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Citations de Claire Allan (107)


Elle baissa les yeux à son tour, et je décelai alors ce que je n’avais jamais pensé voir chez elle : de l’amour maternel. Malgré la fatigue, malgré sa grossesse difficile, on voyait qu’elle avait le désir d’être une bonne mère.
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On partage trop, vous savez. Tous autant que nous sommes. Même ceux d'entre nous qui affirment le contraire. Notre comportement nous trahit. Ce qu'on "like" - ou pas. Les comptes que nous suivons. Les vêtements que nous portons sur nos photos. Les citations que l'on poste - ou pas. La musique que l'on partage. Ce qu'on écrit quand on est fatigué. Quand on est sous le coup d'une émotion. Ou quand on est pompette.
Toute une vie que l'on expose à la vue des autres. Toute une vie que l'on s'invente. On en arrive bizarrement, en désespoir de cause, à prendre notre existence virtuelle sur Facebook pour notre vie réelle.
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Comment faisons-nous pour surmonter tout ça ? ai-je pensé. Toutes ces tragédies que la vie nous inflige. Toutes ces embûches semées sur notre route.
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Tant que le sexe sera utilisé comme une arme contre les femmes, il n’y aura pas de véritable égalité.
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.....quand j'aperçois la boulangerie Kitty's Kitchen, dont la gérante est une ancienne camarade de classe.
Je réalise alors que je ne l'ai pas vue depuis une éternité. Elle me manque beaucoup. Inséparables durant toute notre adolescence, nous ne pensions pas nous éloigner un jour l'une de l'autre. Contrairement à ceux qui pensent que Facebook permet aux gens de rester en contact, je considère que ce n'est qu'une illusion, entretenue par le fait que le réseau nous donne un aperçu furtif de la vie des autres.
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En réalité, ce n'est pas d'une mère dont a besoin un bébé. Une fois mis au monde, tout ce qu'il lui faut, c'est quelqu'un qui subvienne à ses moindres besoins. Quelqu'un qui le nourrisse, qui le change, qui lui tapote délicatement le dos après le biberon pour lui faire faire son rot. Quelqu'un qui lui donne le bain, l'habille, le berce tout doucement pour le faire s'endormir.
D'autres pouvaient très bien s'en charger.
Comme moi.
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Aimer.
Aimer à en avoir le coeur qui déborde.
C'était terrifiant comme expérience.
Je me sentais tellement vulnérable.
Dire "je t'aime", aimer pour de vrai, sentir que c'est la chose la plus intense qui vous soit donnée de vivre, c'est aussi s'abandonner. Se rendre vulnérable.
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Et même si l’idée de prendre la place d’une femme morte – ne fût-ce que partiellement – était un peu morbide, ce n’est pas comme si elle était aujourd’hui en mesure de protester.
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Cela n’avait pourtant aucun sens, de boire un thé tandis que le corps sans vie de cette femme gisait à quelques mètres de là.
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Aucune photo du véhicule n’avait été prise – mais un type était en train de filmer cette femme qui se vidait de son sang sur la chaussée. Il essaierait de vendre sa vidéo aux journaux, à moins qu’il ne la publie sur Facebook. Car elle ne manquerait pas d’attirer les « likes ». Une fillette, huit ans environ, hurlait. Ses cris perçants couvraient tout le reste. Sa mère l’a prise dans ses bras pour l’empêcher de regarder la scène. Mais c’était trop tard. Le mal était fait. Tout autour on s’activait pour faire le nécessaire. Quant à moi, je restais plantée là – à soutenir son regard.
Car ç’aurait dû être moi. C’est moi qui aurais dû être étendue sur la chaussée, l’asphalte se teintant de rouge écarlate tout autour de moi.
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Je t'aime. La phrase la plus simple du monde. Combien de fois l'ai-je dite au cours de ma vie ? À mes parents. À mes grands-parents. À mes amants. Au petit corps froid et silencieux du bébé reposant dans mes bras.
Je me demande combien de fois j'ai prononcé ces mots en les pensant. En les pensant pour de vrai. Combien de fois les ai-je dits en pesant chacun d'entre eux, en ayant l'impression que les dire ne suffisait pas car ils ne parviendraient pas à décrire mon sentiment profond ? Je les avais si souvent prononcés machinalement. Sans y songer.
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— Je te l’ai déjà dit, maman, il n’y a rien de particulier. C’est juste que Martin s’est absenté pour le travail, et la naissance du bébé approche, et tout et tout…

— Tu es sûre qu’il n’y a rien d’autre ?

Je fais oui de la tête. Décidément, il est facile de mentir ou de ne pas dire toute la vérité. Beaucoup trop facile.
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Moi, j’avais accueilli avec joie tous les symptômes de ma grossesse, sans exception. Les nausées. Les seins douloureux et gonflés. Les saignements de gencives. Les chevilles gonflées. Le mal de dos. Et même les reflux gastriques. Ils étaient la preuve qu’en moi se produisait un miracle. J’allais mettre au monde une vie nouvelle, une âme de plus sur cette terre.
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J'ai pris mon téléphone et j'ai envoyé un WhatsApp à Maud.
Je l'ai rencontré, ai-je écrit.
Qui ça ?
Cian ! Si tu voyais comme il est triste, Maud. On aurait envie de le prendre dans ses bras.
Cian ? Le mari de la femme qui est morte ?
Oui. Il est passé au cabinet aujourd'hui. Il est SUUUPER beau. Et adorable. Mais aussi complètement désorienté.
Fais attention, quand même.
Bien sûr ! Je ne suis pas folle !
Tu sais que je m'inquiète pour toi.
Tu ne devrais pas. Je suis une grande fille ai-je répliqué par écrans interposés.
Je sais que tu es une grande fille. Mais tu sais comment ça se passe...
.
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Je voulais aussi examiner la façon dont on pouvait se faire endoctriner au point de rejoindre cette communauté sectaire sans même s’en rendre compte, tant il est addictif de voir ses propres peur et colère validées par autrui.
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Mon anxiété refaisant surface au fur et à mesure que le jour déclinait, j'avais hâte de renter chez moi et de m'enfermer à double tour. A l'abri du monde extérieur, j'attendrais que Cian se manifeste.
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Mon existence virtuelle, où tout était parfait et sublimé, j'avais eu beaucoup de mal à en faire le deuil quand tout s'était effondré. Car je connaissais des gens _ dont j'avais sans doute tout fait pour attiser la jalousie_ qui auraient pris un malin plaisir à assister à ma dégringolade.
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Quelqu’un avait ajouté un commentaire au profil de Rose Grahame : « Rose, tu vas me manquer, ma belle. Toi et ton beau sourire. Repose en paix. » Comme si Rose Grahame allait pouvoir lire ce message par le simple fait de sa présence sur Facebook. Est-ce qu’il y a le wifi au paradis ?
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J’aurais juré pouvoir percevoir le bruissement de leurs cheveux sur leurs cols de chemises tandis qu’ils secouaient la tête, refusant d’admettre la réalité de ce qu’ils avaient sous les yeux. J’ai entendu quelqu’un respirer profondément, bruyamment. Était-ce moi ? Des ombres se mouvaient autour de moi, obsédantes. J’étais prise de nausée.
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Mon existence virtuelle,où tout était parfait et sublimé, j’avais eu beaucoup de mal à en faire le deuil quand tout s’est effondré. Car je connaissais des gens – dont j’avais sans doute tout fait pour attirer la jalousie – qui auraient pris un malin plaisir d’assister à ma dégringolade.
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