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Citations de Claire Allan (107)


Ça doit être un genre de blague. Ou bien une erreur de destinataire. Ça ne peut pas être autre chose. De qui devrais-tu te méfier ? Martin et toi formez un couple on ne peut plus solide. Il est impossible que ton mari te trompe.
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En réalité, ce n’est pas d’une mère dont a besoin un bébé. Une fois mis au monde, tout ce qu’il lui faut, c’est quelqu’un qui subvienne à ses moindres besoins. Quelqu’un qui le nourrisse, qui le change, qui lui tapote délicatement le dos après le biberon pour lui faire faire son rot. Quelqu’un qui lui donne le bain, l’habille, le berce tout doucement pour le faire s’endormir.
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Chacun de ses gestes indiquait que son bébé n’était ni aimé, ni désiré. Cette femme ne mesurait pas sa chance. Elle ne se rendait pas compte du cadeau qui lui était fait. Cette femme semblait considérer sa grossesse comme un supplice. Une épreuve à endurer. Si seulement elle avait su. Moi, j’avais accueilli avec joie tous les symptômes de ma grossesse, sans exception. Les nausées. Les seins douloureux et gonflés. Les saignements de gencives. Les chevilles gonflées. Le mal de dos. Et même les reflux gastriques. Ils étaient la preuve qu’en moi se produisait un miracle.
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Ce n’est ni de la douleur, ni de la solitude. Mais de l’espoir. L’espoir qu’Eli admette qu’elle a encore besoin de moi dans sa vie.
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La relation que j’ai avec ma fille est ce que je chéris le plus au monde. Je serais prête à tout pour la protéger. Surtout maintenant qu’elle est enceinte. J’aimerais tant qu’elle puisse profiter davantage de sa grossesse. Mais entre ses nausées et les tensions au sein de son couple, ce n’est guère le cas.
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Ce que j’adore chez elle, c’est qu’elle est une femme de bon sens, et l’une des rares personnes sur cette terre à comprendre l’ambivalence de mes sentiments vis-à-vis de ma grossesse.
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Mais en observant le paysage plongé dans les ténèbres, il est difficile d’échapper à la noirceur du monde. Postée devant la fenêtre, je songe au corbeau qui, en s’acharnant contre moi, semble déterminé à me faire peur, à me rendre folle, à détruire ma vie. Je n’ai bien sûr toujours aucune idée de qui cela peut être.
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C’était tellement injuste. Injuste et cruel. Peu de femmes avaient le même désir d’enfant que moi. J’avais des amies qui s’étaient « rendues en Angleterre pour se sortir d’une situation délicate ». Elles avaient mis un terme à des grossesses parfaitement viables au seul motif que ça n’arrivait pas au bon moment pour elles. Des meurtrières égoïstes et sans pitié, voilà ce qu’elles étaient.
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Il existe des sites web dédiés à l’envoi de messages anonymes. Nous faisons de notre mieux pour nous mettre à jour sur ces nouvelles technologies, mais c’est un fait : quand un individu veut se faire menaçant, il finit toujours par trouver le moyen d’y arriver. Mais pourquoi les entreprises de technologie autorisent-elles qu’on utilise leurs programmes pour de tels usages ? Là, ça me dépasse, m’a-t-elle dit, anéantissant mes espoirs d’une résolution rapide de ce mystère.
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Confronter. Avec ce mot tout est dit. Car ce sera bien une confrontation. Et probablement très difficile. Il me répétera les mêmes choses que samedi et tentera de me convaincre que je suis la femme de sa vie.
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L’amour non plus, il va sans dire. L’amour était aussi cruel que fugace. Une chose était certaine : rien ni personne ne me ferait plus jamais connaître l’amour.
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Dire « je t’aime », aimer pour de vrai, sentir que c’est la chose la plus intense qui vous soit donnée de vivre, c’est aussi s’abandonner. Se rendre vulnérable.
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Je t’aime. La phrase la plus simple du monde. Combien de fois l’ai-je dite au cours de ma vie ? À mes parents. À mes grands-parents. À mes amants. À mon mari. Au petit corps froid et silencieux du bébé reposant dans mes bras.

Je me demande combien de fois j’ai prononcé ces mots en les pensant. En les pensant pour de vrai. Combien de fois les ai-je dits en pesant chacun d’entre eux, en ayant l’impression que les dire ne suffisait pas car ils ne parviendraient pas à décrire mon sentiment profond ?
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Ce n’est pas avec des « si » qu’on refait le monde. N’est-ce pas ce que tu me disais ? On doit se concentrer sur les faits réels.
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Une maman préférera toujours savoir que l’on s’occupe bien de son enfant, avec amour, plutôt qu’il soit privé d’une vraie vie.
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Les enfants ont besoin d’amour et d’attention. Pour cela il faut être présent, s’en occuper. Moi, j’avais de l’amour à revendre, et plus encore. Ç’aurait été cruel de laisser cette enfant aux mains de parents qui ne seraient jamais à la maison pour prendre soin d’elle.
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Mais l’amour, ça ne s’achète pas. Qu’ils aient une belle maison dans un quartier chic ne ferait pas forcément d’eux de bons parents. Il faut dire que je les avais observés.
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C’est l’avantage d’habiter dans ce coin. Tout le monde connaît tout le monde. Si cette proximité avait fait de ma vie un enfer au moment où tout se cassait la figure, en y repensant je me dis qu’elle était aussi une bénédiction.
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Il faut que tu comprennes que les apparences ne jouent pas en ta faveur, répond-elle d’une voix radoucie. Imagine si la situation était inversée : ne te sentirais-tu pas vulnérable ? Tu n’étais pas là hier soir, mais ce qui s’est produit était terrifiant.
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Après tout, l’être vivant que je porte en moi est bien une sorte de parasite – même si je m’abstiendrai de formuler les choses ainsi devant maman. La pauvre s’étranglerait de m’entendre parler en ces termes. Quand bien même je nuancerais en précisant « adorable » parasite. J’ai beau dissimuler mon angoisse, je ne ressens pas cet amour maternel inconditionnel dont parlent tant de femmes.
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