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Critiques de Clémence Godefroy (104)
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Eh bien, nous voilà avec un tome qui nous laisse sur notre faim ! Quelle frustration, surtout avec tout ce qui est mis en jeu ! Le personnage qui m'a le plus marquée ici est Midori, je l'avoue, dont je suis curieuse de connaître le destin. Quant à ce qui est réservé aux yokaïs capturés par le chasseur, j'avoue que j'en ai des frissons d'horreur (je n'en dis pas plus). Ayané arrivera-t-elle à cerner sa nature et à l'apprivoiser ?

Eh bien, il n'y a plus qu'à ronger notre frein avant le le dernier tome sorte !
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge, j'ai retrouvé avec enthousiasme la suite des aventures de mes Bakemono préférés en pleine préparation d'un affrontement avec les Kitsune. L'intrigue se complexifie et laisse entrer de nouveaux personnages tandis que les principaux protagonistes gagnent en profondeur. Un deuxième tome bien mené dont il me tarde de connaître la suite…



Mon avis :



Une intrigue qui se complexifie



Pour ce nouvel opus, Clémence Godefroy divise l'action en trois récits qui nous apportent chacun un éclairage différent sur l'histoire et nous font voyager dans le royaume des Bakemono. Il s'agit donc d'un roman choral.



Avec Ayané, nous verrons la construction d'une alliance entre les différents bakemonos pour contrer les renards roux (Nogitsune). le périple d'Ayané chez les Tanukis (chiens viverins) ne se fera pas sans heurts et révélera bien des secrets sur elle-même ainsi que sur son compagnon de route, Tadashi le Sauvage. Il permettra aussi au lecteur de s'immerger dans les coutumes des différents clans Tanukis qui rappellent un peu celles des clans tribaux.



Avec les chats (Nekomata) Shunpei et Jinyu, nous irons dans les forêts de l'Est dans une quête insensée pour faire alliance avec le Oni vert, le grand démon de l'Est, invisible depuis des siècles, et qui serait bien utile contre les Nogitsune. Malheureusement, tout comme pour Ayané, le périple sera dangereux d'autant que dans l'ombre agit un chasseur de yokais et bakemonos aux intentions malfaisantes. On y retrouvera un personnage discret, aperçu dans le premier tome qui les aidera dans leur quête.



Enfin, Clémence Godefroy nous plongera au coeur des intrigues politiques du Palais des Mille Flammes, fief des Nogitsune, avec l'introduction d'un nouveau personnage : Midori de la famille des Orochi (serpents), destinée à épouser Ren Ishiga, meilleur ami du Prince. A travers ses yeux, nous découvrirons l'étendue du complot politique qui se noue autour du Prince Kaito Odai par Yin Daisen, mais aussi l'arrivée de moines espagnols au Japon. Devenue malgré elle la confidente et le jouet des manipulations de Yin Daisen, elle va vite comprendre que la cour est un panier de crabes où sa survie est en jeu.



Malgré la multiplicité des personnages et la division de l'action en trois quêtes, l'auteure nous propose un récit rythmé, complexe au niveau de l'intrigue et pourtant facile à lire. Elle nous fait aussi découvrir avec brio la mythologie des esprits et créatures japonaises sous un autre jour : chaque bakemono a une face humaine et une face animale, corrélés à deux pouvoirs. le fait que les personnages ignorent l'origine de leurs pouvoirs et ce qui y est associé permet au lecteur de réaliser lui-même son enquête. C'est intéressant et astucieux.



A noter que contrairement au premier tome, un lexique/index des personnages avec leur traduction en français du japonais est disponible en fin d'ouvrage, ce qui permet d'identifier les différents animaux/esprits rencontrés et les clans auxquels ils appartiennent. Je l'ai trouvé très intéressant notamment concernant le clan des Jorogumo (araignées), présenté dans le premier tome, dont j'ignorait totalement à quel animal il faisait référence. Me voilà éclairée.



Les femmes à l'honneur



Déjà présentes dans le premier tome, les personnages féminins forts deviennent plus nombreux dans ce deuxième tome, avec des personnalités plus complexes qu'il n'y paraît. Un joli tour de force quand on sait que d'habitude ce type de récit d'aventures met plutôt des hommes en avant.



De disciple de la Main pure dans le premier tome, Ayané passe au statut de renégat après sa fuite et la découverte de ses origines. Dans cet opus, elle essaiera de maîtriser ses pouvoirs et aura ses premiers émois amoureux. Elle gagnera aussi en maturité. Derrière la guerrière un peu impulsive, on découvrira une jeune fille fragile, désemparée par ses origines et sa puissance et surtout fort timide face à un potentiel soupirant.



Présentée au début comme froide et hautaine, la princesse Numié Dayut va se montrer plus brave et plus sage que son amie Ayané. La faute à son histoire d'amour interdite ou à son amitié envers Ayané? Toujours est-il que la Louve blanche va s'adoucir et prendre la décision de se séparer de Ayané pour faire avancer leur combat contre les renards roux, en attendant une réponse positive à sa demande en mariage. Elle m'a fait penser au personnage de Yuri dans la trilogie de Morgan of Glencoe : La dernière geste, dans sa manière de prendre en main son destin.



Midori Uzawa, jeune fille de bonne famille du clan Orochi arrive dans ce jeu d'échecs auquel elle est étrangère, mais dans lequel elle va devoir s'impliquer. de constitution fragile, elle est très érudite et dotée d'un esprit critique. Très précautionneuse face à la dangereuse Yin Daisen, elle va s'efforcer de porter un masque et de jouer le jeu de la cour alors qu'intérieurement elle critique son fonctionnement. Elle incarne la femme captive des convenances qui épouse un homme pour sauver son statut et celui de sa famille, alors qu'elle en aime un autre. En secret, elle pourrait s'avérer une alliée intéressante pour les renégats, encore faut-il qu'elle ait assez de courage pour les aider.



Enfin Yin Daisen est la méchante par excellence de l'histoire. Promise au Prince Kaito Odai, du même clan que lui, la renarde rousse est d'une lignée tellement pure qu'elle est plus puissante que toute la famille réunie. Bien déterminée à transformer le prince en pantin pour régner à sa place, elle ne recule devant rien pour précipiter son mariage et faire valoir son statut de future souveraine, quitte à tuer…Elle cache un secret effroyable sur ses origines. Instrument de sa famille en tout état de cause, on sent qu'elle pourrait avoir des sentiments pour le prince : preuve malgré tout d'un coeur derrière sa façade de glace ? On peut s'interroger sur sa personnalité, proche de la folie, qui pourrait être dûe aux attentes de sa famille.



