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Critiques de Clifford Jackman (32)
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La famille Winter

Etant donné la quatrième de couverture, je savais qu'il y aurait de la violence relativement gratuite quand même. Donc ce n'est pas ça en tant que tel que ce bouquin m'a déçue. Peut-être que si j'étais fan de westerns et de cow boys, j'aurais apprécié un degré ou un autre.

Mais là... j'ai eu l'impression que c'était des petits bouts d'histoire, sans vraiment de fil conducteur pour les relier. Il faut juste que ça se bagarre, que ça se trahisse et que ça tue.

Et de fait, je me suis quand même beaucoup ennuyée...
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La famille Winter

Augustus Winter, un nom qui sème la terreur et qui suffit à glacer les sangs des plus téméraires. Augustus est le chef d'une troupe de mercenaires sans foi ni loi qui sèment la mort et la désolation partout où ils passent. Ils sont connus pour leur cruauté et leur agilité à la gâchette. Au travers de cette bande, Clifford Jackman nous retrace les pages les plus sanglantes et les plus sombres de l'Amérique et nous rappelle qu'elle s'est construite à coup de poing, de meutres, de mensonges et de corruption.

L'histoire débute lors de la guerre de Secession, sous les ordres du Général Sherman qui utilise ces crapules afin de faire le sale boulot, afin de préparer l'arrivée officielle des troupes qui ne devront rencontrer aucune résistance. Mais Sherman, une fois la victoire assurée lâche ces hommes et les transforment en bêtes sauvages traquées. Leur seul moyen d'existance : la destruction des biens et des personnes. Alors tout le monde les utilise : massacre des Appaches, Ku Klux Kan, et bagarre électorale, aucune scène de violence nous est épargnée. Jackman nous décrit avec des mots crus et sans ambiguïté la corruption et l'injustice sociale qui reignent dans l'Amérique du XIX siècle. Nous assistons à la naissance de cette Amérique qui a fait et qui fait encore réver des générations. L'éldorado n'était pas si bien que cela et la famille Winter doit survivre et faire face aux changements du à l'appétit de conquête d'une poignée d'hommes qui n'hésitent pas à retourner leur veste dès que cela va mal.

Un western pur jus, avec ces plaines infinies, ces saloons, ces indiens, ces colons, ces chasseurs de scalp et en toile de fond la naissance d'un pays qui se cherche. La réalité se mêle habillement à la fiction au travers de personnages ayant réellement marqués l'Histoire. Durant trois décennies, nous partageons le quotidien jonché de crimes, de hurlements, de sang, de guerre de cette famille hors la loi, qui juge son environnement hypocrite et indigne d'eux. Nous voyons à travers leur regard de fou la révolte des esclaves, la bataille électorale de 1872 et la naissance du grand banditisme de Chicago, le développement du télégraphe et du train qui détruit petit à petit le terrain de jeu de la famille Winter et ses possibilités de se cacher.

Mais attention, la violence est à toutes les pages au point de faire naître, même si on n'a pas croisé le regard d'Augustus, un sentiment de malaise voire d'écoeurement.
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La famille Winter

En 1889, dans l’Oklahoma, une bande de criminels s’apprête à déferler sur la communauté qui les a payés pour la débarrasser d’indiens encombrants. Ce groupe éclectique de desperados, se fait appeler la Famille Winter, du nom de son meneur, l’inquiétant Augustus Winter. Pourtant, ce jour de 1889, l’un d’entre eux trahi le groupe.

Depuis les dernières années de la guerre civile, cette bande composée à l’origine de soldats de l’Union et de quelques mercenaires pour semer la terreur derrière les lignes confédérées, s’est étoffée pour devenir un attelage regroupant les pires crapules et psychopathes et c’est l’histoire de cette trajectoire sanglante, de 1864 aux dernières années du XIXème siècle qu’entreprend de conter ici Clifford Jackman.

Pour ce faire, l’auteur canadien plonge ses personnages au cœur des bouillonnements de l’Histoire, de la Géorgie tombant sous la coupe des forces de l’Union dans la violence à la colonisation des territoires indiens de l’Oklahoma en passant par les conflits électoraux de l’abattoir géant qu’est Chicago, disputée par Républicains et Démocrates. Bref, il entraîne le lecteur derrière le rideau d’une démocratie en train de se forger sur le sang et les ruines et dont la Famille Winter, après avoir eu son utilité, n’est devenu qu’un parasite gênant et d’un type particulièrement agressif.

