Citations de Claire Clément (42)
- Je suis déjà privé de tout, je te rappelle !
- Ouais peut-être, mais, crois-moi, les parents sont super inventifs quand il s'agit d'éduquer leurs enfants. Ils en trouveront, des idées de punitions, des idées que tu peux même pas imaginer !
il se méfie des émotions fortes que la lecture peut produire.
Line s'approche. Ivan se redresse, majestueux . La tête légèrement inclinée en arrière, il hume l'air. Soudain, il se tourne. Il l'a sentie et l'a reconnue ! Il ne manifeste aucune agressivité. au contraire il a l'air tranquille. Line continue d'avancer. Quand elle est à dis pas de lui, elle déchire le filet et dépose les pommes de terre et les trois épis de maïs par terre.
Mon père joue dans un groupe de musique, Les Comiques. Lui, il est à la batterie. Leur local est dans notre cave. Banquier les jours de la semaine, rock star le samedi soir. Enfin, rockeur tout court. Si c'était une star, comme dit maman, "on le saurait, depuis le temps." (p. 29)
Il lui racontait des histoires lui qui n'avait jamais beaucoup parlé.
- Tournicoton et queue de cochon, voyez-vous ça, un bébé ! Hé hé, en quoi vais-je le changer ? En écureuil, en araignée, ou en poil de nez ?
« La Laponie ne pardonne pas la moindre erreur. C’est à toi de te plier à ses exigences. Et pour cela, il faut apprendre à la connaître, l’observer en silence, faire le dos rond quand c’est nécessaire, ne jamais lutter contre elle. Elle aura toujours le dernier mot. Sois humble devant elle. Tu as tout à y gagner. »
p. 146
Mais Yaplubobo met la sirène encore plus fort.
Et ça fait : "Tou loulou ! Tou loulou !"
On dirait qu'elle crie "Vilain loup ! Vilain loup !"
A la garderie,
quand maman s'en va,
Léo prend son Popi
et il le serre tout contre lui.
Léo mange la pomme aussi.
Tant pis pour Popi !
S'il a trop faim, il mangera du pain !
Quand le papa revient de son travail, Lafifillasonpapa l'attend, les deux poings sur les hanches.
- Je te présente Pierre. il dit que, la lafifillasonpapa, ce n'est pas un prénom!
"En mai, ce sont les premiers beaux jours qui arrivent. On a envie de passer du temps dehors, et de voir les premières fleurs du printemps."
Il est le Chevalier Noir
et, comme tous les soirs,
il attend le Géant.
On est entré en classe. La maîtresse a demandé qui voulait réciter le poème "Mon nom, c'est Liberté" de Paul Édouard. J'ai levé la main parce que je le connaissais par coeur. J'ai commencé à réciter.
Prudence s'est retournée. Chaque fois que je disais "liberté", elle articulait "Aimé" mais sans proférer un seul son, et en faisant la grimace. J'étais le seul à l'entendre et à la voir, évidemment. Ça a fini par me perturber. Et à la fin du poème, au lieu de dire "Mon nom, c'est Liberté", j'ai dit "Mon nom, c'est Aimé". Tout le monde a rigolé, sauf la maîtresse.
- Aimé, si tu veux faire le clown, tu attends la récré, compris ?
J'ai baissé la tête, parce que les larmes montaient et je ne voulais pas qu'on les voie.
Et les enfants disent :
- Elle n'a pas l'air si sorcière que ça, sa mère !
Rolls, parce que c'est un enfant de luxe, comme sa sœur Mercedes, et son petit frère Bentley.
(P40)
En ce début de printemps, la neige est comme parsemée de cristaux de soleil. On plisse les yeux dès que l'on sort de chez soi. Le temps est doux.
La péniche s'est mise à vibrer comme un gros cœur qui bat. (p.49)
Ton père, dans ma tête, je le surnomme "3 x 1 = 0". ça signifie : 1-stable, 1-fidèle, 1-capable d'être père ! Crois-moi, il vaut mieux pour toi qu'il reste 1-cognito ! Ce qui fait : 4 x 1 = 0 ! (p.16)
Il faut croire que les mamans sont comme les animaux : elles ont du flair.
- Tout va bien à l'école ? m'a-t-elle demandé pendant le dîner.
J'ai rougi et j'ai gardé mes yeux baissés au fond de mon assiette.
- Oui, j'ai répondu, ça va.
Mais Maman est pire que les autres. Elle a du flair et des antennes, comme les abeilles.
- Montre-moi ton carnet... a-t-elle susurré.