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Critiques de Christian Chavassieux (187)
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Noir canicule

Cher M. Chavassieux Christian,

Il y a quelque temps, les équipes de Babelio et des éditions Phébus m’ont proposé de découvrir l’un de vos romans, « Noir Canicule » (je leur en remercie vivement, d’ailleurs). J’ai lu attentivement le résumé que votre éditeur en a fait et je me suis immédiatement attendu à aller de surprises en surprises, à nager dans un océan de pourriture. J’ai tout de suite voulu ressentir cette panique et cette oppression que génère les romans noirs. J’ai voulu être horriblement captivée … presque, à en rêver (ou à en cauchemarder) les nuits. C’est avec ces attentes que j’ai commencé à découvrir votre plume. 
On peut le dire, vous avez une plume agréable et douce. Même en relatant l’horreur, elle ne fourche pas. Elle reste respectueuse de notre belle langue française. C’est un choix que je salue vivement. Toutefois, cette écriture si douce et ce ton si constant ne m’ont pas semblé adaptés au genre que vous auriez voulu donné à votre roman. S’il était un roman de littérature contemporaine, cette écriture serait parfaite. Mais pour un roman noir, il lui manquait, à mon sens, un peu de piquant, de force, de rage, de vivacité. Cette douceur a masqué les émotions qu’un roman noir devrait nous faire ressentir. Il n’y avait pas de place au suspens, pas de place à la peur panique, pas de place à l’étonnement. En refermant votre roman, je garde un souvenir de douceur … Pourtant, vous avez travaillé à maculer ce roman de maladies, de morts et de souffrances dans le but de le rendre sombre. 
Cette plume, qui vous a subtilement trahi, apporte d’étonnantes déconvenues. Quand à la centième page, nous découvrons ce qui doit être l’horreur, nous n’y croyons pas. Nous n’y croyons pas parce qu’on a l’impression que cette péripétie à été jetée ici comme on jette un sac poubelle. Rien ne le laisse envisager. Rien ne le laisse imaginer. Oui, nous avons l’impression que ce fait est là, comme-ça, parce qu’il fallait bien qu’il se passe quelque chose à un moment. Et puis, il y a les incohérences qui vont de paires. Je ne souhaite pas spoiler mes amis lecteurs, donc je vous dirais simplement qu’être vieux ne veut pas dire perdre l’odorat … surtout en pleine canicule. 
Parlons de ces « vieux », justement. Je les ai adoré et j’aurais voulu en savoir davantage sur eux. J’aurais voulu avoir leurs ressentis, j’aurais voulu capter leurs émotions. Je trouve, malheureusement, que vous vous êtes satisfait d’une surface plutôt que de les creuser en profondeur. Ces deux personnages auraient pu être une mine d’or si vous les aviez davantage développés. Bernard, quant à lui, m’a beaucoup intéressé. Un enfant qui a grandi en étant continuellement comparé à son auguste aîné. Un enfant qui est devenu un adulte en manque de confiance en soi. Un adulte déprimé, fatigué. Un personnage qui avait tout pour devenir le personnage sombre par excellence. Mais là encore, nous n’avons découvert qu’une surface plane. Je ne vous mentirais pas, j’ai eu beaucoup de difficultés à apprécier Lily, Nicolas et Jessica. Ils me semblaient manquer « d’humanité ». Un peu comme des ébauches de dessins qu’on ne finira jamais et qui ne prendront jamais réellement vie … juste un amoncellements de traits. 
La fin ? Il n’y a véritablement eu de fin que pour deux personnages. Une fin fatale. Mais pour les autres, que leur est-il arrivé ? Nous refermons le livre sans le savoir. Nous ne pourrons qu’imaginer avec le peu d’indices que vous nous avez laissés.

Vous l’aurez compris, M. Chavassieux, je m’attendais à être emportée dans les limbes et ce ne fût pas le cas. On ne peut susciter l’horreur dans l’imaginaire en se contentant de caresser des pages avec une douce plume. Vos pages auraient dû souffrir et saigner à force de se faire griffer par votre plume. Malgré tout, j’espère vous découvrir dans un nouveau roman. Un roman où votre si belle plume sera sublimée par une histoire qui lui ressemble.

P.S. : Je trouve ça dommage que votre éditeur se soit accommodé d’une image provenant d’une banque d’image pour illustrer votre roman … Vous y avez passé de longues heures de travail, il aurait été de justice que le graphiste de votre éditeur y passe également quelques heures de réflexion. Il a préféré acheter une image et la coller sur le gabarit de votre roman avant de l’envoyer en édition. Ce serait être malhonnête que de dire que les illustrations n’invitent pas à la découverte, n’est-ce pas ?
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Noir canicule

Bonsoir aujourd'hui je vous parle de "Noir Canicule" aux éditions @jailu_editions



Mon avis : Quelle déception 😱😭

Généralement les coups de poing sont exceptionnels mais la .... soit c'était pas le moment pour moi soit bah j'ai tout simplement pas adhéré au genre littéraire.