Cette façon d’aborder l’histoire du côté des salauds fait tout l’intérêt de ce roman épique qui ne manque pas de sel et ponctué de quelques scènes proprement hallucinantes. Intéressants aussi, quelques-uns de ces personnages, tiraillés entre leur idée du bien et la conscience qu’ils ont de se trouver embringués dans une folie qui les dépasse. Ainsi en va-t-il de Fred l’ancien esclave, de Jan le soldat enrôlé de force dès sa descente de bateau en arrivant d’Europe, de Bill Bread l’indien poursuivi par ses démons ou de Matt Shakespeare. Étonnamment, ce sont en fin de compte les deux meneurs, Augustus Winter et Quentin Ross qui apparaissent comme les plus monolithiques là où l’on sent que l’auteur voudrait en faire – en particulier pour Winter – des êtres énigmatiques. Ross est un cliché de psychopathe esclave de ses bas instincts, Winter un de ces anti-héros fantomatiques au passé douloureux que l’on a maintenant l’habitude de croiser.

Tout cela fait de La Famille Winter un western d’une rare violence, très prenant, certes, parfois très fin sous l’apparent déchaînement, mais aussi parfois écrasé sous le poids des clichés à la fois du western et du thriller. Le plaisir de lecture est indéniable, tout comme le fait que Jackman sait mener un récit, mais on est tout de même loin de la complexité et de la force de l’écriture d’un Méridien de sang de Cormac McCarthy ou d’un Crépuscule sanglant de James Carlos Blake, pour ne citer qu’eux.


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La famille Winter

Dans le cadre du mois "western" de mon club de lecture spécialisé en littérature nord-américaine (Picabo River Book Club), je suis heureuse de mettre en avant La Famille Winter : un excellent roman qui plaira à tous les amoureux du genre !



La Famille Winter est un roman sanglant, violent, percutant et fascinant. Je ne risque pas d'oublier cette lecture, elle imprègne le quotidien du lecteur, elle marque notre esprit, elle nous frappe en plein cœur. Clifford Jackman reprend tous les codes du genre, rend hommage au western de la grande époque et nous livre une épopée formidable.



Ici vous retrouverez tout ce qui a fait le succès du western : les personnages emblématiques, les décors majestueux, les rebondissements, les moments d'action emplis de fureur et de tragédie, les dialogues vifs et acérés. Tout y est et tout est extrêmement bon. Sans tomber dans le cliché, le romancier sait faire de cette "famille" des antihéros qui possèdent un vrai charisme ! Chacun de ces soldats possède une personnalité terrifiante et fascinante à la fois.



Avec ce roman le lecteur va traverser des grandes périodes de l'Histoire nord-américaine, j'ai trouvé ce western très réussi car il permet d'appréhender une période sombre et dangereuse faite de poussière et de sang. C'est une lecture brutale qui vous attend, un livre d'une grande puissance narrative.



En définitive, un pur régal : tout simplement inoubliable.
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La famille Winter

Quentin Ross vient d'une bonne famille de Chicago, il s'est distingué dans plusieurs batailles importantes pendant la guerre de Sécession, pourtant il n'a jamais dépassé le grade de lieutenant. Mais pourquoi me demanderez-vous ? Tout simplement parce que Ross n'est rien de plus qu'un psychopathe, qui se donne à fond dans la boucherie sous couvert de ses activités militaires !

D'ailleurs, certains de ses simples soldats vint le suivre dans cette démarche sanglante, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne sera pas le chef de cette meute de mercenaires, oh non, ce sera Augustus Winter, ce fils de pasteur à l'apparence fantômatique avec ses cheveux quasi blancs et ses yeux couleur or...

Cette bande sera connue aux quatre coins de ce qui va devenir les États-Unis sous le nom de la famille Winter !

Oeuvrant pour le compte du gouvernement lors de la guerre, puis trempant fans les magouilles politiques en plein cœur des élections à Chicago, luttant puis chevauchant avec le KKK, participant à l'éradication des peaux-rouges, pour peu que la récompense soit à la hauteur de l'hémoglobine versée, la famille Winter répond toujours présente !



