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Critiques de Clifford Jackman (31)
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Tout l'or des braves

Que diable sommes nous venus lire dans cette galère ?

Certainement quelques bonnes mais lointaines critiques lues ici ou là, franchement oubliées après quelques semaines d'attente à la bibliothèque !

Pour Tout l'or des braves, nous voilà donc embarqués en 1720 avec le canadien Clifford Jackman à bord du Saoirse sous les ordres du capitaine Kavanagh.

Sauf que Jimmy Kavanagh est un pirate, ancien compagnon de Barbe Noire, tout comme le ramassis de beachcombers qui forme son équipage !

En mer des Caraïbes, les préparatifs s'éternisent (ils faut bien récupérer les fonds nécessaires pour financer l'opération, avitailler le navire et recruter l'équipage) et, ma foi, on se demande bien ce que l'on fait à bord ...

Mais le Saoirse prend la mer, enfin, et peu à peu on va se laisser prendre au jeu.

C'est parti pour un tour du monde ou presque en compagnie de ces forbans sans foi ni loi, ou plutôt obéissant seulement aux règles et au code d'honneur de leur confrérie, celle des fameux "frères de la côte".

Une aventure pleine de bruits et de fureur : la vie de ces flibustiers, marins et chercheurs d'or, n'était pas de tout repos mais plutôt faite de canonnades, batailles, tempêtes, bagarres, maladies, famines, abordages, ...

La vie à bord est rythmée par les soubresauts de la "politique" de ce microcosme viril : les frères de la côte veulent appliquer des règles démocratiques (élection des officiers par exemple) mais Clifford Jackman rythme les chapitres de son bouquin par toute la collection des démocraties, oligarchies, autocraties, et autres tyrannies. Toutes les formes de gouvernement social y passent et l'on se prend à lire cela, non pas comme un traité de philosophie politique, mais plutôt comme un véritable polar.

Un bouquin un peu long et répétitif (près de 500 pages) mais finalement bien prenant et un roman d'aventures à contre-courant de nos lectures habituelles.

Pour celles et ceux qui aiment le pavillon noir.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Tout l'or des braves

Parfois on ouvre un livre en quête d'aventure comme un flibustier en quête de trésor, sans savoir si les promesses de rêve et de voyage seront tenus ou si la déception sera au bout de la dernière page, tout comme un pirate embarque le coeur rempli d'espèrance, sans savoir si il rentrera les poches pleines d'or ou bien si il finira au quai des pendus, à ceci près qu'un livre rempli de page est bien moins dangereux qu'un galion Espagnol herissé de canons.



Avec "Tout l'Or Des Braves" nous hissons les voiles pour un voyage dans le temps qui va nous mener en 1721 a Nassau au coeur des Caraîbes, période dorée de la piraterie.

Le Capitaine Kavanagh, ancien compagnon de bord de Barbe-Noire, monte une expédition mystérieuse qui promet un chasse partie lucrative a une bande de flibustier sans foi ni loi.



A bord du "Saoirse" (2 mâts, 50 canons, 350 forbans) règne une fièvre égalitaire, une pseudo démocratie qui promet a chacun les mêmes droits mais qui au fur et a mesure de l'aventure va s'étioler en un régime de plus en plus autoritaire sous l'implusion de conspirationnistes en quête de pouvoir.

Et c'est la que ce livre va montrer tout son originalité, en plus d'un scénario riche en action et en aventure (batailles, combats navals, bagarres, tempêtes, maladies) et d'un descriptif passionnant de la vie a bord d'un bateau pirate c'est surtout dans la gestion et la gouvernance du capitaine que va découler toute la trame du récit, entre conspirations et paranoia, qui vont faire flotter un vent de mutinerie. Comment, sur un navire ou chaque marin peut exprimer ses revendications, maintenir la discipline a bord quand l'autorité du capitaine est remise en cause a chaque décision ?