L'ambiance est posée elle est pesante, lourde une vraie canicule et nos personnages sont dans une voiture, ce lieu clos qui vient accentué la lourdeur de l'ambiance.



Lily et ses clients vont s'observer et par cette observation on connaîtra leurs proches et leurs pensées.

Et toutes ces histoires personelles sont toutes autant glauques et noires les unes que les autres.

J'ai trouvé que c'était juste des histoires sordides qui se succédaient sans forcément qu'il y est un suivi entre elles. Elles sont posées la et bonjour l'horreur.

Je n'ai pas tout compris et ai été vite lassée malgré que le livre ne fasse que 200 pages en revanche on ne peut pas lever à l'auteur son écriture car celui ci est plutôt bien écris.



Et vous l'avez vous lu ? Qu'en avez vous pensé ?

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Noir canicule

Ce que nous propose Christian Chavassieux dans ce roman, c’est un tête à tête avec la mort ou plutôt, des têtes à têtes avec la mort. D’autant plus intenses que le contexte (la canicule de 2003) renforce l’impression d’étouffement qui traverse l’ensemble du roman. Tout est fait d’ailleurs pour donner cette sensation constante de huis-clos qui enferme les personnages dans leurs propres pensées. Lily, Henri et Marie se retrouvent « cloîtrés » tout le roman dans un taxi et quand ils en sortent, c’est pour se retrouver dans une station-service bondée ou sous un soleil de plomb avec la quasi-impossibilité de trouver un peu d’ombre. L’ex de Lily, Nicolas, semble lui scotché à son téléphone dans l’attente d’un appel qui n’arrive pas ; quant à leurs filles, l’une ne quitte pas la maison et l’autre la quitte pour se retrouver sous l’emprise oppressante d’un garçon obnubilé par sa fin de vie qu’il a déjà commencé à scénariser. Enfin, Bernard, le plus jeune des fils d’Henri et Marie, vit, dans la ferme familiale, une existence devenue au fil des années un véritable chemin de croix de plus en plus lourd à supporter. Tout est alors fin prêt pour amener tous ces personnages à une prise de conscience personnelle. Mais pour cela, comme dit plus haut, il va falloir se confronter avec la mort.



En effet, chacun d’entre eux arrive à un moment de sa vie où cette confrontation semble inévitable. Même si les causes de cette situation sont différentes pour chacun (maladie ; déception, solitude, jeux dangereux et idéalisme amoureux), tous semblent en sursis. Vont-ils parvenir à survivre à cette journée ? C’est là la grande question car, au fil des heures, tous réalisent combien leurs vies ne dépendent finalement plus d’eux et qu’ils vont devoir faire avec leurs illusions, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs souvenirs douloureux voire leur culpabilité. S’ils veulent s’en sortir, ils n’ont que deux choix possibles : accepter de vivre finalement avec un mal-être constant ou y succomber définitivement. Ce roman est une question de vie ou de mort, une question de renonciation ou d’acceptation fatale. Mais n’est-ce pas là un peu l’image de notre société actuelle où le malaise règne de plus en plus, où la quête du bonheur doit à un moment ou l’autre faire avec les obstacles inhérents à toute existence ? Ou le pressentiment d’une fin de monde qui, si l’humanité n’accepte pas de faire avec, vous détruit inexorablement ? Je ne cache pas que la lecture de ce roman en pleine pandémie de Coronavirus conduit le lecteur à s’interroger sur les priorités de son existence, sur les renoncements qu’il est préférable de faire pour espérer vivre un peu sereinement dans un monde qui devient complètement fou, à l’image de cette canicule contre laquelle on ne semble plus pouvoir faire grand-chose. Une chose est certaine ! On a tous un peu de Lily, Henri, Marie, Bernard en nous, à nous donc de décider maintenant de prendre en main notre destin et de faire avec ce que la vie nous offre… si cela est encore possible ou de renoncer tout simplement !



Au final, un roman noir qui bouscule un peu le lecteur dans ses certitudes et qui l’amène sans doute à repenser sa vie face à un monde qui lui échappe de plus en plus.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Rives, mines et minotaure

Un texte admirable, qui suit Saint-Étienne , ville fondée par la rivière du Furan, rivière séminale... Les galeries abritent le Minotaure qu'il faut nourrir sans cesse, de travail, de sueur, de morts par accident et de morts les poumons pleins de poussières... La mine nourricière s'occupait de tout...

