Christophe Rémond - Editions le Passeur .
A l'occasion du Salon du Livre de Paris 2014, rencontre avec Christophe Rémond aux éditions le Passeur. Marc Pierre Stehlin, "Lettre ouverte à ceux qui nous gouvernent et nous prennent pour des c..." http://www.mollat.com/livres/stehlin-marc-pierre-lettre-ouverte-ceux-qui-nous-gouvernent-nous-prennent-pour-des-9782368900918.html Olympia Alberti, "Marguerite Duras, une jouissance à en mourir" http://www.mollat.com/livres/alberti-olympia-marguerite-duras-une-jouissance-mourir-9782368900970.html Christian Bindner, "La suite ne sera que silence" http://www.mollat.com/livres/christian-bindner-suite-sera-que-silence-9782368900963.html Just Auphond, "L'année la plus c..." http://www.mollat.com/livres/redac-pier-annee-plus-9782368900895.html Francis Huster, "Family killer" http://www.mollat.com/livres/huster-francis-family-killer-9782368900697.html Sébastien de Courtois, "Un thé à istanbul, récit d'une ville" http://www.mollat.com/livres/courtois-sebastien-the-istanbul-recit-une-ville-9782368900543.html Notes de Musique : Tres Tristes Tangos/Unknown Album/Planta Baja. Free Music Archive.
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Plus un mouvement derrière la porte, pas même un vrai silence dans cette sinistre pièce ou je suis déjà un prisonnier.
" le billot!" Je me souviens de mon petit malin, un jour qu'un copain nous avait raconté l'une de ses habituelles et incroyables aventures : " Mes couilles sur le billot que c'est vrai", s'était récrié le copain devant mon air incrédule, Léo qui avait alors 5 ans, avait demandé : " C'est quoi un billot, papa?"
Avec Julie on avait pleuré de rire.
Les courbes d’une femme nue sont une perfection qui m’a toujours ému. Le galbe d’une hanche, la ronde harmonie de deux fesses rebondies, des petits seins qui pointent leur innocence, le velouté d’une cuisse sur laquelle ma main glisse vers la vallée sacrée où elle cache son mystère… Le moment où une femme vous fait l’offrande d’ôter sa dernière soie me submerge toujours d’un trouble qui me laisse au bord des larmes.
La prison pour quoi faire ? Pour punir, bien sûr. Bien sûr. Aussi pour prévenir la récidive. Une fois qu’il a tâté de la prison, pas un homme n’a envie d’y retourner. Mais chacun sait que la prison augmente plutôt les risques de récidive. La fréquentation des gros requins mène souvent les petits poissons au stade supérieur de la criminalité.
Il faut pouvoir verbaliser les choses. Si le traumatisme est étouffé, il ressort plus tard. D’où le risque de voir certaines victimes devenues adultes répéter le schéma. C’est le processus bien connu de l’enfant battu qui devient bourreau, du malheureux qui fait d’autres malheureux.
Le droit de se défendre est la marque d’une société civilisée, c’est un acte de foi en l’homme.
La vengeance est partout dans les procès, intimement liée au mensonge. « Jurez-vous de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité, rien que la vérité ? Levez la main droite et dites je le jure.
S’il faut avoir lu deux livres et écouté trois conférences pour comprendre l’œuvre d’un artiste… Moi j’aime l’art spontanément, pour la beauté, pour l’émotion, pour le rêve. Lorsque je regarde un tableau, je veux pouvoir l’admirer. À vrai dire, dès les Beaux-Arts je me suis senti décalé. Alors, à la sortie, comme il fallait manger, je me suis reconverti dans le dessin d’actualité. Voilà tout. Et je n’en ai pas honte.
La réalité peut revenir, par bribes, par flashs, ou en rêve, souvent beaucoup plus tard, à l’âge adulte.
Il y a ensuite les pédophiles séducteurs. Ils attirent l’attention du gamin, l’appâtent, le capturent en lui faisant croire qu’ils l’aiment. L’adulte passe du jeu d’enfant aux jeux sexuels et assouvit ainsi ses fantasmes sur ces petits êtres si malléables. Mômes piégés, victimes souvent d’un proche. Ce pédophile qui manipule est un escroc du sentiment. Comme il n’y a pas de violences physiques, celui-là parle de pédophilie douce. Mais la violence morale constitue le pire des traumatismes.