AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Chris Costantini (21)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


A pas comptés

Thelonius Avogaddro prend sa retraite de la police de New York dans quelques semaines. Il a déjà ses nouveaux bureaux de détective privé, il cuve son whisky peinard, perdu dans le marasme de sa vie intérieure et personnelle, en attendant la quille.

Oui, mais voilà, une mort suspecte vient d’avoir lieu dans un club gay. Ce qui semble être de prime abord une overdose, s’avère être un meurtre, étrangement lié à un vol de prothèses de haute volée, mais qui s’est passé au Danemark, et étrangement lié aux pauvres soldats d’Irak, estropiés pendant la guerre.



Les personnages sont fouillés, précis. On ne peut s’empêcher de penser à un autre inspecteur au nom à coucher dehors, Hieronymus Bosh. Thel , en bon enquêteur vivant dans un polar, est torturé, bouffé par ses démons intérieurs, et quand il est sur une affaire, il ne lâche pas le morceau. Et il est aussi grand amateur de jazz. La musique tient d'ailleurs une place non négligeable dans le roman et l'auteur nous offre même une bande musicale à la fin du livre très intéressante.



L’intrigue est complexe, documentée, mêlant technologie, misère humaine et évidemment , appât du gain. Le roman est dense, il faut rester concentré : la première partie du roman installe le décor et l’action, tisse la toile, puis tout s’enchaîne, tout s'emboîte, pour le grand plaisir du lecteur.



J’ai beaucoup aimé la plume de Chris Costantini, qui m'a rappelé les romans noirs à la Raymond Chandler. Le récit à la première personne nous incite à l'empathie, le personnage principal est attachant. Les dialogues sont ciselés et donnent de la profondeur aux personnages. J’aurais cependant préféré que le dénouement reste cynique jusqu’au bout.



Mais incontestablement, c'est une belle découverte. Je vais me laisser tenter par le premier opus, La note noire, pour prendre l’histoire de Thel Avogaddro à la genèse.
Commenter  J’apprécie          163
A pas comptés

Je trouve qu'il est difficile de faire passer de l'émotion ou de l'empathie sur un récit aussi court, je pense que j'ai de plus en plus besoin de plus de profondeurs tant au niveau des personnages que de l'histoire.



Cependant quelques fois je peux avoir des coups de cœur sur des courts récits mais cela ne marche pas à tous les coups ici je suis resté plutôt hermétique à cette lecture.



Au début j'ai bien aimé ma lecture, mais quelques petites choses m'ont gênés dès le début, comme le nom du personnage, le fait que l'on parle de trafic de prothèses de jambes et de drogue rendant le récit un peu fouilli à mes yeux car l'on parle de guerre également.



J'ai trouvé que l'action et les rebondissements arrivent rapidement vu le faible nombre de page, une absence d'empathie totale pour les personnages.
Commenter  J’apprécie          120
La note noire

" La note noire "....pas si noire !



"La note noire" très beau premier roman de Chris Costantini !



J'ai lu ce roman après les trois autres. . Cette particularité m'a un peu déstabilisée, j'ai tellement aimé le dernier que j'avais une crainte : y avait-il chez moi de la place pour lire un autre roman policier ?

Je retrouve Thel ici, alors qu'il est en présence d'un premier crime : la victime porte le Stars and Stripes dessiné sur le front..une autre victime et c'est l'Union Jack ! drôles de signatures..! quelques poils de pinceau...une terrible suspicion !

Thel réellement un brin obstiné veut trouver à tout prix il comprend finalement qu'on le balade en France pour l'éloigner de l'enquête.

Un personnage plein de poésie, tendre, qu'on a envie de protéger ...et la ville de New-York l'autre personnage du roman de Chris Costantini.

" La note noire ", très beau polar original au style agréable, tout en finesse, fluide contemporain, avec peut-être parfois un excès de métaphores, mais les dialogues "gourmands" les font oublier et l'ensemble reste très vivant.

