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Citations de Christian Bernadac (125)


Les cathares prechaient leur verite,mais n'obligeaient personne a les suivre dans la voie du grand sacrifice.Par de nombreux cotes,leur croyance rejoignait celle des theosophes.Ceux-ci d'ailleurs,pas plus que les cathares,pas plus que les chretiens,les musulmans,les fetichistes,bouddhistes et lamaistes,n'ont pu faire eclater;au milieu de l'incandescence de leur foi,cette explosion de certitude perceptible par notre raison,qu'ils etaient dans la verite
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Toi l'eternel,puisqu'on dit que tu es,reponds a ma question:"comment peux-tu permettre de telles horreurs?Pourquoi des creatures comme nos bourreaux existent-elles,et comment ne pas perdre la foi définitivement pour celles qui l'ont encore?
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J'étais finie, lessivée, si j'en avais eu la force, je crois bien que j'aurais recherché un moyen de me suicider, mais il était plus facile de me laisser dévorer à petit feu par le désespoir.
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Vous, femmes déportées, vous connaissez le prix du bonheur et de la liberté.
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Les larmes aux yeux, le cœur plein d'angoisse, l'âme chargée de peine, nous voyions nos camarades sortir des rangs, se mettre en colonne, et, sans prononcer une seule parole, nous quitter, peut-être à tout jamais, en nous faisant avec un sourire forcé, plein d'un immense chagrin, le dernier petit signe de la main, et le simulacre d'un baiser d'adieu.
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Pauvres mortes parties sans pleurs...
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Et pourtant, aujourd'hui encore, je crois que c'est avec la même émotion que je pense souvent à certains gestes, à certains actes qui furent des dons d'amour, au milieu de tant de mesquinerie, tant de bassesse, que la promiscuité permanente rendait plus intolérables.
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Les allemands avaient instauré systématiquement la famine dans les camps. Il faut avoir vécu au milieu des squelettes ambulants, où seuls vivaient encore deux yeux égarés, pour savoir à quel point de maigreur les nazis réduisirent l'homme. A Gusen, des milliers d'hommes sont morts d'inanition, après avoir maigri de 20 30, 40 ou même 50 kilos en quelques mois.
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Aujourd'hui dans le monde, il existe plus de dix mille associations pour lutter contre les expérimentations animales, mais pas une seule pour réclamer l'interdiction des expérimentations humaines.
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Bergen-Belsen, le camp des camps, le fond du panier, le "laisser mourir" , le dépotoir des infirmeries "d'ailleurs". Oui, le mouroir, l'égout, le cloaque. Plus de cent mille déportés sont arrivés en quinze mois dans cette lande de Lunebourg ; cinquante mille sont morts dans les six derniers mois. Morts seuls, sans soins, à l'ombre de la folie, morts de cette mort des abandonnés, morts sur la charogne, la pourriture des autres morts...
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Ce sont les Allemands eux-memes qui, la veille, avertissent les locataires de la rue de Paris des horaires de "transfert" pour que les volets, les fenêtres restent fermés. Ils veulent éviter les "incidents regrettables" qui se sont déroulés au cours de l'année 1943 des centaines de Français hébergés pour quelques heures dans ces appartements, ont pu apercevoir un parent, un ami, un camarade de réseau... Certains, comme les propriétaires du Café de la Victoire ont réalisé d'excellentes affaires en louant, fort cher, leurs fenêtres des étages.
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il a compris qu'Hitler à trop vouloir conquérir, dispersera ses forces, éparpillera ses stocks d'intendance, s'enlisera en implantant des lignes de défenses, des points d'appui, des garnisons, des réserves, en étirant sans cesse des voies de communications.
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Après ces cris, un S.S. sortait avec un tablier blanch couvert de sang et demandait que la personne suivante entre. Mais en vérité, ils ne tuaient pas les personnes qui entraient, ils tuaient simplement des canards. Mais ils avaient obligés ces personnes à crier pour nous faire penser qu'on nous emmenait pour nous tuer.
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La Chambre dressait des listes des "écrits nuisibles et indésirables", qui contenaient surtout ce que l'on appelait l'Asphaltliteratur, la "littérature de l'asphalte". Cette expression désignait à peu près toutes les oeuvres des auteurs juifs, ainsi que celles des émigrés allemands et des étrangers hostiles au IIIe Reich.
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[...] ne sont "autorisés, en aucun cas, à tomber malades ou à se blesser. S'ils enfreignent le règlement, ils sont éliminés par piqûre d'essence. Geste d'humanité ! Le Führer n'a-t-il pas signé un décret instituant l'euthanasie des inutiles [...]
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Tout ce que nous avons pu voir et qui dépasse de loin les horreurs ou les souffrances de la guerre et de la déportation, montre que, ce que je crois avoir écrit un jour, c’est que consciemment ou inconsciemment, tous les hommes ont manifesté une vie spirituelle, qu’ils fussent croyants ou incroyants, c’est que l’homme ne vit pas seulement que de pain.
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 Les philosophes parlent beaucoup de la liberté. Je crois que nous avons découvert la notion de liberté que chacun de nous possède ; et finalement nous concevons que les libertés soient comparables.  Celui qui estime que la liberté de mouvements, la liberté physique ou l’art de bien manger est dans son esprit la chose fondamentale, s’est aperçu rapidement, quand il n’en est pas mort, qu’en déportation ça ne tenait pas. Et finalement probablement on arrive à cette notion de liberté individuelle qui est fondée certainement d’abord sur le sens que l’on donne à la vie de l’homme.
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L’artisan est resté l’artisan. L’homme simple est resté l’homme simple. Le brave homme est resté un brave homme, mais dans un camp de concentration, un brave homme est une exception.
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 Pour payer, il fallait fournir quelque chose. C’est pourquoi la plupart des ouvriers de la fabrique, ceux qui en étaient capables tout au moins, « perruquaient » à tour de bras. Un travail mieux soigné possédait une plus grande valeur et ce n’était que justice car l’auteur y avait consacré de longues heures, encourant de grands risques. Il y avait aussi la cession d’objets précieux que certains camarades, ayant réussi à dissimuler à travers les fouilles, vendaient pour s’assurer, quelque temps, un supplément de nourriture.
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 Le commerce est vieux comme le monde. Du jour où plusieurs individus vivent dans un même voisinage, il s’établit entre eux des échanges. Que l’on nomme cela d’une façon ou d’une autre, peu importe, le fait est là. Les sociétés primitives subirent cette loi, la société des camps de concentration n’y échappa point.
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