Bien mises en avant dans le premier tome Okami-Hime, Numié et Ayané passeront au second plan ici, au profit de Yin Daisen et Midori. J'ai trouvé que cela était très astucieux de la part de l'auteure car cela permet de déplacer l'action dans de nouveaux lieux de l'univers et de comprendre la complexité du combat qui s'annonce.



Par ailleurs, j'ai noté que les relations amoureuses des personnages féminins sont également difficiles à concrétiser et que l'auteure s'amuse à diversifier les cas de figure : amour interdit pour des raisons politiques, mariage de raison, alliance politique, amour caché, amour non-réciproque… J'espère des dénouements heureux pour certaines dans le prochain tome.



Derrière la fiction, un peu d'Histoire du Japon



Si l'on enlève la partie magique du récit et que l'on se concentre sur son aspect politique, on peut y voir quelques liens avec l'Histoire du Japon, sur plusieurs époques, à l'instar d'un Trône de Fer nippon. Loin de connaitre sur le bout des doigts toutes les époques, j'ai réalisé quelques recherches et fait quelques suppositions.



Ainsi, l’évocation d’une guerre antérieure et le maintient de la paix par un gouvernement d’une famille de guerriers évoque l’époque de Kamakura (1185-1333) qui a constitué au Japon la première partie de son Moyen-âge. Les bakemonos ne sont finalement que des guerriers inspirés en partie de la mythologie japonaise qui souhaitent renverser le pouvoir en place.



La vie à la cour du Palais des Mille Flammes, ainsi que les mariages arrangés pour créer des alliances politiques, le développement culturel de la cour, évoquent la cour impériale japonaise à l’époque de Nara (VIIIe siècle). Le fait que Midori ait accès a autant de livres et écrive de la poésie n’est pas anodin à une époque qui le permet. La confrérie de la Main Pure évoque un ordre religieux chinois versé dans les arts-martiaux. Si elle est tolérée pour son érudition et son service de garde du corps, sa médecine est plutôt vue avec suspicion à la cour impériale. Elle rappelle les délégations chinoises au Japon de la dynastie Tang toujours à l’époque Nara, le côté martial en moins.



Pour finir, la venue d’étrangers espagnols et l’ouverture du pays à l’étranger rappelle l’ère Edo, avec le commerce et le regard que portent les étrangers sur la culture japonaise, et celui des japonais sur les autres pays. Ceci s’incarne à travers le personnage de Joaquin de Mendès qui découvre la cour impériale, sa littérature et ses légendes, le commerce de métal flottant et qui surtout éprouve des difficultés à communiquer dans une langue très complexe pour lui. De son côté, Midori porte un regard différent sur sa propre culture suite à sa rencontre avec Joaquim, remettant en cause sa vision du monde.



En conclusion : Plus complexe que le premier tome, plus intéressant aussi, ce deuxième opus des Héritiers d’Higashi nous entraîne dans une aventure peuplée de mythologie et d’Histoire japonaise sous couvert de magie, avec des réflexions contemporaines sous-jacentes sur l’amour et la politique. Un joli bonbon nippon à découvrir, que vous soyez néophytes vis à vis de cette culture ou non.
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Me voilà de retour dans l’univers d’Higashi et quel plaisir ! Afin de me remettre dans le bain, j’en ai profité pour re-lire le 1er tome et je dois dire que je l’ai encore plus apprécié que la 1ère fois. Peut-être parce que j’étais plus familière avec le monde tisser par l’autrice, ce qui m’a permis de mieux en apprécier les détails ? Dans tous les cas, grand bien m’en a pris car ce deuxième opus passe à la vitesse supérieure !



On retrouve nos protagonistes enfin réunis après toutes leur péripéties du tome précédent. Il est grand temps pour tous les bakemono de se rassembler afin d’éliminer la menace des nogitsune ! Nos amis décident donc de se séparer pour aller à la rencontre des autres clans et de les rallier à leur cause. Dans le même temps, on suivra de nouveaux personnages et d’autres déjà connus comme Jinyu et Shunpei, les amis nekomata de Yoriko, partis en quête de l’Oni Vert, Gardien de l’Est d’Hishari. Enormément de choses se passent dans ce tome et tout autant de questions restent en suspens à la fin. À tel point que je me demande comment l’autrice va faire pour tout conclure dans le prochain. Mais je suis confiante et très impatiente de le découvrir !



Dans mon article sur le 1er tome, j’avais regretté de ne pas avoir été d’avantage transportée dans ce Japon imaginaire truffé d’esprits et autres merveilles. Il semble que j’ai été exaucée ici. On sent l’amour de Clémence Godefroy pour la mythologie japonaise. Chaque rencontre avec un esprit, même de quelques lignes, m’a fait voyagé. C’était magique. Plus je lisais, plus j’avais une furieuse envie que les studio Ghibli donne vie à ce récit. Surtout, les aventures de nos deux compères chats que j’ai adoré et qui m’a brisé le coeur. J’aime la tournure que prend l’histoire et j’aime sentir que l’autrice maîtrise parfaitement la trajectoire qu’elle souhaite nous faire prendre. Petit détail que j’ai aussi énormément apprécié : l’ajout d’un petit récap’ sur qui est qui, ainsi qu’un lexique pour tous les termes japonais employés. Merci beaucoup pour cette attention.



Dans ce 2nd tome, Clémence Godefroy se surpasse. C’est merveilleusement bien écrit, les enjeux sont de plus en plus haut et je n’ai qu’une envie : lire la suite. Si vous êtes fan de Princesse Mononoke des studio Ghibli et/ou de la mythologie japonaise, foncez !
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Ce deuxième tome de Les héritiers d'Higashi est franchement trop top. J'étais super contente de retrouver cette atmosphère japonisante. Elle était dépaysante et sympa. J'ai malgré tout eu un peu de mal à me laisser happer. Mais La deuxième partie est bien plus prenante et Ayane m’a beaucoup plu mais c’est dommage qu’on perd de vue Nimue.