J'ai apprécié de devoir aller au bout pour connaître le dénouement d'une histoire imprévue.(je devrai dire de plusieurs histoires)

Ce roman passionnant accompagné par une ambiance jazzy m'a encore une fois donné l'envie de poursuivre et la question que je me posais :

- " Si j'avais commencé par le n°1 comme tout le monde, aurais-je poursuivi la lecture des Chris Costantini : c'est OUI ne serait-ce que pour retrouver Thel ce personnage si attachant.!

N'oubliez pas de lire " La note noire " en musique.



Le prix obtenu pour " La note noire " est bien mérité ...et c'était son premier roman.

Commenter  J’apprécie          80
A pas comptés

Encore plus attachant dans ce roman, de Chris Costantini, Thel, laisse "échapper" son côté tendrement féminin pour parler de Tom et Laura,de sa maman qui part doucement grâce à lui ....

Ce roman, est mon préféré de l'auteur.

J'ai aimé ce polar pour "mec " bien rythmé, aux dialogues jazzy et aux mots ciselés par Chris Costantini.

Un roman à ne pas lire trop vite un roman construit comme un scénario de film...un roman où le jazz est réellement un des personnages et qui l'habille avec toute la magie dont cette musique est capable...

Pensez à vous arrêter sur les mots ...le vocabulaire de ce roman est riche et à observer.

Si possible le lire en écoutant "Friday night in San Francisco.".et comme moi en dégustant une figue confite !

Plusieurs histoires sont rassemblées dans ce scénario bien construit par Chris Costantini.

Le but l'objet et même les "éléments seconds" sont clairement mis en évidence, dans ce polar bien rythmé, masculin, et le dénouement ainsi que l'équilibre final retrouvé sont bien amenés.

A pas comptés ne laisse pas les femmes insensibles à ce monde sombre des hommes, de la drogue, des homos des soldats cabossés par des mois de guerre en Irak ; mais aussi par l'univers de Thel , qui navigue toujours un peu entre clair et obscur avec des femmes presque comme les autres.

Des hommes, du bourbon, la nuit , les voyages les odeurs les couleurs les saveurs..la vie quoi... et le jazz...c'est tout cela " A pas comptés "

C'est un polar qui m'a marqué, il est à savourer sans attendre ; et si vous choisissez de le lire en musique comme moi, les 3 guitaristes fantastiques de ce morceau vont vous séduire !

Je conseille vivement ce roman. Des 4 de Chris Costantini, c'est celui qui est mon coup de coeur.

Et ne ratez pas la recette des figues confites. Elles sont succulentes si vous suivez la recette.

Et pour vous donner envie de poursuivre :

https://www.youtube.com/watch?v=gmbDeWnGbPw

Commenter  J’apprécie          70
Il n'est jamais trop tard

C'est le premier roman que j'ai lu de Chris Costantini.

Thélénious Avogaddro, personnage récurrent des romans de Chris Costantini un ancien flic, devenu détective privé, dur mais au coeur tendre, taillés à la hache et plein de poésie.



Un hommes pour qui morale argent et sentiments sont parfois placés au même plan, mais pour lequel les femmes ne sont pas que des seconds rôles ...

Belle description du héros, entré dans le livre pour un événement privé mais qui va subir un "élément déclencheur" qui va déterminer la suite de sa mission et du roman.



Il arrive à San francisco pour enterrer son père, mais il est happée par le crash d'un avion, et rattappé par l'histoire de sa vie : résoudre l'assassinat de sa soeur Laura...

Tout paraît s'entremèler, des énigmes se referment des documents résistent ! tout semble se brouiller mais le lecteur s'y retrouve toujours.



Au détours d'une des formule dont Chris Costantini a le secret ..mèlée à des morceaux de jazz qui habillent avec magie cet agréable polar écrit comme un roman d'aventures..J'ai été retenue, captivée et l'envie d'accompagner Thel m'attire de plus en plus.



