que ce soit amicales, amoureuses ou familiales. Les personnages sont bien construits et tellement attachants.

- Olga, la meilleure amie qui essaye de ne pas être dans le jugement, d’être présente pour Adèle, lui propose « bonbons, chocolat, pyjama » le remède aux chagrins et Adèle la décrit comme son soleil: « Olga blonde comme un soleil et grande et forte. Olga qui m’a semblé tellement vivante que je crois, j’ai décidé de me réchauffer près d’elle sans jamais parler de ce froid qui m’habitait. »

- Nilo, le petit ami qui fait de son mieux pour rendre heureuse Adèle, ses petits SMS d’amour chaque jour et « Wonder girl » le surnom qui lui donne en référence aux Marvel et DC’s qu’ils aiment regarder ensemble.

- Des personnages, tous différents par leur expérience et leur façon de penser, imparfaits qui n’ont pas toujours les bonnes réponses mais font l’effort de soutenir Adèle dans sa décision.



C’est une histoire sur les épreuves de la vie. J’ai beaucoup surligné des phrases qui font réfléchir, qui ont une intensité qui vibre en moi. Il y a une délicatesse, une fragilité dans ce texte mais également tant l’espoir, d’amour et de soutien. J’ai beaucoup apprécié l’originalité, les métaphores comme par exemple, pour parler du silence quand on souffre « je me suis laissé anesthésié » ou encore ce texte en forme de femme enceinte, j’ai appris des mots comme « aménorrhée ».
Commenter  J’apprécie          20
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup



Adèle découvre 2 bandes colorées sur le test qu’elle vient de faire. Elle est enceinte. Il n’aura fallu qu’une erreur de quelques secondes pour que sa vie bascule ainsi que celle de Niko son amoureux.

Mais que faire lorsque l’on a que 17 ans…



Roman que mon adolescente voulait lire, donc j’ai été curieuse et je l’ai lu avant.

J’ai grandement apprécié ce roman, que j’ai lu très rapidement. C’est un roman puissant qui porte des messages d’espoir. C’est une plume délicate et lumineuse qui qualifie ce livre.

Un sujet très actuel où aucun jugement n’est posé.

Et petit bonus, certaines pages sont des calligrammes et ça c’est encore plus fort !
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Roman en vers lumineux, poignant et brodé d’une justesse désarmante, « Pleurer pour rien, c’est déjà beaucoup » s’attache à offrir une narration intime, presque confidentielle… Secrets familial et personnel s’y croisent et déploient de belles réflexions, tout en poésie. Un très beau coup de coeur, tant pour ses sujets admirablement abordés que sa plume, unique et émouvante !



« Pleurer pour rien c’est déjà beaucoup » est l’histoire de la prise de décision d’Adèle : interrompre sa grossesse ou devenir mère… Une décision terriblement compliquée, bien qu’elle et Nilo s’aiment, à laquelle se superpose un secret de famille étouffant. Bien entourée mais indéniablement seule, Adèle sait que ce choix, aussi pesant soit-il, est le sien…



Condensé d’émotions et de questionnements légitimes, habillement transcrits, « Pleurer pour rien c’est déjà beaucoup » est un roman en vers libres d’une grande beauté par sa sensibilité. Abordant des sujets foncièrement émouvants et de l’ordre de l’intime, ce texte ne s’excuse pas d’exister et donne corps à une histoire palpable. Les émotions submergent le lecteur et témoignent de la puissance de ce remarquable roman.



Si l’amour des protagonistes semble idyllique, la mise en avant d’une relation saine en littérature adolescente est une réelle bénédiction ; permettant à la narration de se concentrer sur les sujets du deuil et de la grossesse, qui se s’interpénètrent avec subtilité. Un roman qui se révèle unique et audacieux. « Pleurer pour rien c’est déjà beaucoup » ébranle son lectorat par son apparente simplicité et son sujet douloureux, devenu ici sujet de poésie.
Lien : https://leslecturesdechloe.a..
Commenter  J’apprécie          10
Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Les mots d'Adèle, qui s'écoulent en poèmes déconstruits et calligrammes, sont de cette sincérité qu'on ressent au plus profond de nous.