La lecture est réellement haletante transformant l'immensité de la mer et les fantasmes connus sur la vie des pirates en un huit clos âpre entre polar et réflexion sociologique sur le pouvoir et la nature humaine. Ici pas de romance ou de sentimentalisme, les protagonistes sont bruts et brutaux et avant tout motivés par l'âppat du gain, incapable de pardon ou de pitié, conscients de la précarités de leurs vies et souvent intrépides face au danger ils semblent tous assumés leurs destinées comme des condamnés résignés a une futur mort prématurée.

Ainsi pour beaucoup d'entre eux ce voyage sera un aller simple....et pour les autres simplement l'enfer.



Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un excellent livre qui s'adresse surtout aux amateurs d'actions et d'aventure maritime et ceux qui aiment les histoires de pirates, l'histoire est bien rythmé et immersive, le récit est fait chronologiquement, un peu comme un journal de bord ce qui rend l'histoire dynamique et jamais ennuyeuse. Une vraie reussite !
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La famille Winter

Un prologue, Oklahoma 1889. Puis quatre parties : Géorgie en 1864, Chicago en 1872, Phoenix en 1881, Oklahoma en 1891, et l'épilogue en 1900 en Californie. Les USA à la fin du XIX° siècle vus à travers les massacres perpétrés par une bande de hors-la-loi n'est pas un thème bien nouveau. La sauce Tarentino me donnant des nausées, je n'ai pas vraiment apprécié ce roman d'où les femmes sont complètement absentes.
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Tout l'or des braves

Sur fond de piraterie et de rhum, ce livre est un manuel de management et de philosophie politique. Le Saoirse, navire pirate, vient de faire une prise exceptionnelle dont l'histoire se souviendra. L'équipage exulte! Mais peu de temps après ce succès, le capitaine meurt. Et de nombreux capitaines vont devoir lui succéder, car il faut bien tenir jusqu'à temps de trouver un port et de vendre le butin. Et c'est là que ça se gâte. A chaque capitaine son régime politique. La démocratie, l'oligarchie, la timocratie, la tyrannie...

C'est brutal. Les pirates s'insultent, on assiste à la lente dislocation de la cohésion du groupe, à des mutineries, à des injustices flagrantes, à des exécutions sommaires.

C'est aussi très bien documenté. J'ai été surpris d'apprendre que les pirates se pliaient à des principes juridiques bien réels (non bis in idem, l'intérêt à agir...). J'ai appris énormément de termes techniques maritimes (ferler, lof pour lof, caréner, espar...). Dans un tout autre ton, ça m'a fait penser aux descriptions précises et exhaustives de Vingt mille lieux sous les mers (l'ennui abyssal en moins).

J'enlève une petite étoile car le dernier quart de livre perd en rythme et on attend le retournement de situation.
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Tout l'or des braves

Pfuit... Parfois, l'époque désespère... Mais où sont passés les articles sur ce formidable roman ? Oui, ce livre est un phénomène. Un huis clos étouffant qui se déplace sur les océans, où le « en même temps » se déplace sur le terrain de la littérature, l’intime et le grandiose, l’introspection et le spectaculaire, en même temps !



J’avais lu, déjà chez les distinguées Éditions Paulsen, la biographie enlevée du navire L’Erebus. J’y avais constaté l’effarant pouvoir du capitaine, son absolutisme achevé. Mais, et c’est un gros mais, L’Erebus ne bat pas pavillon noir. Un bateau pirate est une bizarrerie politique, une sorte d’anarchie plus ou moins régulée voguant sur mers. Le capitaine dispose également d’un pouvoir effrayant mais il est contrebalancé par l’équipage représenté par le quartier-maître, c’est donc une perpétuelle balance, un jeu de paranoïa galopante où la mutinerie guette, bien plus fréquente que sur un vaisseau de la Navy.



Ce qu’illustre magistralement Tout l’or des braves est cette comédie humaine, ces interactions politiques où la rotation du capitanat est l’occasion pour Clifford Jackman de nous proposer un traité de sociologie politique, chaque commandement reposant sur un système de domination différent et ses failles intrinsèques.



