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Critiques de Clotilde Bruneau (563)
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Carmen

Une très bonne narration pour un sujet certes connu mais traité comme une BD d’aventures mouvementées. Qui finit mal mais ce n’est pas dévoiler un suspense car tout le monde le sait. Un dossier sur Carmen folie de l’amour-passion par Luc Ferry, richement illustré clôture l’album.
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Céphéide

Risqué et réussi. Les auteures de Céphéide ont travaillé sans filet mais avec talent, sincérité et imagination pour livrer un conte initiatique original sur un thème universel.
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Céphéide

La couverture intrigue tout de suite. Nous avons deux adolescentes qui ne regardent pas le lecteur. Leurs regards se posent vers d’autres chemins. Et si cela happe notre intention, le pari de la dessinatrice est gagné. L’univers graphique change de ce que l’on peut voir surtout dans la bd jeunesse. C’est un subtil mélange entre le monde Dune, les déserts dans Star Wars, des photos de Mars, « Amer béton »… Le tout avec des dessins nets, des aplats de couleurs, des teintes sobres et chaleureuses… de Mélissa Morin. C’est l’atout charme indéniable de cette bd. Car l’histoire est tout autre chose. On tombe dans une société d’adolescents qui a tout oublié du monde d’avant. Ils s’organisent comme une société d’adultes avec une cheffe qui distribue les tâches à chacun et qui a une compétence particulière. Et il y a le mal, le méchant qui se présente sous forme de monstre qu’il faut impérativement chasser. Il enlève les enfants et après on ne les revoit plus. Sauf que Cléo se transforme en monstre après avoir trop bu d’une boisson un peu particulière. Après craché un caillou, elle redevient humaine. Car lorsqu’elle retrouve Moonsun, une nouvelle aventure se propose à elle. Ont-elles accepter de grandir ?  Je vous que je suis restée sur ma faim. Tout prend son temps pour être installé et après tout se précipite pour finir précipitamment. En effet, la question de l’organisation d’une société, les rapports entre les dominants et les dominés, la capacité de se remettre en question, d’assumer ces choix et surtout la volonté de ne passer à l’âge adulte sont abordés. Mais est-ce assez bien marqué, raconté pour en faire la différence ? pour capter plus l’attention du lecteur ? Est-ce que tout nous entraîne dans cette quête initiato-fantastique ? Malheureusement non. Toutefois, il est possible que le regard d’un adolescent pourrait être tout autre.
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Céphéide

Cléo arrive soudainement dans un monde qui ressemble, il me semble, à notre cerveau.



Elle rejoint une caravane d'enfants qui tentent de trouver la sortie de ce monde aussi vide que leurs souvenirs.



Seule Brindille dispose de la carte qui est censée les mener vers la sortie. Eve se charge d'accueillir les nouveaux. Moosun a pour fonction de chasser les monstres qui enlèvent parfois l'un d'entre eux.



Cléo est rapidement chargée de la seconder. Et si tout n'était pas si simple ?



Une BD qui pousse à la réflexion en raison du peu d'information qu'elle distille.



L'ensemble évoque un conte philosophique sur la vie en société, l'amitié et nos transformations. Le dessin qui semble assez minimaliste séduit car il est conforme à la trace du récit.



À découvrir !
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Céphéide

Cette histoire se déroule dans le monde de Céphéide, dans lequel apparaissent des enfants ne se souvenant que de leur prénom. C'est là qu'arrive Cléo et elle intègre la caravane d'enfants qui suivent la route indiquée par Brindille, la cheffe. C'est comme chasseuse de monstre assistante qu'elle va trouver sa place dans la communauté. Mais à trop se chercher d'ennemis on en oublie parfois de se faire des amis.
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Céphéide

Céphéide est une bande dessinée à l’univers assez particulier : Cléo se réveille au beau milieu de nulle part, amnésique. Elle tombe rapidement sur un groupe de jeunes, enfants et adolescent·es, qui l’accueille. On explique alors à l’héroïne que personne ne sait comment iels sont arrivé·es là, qu’il y en a parfois qui arrivent à partir, on ne sait comment, et qu’il faut faire attention aux monstres. Comme chacun doit se montrer utile, Cléo se voit associer à Moonsun, la chasseuse de monstres, afin de l’aider à protéger le groupe.

La BD a un côté post-apo, avec un parcours initiatique ; c’est une véritable quête. La plupart des rôles-clés sont tenus par des filles, le graphisme est plaisant et j’ai apprécié la palette de couleurs qui est assez marquante. Les personnages sont attachants et on a là une très belle histoire d’amitié (voire d’amour? Je n’ai pas réussi à savoir et en même temps, qu’importe, c’était beau et touchant).

Bref, je vous conseille Céphéide, c’est superbe et c’est original.
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Céphéide

La métaphore est facile et le scénario franchement creux. Dommage, car l’environnement graphique est plaisant jusqu’au bout et qu’il y avait sans doute mieux à faire avec l’idée de départ.
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Don Juan, tome 1 : L'abuseur de Séville

Bien que n'étant pas une grande admiratrice du personnage de Don Juan, je me suis laissée tenter par la lecture. J'avoue ne pas avoir fait tellement de parallèle avec la pièce de Molière, car j'ai vraiment eu l'impression de découvrir l'histoire. Je me sentais un peu dans l'inconnu.

