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Citations de Clélie Avit (124)


S’il faut penser à soi, aux autres, à ceux qu’on aime et à ceux qu’on voudrait aimer, on ne s’en sort plus.
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Maman ne m’avait pas dit que, par-dessus la pluie, il y aurait d’autres expériences encore plus nouvelles et plus délicates à gérer. Toucher les objets de tous mes doigts, j’ai appris à le faire, mais toucher les autres du fond du cœur, ça reste encore à voir.
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Cette femme m’a coupé le souffle, et pas parce qu’elle était jolie, même si elle l’est. Mais parce qu’elle était vraie.
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Peut-être que c’est ce qu’il faut, pour que les gens se parlent : qu’ils ne se connaissent pas. Pas de jugement, pas de confiance à établir, juste la vérité à l’état brut. Quand il y a de l’émotion autour, voilà ce que ça donne : une fille effondrée et une mère qui attend.
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Le meilleur moyen pour un autiste d’oublier un événement : faire comme s’il n’avait jamais eu lieu. Si c’était une caractéristique de notre genre, il y aurait une incroyable quantité d’autistes sur la planète.
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Après un premier entretien avec moi, les parents reconnaissent en général que leur enfant est, a leurs yeux, un étranger. Qu'il est un petit extraterrestre partageant leur domicile et leur coeur, impression que je m'efforce de renverser en leur demandant de se familiariser avec sa planète sans chercher à le transformer.
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Thibault se met à rire. J'ai l'impression que c'est le son le plus merveilleux que j'ai jamais entendu. Aussitôt, dans ma tête, je dessine ce rire. Je l'associe à une flamme scintillante, à des ailes dorées s'élevant et s'abaissant au gré de sa voix. A chaque éclat de rire, elles éclaircissent le noir qui m'entoure.
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L'odeur de la défaite, murmura-t-il. Elle vous suit partout en ce moment. Celle de la faiblesse aussi.
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Cause de l’accident : avalanche en alpinisme
Il y a des fous partout. J’ai jamais compris pourquoi les gens allaient se foutre sur les glaciers, ces trucs gelés pleins de trous et de failles ou tu peux mourir chaque fois que tu fais un pas. Elle doit le regretter à mort maintenant. Enfin, c’est une façon de parler. Elle ne doit surement pas réaliser ce qui lui arrive. C’est le principe du coma. T’ès ailleurs et on sait pas ou.
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Je préfère être aveugle et ne rien savoir. Si je ne sais rien, je garde espoir. Et l’espoir est tout ce qui me fait avancer aujourd’hui.
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A force de trop chercher ses yeux, j’en perds son corps. Arthur s’accroupit et se glisse entre mes jambes, son pull frottant à peine le tissu de mon pantalon. Ce jeu, nous l’avons pratiqué des dizaines de fois, pour apprendre. Pour moi, c’était facile, j’ai eu trente ans de plus que lui pour me faire à l’hypersensibilité.
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J'ai toujours été impressionné par l'espace que prenaient les soupirs, si grands alors qu'ils sont faits de la chose la plus insaisissable au monde.
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C’est fou ce qu’on peut comprendre sur notre corps quand on est dans le coma. On comprend réellement que la peur est une réaction chimique. Parce que je pourrais être terrorisée quand je revis chaque nuit mon cauchemar, mais non, je regarde. Je me regarde me lever à 3 heures du matin dans le dortoir du refuge et réveiller mes compagnons de cordée. Je me regarde déjeuner maladroitement, hésitant comme chaque fois à boire un thé pour éviter d’avoir la vessie pleine sur le glacier. Je me regarde enfiler méthodiquement chaque couche de vêtements depuis les pieds jusqu’à la tête. Je me regarde fermer ma veste coupe-vent, enfiler mes gants, régler ma lampe frontale et passer mes crampons. Je me regarde rire avec mes copains, eux aussi à moitié réveillés mais inondés de joie et d’adrénaline.
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« Je suis en train de me réjouir à l’idée d’aller voir une fille dans le coma. » (p. 108)
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Une chrysalide en location dans un cocon, c'est peut-être plus joli. J'aimerais bien en sortir, histoire de dire que je suis aussi propriétaire.
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J'entends sa surprise, et tout un tas d'autres choses contenues dans cette simple question. C'est le don d'une mère, ou peut-être d'une femme, de réussir à glisser un dictionnaire entier dans un seul mot.
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On s'est envolés chacun de notre côté, on n'a juste pas choisi la même piste d'atterrissage.
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Avec Cindy, c’était pas un équilibre, c’était la tempête chaque jour. Je me défendais en disant que c’était une autre sorte d’équilibre. J’avais franchement tort. Quand je vois ce que Julien et sa femme ont réussi à construire, ça donne juste envie. Mais quand on sort d’une relation comme la mienne, on se demande si on est encore capable d’aimer.
Alors, en attendant, j’aime mon travail, j’aime mes amis, j’aime ma mère même si elle chiale à n’en plus finir, mais j’aime plus mon frère. Ma vie se résume à ça depuis un certain temps. Identifier ce que j’aime et ce que je n’aime pas. C’est pas facile. 
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C'est le don d'une mère, ou peut-être d'une femme, de réussir à glisser un dictionnaire entier dan un seul mot.
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Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Au premier souffle des flots blancs, alors la quête sera aux vents.
Dix prétendantes seront cherchées, si près si loin, alors trouvées.
Seule une des âmes pourra sauver, la vive flamme des grandes contrées.

Au premier chant de l'oiseau de pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Au dernier cri des nouveaux germes, alors la fin mais pas le terme.
Dix prétendantes seront trouvées, si près si loin, alors classées.
Seule une des âmes bien isolée, l'autre pouvoir sera donné.

Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Combat brûlant, noir et ardent, tempête bleue, rose et argent.
Dix prétendantes seront classées, si près si loin, alors doutées.
Seule une des âmes bien discernée, seule une des âmes alors tranchée.

Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
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