Hihaaaa ! Quel sanglante traversée dans l'histoire des États-Unis !!

On est bien loin de l'image glamour que nous renvoie Hollywood dans sa grande époque des westerns, mais qu'importe, ces vieux films dont tellement bons 😍

Revenons à nos moutons, ou plutôt nos loups, car la famille Winter a la sauvagerie dans le sang, elle vit en meute, passant d'un petit groupe d'une demi-douzaine à plus de trente.

Mais le clan initial sera le plus soudé, il a le but boss ultra charismatique Augustus Winter, pour moi une sorte de Roland de Gilead avec la noblesse de la cause en moins (cf la sublissime saga "La Tour Sombre" de Stephen King), Quentin Ross le psychopathe, les frères Empire qui n'ont pas inventé la poudre mais qui s'en servent avec allégresse, Fred Johnson l'ancien esclave qui a tué son maître et qui a frôlé le flirt avec la corde, Lukas Shakespeare qui manie aussi bien les armes que son homonyme anglais manie les mots, Jan Müller enrôlé dans l'armée sitôt débarqué de son Allemagne natale et Bill Bread, comme son nom ne l'indique pas, indien alcoolique.

Un roman, tout comme la famille dont il relate l'histoire, des plus sanglants, limite on pourrait se croire à Santa Mondega (la fucking saga de l'auteur Anonyme le plus connu au monde, et ouais, rien que ça) !

Donc un roman sanglant flirtant entre Histoire et fiction, c'est très violent mais empreint malgré tout d'une certaine poésie, brutale certes mais jamais gratuite (si si, je vous assure ?!), un roman addictif de par le charisme de ses personnages, mention spéciale à Auggie, qui a rejoint le Panthéon des personnages que j'affectionne tout particulièrement ! Ceci dit tous les personnages ont leur truc bien spécifique qui fait que l'on a vraiment envie de faire partie de cette famille de brutes épaisses, mais qui malgré tout nous touche et dont les actions nous parlent, ça peut paraître paradoxal de s'attacher à une bande de sauvages telle que celle-ci, mais c'est là un des points forts du roman : l'auteur a réussi à nous faire aimer ces tueurs sanguinaires sans foi ni loi, du grand art ! Bravo !!!

Un livre que je recommande chaudement aux amoureux des grands espaces américains, aux fanatiques de cette époque, aux accros des westerns à l'ancienne, aux curieux qui veulent ce qui se cache sous l'image de carte postale que sont les States.
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La famille Winter

La Famille Winter n’est pas une famille comme les autres. C’est une bande de psychopathes, d’assassins, de voleurs, de pilleurs, qui se vendent parfois au plus offrant.

De la guerre de sécession, en passant par la reconstruction et la naissance des Etats-Unis, ces hors-la-loi traverseront les décennies dans le sang.

Voici un roman vraiment différent.

Un très bon western avec de vrais méchants. Mais pas seulement. Ce roman est une mine d’information sur la genèse des Etats-Unis.

Une multitude de thèmes y sont abordés.

La guerre de Sécession pour commencer. La famille Winter va servir d’avant-garde aux troupes de l’Union. Ce qui sera prétexte à règlements de comptes et autres meurtres crapuleux. L’esclavagisme et son abolition dans la douleur et le sang d’une guerre civile où les ennemis d’avant s’allient et où les amis s’entre-tuent est abordées pendant un bon tiers de ce roman.

La deuxième partie s’articule autour de la reconstruction, l’industrialisation et l’explosion du chemin de fer amenant à la création des grandes villes comme Chicago. Ici les politiciens véreux ont la part belle et on comprend mieux la différence entre républicains et démocrates, l’origine de ces partis. L’émergence du Ku Klux Klan, les magouilles politiques et les meurtres jalonnent aussi cette partie.

Dans la dernière partie, la famille Winter se démantèle quelque peu dans la traque des derniers indiens, dont l’un des plus connus.

La trame est donc réellement passionnante. Mais les personnages ne le sont pas moins.

Tout d’abord le chef de la meute, Augustus Winter. Un personnage qui reste énigmatique tout au long de cette épopée. Un homme dur, sans pitié, que tous craignent plus que tout.

Son bras droit, Quentin Ross, est certainement le plus psychopathe de la bande. Tout lui est prétexte à assassiner. Il est menteur, traitre, sans la moindre empathie.

