Citations de Cindy Van Wilder Zanetti (172)
J'ai aimé. Et je ne le regrette point. Bientôt, la magie me rongera jusqu'à l'os, elle me renverra au néant. Je perdrai ces souvenirs, ces sensations. Je perdrai tout. Mais j'aurais aimé. Rien ne pourra effacer cela.
..... quand les cauchemars ne frottaient pas mon âme au papier de verre.
Ne pas penser à Magalie. A mon père. Ou à mon frère. Autant d'impasse au bout desquelles je ne trouve que colère et incompréhension. C'est épuisant
En tout cas, une chose était certaine : ce gars ne pouvais pas travailler dans le secteur des cosmétiques et des soins de beauté. C'était impossible !
Savez-vous ce qu'est le désespoir ? Vous hochez la tête, vous pensez l'avoir déjà subi durant votre petite vie de mortel. Vous ne connaissez pas la première lettre de cet alphabet. Je les ai toutes égrenées : le"A" d'abandon, le "I" d'impuissance, le"R" de rage, froide et amère, qui vous submerge et dont vous ne pouvez pas vous débarrasser. La certitude de ne pas être à la hauteur vous colle à la peau et le puits où vous sombrez est creusé par chaque expression de douleur, chaque gémissement, chaque plainte de l'être que vous aimez le plus au monde.
Il devait aller de l'avant, trouver sa place dans ce monde. Rassembler les morceaux épars de son âme, faire cesser le combat qui les opposait.
Comme si le sang dans ses veines se mêlait à un courent électrique.
Abasourdi, Niels assista au départ des fées. Tous se fondaient dans l'obscurité des bois autour de la clairière. Il ne resta plus que celui qui se nommait le Chasseur et ce maudit musicien.
-Vous avez commis une grave erreur et vous la paierez de votre chair, déclara leur ennemi d'une voix sifflante.
Son ton s'harmonisa avec la mélodie.
-Que votre sang coule désormais impur. Que les vôtres vous renient et vous chassent. Que vos femmes et vos descendants partagent vos maux. Que vous soyez maudits sous cette lune !
L'instinct de survie seul me retient. Me soufflant à l'oreille que je pénètre là dans un monde interdit aux vivants, que je dois jouer selon d'autres règles, dictées dans des temps immémoriaux par des êtres dont nous ne connaissons plus rien, même le nom.
Je n'ai jamais cru à l'amour qui vous foudroie sur place [...]. Cette certitude-éclair qui change tout en un seul instant, qui transforme votre solitude en possibilité d'avenir commun.
Qui vous embrase, qui vous réconforte, qui vous donne espoir également.
Je ne pensais pas le vivre un jour.
Et à présent que je l'ai trouvé, de la manière la plus inattendue qui soit, je n'entends pas l'abandonner aussi vite.
Mon prénom dans sa bouche est une tentation que j'ignorais jusqu'à présent ; une partie de moi-même meurt d'envie de l'entendre à nouveau.
— Tu sais ce qui attend les candidates de l'Ayotl qui perdent lors d'une épreuve ?
Loin de prendre peur, elle lui décocha un sourire carnassier. Les Ombres se propagèrent autour d'elle, couronne de filaments prêts à saisir l'ennemi. À l'engloutir dans leur étreinte.
— Non, chuchota-t-elle. Je n'ai pas besoin de le savoir : je vais gagner ce tournoi.
Nous ne vivons pas : nous survivons, avec nos bribes de souvenirs, notre dos toujours courbé, nos sourires de façade. Un avenir de labeur devant nous, jusqu'à ce que nous tombions pour ne plus nous relever.
Une expression que je n ai encore jamais vue sur son visage se peint sur ses traits - je deviné qu'elle est encore hantée par cette vision.
L'ignonimie du Chancelier et de sa bande de rats ne s'arrête pas là - elle tient également dans l'ignorance délibérée, cultivée de manière institutionnelle, des Omégas.
Il ne se rend pas compte que le sommeil le gagne lentement mais sûrement, lui ferme les yeux et l'entraîne dans un monde onirique - un univers doux, sans aucune douleur - où il obtient ce qu'il désire le plus.
Être normal.
N'ai-je pas le droit d'être respecté ? D'être entouré de personnes qui pourraient apprécier ma compagnie, me faire rire ? De me sentir apprécié et aimé ?
« Dans un dernier sursaut d’énergie, Hodin tourna son visage vers l’éclatante et pria Aïstos de lui venir en aide. La prière qu’il récitait tous les soirs avec sa mère lui vint en mémoire. Aïstos, Dieu des flammes, gardien du feu sacré, accueille-moi auprès de toi. Que le feu de ta forge puisse me réchauffer, que la paix enveloppe mon âme. Car je suis seul, perdu dans les ténèbres et je crie ton nom. »
Elle me met sous le nez des réactions de jeunes filles, de jeunes femmes, de mecs aussi qui se sont prêtés face à la caméra au jeu de l'évaluation de leur beauté physique. A un moment, Mégane nous rejoint, prenant soin de ne pas rompre notre silence, seulement brisé par les propos des participants.
Au fur et à mesure de ces visionnages, la nausée me prend.
Je n'aimais déjà pas le principe de Find Your Match avec son Beauty Sale, mais là, je dois serrer les dents pour ne pas hurler. Hurler devant les larmes de certains, l'incompréhension qui se glisse dans leurs yeux quand ils se retrouvent confrontés au jugement final, la honte et la douleur qu'ils s'efforcent de masquer quand l'application leur sert brutalement tout ce qui ne va pas chez eux.