La suite de ma chronique :
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

La sublime couverture du tome 1 des Héritiers d'Higashi m'avait bien vite convaincue (celle-ci n'est pas en reste), puis, je m'étais laissée prendre par l'univers et les personnages de Clément Godefroy, cette incursion dans une fantasy teintée de mythologie japonaise avait été une réussite puisque j'avais eu un coup de cœur pour Okami-Hime. Je me suis donc précipitée (ou presque) sur Bakemono-San, armée du résumé fait par Summaries Books et du petit lexique de fin de livre (répertoriant les principaux termes mythologiques) qui m'a été bien utile, et que j'avais regretté dans le premier tome. Pourtant, contre toute attente, et malgré l'année écoulée, je me rappelais étrangement bien des événements du premier opus (quelques noms mis à part).

Je ressors un petit peu frustrée de ma lecture, l'auteure nous laissant sur les révélations pour le moins intrigantes et sur un suspense angoissant (le fameux message finira-t-il par être transmis ?). Je me demande comment tout va se démêler en un seul petit tome ^^ car il s'agit, il me semble, d'une trilogie.

Clémence Godefroy ne dévie pas dans son intrigue, nous sommes immergés dans une mythologie japonaise chatoyante, enchanteresse et facile d'accès. De quoi permettre aux amateurs (comme moi), de découvrir sa richesse sans être submergé ni perdu. Les personnages sont toujours très nombreux (quelques nouveaux faisant leur apparition en plus de la galerie déjà rencontrée), et prennent des chemins différents; nous nous retrouvons donc à suivre plusieurs bouts d'histoire, passant d'un groupe à l'autre. Ceux-ci n'ont aucun moyen (ou presque) de communiquer entre eux et ne savent donc pas comment et dans quel sens la mission des autres évolue… De plus, il est un groupe en particulier dont nous n'avons aucune nouvelle, et certains personnages prépondérants dans Okami-Hime sont plus effacés ici (notamment Kaito et Ren). Nous découvrons d'autres peuples, d'autres conséquences de la guerre sur leur mode de vie et leur volonté de rester caché.

Parmi les nouveaux personnages, j'ai beaucoup aimé Midori, cette jeune érudite à la santé fragile, quelque peu naïve et en manque de reconnaissance, qui se retrouve, avant de pouvoir s'en rendre compte, dans une bien fâcheuse position. Elle fait ressortir le côté manipulateur d'un personnage toxique, à la beauté trompeuse. J'ai également apprécié découvrir l'histoire de Tadashi, et celle de sa sœur. Peu importe leurs origines, tout comme dans notre monde, certains sont fondamentalement bons et veulent faire changer les choses, d'autres ambitieux et sans scrupules, d'autres encore désespérés et prêts à tout.

Si le résumé en dévoile peut être un peu trop (on a l'impression d'à peine être entré dans l'histoire qu'elle se termine déjà), il est le reflet de la complexité de l'intrigue, de la pelote emmêlée au sein de laquelle nous évoluons, tirant sur l'extrémité pour découvrir d'autres secrets. En mettant bout à bout les différents découvertes/révélations, nous ne pouvons qu'envisager le pire pour la suite. En effet, aux jeux de pouvoirs découverts précédemment, vient d'ajouter une menace venant d'ailleurs. Car l'intrigue de Bakemono-San s'étend au delà d'Higashi et les manipulations semblent aller bien plus loin que ce que l'on peu imaginer. Nos "héros" devront être sur tous les fronts.

La plume de Clémence Godefroy est tout aussi agréable et entraînante que dans Okami-Hime mais j'ai un petit peu moins aimé ce tome. Peut-être parce que certains personnages m'ont manqué ou alors parce qu'on est coupé au moment où tout devient extrêmement prenant. J'ai en tout cas hâte de découvrir la fin, tout en l'appréhendant un peu.
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

La petite histoire

Les différents représentants bakemono qui s'étaient réunis vont partir aux quatre coins du Royaume d'Higashi pour convaincre et rassembler les clans afin de lutter contre une menace bien dangereuse et des complots qui les visent tous.



Mon avis

Une intrigue qui s'étoffe avec des personnages secondaires (Midori, Joaquim...)mis en premier plan qui permettent de mieux voir les rouages en action et de mieux connaître les différentes familles de bakemono. On suit toujours avec plaisir Ayané qui est partie en binôme avec Tadashi à la découverte des peuples Tanuki. En parallèle l'on accompagne Jinyu et Shunpei qui forment un trio atypique avec la jeune Jorogumo. Beaucoup d'émotions avec ces trois personnages flanqués de l'irrésistible Bombori. Nous découvrons de nouvelles familles de Yokai poursuivis par le Chasseur.

Yin, la Nogitsune perfide place ses pièces sur le grand échiquier du palais des Mille Flammes. Tout s'imbrique pour un final qui retient notre souffle. Vivement la suite qui ne saurait tarder.

De l'action, de la stratégie, des coups bas et de l'émotion dans un récit qui s'intensifie après un premier tome plus introductif.

Un plaisir de parcourir cet univers et j'ai hâte de retrouver Numié, Yoriko et les nouveaux protagonistes aux destins liés par les événements qui se précipitent.
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

J’avais découvert le tome 1 de cette saga lors du Plib 2020 et je l’avais tout simplement adoré. Le tome 3 vient d’être annoncé pour ce premier semestre 2021, et j’ai donc sorti le tome 2 de ma pile à lire pour pouvoir enchainer à sa sortie ! Ce tome 2 est plutôt court, et en commençant le roman et en voyant toutes les trames narratives développées, j’étais vraiment étonnée que tout puisse tenir dans ce tome 2, mais Clémence l’a fait ! La couverture signée Anato Finnstark est une nouvelle fois splendide, donnant envie de plonger au cœur de ces terres ancestrales et magiques.



Numié veut faire parvenir sa réponse à la demande en mariage de Kaito, mais comment faire alors que son père, seigneur d’Higashi,vient de mourir et qu’il a maintenant dû prendre sa place sur le trône? Il est devenu inaccessible et fiancé par devoir à la très puissante bakemono Yin. Avec ses amis et l’aide de Yokais, Numié va élaborer un plan. Sur ces réjouissances plane cependant une grande ombre, celle d’une guerre imminente et inévitable. Nos protagonistes vont devoir s’y préparer, qu’ils le veuillent ou non. A cette histoire se trouve mêlée Midori, une jeune noble à la santé fragile mais aux grandes connaissances, fiancée à Ren et invitée au palais. Elle va devenir la confidente de Yin, mais est-ce vraiment une place enviable ?