Et puis... l’aventure ! Si vous avez été nourri comme moi à Stevenson, vous ne serez pas loin de monter un autel à Clifford Jackman, hanter les animaleries pour dégotter un perroquet flamboyant à la voix éraillée. Pourtant, Jackman, s’appuyant sur un travail documentaire rigoureux, éloigne son œuvre du folklore et propose une violence sèche et brutale. Il ne s’attarde pas sur les pillages et batailles même si on en a notre lot (qu’il les fasse vivre sur un plan unidimensionnel de cellulose n’est pas un mince exploit). Toute une époque revit sous nos yeux et nos narines, ça sent la poudre, l’hygiène négligée et la pourriture subséquente.



Tout l’or des braves est une tragédie, une allégorie furieuse, intime et aventureuse sur la trame évanescente des rêves de grandeur.



Il faut lire Tout l’or des braves et regretter de ne pas s’en prendre 500 pages de plus à la fin !
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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La famille Winter

Un livre incroyable, une chevauchée épique dont vous ne voudrez jamais vous réveiller.

Clifford Jackman nous dépeint les heures de gloire noires et sanglantes d'une bande de hors-la-loi avec une justesse et une sensibilité déroutantes. Il y a dans ce livre bien plus qu'un Western implacable, on y trouve aussi, si l'on cherche comme il faut, une étrange et belle poésie mariée à une profonde réflexion.

Il faut ajouter à cela le talent indubitable de l'écrivain pour créer de très beaux dialogues et pour donner vie à une telle troupe de bandits (talent qu'il a confirmé avec son second livre intitulé Tout l'or des braves).

Une lecture qui claque comme un film de Tarantino, aux ombres sorties d'un roman de Stephen King, élégamment embelli par une touche contemplative à la Cormac McCarthy.

A lire absolument !
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Tout l'or des braves

Hissez les voiles ! Sortez le rhum et embarquez pour l'aventure ! À la suite de Kavanagh, capitaine d'un bateau pirate, à l'affût d'une prise exceptionnelle. Mais loin des clichés hollywoodiens, le quotidien des pirates est rude, régi des règles complexes.



Et un navire n'est au final qu'une micro société avec sa hiérarchie, ses règles et sa politique.



Car entre la démocratie revendiquée et la tyrannie, il n'y a qu'un pas.



Ce roman est déroutant au premier abord. Beaucoup de questions, peu de réponses. Un contexte et des personnages difficiles à cerner, parfois trop.



Mais, petit à petit, le but de l'auteur se dévoile et le roman prend toute sa dimension. Celle d'une étude sur l'homme et la politique. La façon de mener et diriger les hommes, les règles qui se tordent aux circonstances. Le tout entrecoupé de batailles, de prises de guerre et de quotidien de pirates.



Le récit devient une représentation d'une société où chacun veut le pouvoir pour réaliser, lorsqu'il l'a obtenu, le prix et la difficulté de se maintenir au sommet de la hiérarchie.



Un récit qu'il faut savourer, ne pas hésiter à relire afin de ne pas passer à côté.
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Tout l'or des braves

Un roman de pirates très original et très réussi !

Déjà il est instructif car il laisse une large part à la description de l'organisation de la vie à bord, et surtout de la gouvernance.

Si les sources de l'auteur sont exactes, celle ci est un mix entre une pseudo démocratie, et un équilibre délicat entre le patronat et les syndicats au sein d'une entreprise, avec des chartes, des contrats, des règles sur le partage des butins, des primes, ... !

Chacun à bord à des droits et peut faire entendre sa voix et ses revendications.

Bien sûr, tout ça c'est sur le papier parce que la réalité n'est qu'une succession à un rythme effréné de conspirations, d'assassinats des capitaines et de mutineries ! Certains marins ... et capitaines sont de vrais psychopathes ...