Diverses péripéties vont tout de même (et je pourrais écrire naturellement) perturber " le noeud " de l'histoire les enquêtes vont s'entre croiser mais Chris Costantini maîtrise parfaitement son scénario ...et au moment où on pense que Thel a échoué, un dénouement inattendu va surgir.

Et pour finir comme toujours chez Chris Costantini, le héros va retrouver sa vie et son équilibre.

Le schéma narratif actanciel de ce très joli roman Il n'est jamais trop tard est particulièrement bien décrit car on ne se trompe jamais de partenaire de sentiments d'émotions.... Les relations entre eux sont quasiment palpables. .(lisez les passages où il est question de son ami Cliff, et dites moi si vous n'aimeriez pas avoir un tel ami ?)



Après la lecture j'aurais pu écrire seulement ce qui suit...mais ...!!!



L'obstination du personnage et l'écriture fine, brillante mais racée de Chris Costantini nous ont donc agréablement conduits à quelques lignes de la fin à refermer cette énigme avec une seule envie ...relire ce roman.

I
Commenter  J’apprécie          70
Lames de Fond

Ce roman confirme que Chris Costantini est bien dans le registre qu'il s'est fixé. Il valide à chaque fois le succès des 3 autres romans...!

Ecrit comme une partition de jazz dont la musique nous entourerait ce roman n'est jamais lassant



Il se lit très vite tant il est passionnant... mais il faut savoir en apprécier les séquences qui défilent sous vos yeux comme un film ..c'était un plaisir à chaque page...à chaque image !

j'ai ressenti le travail préalable, la visite de tous les lieux et les histoires bien préparées qui m'ont amenée au bout accompagnée de mots fluides bien liés et de phrases agréables à lire.



" Lames de fond " nous pousse aussi à nous interroger sur l'engagement pris pour des causes pas très évidentes pour tout le monde et sur le sentiment de culpabilité qui ne manque pas d'en découler.

Dans ce roman à l'humour un peu plus marqué, on navigue entre suspens et rebondissements, entre Histoire et imagination.

Je l'ai lu cette année et les recherches de Chris Costantini m'ont renseignée sur ce pan de l'histoire de la seconde guerre mondiale du trésor des nazis, qu'il m'a forcée à approfondir.

Si vous avez été attentifs la Presse l'a traitée sous d'autres angles ces derniers mois.

Du très bon Costantini, j'attends le 5ème....pas vous ?

Lames de fond un livre à conserver !
Commenter  J’apprécie          60
La note noire

Pour un premier roman, l’enquête tient bien, mais le lecteur se perd dans des scènes un peut disparates autour du scénario principal. L'auteur aime le Jazz, mais hélas ce n'est pas la « Note Bleue » pour cette « Note noire ».
Commenter  J’apprécie          20
Il n'est jamais trop tard

Chris Costantini nous emmène une nouvelle fois au cœur d'une enquête complexe, encore plus paradoxale car elle implique profondément son héros Thelonius Monk. Nous nous trouvons à espérer autant que lui la solution à des années de recherche. Ce livre est double : un régal pour le lecteur et une guérison pour les bleus à l'âme des vies entourées de cimetière. N'hésitez pas, "Il n'est jamais trop tard" pour déguster un très bon polar.
Commenter  J’apprécie          20
La note noire



Thel, héros de ce premier roman de Chris Costantini, primé au Festival de Beaune, se laisse définitivement apprivoiser passé le cap des cinquante premières pages. Et restera un très bon compagnon de route durant la lecture du livre.



C'est un des nombreux atouts de cette note noire, que j'ai dans ma pile depuis 2010 et que je me suis enfin décidé à lire (merci Sophie ! ).



Le jazz n'est pas omniprésent dans l'histoire au point de rebuter les personnes hermétiques à ce genre musicale. Par contre, il est le liant, l'élément qui contribue à la caractérisation des personnages, à mettre par exemple en image la poésie de certaines pensées du héros et surtout à favoriser la rencontre avec les lecteurs.



La note noire démontre (si besoin est) que le jazz est aussi surtout une philosophie de vie. Chris Costantini a su parfaitement l'intégrer dans son récit.