J’étais un peu triste que le duo Ayané/Numié soit séparé au début du tome, pour partir chacune vers une mission bien particulière : Numié pour rejoindre son peuple et le rallier à la cause, Ayané pour accompagner Tadashi chez les tanukis et tenter également de les convaincre de rejoindre leur camp. Si on ne sait rien du périple de Numié dans ce tome, j’ai adoré voyager dans les campagnes, sur l’eau, avec Ayané et ses compagnons. On s’enfonce de plus en plus dans l’arrière-pays et on se rend compte que des choses qu’on croyait disparue ont survécu ici, à l’abri des regards. Un monde nouveau avec ses traditions, ses coutumes et sa magie.



J’ai aussi adoré suivre Midori. Alors qu’on avait découvert l’arrière du décor du palais avec Yoriko, on marche avec Midori dans les jardins, sous les feux des projecteurs, et on assimile les règles de la noblesse. Un monde de faux-semblants et d’hypocrisie, dans lequel les apparences font tout. Midori, par sa discrétion et son talent d’observatrice, va sans le vouloir prendre une place d’honneur aux côtés de la fiancée du seigneur.



On suit un troisième groupe, duquel je me souvenais un peu moins : une troupe de bakemonos qui pistent l’Oni vert. Ils vont faire diverses rencontres, certaines qui vont les aider, et d’autres plus néfastes… On les laisse à la fin de ce tome dans une situation des plus critiques : ils ont découvert un sombre secret, mais ont payé le prix fort…



Je regrettais dans le tome 1 qu’il n’y ait pas un lexique pour les gens (comme moi) un peu moins à l’aise avec les termes et éléments culturels japonais. Ce qui a été préparé pour ce tome 2, merci ! On a donc à la fin du roman un mémorandum avec les différentes lignées de bakemono, un petit lexique avec les descriptions de diverses créatures du folklore japonais, et un rappel du sens des suffixes de politesse. j’ai grandement apprécié !



Un second tome tout aussi réussi que le premier : un plongeon dans le Japon ancestral, peuplé d’esprits de la nature et de créatures magiques, trois narrations qui nous emmènent au cœur de mystérieux complots et au bord d’une guerre imminente. La fin du voyage risque d’être mouvementée, et j’ai vraiment hâte de lire la conclusion de cette trilogie envoutante !
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Toujours aussi bon que le premier, ce deuxième tome nous en apprend plus sur certains des bakemono, la tension est de plus en plus présente et tout commence a se mettre en place pour contrecarrer les plans des Daisen. J'ai fort hâte de découvrir le dénouement de tout ça!
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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Lorsque je me suis procuré à la Foire du livre de Bruxelles ce second tome, c’était dans l’optique de le lire peu de temps après le premier. Deux mois pour le sortir de ma PAL relève presque du miracle vu mon aptitude à m’éparpiller en commençant une multitude de séries les unes après les autres.



Comme dans Okami-hime nous avons plusieurs intrigues. Ayane et Tadashi se rendent dans la forêt d’Anbaru d’où le tanuki a été banni. Jinyu et Shunpei traquent l’Oni vert pour rassembler tous les yokai. Ils tombent sur des bandits dont les actes dévoilent un terrible secret. Enfin, un nouveau personnage entre en scène. Midori, une orochi promise à Ren Ishiga rejoint le Palais des Mille Flammes et devient la dame de compagnie de Yin Daisen.



Si j’ai apprécié replonger dans l’univers des Héritiers d’Higashi, j’ai un peu trop distingué les fils de la narration sans pour autant voir le dessin de la toile finale que ceux-ci forment. On sent que c’est un tome de transition dont le rythme se calque sur le précédent : une mélodie contemplative au départ qui monte en crescendo vers la tension.



Mis à part l’importance des unions mixtes et la puissance de l’amitié, peu de thèmes y sont développés. On les effleure juste par le biais de quelques personnages dont le nombre a commencé à me peser pour la longueur du roman. En effet, je pense que j’aurais mieux accroché si l’autrice s’était fixée sur deux narrateurs plutôt que quatre. Ici, j’ai vu l’utilité des scènes, mais l’émotion m’a manquée la plupart du temps.



Je vais prendre en exemple la relation entre Midori et Yin Daisen. Vu le portrait que l’on faisait de la deuxième dans le premier tome, on sait qu’elle la manipule, mais les interactions sont si limitées et les sous-entendus si absents, que ça enlève du piquant.



Ayane connaît une crise identitaire à la suite de la révélation de son passé. J’ai trouvé que cet aspect n’était pas assez approfondi et n’impacte pas assez son parcours vers Anbaru.



Le personnage qui m’a le plus impressionné est Yoriko qui acquiert une sagesse et une détermination remarquable. Dommage qu’elle soit peu présente. J’ai adoré la manière dont elle se rapproche d’Ayane et Numie.



Les points que je vais essentiellement retenir de Bakemono-san concerne l’exploitation de la mythologie nippone et le féminisme. On découvre de nombreuses créatures folkloriques et leur rapport au monde. Midori incarne l’érudition féminine qui souffre de son statut de femme. À travers sa relation avec Joaquim, on perçoit sa passion pour les connaissances et sa peine d’être si peu considérée pour son intelligence.



En bref, Bakemono-san fut une lecture satisfaisante. La multitude de points de vue apporte une richesse au récit, mais m’a empêchée de ressentir l’émotion des relations qui se sont avérées trop superficielles la plupart du temps pour me toucher. Néanmoins, j’attends le dénouement de l’histoire qui je l’espère sera fantastique.
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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

D’une certaine façon, tous les fils tissés au long des deux premiers tomes trouvent leur point final ici, même si nous restons en tant que lecteurices en survol.

J’ai replongé dans l’univers de l’autrice sans trop de mal et reprendre le fil des aventures de Numié, Ayané, Midori… Des sacrifices sont nécessaires, et on se retrouve avec des révélations surprenantes auxquelles on ne s’attendait pas, notamment par rapport à Numié et Ayané.