Ses doutes, ses peurs et ce qu'ils remuent nous prouvent que le choix n'est jamais binaire et qu'il se doit d'être personnel.

Cette lecture entière, emportée par le tourbillon de ses émotions, dilue les a priori, les préjugés. Car une seule vérité s'impose dans ce roman emprunt de résilience : tant que nous ne le vivons pas, nous ne savons pas.
Commenter  J’apprécie          10
Ceux qu'on oublie

Extrait de chronique disponible sur le compte Instagram @capharnaum_livresque (https://www.instagram.com/p/CULCE38K3qB/)



⭐️⭐️⭐️,75/5. (...) J’ai passé un très chouette moment de lecture avec ce roman au beau travail éditorial (présence de plusieurs illustrations). La plume de l’autrice est belle et fluide. De plus, il y a une alternance entre le point de vue d’Esther et celui de Louis dans les chapitres, ce qui est agréable et rend la narration rythmée. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Ces points de vue multiples permettent également de connaître les pensées des deux personnages et de se sentir plus proche d’eux, ce qui est très appréciable.

.

En effet, pour moi, les personnages principaux sont vraiment l’un des points forts du roman. Louis, notamment par son handicap, sa solitude, son optimisme (parfois naïf) et son courage est extrêmement touchant. Personnellement, c’était la première fois que je lisais un roman avec le point de vue d’un personnage aveugle et j’ai trouvé ça très intéressant. Son environnement nous est décrit par les odeurs, les sons et le toucher et nous place presque nous aussi, lecteurs, en position de non-voyant.

.

Esther, quant à elle, est plus brusque. Elle lutte contre sa colère, son envie de violence aussi parfois, et ses cauchemars mais se révèle d’une infinie douceur aux côtés de Louis. L’amitié qui lie ces deux êtres est belle, pure et je l’ai beaucoup appréciée, même si la relation qui se crée peut paraître un peu rapide au début. De plus, l’amitié des deux adolescents apporte beaucoup de tendresse, de légèreté ainsi que de la lumière au roman qui peut, parfois, être dur.

.

Effectivement, le monde dans lequel évolue les personnages a une atmosphère assez pesante. Au début du roman, on ne sait pas grand chose sur cet univers (et je ne vais pas trop en dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte), si ce n’est qu’il est question de guerre en arrière plan (pas le plus joyeux donc). Puis, on se pose de nombreuses questions suite aux découvertes successives de nos deux protagonistes. L’univers est intriguant, prenant et mystérieux mais quand même assez creepy.

.

J’ai donc tourné les pages le plus vite possible tant je voulais avoir des réponses… et je ne m’attendais pas du tout à celles que l’autrice nous donne ! J’ai été agréablement surprise par la tournure des événements. En effet, finalement, ce roman que je pensais être de la fantasy (via la 4e de couverture qui en fait ne nous dit presque rien du livre) se rapproche plutôt de la dystopie et de la science-fiction. Bien sûr, il faut apprécier ces genres littéraires mais pour moi ça a été une chouette découverte !

.

Ce récit mêle aussi aventure, voyage, périple, action avec des réflexions sur la violence, la mémoire, le libre-arbitre, la guerre, le handicap… Il est également question du racisme ordinaire à travers le personnage d’Esther, qui est une jeune fille noire. Ce mélange de sujets abordés est très intéressant.

.

Néanmoins, en ce qui concerne les personnages secondaires, j’aurais préféré qu’ils soient plus approfondis. En effet, j’ai eu parfois l’impression que certains n’avaient d’intérêt que pour le rôle qu’ils devaient jouer pour l’intrigue et une fois que c’était fait, on les mettait de côté. C’est dommage car certains protagonistes avaient vraiment du potentiel comme Sélim, Pierre (même si je ne l’appréciais pas) ou encore Celui Qui Espère. Pour ce dernier notamment, j’aurais aimé connaître son passé et ce qui le pousse à agir comme il le fait.

.