Le roman s'attache à donner du corps aux principaux personnages en décrivant leur histoire personnelle, leurs traits de caractères et leurs psychoses, sans pour autant qu'on ait le temps de s'y attacher, car tous périssent tôt ou tard (de mort violente !!!).

Et bien sûr, il y a l'aventure proprement dite qui est une succession de poursuites en mer où le vaisseau a alternativement le rôle de chasseur et celui de proie. Le tout dans des conditions climatiques qui font froid dans le dos !

Il y a aussi la maladie, la famine, les tortures, les superstitions, les boucs émissaires, ... j'en oublie surement.

Pour l'anecdote, pendant ma lecture j'ai regardé de nouveau le film "Master & commander", avec Russel Crow et vraiment, j'ai retrouvé l'ambiance du livre !



Un très bon roman, surtout pour ceux qui recherchent des histoires sur le thème de piraterie. Je ne mets que 4 étoiles car il n'est pas aussi haletant que certaines autres catégories d'histoires (polars), du fait de la multitude de personnages et l'absence de véritable trame dans l'action.





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Tout l'or des braves

Un tour du monde sous pavillon noir dans les années 1720 ? Signez ici et embarquez sur l’impressionnant roman d’aventures de l’écrivain canadien.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La famille Winter

La famille Winter est un regroupement de délinquant de tout acabit réunie à la fin de la guerre de Sécession. Tantôt bon samaritain, tantôt vils fripouilles, Augustus Winter et ses compagnons parcourent les États-Unis pour échapper a la justice et trouver la paix.

Voici un des rares romans publié chez la maison Alto dont je ne ressors pas vraiment enthousiasme. Les déboires de la famille Winter, leurs intentions réelles, tous nous échappent. Impossible de comprendre le pourquoi de leurs actes, leurs buts. Et le roman se termine sur un simulacre de conclusion qui nous laisse sur notre faim.

La famille Winter est toutefois un roman plein d'actions et d'horreur avec des personnages plus grand que nature auxquels ont s'attachent même s'ils sont tous aussi violents les uns que les autres. Un roman où ont sent la poussière et le sang a travers chacun de nos pores de peau.
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La famille Winter

Mais qui est qui ?



Ce qui m'a rebuté dans ce roman c'est de ne pouvoir discerner rapidement et surtout clairement lesquels des nombreux protagonistes étaient des Nordistes et lesquels étaient des Confédérés. C'est l'unique reproche que je fais à ce roman qui part d'une bonne et originale idée...

Je ne le déconseille pas mais je tenais à exposer cet écueil sur lequel vous pourriez tomber vous aussi. Je crois que je retenterai de le lire une prochaine fois.

Courage et bonne lecture !
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La famille Winter

Quel régal ce roman ! Très bonne découverte que ce roman western, dense, riche et passionnant avec une histoire prenante. C'est noir, c'est sanglant comme dans les western. Une écriture percutante. Pas de répit dans l'action. J'ai dévoré ce roman en deux jours. Fortement recommandé. Ames sensibles, s'abstenir.
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La famille Winter

Un western âpre, sauvage, sanglant. Une épopée qui s'inscrit dans une période tumultueuse de la construction dans la violence des Etats Unis. Il m'a manqué de l'émotion. Les scènes s’enchaînent, on vit des moments clefs qui se terminent tous dans le sang, la boue, mais aucune empathie se dégage, j'attendais mieux.
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La famille Winter

La Famille Winter, premier western "romanesque" que j'ai eu le plaisir de lire.

Une lecture plutôt enchantée pour une fiction totalement désenchantée, voire nihiliste. Nous sommes plongés dans une sanglante fresque historique qui émerge des cendres de la Guerre de Sécession dans les années 1860 jusqu'à l'émergence de la civilisation en 1900.