Sur Yin aussi, pour qui j'éprouve un peu de compassion quelque part, malgré tout.

Je me demande si cette trilogie va ouvrir la voie sur d’autres aventures, vu l’épilogue… et la réflexion de Joaquim sur les machines m’a beaucoup fait sourire, au passage !

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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

Un derniers tome qui nous apporte toutes les réponses aux questions que l'on se posait durant les deux premiers tomes. Passer un peu de temps aux côté d'Ayané, Nimué et tous les autres a été un réel plaisir.

Une magnifique trilogie mêlant fantasy et folklore japonais qui ne demande qu'à être découverte !
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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

Terminer la série des héritiers d’Higashi en quelques mois à peine s’apparente à une petite victoire pour moi. Dans ce tome, nous continuons à suivre les avancées des Bakemono qui luttent pour contrer les plans de Yin Daisen. Je vais tourner ma chronique de manière à ne pas spoiler. Mes propos vous paraîtront sans doute vagues à certains moments.



La narration est divisée en plusieurs points de vue au cours desquels nous découvrons enfin les Monts Shiro et les coutumes du peuple Yeni. Ayane poursuit son combat intérieur à la suite des événements chez les Tanuki. Yoriko tente de rassembler des troupes pour affronter les Nogitsune et Midori opère dans l’ombre du palais. Contrairement à Bakemono-san, cette multiplicité ne m’a pas gênée. J’ai adoré retrouver des personnages peu présents dans le second tome et j’ai encore plus aimé les arcs narratifs de Noriko, Yumie et Midori.



Les trois femmes sont liées entre elles par la force de leurs convictions et leur détermination. Le chapitre de la Nekomata m’a bouleversé tant son évolution depuis Okami-hime est fulgurante et témoignent du pouvoir de l’amitié sur nos actions. Yumie et Midori se rejoignent dans leur combat sur la condition féminine. La première en raison de son statut particulier dans le clan des Yeni et la seconde comme épouse ordinaire des cours princières. À travers Midori, l’autrice expose la réalité des mariées en nommant notamment les vœux de prospérité qui s’adressent à tout le monde, mari et enfants, SAUF à elle. Des traditions qui revêtent un visage encore plus abominable face à la santé fragile de Midori.



Malgré la situation horrible qu’elle doit affronter, la chance semble du côté de l’Orochi, car Ren se démarque des hommes par un respect que peu ont. La relation amicale qu’ils développent est touchante et forte. Ren ne respecte pas seulement l’érudition de Midori, il la considère réellement et compte sur elle.



Un autre personnage que j’ai apprécié est Temma, car elle incarne le principe d’importance de tous dans une bataille. Il ne faut jamais sous-estimer les petits, les fragiles, les invisibles. Ceux que l’on pense aux premiers abords négligeables possèdent des ressources précieuses et inespérées. Ils peuvent changer le cours des événements.



Les héritiers d’Higashi est une trilogie fabuleuse qui nous plonge dans une lutte pour la liberté et le respect des différences que ce soit au niveau des espèces ou des femmes. Au cœur du folklore nippon magnifiquement exploité par Clémence Godefroy, j’ai adoré suivre les nombreux personnages attachants et nuancés.
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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

C'est avec ce troisième tome que s'achève la saga des héritiers d'Higashi pour laquelle j'avais eu un coup de cœur pour la plume de l'auteure et l'univers inspiré de la mythologie japonaise qui est passionnant.



Autant j'avais lu un résumé détaillé du premier opus avant de me lancer dans le second, autant j'ai été agréablement surprise de ne pas avoir de difficultés à reprendre le cours de l'intrigue avec Inari-Sama. Si le glossaire de fin, répertoriant les grandes familles de bakemonos et les personnages principaux a été utile, j'avais conservé une vision assez précise des intérêts en cours.



Alors que différents groupes de personnages se sont formés, les chapitres leur sont consacrés tour à tour. Cela n'est pas sans créer une certaine frustration au moment de laisser un groupe de côté pour reprendre un autre des fils de l'histoire. Cela génère également une certaine addiction puisque nous avons hâte de découvrir la manière dont les différentes situations vont évoluer. Clémence Godefroy tisse sa toile, telle une jorogumo, et le lecteur n'a aucune chance d'en réchapper. Force est de constater que ce fut efficace sur moi : j'ai dévoré la seconde partie du roman, en soirée, repoussant l'heure du coucher jusqu'à atteindre le mot fin (chose qui ne m'était pas arrivée depuis un certain temps).



Clémence Godefroy ne s'attarde pas réellement sur les personnages, qui sont trop nombreux pour cela et que nous avons découverts au fur et à mesure de leur implication dans l'aventure; par contre, elle continue de tisser les nœuds d'une quête dont on perçoit difficilement les limites. En effet, il semblerait que les acteurs et les répercussions dépassent les frontières d'Higashi. La preuve en est avec Zhu que nous avons déjà croisé dans le second tome, ou encore ce personnage omniscient qui approche Yuriko.



Je ne sais pas si cette partie du récit est destinée à ouvrir l'univers sur un prochain roman ou non mais je l'ai trouvé assez survolée, restant au second plan. On s'attend à quelque chose de gros mais, à la manière d'un soufflé, tout retombe.



Ce dernier volet n'échappe pas à la règle des précédent en terme de packaging : la couverture est toujours aussi belle. Elle renferme une conclusion plutôt satisfaisante, qui nous permet d'apporter des réponses aux quelques questions qui pouvaient nous rester.



Si vous souhaitez en savoir plus sur l'accessibilité de l'univers et l'intrigue, n'hésitez pas à consulter mes avis sur Okami-Hime et Bakemono-San dans lesquels j'entre sans doute un peu plus dans les détails.





Une trilogie dépaysante, envoutante qui permet une immersion dans un univers mythologique fascinant. Les personnages sont atypiques et attachants, et on aurait envie d'en apprendre encore plus à leur sujet. C'est d'ailleurs mon seul petit bémol : une impression de pas assez.
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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

La petite histoire

Nous retrouvons Ayané et Tadashi partis à la recherche de Tanukis alliés, Yoriko qui mène la révolte dans le Sudra, Numié qui rejoint son clan dans les montagnes et Midori, Ren et Kaito proches de l'ennemie perfide Yin au cœur du Palais des Daisen. La guerre est imminente...

