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Citations de Cindy Van Wilder Zanetti (172)


Mais il faut que je l’écrive. Que je me sente vivant pour une fois depuis tout ce qui c’est passé. Je l’écris pour moi-même. Je n’ai plus personne à qui l’envoyer.
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Ce que la Brume prend, elle ne le rend jamais.
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Une chose est certaine : les beaux discours ou encore les promesses de "ça va s’arranger, plus tard tu ne t'en souviendras même pas !", on peut se les mettre là où je pense. Bien sûr qu'on se les rappelle. Les cicatrices, à l'intérieur, ne disparaissent pas d'un claquement de doigts."
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Voilà mon seul crime – être grosse et ne pas l’avoir caché aux yeux des autres.
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Et si, au fond, il était possible d’être différent? De l’être sans honte, sans colère contre soi-même, sans volonté de vouloir se détruire parce qu’on a l’impression de ne pas correspondre à ce qu’un homme doit être?
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Je pestais bien contre mes formes, mais, au fond, j’ai appris à les apprivoiser. À ne plus les cacher, surtout devant l’objectif.
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J’ai toujours été gourmande, c’est vrai. Mais sans pour autant me goinfrer comme on le voit si souvent quand des gros-se-s apparaissent à la télé. « Gros » ne veut pas automatiquement dire « abonné à la malbouffe » ou encore « se jette sur le moindre carré de chocolat ».
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Tout reflétait une certaine vision, une certaine idée de ce que doit être une femme noire. Et surtout, de ce qu’elle doit aimer porter.
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Un temps idéal, magnifique, pour se prélasser à la plage ou partir en excursion dans une des vallées cachées de Star Island. Un temps qui m'aurait donné des fourmis dans les jambes, un an auparavant.
Quand j'étais insouciante.
quand les cauchemars ne frottaient pas mon âmeau papier de verre.
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Bien des histoires ont couru sur l’origine de Ferenusia, mais le principe est resté le même – des hommes, des femmes qui nous avaient rencontrés, avec qui nous avions collaboré, et qui, face aux Outrepasseurs, disaient non.
Non à l’oubli.
Non à l’abandon.
Oui à la solidarité.
Une main tendue vers nous, Ferreux.
Un réseau de résistance, d’entraide, de soutien, d’écoute aussi. Des portes qui s’ouvraient devant nous, des mains qui pansaient nos blessures, des esprits à qui transmettre notre histoire.
On évoqua même un sanctuaire, une ville où nous pourrions tous nous réfugier.
Le prix à payer pour ces rêves fut très élevé.
[…]
Ferenusia tint bon – du moins un temps.
Suffisamment longtemps pour préserver notre héritage, mettre à l’abri nos créations, conserver nos noms dans des registres.
Quand j’y pense, je vous en suis reconnaissant.
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À cette heure, les siens devaient dormir, se moquant bien des célébrations entourant le Nouvel An. Une fête qui ne représentait rien pour eux. Ils avaient joué la comédie pour faire plaisir à Smokey, levant leurs coupes, partageant son hilarité nourrie par l’alcool. Ils s’étaient complus à lui faire oublier, à celle qui n’osait plus évoquer son héritage, qu’ils n’étaient pas humains. Qu’ils ne le seraient jamais.
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Que choisir ? Laquelle des deux voix devait-il écouter ? La sueur perla à son front. Résister au renard lui déchirait les entrailles, le mal devenait atroce. Il apposa une main tremblante sur son abdomen. Il se détourna de Shirley, qui le suppliait en silence de se rendre. Il se tourna vers Mum, aussi pâle qu'un morte. Elle savait quel sort l'attendait s'il refusait. Chaque paire d'yeux qui se posait sur Peter, qui exigeait sa reddition, augmentait la pression sur ses épaules.
"Agenouille-toi"
"Soumets-toi"
"Prête serment"
"Obéis ! "
Où trouvait-il la force de tenir debout ? Il l'ignorait. Des griffes labouraient son ventre. Le renard devenait enragé. Il voulu se tenir aux rideaux qui entouraient chaque fenêtre. Et s'écroula. Aussitôt Monseigneur en profita :
- Hériter de la Maison du Renard, tu prendras le nom de Goupil.
Il hurla. Un fil de fer s'était soudain noué autour de son cœur. Chaque centimètre de sa peau brûlait. La magie du serment le liait de manière implacable. Il balbutia des réponses à chaque demande de Noble et quand l'heure fut venue de présenter sa promise, il ne put se tourner vers Shirley. Il n'entendit même pas la réponse de celle-ci aux questions de Noble. Il s'effondra au sol, épuisé à la fois par la lutte avec le renard et par le lien tissé par le balafré. Il n'en pouvait plus. Une larme lui échappa, roula sur sa joue. Il avait définitivement perdu sa liberté.