Cela donne au roman une identité, un rythme et des couleurs qui évoluent suivant notre immersion dans le récit.



Outre l'élément "jass", c'est surtout un polar très efficace, qui utilise avec habileté les codes du genre. À peine refermé la note noire que j'ai très envie de retrouver Thelonious Avogaddro dans ses suites, À pas comptés et Lames de fond.



Frédéric Fontès, 4decouv
Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
Commenter  J’apprécie          20
A pas comptés

Au Danemark, une jeune détective est assassinée tandis qu’elle surveillait des opérations de chargement sur le port de Copenhague. La société Biomechanic qui fabrique des prothèses hi-tech a été prévenue que sa marchandise n’arrivait pas dans les camps de réfugiés à qui elle est destinée. Ove Maistedest chargé de l’enquête qui piétine tandis que la presse y voit un meurtre islamiste, car la jeune femme était la fille d’un politicien d’extrême-droite.



Au même moment à New York, le lieutenant Thelonius Avogaddro s’apprête à quitter la police pour ouvrir son agence de détective, il installe peu à peu son nouveau bureau et met tranquillement au courant Carol sa jeune collègue. Il lui reste 3 semaines avant son pot de départ et il espère les passer calmement. Mais il reçoit un appel de son ancien partenaire. Il y a eu un mort dans un sauna gay ,les policiers pensent à une overdose, mais le jeune flic a un doute et appelle Thel qui l’a formé. Pour ce dernier l’overdose est trop évidente et il soupçonne une mise en scène.



Il s’avère que le mort était mêlé à un trafic de drogue. Et Thel se lance dans une enquête difficile car un groupe proche de l’armée semble impliqué et on lui met les bâtons dans les roues. Peu à peu les investigations progressent, les deux affaires sont liées. Thel surmontera tous les obstacles mis sur sa route et trouvera la clé de l’énigme dans un final très surprenant que je vous laisse découvrir par vous-même.



J’ai beaucoup aimé ce polar dont l’intrigue est très originale et soulève des questions de sociétés comme le retour à la vie civile des soldats qui reviennent d’Irak ou d’autres fronts. Et si les vétérans du Vietnam ont été abandonnés à leur triste sort, on voit que rien n’a changé en 40 ans. La grande originalité de ce livre est d’être écrit en français par un un auteur francophone qui a totalement intégré la culture des grands polars américains. La description de New York est très précise et on s’y croit vraiment, comme avec les auteurs américains.



Les personnages sont très attachants, les flics qui mènent l’enquête, tant au Danemark qu’à New York ne sont pas des super héros, mais des hommes et des femmes blessés qui font avec leurs maux existentiels, on peut se reconnaître en eux. Le livre est aussi un magnifique hommage au jazz. L’écriture est très poétique et il n’y a que peu de violence et de morts, ce qui est une autre originalité de ce beau roman à découvrir de toute urgence.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          10
A pas comptés

Avouons tout de suite une franche déception pour ce polar de Chris Costantini, de son vrai nom Christophe Bourgois-Costantini un français né au Gabon, un auteur pourtant récompensé de divers prix notamment pour son roman : La note noire (pas lu ici).

Pour cet épisode-ci : À pas comptés, Costantini nous embarque pour une double enquête de part et d'autre de l'Atlantique.

À New-York, on nous attend dans une ambiance à la Philip Marlowe ni très réussie, ni très crédible en dépit d'une prose virile qui transpire les laborieux efforts.



[...] Le froid m’asphyxia brusquement et j’eus alors la sensation d’être cueilli par une droite glacée de Joe Frazier qui me projetait dans les cordes d’un flipper géant aux néons colporteurs et aux sonorités discordantes.

[...] Un gratte-ciel sur fond d’une partition de gris, nouveau glaive de mica qui venait poignarder un horizon déjà déchiqueté.



Thel (allusion 'discrète' à Monk), le flic jazzy à deux pas de la retraite (et donc futur détective) ne réussit pas à nous aimanter et on souffre avec lui d'un passif familial beaucoup trop pesant.