Mon avis

Une trilogie fantasy où j'ai pris plaisir à suivre les personnages , les complots, les relations et qui s'achève rapidement. L'univers d'Higashi a été très agréable à découvrir, original et varié. Je me suis attachée aux personnages que je quitte avec un pincement au coeur.
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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge 2023



Un final aux nombreux rebondissements pour cette trilogie de fantasy japonaise où la femme est à l'honneur. L'intrigue est constituée davantage de plusieurs récits en lien avec chaque héroïne que dans les tomes précédents. Pour autant, cela ne m'a pas empêchée de suivre l'histoire qui se déroule dans plusieurs lieux de l'univers dont celui des Tanuki que l'on découvre ici. J'ai noté que les personnages principaux féminins étaient ceux qui évoluaient le plus dans ce troisième tome : Numié rompt avec la tradition de son peuple à plusieurs niveaux et s'efforce de faire accepter son fiancé par des intrigues politiques bien menées; Ayané apprend à se servir autrement de ses pouvoirs, approfondit sa relation amoureuse avec Tadashi et en apprend davantage sur sa mère; Yin Daisen apparaît comme plus machiavélique que prévu tellement sa soif de pouvoir est absolue; Midori révèle une force de caractère supérieure à sa faible constitution physique. Le final est retentissant avec de nombreux rebondissements dont le sacrifice de certains personnages qui m'ont fait verser une larme. Derrière l'histoire de Yin et de Numié, on perçoit une critique des traditions qui tend à rendre les femmes touchées par l'esprit protecteur comme intouchables, de simples génitrices ne pouvant connaître le bonheur du fait de leur statut de perpétuatrice de lignée. Ce thème renvoie à une très jolie critique féministe du statut de la femme dans certaines sociétés du fait de la tradition. Il montre aussi les deux extrêmes possibles : continuer dans cette voie ou la faire sienne avec les conditions que cela implique. Numié devra déployer des efforts de diplomatie pour faire accepter des évolutions de traditions, Yin fera régner la terreur. Côté petit peuple, j'ai aussi beaucoup apprécié les alliances politiques nouées par Yoriko pour pousser tout le monde à s'allier contre les renards, mais à réfléchir également à l'après-guerre et à l'effort de reconstruction. Un sujet rarement abordé dans un roman de fantasy où tout est tourné principalement vers le combat. Les héroïnes auront également des difficultés amoureuses : soit en lien avec leurs pouvoirs, soit leur statut, soit le passé de leurs compagnons. La fin du roman apporte une lueur d'espoir avec un Japon féodal tourné davantage vers l'occident et le Portugal notamment, où les bakemonos apprennent davantage à maitriser leur pouvoir plutôt que de se tourner vers les conflits internes. J'ai trouvé la construction du livre très intelligente et les sujets traités très bien amenés. A noter qu'un lexique sur les termes japonais en lien avec les Bakemonos, les yokais, et les personnages principaux est présent en fin d'ouvrage. L'occasion de s'y retrouver quand on ne maîtrise pas le japonais ou que l'on ne sait plus qui est qui. En résumé : un final de trilogie très soigné qui fait la part belle aux personnages féminins.
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Love in 56K

UN EXCELLENT ROMAN YA !

Je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle parution de la collection chat blanc. Cette collection nous offre vraiment des romans YA qui se démarque en explorant des univers originaux.



Ici c’est un retour en arrière, on se retrouve en 1997 et ce fut un véritable bonheur de découvrir les prémices d’internet. Clémence Godefroy a su exploiter l’époque en abordant des thèmes intéressants qui mettent en lumière les débuts d’internet.



Ce que j’ai le plus aimé, c’est l’ambiance générale du roman, j’ai été projetée dans un passé pas si lointain, j’ai trouvé que l’histoire était vraiment bien construite, on se sent proche des personnages, on craque pour certains, on en déteste d’autres.



UNE INTRIGUE FRAÎCHE ET ADDICTIVE !

On suit Erika, notre narratrice. A la rentrée scolaire, elle est bien décidée à profiter de son année auprès de ses amies, et si elle arrive à séduire le beau Scott Petterson, alors elle aura concrétiser un de ses secrets les mieux gardés.



Erika est une jeune fille très attachante. Elle est un peu en décalage avec les jeunes filles de son âge, réservée et plutôt accro à la littérature, Erika se complaît dans son monde imaginaire, et en découvrant la nouvelle série de livre, Les sorciers de Bellwood, elle va trouver le réconfort qu’elle cherche tant.



Erika se cherche encore, elle va trouver sa place petit à petit au sein de son petit monde. Épaulée par ses deux meilleures amies.



Clémence Godefroy a su me divertir du début à la fin. J’ai adoré me retrouver dans les années 90, découvrir les débuts d’internet, cette révolution qui ouvrira le champ des possibles à notre héroïne.



L’intrigue est simple et en même temps on décèle les problématiques que nos personnages vont affronter, on se prend au jeu des déboires amoureux de nos trois héroïnes. J’ai adoré les émotions que ce roman m’a fait ressentir, c’était tellement proche de ce que j’ai pu ressentir lors de mes premiers émois…



EN BREF :

[Love in 56K] est un roman YA qui m’a énormément plu. L’autrice plante le décor lors de l’année scolaire 1997-1998. L’ambiance du roman est fidèle à l’époque, les personnages sont attachants et touchants. Clémence Godefroy nous propose un roman qui se démarque, ce fut une lecture rafraîchissante qui ravira les romantiques et les amoureuses de la lecture.
Lien : http://www.lmedml.fr/2019/08..
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Love in 56K

'amour est souvent au coeur des romans de Clémence Godefroy. Dans Love in 56K, il en sera question mais pas seulement : amitié, problèmes d'adolescence et quête de soi seront également au rendez-vous. Bienvenue dans les années 1998 !



Bienvenue dans un lycée américain

J'ai commencé ce livre sans jeter un oeil au résumé. Ce qui m'a surprise le plus pendant les premiers chapitres, a été la sensation de lire un roman se déroulant en France, jusqu'à ce que des détails viennent perturber l'intrigue : aucun lycéen français ne possède de voiture pour se rendre en cours avec ses amis !