Également, j’aurais apprécié que l’univers soit plus expliqué et détaillé. Il me reste encore de nombreuses questions et zones d’ombre et c’est assez frustrant. Je pense que parfois l’autrice est allée à l’essentiel ou est passée trop vite sur certains détails, ce qui c’est dommage.

.

Enfin, la conclusion du roman me laisse un peu sur ma faim… Certaines explications restent en suspense et je n’ai pas vraiment adhéré avec l’un des choix de l’autrice. C’est plus une fin ouverte (ou qui du moins laisse place à la possibilité d’une suite) et je ne suis pas la plus grande fan de ce genre de final (j’aime que tout soit clair et précis). Après, s’il y a un jour une suite, là je serais plus heureuse ! Mais il me semble qu’il s’agit seulement d’un one-shot…

.

En bref, un chouette moment de lecture aux côtés de deux personnages liés par une belle amitié mais j’aurais aimé plus d’approfondissement sur certains points. (...)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Ceux qu'on oublie

Avec ce premier roman de Chloe Lume, j'ai passé un bon moment de lecture même si je n'étais clairement pas la cible (les jeunes ados). La plume de l'autrice est plaisante, dynamique et immersive, elle sert bien l'intrigue. On ne s'ennuie pas, il y a de nombreux rebondissements et l'histoire est rythmée.



Les deux héros sont attachants et forment un beau duo, assez atypique. C'est agréable de suivre des protagonistes différents de ce qu'on connaît. Je trouve vraiment bien que le handicap soit plus présent dans les publications récentes, que ce soit en roman ou en manga.



À mon goût, les choses vont un peu trop vite parfois, mais j'imagine que ce sont les contraintes du genre et de la cible. En outre, j'ai adoré le suspens du début, mais j'ai moins apprécié la deuxième partie du roman, plus centrée sur l'action. Je recommande quand même cette lecture qui devrait bien plaire aux ados !
Commenter  J’apprécie          10
Ceux qu'on oublie

Louis est aveugle et sa mère ne l’a jamais autorisé à s’aventurer hors de chez lui, il n’a donc jamais pu se lier à d’autres enfants. Alors, quand Esther s’assied à côté de lui sur son perron ils se pose des questions : pourquoi reste-t-elle avec lui ? Mais en vérité, il meurt d’envie de découvrir le monde avec lui, et surtout que signifient toutes ces histoires de rocade sans voiture, de guerre dont personne ne revient et de maisons vides.

Une leçon de vie, sur l’humanité, la violence des hommes, le pacifisme. On en apprend tellement sur ce qu’est capable de faire l’homme si on lui en laisse la possibilité.
Commenter  J’apprécie          00
Ceux qu'on oublie

Ce roman trainait dans ma bibliothèque depuis un bon moment et le moins qu’on puisse dire c’est que la quatrième de couverture ne laisse absolument pas présager de quoi il retourne !

J’ai du coup été agréablement surpris.



Je ne dévoilerai pas ici l’intrigue mais, contrairement à ce que suggère le résumé, on est en plein science-fiction. C’est parfois un peu facile, parfois un peu cliché et tiré par les cheveux mais c’est un roman jeunesse donc je dirais qu’il est adapté au public visé. C’est relativement bien écrit, c’est bien rythmé tout en laissant une bonne place aux développement des deux personnages principaux : Louis, jeune adolescent aveugle, timide, effacé, voire totalement dépendant de son handicap et qui va grandir et prendre conscience de sa force et Esther, jeune fille sur le point d’être appelée à la guerre qui fait rage, déterminée, indépendante et courageuse. Narrateur chacun leur tour, on s’attache rapidement à ces personnages grâce à l’alternance de point de vue.



Le duo s’apprivoise et se soutient tandis que le mystère autour de la ville dans laquelle ils ont grandit s’épaissit. Des incohérences ou des illusions, et le sentiment que les personnes qui en partent sont effacées de mémoires. Ceci n’est que le point de départ d’une aventure qui va dépasser les frontières de la ville et de leur existence même. Mais je n’en dis pas plus…



Une sympathique lecture jeunesse.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Chloé Lume (64)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}