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Il n'aurait jamais pensé en arriver là. Supplier sa mère pour qu'elle le laisse vivre. Pour qu'elle ne le tue pas ici et maintenant, lui, le renégat. Les kitsune s'agitèrent, contemplèrent Hermeline dans l'attente d'un ordre. Cette dernière ne réagit pas. Une douleur profonde déformait ses traits. Dans la lumière cru des projecteurs, elle ressemblait plus que jamais à une veille femme désemparée. Elle ne comprenait pas, il le savait.
- Tu es devenu fou, chuchota-t-elle.
- Je préfère cette folie à la cage dorée des Outrepasseurs. Désactive la barrière. Laisse moi partir. Avec lui.
Hermeline blêmit encore davantage, si c'était possible. Du coin de l'œil, Peter vit Shirley abaisser son arme. C'était le moment ou jamais. La jeune fille se tenait à une dizaine de pas de lui. Il fonça vers elle. Ses yeux se plissèrent, elle devait penser qu'il voulait l'agresser. Ce qui n'était pas entièrement faux.
Il l'attira à lui. Et comme il avait si souvent rêvé, l'embrassa. Les mêmes sensations que lors de l'illusion créée de toutes pièces par les Elémentaires. Sauf que cette fois-ci c'était bien réel. Il se laissa aller pendant quelques instants, puis, d'un geste leste, lui déroba le pistolet qu'elle tenait à la main.
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Leurs regards s'accrochèrent et ne se lâchèrent plus. Une émotion impossible à endiguer gonfla le cœur de Peter : il retrouvait leur ancienne complicité, celle qui rythmait leurs échanges quand ils partageaient en stage de survie avec les autres Héritiers ou quand ils s'échangeaient des petits mots, à la fin des cours, chacun planté devant son écran et enfermé dans sa solitude. Sans plus d'obstacles pour lesquels il avait sa part de responsabilité, songea-t-il. S'il lui avait fait confiance dès le début, s'il ne l'avait pas maintenue à distance sous prétexte de la protéger - ce qui n'avait servi à rien d'ailleurs - et s'il ne s'était pas méfié d'elle...
"Comme tu le fais à présent"
Peter sursauta.
"Scrooge ?"
Pas de réponse.
- A quoi penses-tu ? lui demanda Shirley.
- Je suis désolé.
Elle le dévisagea, perplexe. Peter, qui n'avait pas prévu de présenter des excuses, balbutia :
- Je... enfin... Je...
Magnifique démonstration d'éloquence, songea-t-il. Tu te surpasses !
- Désolé pour quelle raison ?
En désespoir de cause, il tendit la main vers elle.
- Me demanderais-tu de tout recommencer depuis le début ? souffla Shirley. Parce que ça me semble plutôt difficile...
- Non, mais oublier ce qui s'est passé durant les dernières heures serait un bon début, je pense.
Le contact de sa paume contre la sienne lui fit l'effet d'un électrochoc.
- D'accord. Mais pour ta gouverne...
Elle l'attira d'un coup sec et déséquilibré, il se retrouva plaqué contre elle.
- Je ne veux pas TOUT oublier.
Et cette fois-ci, ce fut elle qui l'embrassa.
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Des doigts couraient dans ses cheveux. Des ongles le chatouillaient, frôlaient sa peau. Les caresses, innocentes au départ, devinrent plus sensuelles. Elles parcoururent son corps entier. Elles découvraient des endroits secrets, où un simple contact faisait trembler Arnaut. Le plaisir l'envahissait peu à peu. Une chaleur inattendue inonda ses reins. Il savait d'instinct qu'en ouvrant les yeux, tout s'arrêterait. On mordilla soudain son oreille. Une langue effleura son cou alors que la main qui le torturait d'une manière si délicieuse descendait sur ses flancs, caressait son bas-ventre. Arnaut gémit et entrouvrit les paupières. Le Chasseur était penché sur lui.
— Tu m'appartiens.
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Mon adversaire, si lointain et si proche en même temps. Je serre les poings, comme si, à distance, je pouvais me battre. Le vaincre. Le mettre KO. Je ne me tairai plus. Je ne suivrai plus les directives qui ont été tracées pour moi, sans que l’on me consulte. Je ne conformerai plus aux ordres. Je vais révéler ma voix. Et dire ce que je suis. Qui je suis.
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Qui peut voir la beauté la plus pure, la plus étincelante lui passer sous le nez sans désirer la saisir et la retenir pour lui?
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Je ferme les paupières pour ne plus voir les fantômes, ceux des morts et des vivants qui hantent l’habitacle de l’avion.
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- Dites-moi, monsieur Peter, auriez-vous pensé par hasard que votre serment de fidélité envers ma personne arrivait bientôt à expiration, tel un contrat auquel il suffit de mettre fin en le résiliant ? Si c'est le cas, navré de vous décevoir. À mon service, il n'existe aucune durée déterminée.
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Puis j’ai réalisé que la haine ne m’était d’aucun secours. Qu’elle me ramenait toujours au passé alors que je voulais désespérément avancer.
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