Clémence Godefroy est française, mais elle a recrée avec brio cette ambiance lycée américaine qui regroupe pas mal de clichés, et qu'on retrouve dans certaines séries tv. Cependant, elle y a ajouté sa touche personnelle pour que ces clichés ne nuisent pas à la qualité de l'intrigue.



Par exemple, au niveau des personnages, on retrouve les différents groupes typiques : les nerds du club d'informatique, l'équipe de sport (basket, football), les pom-pom girls populaires, la peste de service, la bande de copines intellos, le meilleur ami gay.



Les nuances interviennent dans la construction des personnages. Ainsi, dans l'équipe de basketball, Scott est aussi un geek qui a du mal à s'intégrer; dans le club informatique, on compte une future diplômée de grande université très sûre d'elle, … Chacun n'est pas celui qu'il semble être et c'est ce qui fait la richesse de ce récit.



L'auteur aborde plusieurs sujets sur cette période charnière de Première-Terminale propres aux américains : les fêtes entre élèves, le souci d'aller s'inscrire ou non dans une université après la remise des diplômes, les virées au centre-commercial, les jobs d'appoint, le sous-sol aménagé en antre d'ado, le fait d'avoir ou non une voiture, et surtout la sexualité naissante.



Tout contribue à recréer cette époque de liberté surveillée, de désir d'émancipation, de rêves à venir de ces adolescentes américaines mais qui s'étend aussi aux françaises sur certains points comme la sexualité.



Premiers émois amoureux dans la vie d'une lycéenne

Erika est le personnage principal de cette histoire. cette année, elle a décidé avec sa bande de copines qu'elle se montrerait plus adulte. Mais voilà, elle a développé une passion pour une saga littéraire empruntée à sa petite soeur. C'est un secret honteux qu'elle préfère garder pour elle. Et il est d'autant plus honteux car elle écrit de la fanfiction dessus ! Ses amies ont aussi des secrets, mais on les découvrira plus tard…



Clémence Godefroy sait évoquer avec finesse, à travers le portrait de ces trois amies, les interrogations sur ce qu'est grandir, les expériences sexuelles et amoureuses, le bouillonnement intérieur hormonal, la métamorphose de son corps, la peur d'être soi face au regard des autres et les hobbys honteux.



A travers l'histoire d'Erika surtout, elle propose une ode au courage d'être soi, la volonté d'aimer et de vivre ses passions, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Car le lycée est impitoyable : on abordera le harcèlement scolaire, la timidité amoureuse et ses maladresses, la jalousie maladive.



Le seul bémol que j'ai pu trouver est une fin de roman qui m'a semblée un peu abrupte ou du moins, j'aurais apprécié un récit plus long.



Une ode à la fin des années 1990



Ce roman est destiné à deux publics : l'adolescent lambda qui découvre des sujets qui le touchent mais dans le contexte de la fin des années 90. Mais aussi, l'adulte qui a vécu cette période et se remémore la saveur de certains détails (ce qui est mon cas).



L’auteure a parfaitement réussi, par petites touches à nous plonger dans la vie d’un ado de cette période. On aborde le style musical très pop, la mode un peu flashy par moments, les débuts d’internet et des connexions incertaines, les cours d’éducation sexuelle foireux, les boybands, le coût important d’un ordinateur, la quasi absence des téléphones portables, et surtout la saga des sorciers de Bellwood qui ressemble un peu à celle d’Harry Potter.



Le plus gros clin d’oeil réside dans les forums de fanfiction, véritable refuge pour les timides, nerds, intellos de l’époque, où l’on peut échanger autour d’un sujet qui vous passionne sans être jugé et retrouver des gens intéressés par les mêmes centres d’intérêts. Pour certains, c’est aussi un moyen de développer leurs talents d’écrivain.



En conclusion : un roman Young adult mode d’emploi sur comment avoir le courage d’être soi au lycée, qui traite également avec finesse le sentiment amoureux. Un petit bijou à découvrir autant pour les ados que pour les nostalgiques de la fin des années 90.
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Love in 56K

Ce qui m’a déconcertée dans ce roman, c’est le fait qu’il y avait de longs passages de cette saga fictive qu’Erika lisait. Je n’ai pas trouvé que cela apportait grande chose à l’intrigue et je me suis mise donc à ne plus lire ces passages. Dans l’ensemble, il me manquait un petit quelque chose pour être complètement séduite par ce roman, même si je l’ai tout de même bien aimé.



Même s’il me manquait un petit quelque chose, Love in 56k est une lecture bien sympathique avec son côté vintage, la romance n’est pas beaucoup mise en avant mais c’est surtout cette ambiance particulière des années 1990 qu’on retrouve à travers cette lecture. Un roman sur une tranche de vie adolescente et ce qui va avec: le premier émoi amoureux, premier ordinateur, premier accès à internet et tout son monde. Ajoutons à cela la découverte d’une saga qui nous passionne.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Love in 56K

J'ai adoré cette lecture.



Le roman est frais, bien construit. Il aborde des sujets qui nous touche comme la quête de soi, l'épreuve de l'amitié, les balbutiements d'un amour, les débuts de l'Internet. Nous replongeons dans la fin des années 90 avec une certaine nostalgie mais surtout avec beaucoup de plaisir.



Tout est orchestré et mené avec brio et les pages s'écoulent à une vitesse fulgurante !



La plume est vraiment agréable à lire.
Lien : https://aucoindeden.blogspot..
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Love in 56K

Je remercie Babelio ainsi que la maison d'édition le Chat Noir pour la réception et la lecture de ce titre. Il fait partie de la collection du chat blanc, une nouvelle collection de cette maison d'éditions qui a décidé de s'ouvrir à un nouveau thème. La couverture reste simple, attire l’œil avec ces différentes couleurs et que dire de ces 011000101010101010101 caractéristique de l'internet ? Elle est efficace, de plus au toucher elle est très douce avec des reflets sur le titre, le nom de l'auteur et bien entendu le chaton.



