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Critiques de Claude Bourgeyx (9)
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Le fil à retordre

Un recueil de 42 nouvelles très courtes plus loufoques les unes que les autres.

Ces histoires jonglent avec les mots, les expressions avec beaucoup d'humour et de surréalisme.

Bien évidemment, elles ne sont pas toutes de la même qualité mais j'ai passé un bon moment de lecture.

Dès 9/10 ans.
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Le fil à retordre

Drôle , irrésistible ! des histoires d'enfants avec leur sens des réalités "bien à eux" "des histoires à la Toto".....
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Preuves à l'appui

François vit seul avec sa mère. Son père est parti. Mais où ? Pourquoi ? Doit-il croire sa mère quand elle lui affirme qu'il est en déplacement ? Et les copains, toujours à questionner sur ce père absent ! Alors François, qui ne manque pas d'imagination, va transformer quelque peu la réalité pour épater ...

Bon petit roman agréable à lire.
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Chacun pour soi

- Alors c'est quoi que tu fais ?

- Ca se voit pas, je lis.

- Tu lis quoi ?

- Un livre.

- Ah.

- Et tu me demandes pas quel livre ? Ca ne t'intéresse pas ?

- Non, en fait, non.

- Ben, pour tout te dire moi non plus. Ce livre ne m'intéresse pas beaucoup. Oh, certes il y a quelques bonnes idées, mais globalement bof, c'est un peu court jeune homme, pour moi.

- Je t'ai dit que je ne voulais rien savoir.

- Oui, mais moi j'ai une critique à faire.

- Ok ok.

- Donc je continue, hormis quelques-une (En famille, Addictions, Tradition familiale, Typique), ces histoires ne m'ont pas enthousiasmé, je ne comprends pas trop l'exagération des critiques de la quatrième de couverture.

- Ah, ceux-là, toujours à prendre avec...

- Oui, enfin bon. Bon, ce sont des dialogues, toujours des dialogues, pourquoi pas, mais ça reste trop léger. Les thématiques abordées sont de tous genres, mais parfois un peu politiquement engagées, notamment concernant l'environnement. Mais comme il y a de l'ironie, on ne sait plus ou on ne sait pas situer la pensée de l'auteur. En a-t-il une ? Je ne me suis pas penché sur son background.

- Et après tu l'as pas fait ?

- Quoi ?

- Te pencher sur son background ?

- Non.

- Ah...

- Ben non, si ça m'avait touché, oui, mais là, non.

- Tu peux en dire plus. Pas trop, les textes sont tous courts 2-3 pages maximum, c'est très vite lu et sans doute très vite oublié. Et je ne crois pas qu'un jour je reviendrai dessus. Parce qu'il y a un peu un côté chronique, un peu des private joke contextuelle, comme le moi président de Hollande dont il se moque un peu... Et qui ne passera pas avec le temps (comme Hollande d'ailleurs).

- Bien.

- Oui, donc, pas top.

- Encore un mot ?

- Oui. Merci quand même à Babelio, puisque j'ai reçu gracieusement ce livre via l'opération Masse Critique. Ca fait toujours plaisir. Et je remercie la maison d'édition aussi : Merci Monsieur-Madame le Castor Astral. Ce livre est très joli, bel objet, faut le souligner.



(Et deux étoiles pour toutes ces raisons.)
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Les petits outrages

Ce recueil m’a été conseillé pendant un stage de lecture. La formatrice nous avait fait lire « Lucien », un texte surprenant qui m’avait séduite. Tout le livre est ainsi constitué de mini récits d’une page tour à tour absurdes (comme « Yuko Bello » qui demande à un chirurgien de lui tourner les yeux vers l’intérieur du crâne pour ne plus voir le monde « qui l’écœurait », et « L’opération » où un chirurgien lance une nouvelle mode consistant à coudre la langue sur une aile du nez…) ou bien cruels (dans « Le trapèze volant », le partenaire a deux prothèses en forme de crochet à la place des mains…).



J’ai aimé l’humour noir de « Cache-Cache » (« J’avais compté jusqu’à dix et mon frère Paul était allé se cacher quelque part, dans notre grande maison. Aujourd’hui encore, je le cherche. ») et celui de « La baigneuse » qui se noie (« Les témoins du drame voulurent lui porter secours mais ils ne réussirent pas à se saisir d’elle à cause de l’huile solaire » dont elle s’est badigeonné le corps). J’ai trouvé très drôle la « Dépêche d’agence » dans laquelle un journaliste apprend qu’il est coincé dans un immeuble en flammes (« Il découvrit son nom dans la liste des rescapés. Tranquillisé, il se rassit à son bureau. »), tout comme « Les appareils » (« Tu glisses une pièce et tu entends par le haut-parleur des applaudissements suivis d’ovations. […] Un troisième type d’appareil fait déjà fureur. Celui-là donne l’air intelligent »).



