Citations de Cindy Chapelle (23)
Comment être heureux(se) si on ne sait pas ce que nous fait vibrer?
Le jardin du Debézou prend racine au fil des saisons.
La slow life est un art de vivre visant à adoucir ses journées, à freiner son "hyperactivité" pour se recentrer sur l'essentiel, vivre l'instant présent et ainsi s'épanouir.
Ne jugez pas chaque journée par votre récolte, mais par les graines que vous avez plantées. Robert Louis Stevenson
Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière. (Bouddha)
Ils sont inspirés en cela par les gravures de l'artiste Robert Hainard, fin naturaliste et second père spirituel de Vincent. Même si certaines de leurs images sont floues ou trés sombres, ils osent les partager, les montrer, car ce sont celle qui restituent le mieux ce qu'ils ressentent. Leurs images sont faites avec cœur et émotion : un style photographique de ressenti, plus que d'illustrayion classique, se dessine.
Il vit ses propres contes et légendes en pleine nature, dans les forêts et tourbières vosgiennes
En forêt, le jeune marcheur glane de petits souvenirs de ses sorties. Il collectionne des plumes, des bois de cerfs et de chevreuils, des nids, des pommes de pin rongées par les écureuils, des morceaux d'écorce d'arbre creux... Quand il rentre d'affût, les poches chargées de trésors, Vincent nourrit et s'occupe des oiseaux blessés qui ont été déposés par le voisinages, son père étant connu comme "l'écolo qui soigne les animaux". Et c'est encore le cas aujourd'hui !
Au fil de ses petites aventures, Vincent s'imprègne des astuces et techniques des Indiens pour approcher le plus discrètement possible les animaux sauvages. "À-pas-de-loup" pourrait être son surnom ! Il s'intéresse à ce peuple de plus près encore lorsqu'il découvre le film Danse avec les loups. Ils ont tellement de respect pour la nature ! Et puis eux ne séparent pas nature et culture. Ils ont conscience de faire partie intégrante d'un tout, les pieds nus solidement ancrés dans la terre sacrée.
Première étape indispensable pour se connecter à sa capacité de détente : écouter son corps. Car lorsqu’on parle de détente, on pense, c’est vrai, à la détente mentale visant à avoir l’esprit clair et apaisé, mais on pense surtout à la détente physique, celle qu’on ressent souvent plus le week-end que pendant sa semaine de travail, celle qui fait se sentir léger en éloignant les tensions corporelles.
Ton cerveau tu videras, zen tu deviendras!
Une journée nuageuse ne peut rien contre un tempérament radieux.
William Arthur Ward
Le livre que vous avez entre les mains vous invite à cueillir le jour en savourant les petits plaisirs et en profitant de moments d'ancrage : le fameux carpe diem, une expression extraite des vers du philosophe Horace qui nous dit : " Cueille le jour sans te soucier du lendemain (...)."
Sans leur cacher les enjeux de notre siècle, il est important de cultiver l'émerveillement de nos enfants, ainsi que leur conviction que cela peut changer.
Vous vous sentez débordé(e), fatigué(e)? Vous avez le sentiment de faire fausse route? Il est temps de passer en mode slow life.
La sophrologie se définit ainsi comme une science de la conscience harmonieuse. Plus largement comme une discipline e développement personnel, favorisant une plus grande connaissance de soi, un rapport plus harmonieux avec son environnement, pour tendre vers un meilleur épanouissement personnel.
Un conditionnement affectif pousse à agir en fonction d'une attention en retour. Au fil du temps, on peut intégrer certaines croyances: pour être aimable, je dois être parfait(e), je ne dois pas me faire remarquer, je ne dois pas dire « non», je dois être une bonne fille/un bon garçon et autres.
Repérer ses injonctions et s'en défaire, c'est se donner l'opportunité de vivre des relations plus vraies.
Pour balayer de vieux schémas relationnels, l'on peut chercher à gagner en indépendance.
Qu'entend-on par là? Ne plus agir dans l'attente de reconnaissance ou d'affection mais se satisfaire de ses propres motivations. À titre d'exemple, on n'attend pas de félicitations par rapport à une perte de poids (si elles viennent, on les appréciera, mais on ne compte pas dessus), on se contente d'être fier(ère) de soi.
On peut ainsi développer cette facette «adulte» associée à l'autonomie, bien plus constructive qu'une facette «enfant » associée à la dépendance affective. Concrètement, lorsqu'on décide de faire plaisir à quelqu'un, on le fait en cohérence avec soi-même, avec unité, sans attendre d'être bercé(e) de louanges en retour. Si on termine un dossier avant l'heure, on se nourrit de satisfaction personnelle sans le crier sur tous les toits dans l'attente de compliments.
Dès qu'il pénètre dans la forêt, Vincent se métamorphose et n'a qu'un but : se cacher, s'effacer, se rendre végétal ou animal, puis ne plus bouger , observer. Il prend en quelque sorte le contrepied de la tendance trop courante à placer l'Homme au centre du vivant, et qui projette sur les animaux des sentiments ou des comportements humains. Lui cherche à l'inverse à retrouver la part d'instinct animal en lui.
On manque de temps, alors on consomme la photo : sitôt arrivé sur les lieux, sitôt l'animal dans le viseur. Les clichés s'accumulent, sans grand sens, ni connaissance approfondie du milieu ou de l'espèce représentée. Pourtant, les émotions sont tellement plus grandes lorsqu'on passe des jours en pleine nature à observer, pister, se mettre à l'affût par ses propres moyens. Le "tout, tout de suite" ne fait pas partie de la philosophie de vie de Vincent, qui sait à quel point il est important de faire par soi-même.
Sur les conseils de son père, il ne tombe pas dans le piège de "la photo pour la photo". Il sait que c'est un outil qui doit passer par le respect de la nature, l'attente et la bonne connaissance des comportements de l'animal pour ne pas le déranger.