Lorsque je l'ai reçu, j'étais en pleine lecture de thrillers en tout sens. Ce livre est doux, permettant de passer à autre chose en prenant son temps (même si sincèrement je l'ai lu en 2 heures tellement je voulais savoir la fin). Une pause bien méritée, un retour en arrière. 1997/1998, je me souviens très bien encore où j'étais (à l'IUT)! Pas de téléphone portable partout comme maintenant, pas de réseaux internet chez tout le monde, mais plutôt dans des salles spécialisées, bref j'ai une très bonne mémoire de ce temps où les gens de 20 ans utilisaient le courrier, ou le téléphone standard pour communiquer, les jambes aussi pour aller voir quelqu'un... bref je m'égare.



Erika a 16 ans, est au lycée et coup de chance une de ses amies a obtenu le permis et a le droit de conduire un véhicule plutôt atypique, mais il signifie la Liberté ! La liberté de ne plus être obligé de prendre le bus comme les autres élèves. Cela fait un peu enrager sa petite soeur Emily, 11 ans, mais finalement cela passe tout seul. Le jour de la rentrée, Erika, Chris et Marissa prennent leurs marques de nouveau. Le regard de Erika se perd sur le physique de Scott, un élève qu'elle connaît depuis pas mal d'années. Lui qui était plus proche du fil de fer se retrouve avec un physique plus imposant. Il suffit d'un regard pour que les repères s'évaporent. Erika en est à cette constatation lorsqu'elle va comprendre qu'il est entré dans le groupe des basketteurs. Des changements importants pour un lycée qui voit ses élèves séparés par des idées (comme dans la plupart des lycées, les intellos, les sportifs, les joueurs, etc, etc) C'est leur dernière année entre ses murs, une année c'est long à l'école, mais lorsque l'on a un emploi du temps comme celui de Erika et ses amies, les mois risquent de passer bien plus vite que prévu.



C'est amusant de lire une histoire qui ressemble beaucoup à ce qui peut se passer dans la réalité. Le retour dans le passé m'a beaucoup plu, avec toutes les explications et les sous-entendus de l'auteur sur l'internet. Ce prodige qui peut rassembler des foules et détruire une vie. Je revois mon oncle utiliser le minitel et donc couper la ligne téléphonique pour y accéder, je nous revois marcher pour aller voir si quelqu'un allait bien ou juste pour un rendez-vous parce que le téléphone n'était pas partout (surtout chez ma grand-mère). Une copie conforme de cette époque où nous étions mieux dans un sens. Moins de jalousie, moins de regards, moins de m'as-tu-vu. L'histoire est bien appliquée à notre passé. Le lycée, ce microcosme où se côtoient bon nombre d'éléments différents. Les sportifs qui mangent à une table bien précise avec les cheerleaders ici, les fameux nerds, les solitaires, les copieurs. Le livre est établi sur l'année scolaire complète sans pour autant aller trop loin dans certains détails.



Erika, Chris et Marissa sont de très bonnes amies, s'avouant tout enfin presque. Elles sont solidaires, complètement différentes, ne se jugent pas et ont chacune une très bonne écoute. Une amitié forte, solide que l'on voit peu, mais qui existe. Si l'une d'entre elles est attaquée, les deux autres sortent les griffes. J'adore leur fonctionnement. Les premiers émois amoureux, les premières bases (il faut lire le livre pour comprendre ce terme :p), et puis la découverte de l'internet et de ce que cela peut apporter. Erika découvre une histoire, celle des sorciers de Bellwood (un brin harry potter pour ne citer que cette saga), qui est prenante. Nous avons un livre dans un livre, avec des extraits de ces tomes entrecoupés de la vie de Erika qui suit un peu ce qui lui arrive. La découverte donc des fanfictions, des lieux où des gens aiment la même chose et en parlent sans que ce soit dans une bibliothèque miteuse, mais plutôt dans un sous-sol (désolée, je ne pouvais pas ne pas la faire celle-ci). L'envie pour cette jeune fille d'en savoir plus sur les personnages, sur la suite de leurs aventures. L'imagination de Erika est débordante.



Qui dit lycée dit également la jalousie, celle qui fait mal en faisant croire des choses, en s'amusant à aller jusqu'au harcèlement. C'est aussi le soutien de certains, le professeur qui raconte un pan de sa vie pour faire comprendre que c'est arrivé à tout le monde, mais qu'il ne faut pas s'arrêter à cela. Les racontars, les mots de trop, tout cela ne doivent pas être un frein à l'épanouissement. L'auteur apporte ne touche de fraîcheur avec Emily la petite sœur de Erika et aussi avec les comportements de certains. Je pense aux cousins qui sont vraiment dans l'âge bête, il n'y a pas d'autres mots et les parents qui tentent de comprendre leurs enfants. Le lycée est une véritable jungle pour les adolescents.



J'ai beaucoup aimé la façon dont la fanfiction de Erika intercepte sa propre vie. Ses émotions, ses désirs, ses pensées évoluent au fil du temps, tout comme son écriture. Cela donne envie de reprendre de vieilles histoires et de les remettre à flot juste pour le plaisir. Erika, Chris et Marissa ont chacune leur histoire, même si le livre tourne plus autour de Erika. Ses deux amies ont un rôle important et par-dessus tout, elles aussi ont des besoins, des envies et des secrets. Leur trio amical est vraiment fort, car même lorsque l'une d'entre elles cache quelque chose, les deux autres tendent des perches pour l'aider à en parler, jusqu'à même laisser couler avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Il y a d'autres personnages, comme ce Scott avec sa nouvelle plastique, à force de s'entraîner, il a enfin une place dans l'équipe de basket. Il ne change pas sa manière d'être, il fait plus attention à son intimité et préfère ne pas dévoiler ce qu'il ressent. Entre lui et Erika, il y a beaucoup de jeux de regards, de non-dits et de pertes de temps. Il se passe quelque chose, mais l'auteur ne s'attarde pas sur cette "romance". Au contraire, elle parle de tout, du manque de confiance en soi, de ne pas savoir comment réagir face à certaines situations, du poids des secrets, de la nouveauté.



Par contre j'aurai aimé avoir la confirmation de qui est Hannah, j'ai bien un doute, mais sans plus. J'avoue que je n'aurai pas été contre un peu plus de détails, connaître la suite, savoir ce qu'ils vont devenir. Il est clair que je me suis attachée à eux.



En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Erika. Le lycée est un lieu qui peut à la fois être convivial et sauvage. L'amour au balbutiement d'internet tout en douceur.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/love-in-56k-clemence-godefroy-a166225074
Lien : http://chroniqueslivresques...
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