Fred est un ancien esclave qu’ils ont gardé avec eux, lui épargnant la pendaison pour avoir tué son ancien maître.

Jan, allemand immigré dans cette terre promise, qui se battra à leurs côtés face aux confédérés, puis face aux démocrates.

Les frères Empire, pas les plus malins, mais dévoués à Winter.

Lukas Shakespeare et ses frères après lui ; Lukas, le petit génie de la gâchette est le protégé d’Augustus.

Traverser plusieurs décennies de cette histoire d’un des pays les plus puissants au travers des agissements de cette famille a été un vrai régal.

Un roman ultra rythmé, des chapitres courts et les années passent sans qu’on s’en rende compte.

Un petit bijou à la fois rétro par le côté western qui, il faut l’avouer, refait son apparition en force dans la littérature noire. Et un côté très moderne avec les pires déviations humaines qui occupent tous nos JT depuis des années : meurtres d’enfants, maltraitance animale, malversations en tous genres, assassinats de masse, voire terrorisme.

Une très belle réussite. Classé pépite, d’or, forcément, une superbe découverte.


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La famille Winter

Un western familial



Dans ce roman, Clifford Jackman (auteur que je ne connaissais pas auparavant et que je découvrais) nous raconte l’histoire d’une « famille » de bandits : voleurs, assassins, bourreaux torturant leurs victimes…

La « famille » est composée de Quentin Ross (tueur psychopathe), les frères Empire (Charlie et Johnny, débiles mais redoutables), Fred Johnson (un ex-esclave accusé d’avoir tué son ancien maître et que la famille protège de la Justice), Lukas Shakespeare (un enfant prodige, qui cherche à protéger ses frères en éloignant la famille d’eux), Hugh Mantel (grand et doux), Enrique (un grand mexicain), Foxglove (un suédois chauve à l’expression mauvaise) et Augustus Winter le chef de cette famille (qui est contre les règles – de manière presque pathologique, glacial et sans cœur, ayant un don pour la boucherie).

Au fil de l’histoire, on suit la constitution (pendant la guerre de Sécession), la vie et les pérégrinations du groupe souvent en mouvement mais toujours détesté partout où ils passent.



Les chapitres sont courts et rapides avec en toile de fond une ambiance de western.

On croise de nombreux personnages ce qui peut parfois nous perdre un peu et nous faire lâcher le fil.

On assiste à une alternance de scènes que l’on croirait en live et des récits décrivant rapidement certaines parties (comme pour accélérer le rythme).



Le livre est plutôt bien écrit mais j’ai eu beaucoup de mal à le terminer : je ne sais pas si c’est dû à la présence de nombreux personnages qui m’a un peu perdue dans le fil et le déroulement de l’histoire ou à la chronologie non linéaire des chapitres (les différents événements ne se passent pas dans l’ordre chronologique des faits).

Cependant il peut plaire aux fans de polars historiques ayant une préférence pour le western et les Etats-Unis car l’ambiance Western avec son shérif et ses bandits est très bien réalisée par l’auteur.

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La famille Winter

Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire...



Lors de la guerre de Sécession, des brigands s’entre-tuent, se croisent puis s'associent. Ensemble, ils vont créer la famille Winter et de villes en villes vont semer la mort et la terreur.



Des psychopathes, des morts, de la violence, la guerre et encore des morts... aucun personnage attachant avec un minimum de fond positif...

Malheureusement, l'intrigue ne m'a pas passionnée, les personnages ne m'ont pas parlé et le style ne m'a pas intéressé. J'ai tout de même terminé le roman car ça se laisse lire.



Peut être que d'autres y trouveront plus d'intérêt ...
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La famille Winter

Des morts, du sang, de l’action et un soupçon de morale, telle pourrait être la synthèse de ce roman assez déjanté de Clifford Jackman.

Un vrai western comme on n’en fait plus. Héros criblés de balles qui se relèvent. Indiens déchaînés qui ne veulent pas ses laisser déposséder de leurs terres. Marshals fédéraux et détectives de l’agence Pinkerton à la poursuite des justiciers auto-proclamés. Neige d’un hiver omniprésent. Saloons emplis de femmes accortes. Pianos bastringues.



