Christophe Blain

Avec ce second tome, Christophe Blain (dessin) et Abel Lanzac (scénario) ont réussi le pari de réaliser une suite au moins aussi piquante que le tome 1. Le scénario est d'autant plus prenant qu'il s'inspire de l'expérience bien réelle d'Abel Lanzac, haut fonctionnaire, longtemps immergé dans l'entourage de Dominique de Villepin alors à la tête du Quai d'Orsay.
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Avec un sens de l’observation étonnant et son trait très (!) brouillon affranchi des cases de la BD classique, Christophe Blain parvient à plonger le lecteur dans le bouillonnement créatif, cérébral et terrien à la fois, de cet homme passionnant qu'est Alain Passard, qui compose ses plats comme des tableaux. Une plongée en apnée dans les cuisines d’un haut lieu de la gastronomie française (L’Arpège), composée de 16 recettes inédites. C’est beau, c’est bon, gorgé de passion, et en plus, c’est drôle !

Alain Passard, tel Charon, emmène Blain vers le monde des saveurs et des odeurs. Celui-ci alors dessillé se prend au jeu et narre, avec la pointe d’humour qui le caractérise, une aventure humaine dans le microcosme des cuisines de ce grand chef.
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[Chrisrophe Blain] cerne à merveille [Alain Passard] de ce trait exaltant qui donne des ailes à son reportage. C'est ­aussi un auteur qui dessine à l'oreille, hyper sensible aux mots, et mixe comme personne le son et l'image.
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"En cuisine avec Alain Passard", c'est l'eau à la bouche à chaque page et du pétillant à chaque bulle.
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Lecture jeune, n°117 - Auteur de bandes dessinées (Isaac le Pirate) et illustrateur jeunesse, Christophe Blain s’est vu confier un reportage sur la Lettonie par le ministère des Affaires étrangères letton, dans le cadre d’un festival destiné à promouvoir l’image du pays. Pour cela, Ch. Blain y a effectué deux séjours, en hiver et en été. De ces courts voyages, l’auteur ramène un carnet où le dessin domine. De nombreux crayonnés évoquent les paysages sombres, quelques aquarelles aussi. Arbres, forêts : la nature est sauvage, épargnée par l’agriculture. Sa beauté contraste avec la laideur qui caractérise l’environnement urbain : les villes tracées par l’architecture stalinienne et les chantiers constituent le versant noir du pays! L’auteur semble avoir été frappé par les espaces vides : il peint des paysages déserts et des habitants hors de leur décor. Dans ce petit ouvrage, le lecteur ne trouvera pas d’informations géographiques, historiques, ni de cartes. Et pourtant, lorsqu’il referme le carnet, il a l’impression d’avoir pénétré l’univers quotidien des Lettons et envie d’aller y voir de plus près. Pour les adolescents, ce carnet constituera une invitation au voyage… et au dessin. Cécile Robin-Lapeyre