Du coup, on préférerait presque le côté Danois de l'enquête avec des personnages moins fouillés mais plus crédibles, plus sympas et plus proches de nos standards européens. Mais ce versant de l'intrigue n'occupe que peu de place et se trouve plombé par une bluette entre deux gays à laquelle on ne croit guère plus qu'au reste.

Costantini émaille son intrigue de digressions qui ratissent très large : une histoire du trafic de drogue à travers les âges, les mérites incroyables de l'ostéopathie ou la nécessité d'entraîner ses neurones pour combattre Alzheimer, ... bof.

Le seul documentaire intéressant est celui directement lié à l'intrigue : les déboires des G.I. Joe de l'oncle Sam depuis leur recrutement dans les bas-fonds des banlieues US jusqu'au difficile retour de ceux qui auront échappé à la guerre en Irak et au trafic de drogue qui accompagne les armées US depuis le Vietnam.

Reste le côté policier du bouquin : une histoire de trafic de prothèses (de jambe) sur fond de guerres et de misère humaine.

Médecine de riches et médecine de pauvres.

Même si le propos est louable, tout cela n'est guère convaincant et se termine par un dénouement franchement rocambolesque.

Quant aux lectrices, je les laisse apprécier la profondeur des réflexions des héros de Costantini :



[...] Son parfum la précéda. Puis la fine ligne de soudure de ses bas qui enfermaient des jambes galbées, césure de deux grains de blé blonds émergeant d’escarpins de prix et ne cessant de s’allonger jusqu’à l’ombre d’une jupe bleu marine. Arrivée à la table de conférence, elle posa précautionneusement son manteau et se retourna avec grâce pour contempler l’assistance en majorité masculine.



[...] Il était temps de quitter notre posture masculine de monolithes d’une île de Pâques de l’amour qui verrait les flottilles de la gent féminine voguer vers le large, les voiles gonflées.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          10
A pas comptés

Un bon petit thriller "américain" écrit par un français. Confus au début mais tout se met en place à la fin... une fin bluffante!
Commenter  J’apprécie          10
Il n'est jamais trop tard

j'ai beaucoup aimé l'écriture, l'histoire est très bien également, aucun temps mort et le personnage de Thel très attachant. Je vais lire les autres livres de Chris Costantini.
Commenter  J’apprécie          10
La note noire

http://thebigblowdown.wordpress.com/2014/09/17/chris-costantini-la-note-noire/
Commenter  J’apprécie          10
Lames de Fond

Je me suis volontiers laissée entraîner par ce polar et son enquêteur Thel Avogaddro : personnage sympathique et cynique avec une bonne dose d’humour décalé.

Il nous raconte son aventure pour retrouver le père d’Ingrid sa cliente, qui vient de recevoir une carte postale de son père provenant de Tanzanie et datée de 1945.

Ses recherches l’emmèneront en Allemagne, en Afrique de l’Est et au Yemen.

Il rencontrera des anciens sous mariniers allemands qui lui expliqueront le rôle qu’ils ont joué dans le transport de l’or que les nazis ont volé aux juifs.

Polar très intéressant donc et le tout sur fond de jazz.

Commenter  J’apprécie          10
Lames de Fond

C'est le meilleur roman, à ce jour, de l'auteur. Son personnage habituel, Thelonious Avogaddro, présente une psychologie de plus en plus fouillée et manifeste, dans cette passionnante aventure, son humanité et, sous des dehors cyniques, son altruisme.

Par ailleurs, comme dans tous les romans de l'auteur, qui est également musicien de jazz (saxophone ténor), cette musique est présente et bien intégrée à l'intrigue de manière harmonieuse.
Commenter  J’apprécie          11
Va te marrer chez les Grecs (Philogelos)

Ce petit livre comprend classées par catégories des "blagues" qui faisaient fureur à l'époque de la grande Grèce antique.