Par ce tableau historique qui dépeint la transition d'une Amérique sauvage et meurtrière vers une Amérique industrialisée et corrompue , ce roman me faisait penser au fameux western Il était une fois dans l'Ouest où l'image du chemin de fer évoquait aussi celui d'un basculement , de l'émergence de cette grosse machine qu'est la civilisation.

La Famille Winter est sur tout les fronts : Guerre de Sécession, élection politique à Chicago, attaque contre les derniers résistants apaches... Ce groupe de mercenaires psychopathes est sur tous les fronts et leur macabre odyssée résonne à coups de fusillades sur les chemins d'une Amérique en plein changement.

Concernant La Famille Winter, nous avons droit à une sévère bande d'allumés, de hors-la-loi dénués de tout romantisme, qui pillent, violent et massacrent. Ce sont des personnes qui ont fait de l'absence de règles leurs mode de vie. Ce roman est donc riche en personnages maudits, en antihéros que les amateurs de bad guys pourront apprécier. Les personnages sont charismatiques et attachants dans leur cruauté sauvage aux relents pourris de liberté.



J'ai beaucoup ce roman par son rythme, par cette narration nihiliste, par cette fusion entre une peinture désabusée de l'Amérique et cette odyssée meurtrière qui peut, en effet, rappeler le western de Peckinpah. Beaucoup d'action, un certain sens de la dramaturgie et un bon background historique bien exploité donnent toute son efficacité à La Famille Winter.

Le seul bémol est que La Famille Winter a du mal à se débarrasser de certaines références. Ainsi, j'y vois du Clint Eastwood à travers l'opacité de son personnage principal, il y a du Tarantino, du Peckinpah, du Leone pour la thématique.



La Famille Winter a du mal à sortir des sentiers battues et la lecture, pour celles et ceux qui aiment les westerns, sera peut-être un peu trop familière mais peu importe car si vous cherchez un excellent divertissement épique sur lequel souffle un jubilatoire désespoir alors n'hésitez pas à vous plonger dans cette funeste odyssée.
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La famille Winter

En pleine guerre de Sécession, une famille se constitue, mais pas n'importe laquelle, La Famille Winter. Des hommes sans fois ni lois, si ce n'est les leurs. Des mercenaires , qui ont perdus leur âme, capables de tout. Meurtre, vol, viol, massacre, trahison, corruption tout y passe.

Un portrait sombre d'une période de l'histoire des Etats-Unis, où on rencontrent des hommes politiques près à tout pour conserver leur pouvoir et leur privilège.

Je rejoins la critique de Yaena, j'ai modérément accroché à ce livre. Trop de personnages avec trop de similitudes entre eux. Difficile de s'y retrouver !
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La famille Winter

La Famille Winter chevauche à travers le temps de l'Ouest telle une horde sauvage, semant mort et la désolation sur son passage, rejetant toute conception du Bien ou du Mal, s'affranchissant de toute morale, et par là, se retranchant du monde des hommes.



Ce feu dévastateur semble ne jamais devoir s'éteindre, les membres de cette famille, s'ils sont unis, c'est uniquement par les liens du sang, mais par le sang versé, celui des autres. Il n'y a pas d'échappatoire possible, chacun sème la mort et le chaos tout au long d'une existence grise, et ceux qui par malheur partent à la recherche de la conscience qu'ils ont abandonné depuis si longtemps, souffrent bien davantage que les membres les plus sauvages et les plus fous de cette famille maudite.



Celui qui mène ce troupeau sanglant est-il le pire? C'est en tout cas celui qui a enfoui au plus profond toute notion de pardon, tout sentiment, toute émotion, celui qui fait de ce chemin de haine une forme de quête, qui n'a d'autre but que d'aller toujours plus loin sur les sentiers de la mort.



Winter est la froideur absolue, dont l'évocation fige de stupeur et glace le sang.