Les personnages se sentent, s’affrontent, se cherchent, se trouvent. La famille Winter omniprésente impose sa Loi, celle des plus forts.



Et à la fin l’agent Pinkerton interroge le lecteur :

«— Croyez-vous vraiment que l’homme brûlé qui a braqué cette banque avec Randolph et Collins était Augustus Winter ?»



«Ils sortirent de cet abattoir obscur pour émerger à la lumière du jour, fumants, empestant le sang des cochons et celui des hommes. Le pays tout entier était en proie à la furie, comme les abeilles d’une ruche écrabouillée.»



«Le Nebraska, (...) n’était un État que depuis cinq ans (...)largement dominé par les Sioux, les Pawnees (...) Indiens belliqueux qui refusaient de se soumettre aux hordes venues de l’est.»



«IDeux femmes, une vieille et une entre deux âges, et deux jeunes enfants. Ils avaient tous été ficelés et dépecés de manière assez similaire au poulet sur la table du rez-de-chaussée.»



«Au cours de sa vie, il avait assisté à des centaines de funérailles. À sa mort, des milliers de personnes assistèrent aux siennes.»



«Tom leva la tête et les regarda s’éloigner, enjambant les cadavres qu’ils avaient laissés derrière eux, et un sentiment se leva en lui, un sentiment puissant qui ne pouvait être ignoré.



«Dusty grogna. Matt finit par comprendre.

— Oh, salopard, dit Matt, dégoûté, et il lui tira une balle dans la cervelle.»



«Quand les marshals fédéraux et les agents de la Pinkerton aux trousses de la Famille Winter arriveraient (...) Matt Shakespeare serait parti. (...) Les Quechans leur parleraient de lui.» 



«La chaleur gagnait Winter par vagues. Je ne mourrai pas, songea-t-il, mais tout bougeait tellement, et la douleur était si vive qu’il ne put rester réveillé.»



«— Prenez vos putain de pistolets, gros crétins, dit Winter. Les flics sont à nos basques.

Puis, aux femmes :

— Je ne vous ai pas dit de ficher le camp, salopes ?»



«Après que Winter et son gang eurent quitté la ville à cheval, la neige étendit une couverture sur les cadavres.»
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La famille Winter

Que ceux qui s’attendent à une saga familiale dans la tradition del’american way of life s’abstiennent, nous avons entre les mains un vrai western digne d’une adaptation hollywoodienne …

Famille… non, gang de malfrats … oui

Pendant la guerre de sécession il y avait les nordistes, les sudistes et les opportunistes … notre famille Winter, constituée de jeunots, délinquants ou déserteurs, sans compassion et même pour certains prêts à endosser la cagoule du Klan. Ils se retrouvent quelques années après pour « faciliter » l’expression de la démocratie à Chicago en aidant les Républicains.

Des aventures sanglantes, parfois loufoques, souvent racistes et toujours financièrement alléchantes qui se terminent en une apothéose que ne devrait pas renier Quentin Tarantino avec une galerie de personnages atypiques, très hauts en couleurs (toutes couleurs d’ailleurs).

Un troisième roman, le premier traduit en Français, foudroyant pour ce juriste Canadien qui a cependant choisi de situer son action dans les tous nouveaux Etats (presque) Unis. Très bon moment de lecture, dépaysant tant par l’époque que par les décors !

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La famille Winter

L'histoire de la conquête des territoires de l'Ouest américain ne s'est pas réalisée qu'avec de la gloire et du courage mais aussi avec une bonne part d'aveuglement volontaire, ouvrant ainsi la porte aux violences et aux déprédations gratuites d'hommes laissés pour compte. La famille Winter est composée de hors-la-loi issus de la guerre de Sécession, ne reconnaissant aucune règle et aucune loi, sévissant sur les terres de l'Ouest sauvage, faisant équipe avec qui veut les embaucher : armée, Ku Klux Kan, riches propriétaires terriens. À leur tête Augustus Winter, le plus inquiétant parmi les plus fous. Clifford Jackman livre ici un western habilement construit qui tient en haleine et c'est avec une certaine frénésie que j'ai tourné les dernières pages afin d'en connaître l'issue.
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La famille Winter

Une intense épopée au cœur des États-Unis brisés (...) un roman palpitant, savoureux, mettant en scène une joyeuse bande de truands: la famille Winter.
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