La première surprise vient de la traduction, on l'imagine extrêmement difficile de ces jeux de mots, qui tombent parfois à plein dans la langue française (par exemple les oreilles d'une amphore sont aussi les oreilles qui entendent, mêmes mots,mêmes sens).Donc d'abord un très beau travail de traduction et de recherches pour retrouver et extraire ces blagues.

La vraie surprise est que nombre de ces blagues nous sont déjà connues, et que l'on découvre une fois encore (évidence!) que l'on n'a rien inventé.

Malgrè tout, même si cette compilation se lit vite, elle finit par être un peu ennuyeuse car assez répétitive.

C'est donc vraiment un petit morceau d'anthropologie antique plus qu'une oeuvre de littérature. Quelques fous rires néanmoins!! (blague du coiffeur par exemple: comment je vous coupe :- En silence !!).
Commenter  J’apprécie          00
La note noire

Pour un premier roman, c'est un bon début. Les parties privées et enquêtes sont bien équilibrées et vont même jusqu'à s'imbriquer. Les dialogues et les descriptions rendent bien l'ambiance polar noir. L'auteur utilise de nombreuses références culturelles et politiques sans que cela devienne trop lourd et prétentieux. Il sait bien les intégrer dans son histoire. Un petit peu confuse, la fin aurait mérité de prendre un peu plus de pages.
Commenter  J’apprécie          00
La note noire

Encore le jazz pour tout faire passer
Commenter  J’apprécie          00
Lames de Fond

Thelonious Avogaddro est un détective privé de New York, ancien flic. Il travaille à l’ancienne, sans ordinateur, dans un bureau qui sent bon les années 50. Il est pourtant obligé de se mettre à la page lorsque Carol, sa nouvelle collègue, débarque. Elle était sa coéquipière dans la police et a préféré quitté l’uniforme pour continuer de travailler avec lui.



Les affaires tournent au ralenti lorsqu’une femme d’un âge avancé se présente au bureau. Elle s’appelle Ingrid Malowre. Il y a peu elle a reçu une carte venant du Zanzibar, en 1945, via un cabinet d’avocats qui avait été chargé de la lui transmettre. C’est tout son passé qui revient : son père parti à la guerre, sa mère qui fuit l’Allemagne avec son enfant, le décès de la mère, la famille d’accueil, le changement de nom… Dès lors, même si le père d’Ingrid revenait vivant et recherchait sa famille, il lui serait presque impossible de la retrouver. Pourtant cette carte signée de sa main est bel et bien là, quelqu’un a pu faire le lien entre Ingrid et Henry Schwarzbrod.



Thel se lance selon la demande de sa cliente à la recherche de ce père disparu. Est-il vraiment mort, comme le cabinet d’avocats le prétend ? Que s’est-il passé à Zanzibar ? Pourquoi n’a-t-il pas pu retrouver sa femme et sa fille ?



L’enquête habilement menée nous fera voyager en Afrique orientale, au Yémen, dans les sous-marins de la seconde guerre mondiale. Le mystère, à mesure qu’on avance, s’épaissira. Qui était vraiment Henry ? Que voulait-il dire quand il disait que grâce à ses oreilles, il était assis sur de l’or ? Le personnage semblait opaque, il faudra persévérer pour comprendre le fin mot de l’histoire.



Ce qui est intéressant dans ce récit, outre l’enquête, c’est la dimension historique. Savoir que la seconde guerre mondiale se passait aussi dans les mers de l’Océan indien avec des hommes presque coupés de ce qui se passait sur le continent. Et aussi l’existence d’un métier dont je ne peux parler sous peine de dévoiler une partie du mystère.



Lames de fond est un thriller efficace, bien rythmé, que j’ai pris plaisir à lire.
Lien : http://lejardindenatiora.wor..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chris Costantini (110)Voir plus

Quiz Voir plus

Locutions latines (niveau fastoche)

Errare humanum est :

Il est humain d’errer dans la gare de l’Est
L’ère de l’Homme est venue
L'erreur est humaine

10 questions
318 lecteurs ont répondu
Thèmes : latin , vocabulaire , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}