Fuyez bonnes gens, priez, et fuyez...Winter is comming !
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La famille Winter

Je ne vous résumerai pas cette histoire enlevant, je trouve que la quatrième de couverture le fait mieux que je ne pourrais le faire. D'ailleurs c'est presque toujours vrai. Je vous dirai cependant que J'ai pris grand plaisir à lire ce western qui est un genre que je lis rarement. Il y a beaucoup d'action dans ce livre et les rebondissements sont nombreux. Les personnages sont très bien typés et la relation entre eux est très bien expliquer. La violence est très présente dans ce roman et peut rebuter les âmes sensibles, ça ne m'a pas empêché de prendre un réel plaisir à lire ce western que je vous recommande si vous aimez le genre.
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La famille Winter

A priori cette histoire avait tout pour me plaire: j’adore les western et les polars historiques ce livre semblait donc fait pour moi, d’où ma grande déception. Je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire. J’ai eu beau m’accrocher j’étais tout le temps perdu entre les différents personnages. Difficile de les différencier car leurs traits de caractères n’étaient pas assez marqués. Ce sont tous des assassins psychopathes dépourvus de morale et qui n’ont aucun code d’honneur. J’ai d'ailleurs trouvé qu’autant de personnalités similaires réunis au même endroit c’était un peu gros comme coïncidence mais surtout «too much» pour une seule histoire. Je n’ai ressenti aucun empathie pour aucun des personnages ni aucun autre sentiment d’ailleurs. Ils m’ont vraiment laissé de marbre. Même pas peur. Et pourtant ç’aurait du être le cas car ces types là sont loin d’être des enfants de chœur. Le problème c’est que je n’ai pas cru une seconde qu’ils puissent exister. Pour les plus sensibles attention tout de même: beaucoup de sang et de violence au fil de ces pages, pourtant j’étais loin d’être horrifiée ou indignée car les ficelles étaient trop grosses. C’est comme regarder un film d’horreur et s’apercevoir que le sang n’est rien d’autre que de la sauce tomate. Ça ne marche pas.

Quant à l’histoire je l’ai malheureusement trouvée ennuyeuse : on passe de la guerre de sécession à de vagues complots politiques qui m’ont parus soporifiques. Trop de personnages, de lieux et un manque de fil conducteur et de liens entre tous ces évènements ont mis ma détermination de lectrice à rude épreuve. Même pas un petit suspense pour me tenir en haleine. Et le pire du pire est que l’écriture était moyenne, toutefois je me demande si ce n’est pas la traduction qui est en cause. J’ai un doute. Je suis quand même allée au bout de ma lecture mais sans enthousiasme.

Moi qui pensais lire un western quelle frustration! Où sont les grands espaces, les cow-boys, les chevauchées, les saloons...? Visiblement pas dans ce livre. Je suis déçue.

A lecture tiède... ben critique tiède. Désolée.
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La famille Winter

Fan du cinéma de Tarantino, je pensais que ce livre rejoindrait le panthéon de mes livres cinq étoiles.

Le début est prometteur, on est vite emballé par l'histoire et les personnages pourraient tout à fait s'intégrer aux scenarios du grand cinéaste.



Cependant je suis un peu décu par la suite, nos personnages sont entrainés dans une suite d'évenements trop nombreux et l'auteur ne traitent pas à fond tous ces passages. Il aurait eu la possibilité de produire deux voir trois livres pour narrer en profondeur toute cette histoire.

Le livre reste néanmoins divertissant et les personnages truculents.



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La famille Winter

Etant donné la quatrième de couverture, je savais qu'il y aurait de la violence relativement gratuite quand même. Donc ce n'est pas ça en tant que tel que ce bouquin m'a déçue. Peut-être que si j'étais fan de westerns et de cow boys, j'aurais apprécié un degré ou un autre.

Mais là... j'ai eu l'impression que c'était des petits bouts d'histoire, sans vraiment de fil conducteur pour les relier. Il faut juste que ça se bagarre, que ça se trahisse et que ça tue.

Et de fait, je me suis quand même beaucoup ennuyée...
Lien : https://le-jardin-litteraire..
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