Un texte posé sur une connaissance profonde, c'est le cas de le dire, de Saint-Étienne, qui parle de beaucoup d'aspects de la vie au temps des mines, dans une haute tenue poétique.
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Un tremplin pour l'utopie

Qui n'a jamais rêvé d'un monde parfait ? D'un endroit où les hommes pourraient vivre en paix avec eux-mêmes et avec leur environnement, sans que rien ne vienne gâcher cette perfection ? Le contexte dans lequel nous vivons aujourd'hui ne se prête guère à l'utopie, et c'est peut-être justement pour cette raison que ce petit ouvrage m'a à ce point charmé. Résultat d'un concours de nouvelles lancé en 2015, l'anthologie « Tremplin pour l'utopie » regroupe les textes des six lauréats encadrés de deux auteurs chevronnés : Estelle Faye et Christian Chavassieux. L'occasion pour le collectif des Indés de l'Imaginaire de mettre en avant la spécificité de leur création (trois maisons d'édition concurrentes qui s'associent, ce n'est effectivement pas courant...) et de fêter le cinquantième numéro de leur collection de poche partagée, Hélios. Honneur aux dames, c'est à Estelle Faye que revient la charge d'ouvrir l'anthologie avec « Les anges tièdes », un texte très réussi qui nous entraîne à la découverte d'une utopie... virtuelle. Créé au départ pour n'être qu'un « simple » jeu vidéo de fantasy, Arcadia Online s'est peu à peu développé pour devenir un véritable univers dans lequel les humains passent toute leur existence, bien à l'abri dans un caisson répondant à tous leurs besoins vitaux. Mais à trop vouloir rendre tout parfait, ne risque-t-on pas l'ennui ? « Aujourd'hui, pour s'occuper, les citoyens d'Arcadia jouent à pousser des jetons mauves et roses sur une marelle, ou à faire pousser les plus gros navets. Avant, ils avaient d'autres jeux. Ils combattaient des Hydres dans les marais d'Asclépios, ils bravaient les géants des neiges sur la barrière des monts Sabres. Les cyclopes de pierre du port d'Antérion s'animaient. Les sirènes aux ailes de nuit attaquaient les bateaux sur la mer Turquoise, et des djinns vengeurs se mêlaient aux vents du désert. » Une utopie, oui, mais en passe d'être compromise...



Le texte suivant est signé A. D. B. et allie cette fois utopie et uchronie, l'avenir des États-Unis et de l'Europe ayant basculé après l'émergence d'une nation amérindienne au XVIIIe siècle. L'idée ne manque pas d'originalité et est détaillée avec soin mais la narration maladroite empêche une véritable immersion de la part du lecteur. « Les premiers jours de mai » nous entraîne ensuite dans un monde post-apo à priori assez classique (à noter toutefois que la fin du monde n'est pas due à une prolifération de zombies mais à une étrange épidémie). Ce n'est cependant pas la catastrophe en elle-même qui intéresse David Chambost mais plutôt l'après : que se passe-t-il pour les survivants des années après la fin, quand vivre sur les restes de l'ancien monde ne suffit plus ? L'auteur met en scène une petite communauté renouant avec un mode de vie oublié, simple et sain, et signe de très beaux passages, à l'image de celui où l'on découvre les grands supermarchés d'autrefois réinvestis par la nature, ou encore celui dans lequel des voyageurs abreuvent la communauté de récits étonnants sur un monde redevenu mystérieux. La nouvelle suivante vaut elle aussi le détour et prend place après la prise de Nassau par le gouverneur anglais Rogers au XVIIIe, alors que les pirates des Caraïbes se retrouvent sans véritable pied-à-terre. Les navires des rebelles commencent alors à s'agréger sur la mer et en viennent peu à peu à former une véritable cité flottante régie selon une idée originale : le groupe qui aura le pouvoir de décider pour la communauté sera choisi en fonction de la brise qui soufflera sur le moment. Le pouvoir au vent : en voilà un beau programme ! Le contexte dans lequel se déroule la nouvelle ne manque pas d'attraits et la plume inspirée et plein de gouaille de Vincent Gaufreteau rajoute un charme supplémentaire à cette « Anémocratie ».



