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Citations de Christiane Singer (665)


Vous le savez tout comme moi : ce qui reste d'une existence, ce sont ces percées de présence sous l'enveloppe factice des biographies.
Je vous envoie le récit de sept nuits (sans omettre la nébuleuse des jours qu'elles éclairent).
Pourquoi sept nuits ?
Parce que Dieu a créé le monde en sept jours et l'a confié aux hommes, Il a donné aux femmes la garde des nuits. Il faut en comprendre la raison. Les nuits sont trop immenses, trop redoutables pour les hommes. Non, bien sûr, que les femmes soient plus courageuses ; elles sont seulement plus à même de bercer sans se poser de questions ce que la nuit leur donne à bercer : l'inconnaissable.
Nos longues conversations ont porté fruit.
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...C`est toi l`unique instigatrice du complot de ta vie, l`unique meneuse. Et tu n`as rencontré dans les autres dans l`autre--ta vie durant, que des images prétracées, déformées tant par tes rêves que par tes peurs. Jamais encore ton regard n`a été vierge. Tu n`as VU PERSONNE. Tu ne connais personne -- non, Adrien nous ne nous connaissons pas,
Je ne voudrais pas mourir sans avoir sur toi levé les yeux. Des yeux neufs.
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Cette puissance infiniment supérieure à l'homme et qui – mystère vertigineux – n'est agissante sur terre qu'à travers l'homme qui l'accueille ou le corps qui l'incarne, cette puissance ou mieux cette présence ineffable et fragile, c'est l'amour qui nous fonde.
Page 84
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Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, de ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspirés, conduits vers le meilleur de nous-mêmes. Dans tous les lieux habités par la souffrance se trouvent aussi les gués, les seuils de passage, les intenses noeuds de mystère. Ces zones tant redoutées recèlent pourtant le secret de notre être au monde, ou comme l'exprime la pensée mythologique : là où se tiennent tapis les dragons sont dissimulés les trésors.
L'espoir ne doit plus être tourné vers l'avenir mais vers l'invisible. Seul celui qui se penche vers son coeur comme vers un puits profond retrouve la trace perdue.
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Christiane Singer
Quand tout est détruit, qu’il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. (…) De l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre.
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La vie est bonne dans une maison où les caresses s’échangent.
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Nos imaginaires creusent les sillons de nos destins. J’ai appris entre-temps à me méfier de mes souhaits car ils finissent toujours par se réaliser.
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l'amour n'est pas un sentiment, c'est la substance même de la création.
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Il n'est que l'expérience menée à terme qui libère. Nous sommes poursuivis toute une vie par ce que nous n'avons pas osé vivre en entièreté. Toute énergie - quand elle a été réveillée - veut voir son fruit mûr avant de se dissiper.
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Ne nous laissons pas emprisonner dans cette part de nous qui est vouée à la mort.
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Mercredi, 13 décembre

Ma foi est fragile. Ou plutôt mon accès à ma formidable foi peut-être barricadé d'un instant à l'autre. Ma prière : " Mon Dieu, donne-moi accès à cette foi démesurée qui m'habite afin que je puisse témoigner, malgré tout, de la splendeur de cette vie. "
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La seule manière que nous ayons d'honorer la vie est d'oser l'aborder de neuf chaque jour sans la grever de nos attentes - oser l'unicité du jour neuf !
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Présent dans chaque être,
différent en chacun de nous,
unique dans l'infini multiplié,
partout incognito,
passager clandestin de nos entrailles,
ton corps est composé de tous nos corps.
Ce que je croyais séparé vivait en Toi depuis toujours !
Aucune tentative de fuite
Qui ne nous ait ramenés en Toi !
Traverser l'épaisseur des choses au plus dru,
au plus dense est encore le plus sûr chemin.
Pour sortir de ma prison et Te rejoindre,
il n'y avait que les murs à traverser !
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Aujourd'hui, tout est changé. J'ai goûté - comme par mégarde - la saveur d'être, et tout est changé.
Quelque chose en moi n'est pas né avec moi et ne mourra pas avec moi. Par cette certitude tout est changé. Il n'y a plus personne à qui reprocher quoi que ce soit - plus personne, non plus, à convaincre de quoi que ce soit ...
À l'instant où cesse en moi toute représentation - toute idée "sur" les choses, les voilà qui apparaissent dans leur évidence impérieuse, leur vide lumineux.
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La vraie aventure de vie, le défi clair et haut n'est pas de fuir l'engagement mais de l'oser. Libre n'est pas celui qui refuse de s'engager. Libre est sans doute celui qui ayant regardé en face la nature de l'amour - ses abîmes, ses passages à vide et ses jubilations - sans illusions, se met en marche, décidé à en vivre coûte que coûte l'odyssée, à n'en refuser ni les naufrages ni le sacre, prêt à perdre plus qu'il ne croyait posséder et prêt à gagner pour finir ce qui n'est coté à aucune bourse : la promesse tenue, l'engagement honoré dans la traverse sans feintes d'une vie d'homme.
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Souviens-toi, souviens-toi de l'Alliance.
Souviens-toi que tu t'es engagée, en venant sur cette terre, à prendre soin -oh, de ce que tu voudras ! - de quelques êtres et de toi-même, de quelques arbres et de quelques buissons, de quelques bêtes qui mangeront dans ta main, ou de toute une école, d'un hôpital, d'une préfecture ou d'un ministère - de toute façon, un royaume !
Tu as le choix ! La seule clause fixée, tu t'en souviens ?
La seule condition sine qua none, tu te la rappelles ?
Oui, voilà que la mémoire te revient : à condition de faire tout ce que tu feras dans une vibration d'amour.
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Quand je demande à ceux que je rencontre de me parler d'eux mêmes, je suis souvent attristée par la pauvreté de ma moisson. On me répond: Je suis médecin, je suis comptable... J'ajoute doucement: Vous me comprenez ma. Je ne veux pas savoir quel rôle vous est confié cette saison au théâtre mais qui vous êtes, ce qui vous habite, vous rejouit, vous saisit? Beaucoup persistent à ne pas comprendre, habitués qu'ils sont à ne pas attribuer d'importance à la vie qui bouge doucement en eux. On me dit: Je suis medecin ou comptable mais rarement: Ce matin, quand j'allais pour écarter le rideau, je n'ai plus reconnu ma main... Ou encore: Je suis redescendue tout à l'heure reprendre dans la poubelle les vieilles pantoufles que j'y avais jetées la veille, je crois que je les aime encore... Ou je ne sais quoi de saugrenu, d'insensé, de vrai, de chaud, comme un pain chaud que les enfants rapportent en courant du boulanger. Qui sait encore que la vie est une petite musique presque imperceptible qui va casser, se lasser, cesser si on ne se penche pas vers elle?
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Ce que nous devons tenter, c’est d’activer en nous ce potentiel en jachère, d’ouvrir les yeux que nous avons sous nos yeux de chair, d’entrer ainsi dans notre véritable humanité de cocréateur.
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Christiane Singer
De notre conception à notre mort, la vie est conçue comme un chemin d’initiation, un cycle d’expériences successives. La roue qui va tourner son grand tour est à chaque point où son cercle ferré touche le sol à son point de départ. Chaque instant est le début, chaque nouveau jour, chaque nouveau livre, chaque nouvelle rencontre. A chaque moment nous commençons du neuf. […] La vie ne commence de faire mal, très mal, que lorsque nous ne nous laissons pas porter par son courant
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C’est le moment de construire le monde. Nous avons chacun la responsabilité d’une parcelle de l’univers.
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