J’ai trouvé « Le livre » très poétique, du moins au début. Il évoque le pouvoir d’évasion de la lecture, mais attention à ne pas rester enfermé dans la fiction ! Par contre pour les textes se référant à des œuvres d’art, il faut avoir les références pour apprécier. De manière générale, ce recueil est très particulier et on peut vite se lasser. J’en retiendrai surtout l’ironie, comme dans « Planche de salut » où le narrateur constate que plein de choses tuent (l’alcool, la route, le cancer, la pollution, la haine…) sauf… la connerie et le ridicule (« Relevons la tête, il y a de l’espoir » !..). Ces textes sont en effet autant de situations mettant en exergue la stupidité des hommes. D’ailleurs « Le Créateur n'avait plus d'idée susceptible de sauver le monde. Et même pas l'envie d'en chercher une. » (« A sec »).
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Chacun pour soi

Lecture sympathique, mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable. Certaines nouvelles (enfin,je ne sais trop comment appeler ces courts dialogues d'entités presque désincarnées) sont plus grinçantes que d'autres. J'ai apprécié le ton décalé, l'ironie absurde, mais aussi les bons mots.



J'ai fait l'erreur de lire Chacun pour soi d'un trait. Sans doute eût-il mieux valu lire une nouvelle par jour. Si la recette marche, la répétition gâche le plaisir.



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Chacun pour soi

Une succession de courtes scènes qui nous transporte allez savoir où ? Dans la vie quotidienne, au comptoir d'un bar, dans la rue, dans un salon anonyme ou carrément dans un hôpital psychiatrique !

Claude Bourgeyx joue avec les mots et du jeu de mots au jeu d'esprit il n'y a qu'un pas que l'auteur franchit sans vergogne.

Il se moque de lui, de nous, de l'homme et de la femme d'à côté et même du président de la république.

Chacun reconnaitra quelqu'un de sa connaissance, son collègue, sa femme, sa grand-mère ou lui-même. Non ? Mais si !

Tous les dialogues démarrent par des phrases clichés que nous prononçons tous pour engager une conversation banale. Des mots creux, drôles, sarcastiques ou affligeants comme ces dialogues de sourds où personne ne s'écoute, où chacun veut détenir la vérité, où le mot dialogue n'est même pas approprié tant les interlocuteurs ne sont pas sur la même longueur d'ondes. Chacun pour soi !

L'auteur se promène avec un humour grinçant et parfois au-dessous de la ceinture dans quelques sujets de société tels les addictions, le handicap, l'écologie, la solitude, Alzheimer….

Il aborde également la mort, la maladie, le veuvage, toutes ces épreuves inévitables dont il se joue à coups de bons mots.

Cet enchaînement de petits sketches fait un peu rire jaune tant le second degré peut faire mouche en nous bousculant, en disant la vérité vraie.

A lire aux toilettes par exemple pour ne pas trop se prendre le chou.


Lien : http://tdbc.over-blog.com/
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Des gens insensés autant qu'imprévisibles

Au risque de me répéter, ce que je fais très bien d’ailleurs, j’avoue avoir un (gros) faible pour la lecture de recueils de nouvelles. Surtout quand ils sont bons. Et c’est le cas du recueil de Claude Bourgeyx, écrivain vivant à Bordeaux, connu sinon plus comme dramaturge que comme nouvellier, même s’il pratique l’art de la nouvelle avec un bonheur évident. Du moins ai-je eu cette impression quand j’ai lu Des gens insensés autant qu’imprévisibles, au titre bien trouvé pour réunir des nouvelles qui ont presque toutes comme héros des écrivains ou à tout le moins, des gens qui ont écrit ou à qui on a écrit.



Chacune de ces nouvelles (qui comptent une dizaine de pages chacune) offre un joli clin d’œil à des scènes tragi-comiques : une émission de télé qui sort des boules à mites une poète qui eut son heure de gloire dans sa prime jeunesse (qui n’est pas sans évoquer l’affaire Minou Drouet), un homme qui reçoit des courriels menaçants et prophétiques, un homme qui a écrit dans son adolescence des poèmes et que sa femme harcèle pour qu’il écrive à nouveau, etc.



Les écrivains, des gens insensés? Claude Bourgeyx vous le prouvera en quelques nouvelles bien ficelées. Un recueil acide, mais juste assez. Vous verrez.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le fil à retordre

C'est le plus rigolo des livres pour enfants que j'ai donné à lire. Grinçant, nerveux. Notez qu'il a été publié en 1991 et qu'il a reçu un prix de la société des gens de lettres en 1991, et non pas en 1997 comme indiqué sur Evene
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