On plonge ensuite dans de la pure science-fiction avec « Le jour où Dieu m'a vue nue », une nouvelle habilement construite signée Ariel Holzl. La chute est plutôt inattendue et l'utopie dépeinte elle aussi assez originale : et si grâce au perfectionnement des nouvelles technologies on proposait à chaque citoyen de voter pour prendre des décisions ? (vous vous imaginez un peu voter pour choisir quel temps il fera demain... ?) Dans « Murmures lointains » Aurélie Léon imagine pour sa part un monde où les humains seraient tous connectés les uns avec les autres, tandis que Bruno Pochesci opte dans « Le moins pire des mondes » pour un système tout aussi inventif : et si un simple bracelet pouvait évaluer votre degré de bonheur et vous le communiquer sous la forme d'un pourcentage ? Face à cette révolution technique sans précédent, l'auteur a l'idée de tester les réactions de personnalités influentes partout dans le monde. Imaginez un peu un grand chef d'entreprise découvrir que rendre ses employés heureux fait également grimper son pourcentage ? Qu'en serait-il du président des États-Unis ? Et du pape ? (à qui on doit ici une scène particulièrement jouissive). « Les hommes sont toujours aussi friands de spiritualité mais rejettent désormais toute codification religieuse. Manger ceci, prier le cul tourné par-là, empapaouter madame comme ci plutôt que comme ça... Toutes ces simagrées n'ont plus lieu d'être. Tu cherches Dieu ? Mate les étoiles, comme tes ancêtres. Ou le roulis des fesses de ta douce, le sourire d'un môme, la frénésie d'un chaton aux prises avec une pelote de laine... » Christian Chavassieux clôt ce recueil avec « Nulle part, tout le temps », une petite nouvelle dans laquelle un homme chargé de contrôler la bonne tenue d'une expérience utopique se retrouve à y participer pour la sauver. De quoi refermer l'ouvrage sur un peu de douceur.



Une petite anthologie consacrée à des sociétés idéales qui regorge de bonnes idées pour réinventer le monde d'aujourd'hui et celui de demain. Et puisqu'on est dans l'utopie, sachez que l'ouvrage vous est offert pour l'achat de deux livres appartenant à la collection Hélios : une raison supplémentaire de ne pas vous priver de cette bienvenue touche d'optimisme !
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Un tremplin pour l'utopie

Dans une production littéraire dominée de la tête et des épaules par la dystopie et dans un monde proche de l'écroulement. Il était plus que temps de laisser une place à l'utopie, à des projets de société ambitieux mais réussis, à des marginaux magnifiques mais heureux, à des formes de vivre ensemble inédites. Avec ce ptit recueil, forcément inégal mais gratuit, on retrouve la joie de s'émerveiller devant ces lendemains qui arrêtent enfin de déchanter.
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Un tremplin pour l'utopie

Commençons par la conclusion : ce n’est pas parce que c’est gratuit que ce n’est pas bien.

Un tremplin pour l’utopie est offert par les indés de l’imaginaire pour l’achat de deux livres Hélios.

Pour rappel – ou information, les indés de l’imaginaire est un collectif regroupant 3 éditeurs indépendants de littérature de l’imaginaire, à savoir Mnémos, ActuSF et les Moutons électriques.

Ce petit livre rouge contient au final 8 courts récits dont deux, qui ouvre et conclue l’ouvrage, signées d’écrivains chevronnés. Le contenu résulte d’une sorte de concours d’écriture, sur le thème de l’utopie (comme on s'en doute).

On commence avec une utopie entre un monde virtuel et un monde réel dévasté, dans une superbe nouvelle menée de main de maître par Estelle Faye.

La deuxième se situe dans une grande nation amérindienne, développée comme une uchronie, plaisante et joliment racontée.

La troisième histoire conte une communauté simple et qui fait le bonheur du narrateur, érigée dans un monde post-apocalyptique. Énième revisite du mythe du bon sauvage qui passe encore sous silence les inconvénients inhérents à ces modes de vie.

On a ensuite une utopie issue de la piraterie, originale et rafraîchissante, l'une de mes préférées du recueil.

Puis, une autre utopie, nanotechnologique, que j'ai aussi beaucoup aimée, dans une très belle nouvelle qui pose la question de notre capacité à accepter le bonheur.

La sixième histoire nous parle du lien entre l'humain et le robot d'une manière différente et poétique, évoquant aussi la recherche du sens de sa vie.

On nous raconte ensuite comment un gadget change la face du monde et notre rapport au bonheur mais, pas sûr à mon avis que si cette technologie existait vraiment, elle aurait l'effet escompté dans cette histoire.

Enfin, un monde virtuel à nouveau pour la dernière nouvelle, magnifiquement racontée par Christian Chavassieux, dont j’avais déjà beaucoup aimé le roman Les Nefs de Pangée.


Lien : https://youtu.be/BjCBd1LQrwg
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