Don Juan n'est pas à présenter, c'est l'éternel séducteur qui abandonne sa proie une fois qu'il l'a eu entre ses filets mais les conséquences pourraient être très lourdes pour lui.

Les planches et les illustrations passent de l'ombre à la lumière et ce n'est pas déplaisant non plus. Pour ceux qui aiment le personnage, laissez-vous tenter.
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Don Juan, tome 1 : L'abuseur de Séville

Voilà une BD fort intéressante, j’ai découvert pas mal de choses sur ce personnage, surtout avec le cahier explicatif à la fin. Il est intéressant de comparer les deux versions littéraires de Don Juan. Celle de Molière et celle de Tirso De Molina. Je dirais que dans cet album, c’est davantage la deuxième version qui est mise en évidence.



Don Juan est un séducteur invétéré, il use de tous les stratagèmes pour piéger les femmes qu’il convoite. Quitte à leur promettre le mariage, l’amour éternel et à se faire passer pour le bien aimé de ces dames. Certes, il trouve du plaisir à l’acte charnel, mais ce qui l’amuse le plus, c’est le goût du risque et de jouer des sales tours aux femmes et aux hommes. A les flouer, les déshonorer et les abandonner à l’opprobre de tous et toutes.



Il est de retour à Séville, après un coup d’éclat à Naples, son père à beau le mettre en garde face à son immoralité, rien n’y fait ! Même le roi d’Espagne à vent de ses méfaits et décide de l’exiler. Mais, pour sa dernière soirée à Séville, il décide de réitérer le subterfuge utilisé à Naples. Son valet tente de lui faire entendre raison et prie pour qu’ils en sortent indemnes, car il est obligé de participer. Mais, notre vile séducteur s’en moque éperdument, il somme son valet de se taire et d’obéir.



Suite au tome numéro 2 donc, mais je me doute que Don Juan ne va pas bien finir ! Je n’ai jamais lu ou regardé la pièce de théâtre, je ne sais donc pas son destin et d’un côté, je préfère, ainsi j’aurais la surprise en lisant la fin. Un album de qualité, aux couleurs et aux dessins agréables, parfois un peu sombre. Joli découpage de cases et scénario intéressant, hâte de lire la suite !
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Tant qu'on gagne on joue, et la collection "La Sagesse des mythes" continue de s'agrandir en s'aventurant en dehors de la mythologie grecque pour explorer la mythologie mésopotamienne.



On veut nous raconter "L'Épopée de Gilgamesh". Chaque mythe dispose de plusieurs versions, et Luc Ferry a choisi parmi toutes celles dont j'ai connaissance la moins intéressante pour que la réalité colle à ses idées (on va en reparler), et de plusieurs adaptations, et de toutes celles que je connais c'est sans nul doute la plus faible… Les graphismes de Pierre Taranzano ne sont pas mauvais loin de là, mais j'ai eu l'impression d'avoir avoir affaire une version Disney du mythe, les personnages se seraient mis à chanter que cela ne m'aurait pas étonné, donc une version édulcorée voire éco+ de l'épopée ! (du coup ce qu'il y a de plus réussi, c'est encore une fois de plus l'illustration de couverture de Fred Vignaux, mensongère car elle largement au-dessus des graphismes qu'on nous propose)

Bon, Gilgamesh est très méchant car il transforme ses sujets masculins en esclaves et ses sujets féminins en prostiputes et il passe à ripailler avec moult victuailles et moult alcools. Les gentils sujets victimes de leur méchant souverain prient les dieux de les aider, et ceux-ci créent Enkidu pour le châtier. C'est un sauvage (WTF ses cornes et ses oreilles animales ???), et Gilgamesh lui envoie la courtisane « La Joyeuse » pour le civiliser et le gagner à sa cause (la scène de cul pages 21-22 est bien le seul élément qui n'ait pas été contaminé par le virus Mickey, donc on ne peut même pas recommander sereinement cette BD à un jeune public, et du coup je ne sais vraiment pas où les auteurs ont voulu en venir). Mais les gentils sujets victimes de leur méchant souverain lui rappellent que Gilgamesh est très méchant, et qu'il est là pour le punir. Arrivé à Uruk ils se foutent sur la gueule, mais finalement deviennent copains et vont ripailler ensemble avec moult victuailles et moult alcools… Franchement, qu'est-ce qu'il y a d'épique et/ou de philosophique là-dedans ?





Dans ses appendices on sent Luc Ferry très ému par ce mythe, mais il blablate durant 6 pages de sa manière alambiquée habituelle pour finalement arriver à la conclusion du "Candide" De Voltaire « Il faut cultiver notre jardin »… Pourtant c'est ses appendices les moins mauvais, ils sont même presque intéressants. Mais chassez le naturel il revient au galop, et il veut absolument caser ses idées à lui et on est obliger de se « facepalmer » : pour lui Gilgamesh dans sa quête d'immortalité accède finalement à la sagesse, il passe de la religion à la philosophie, de la croyance religieuse à l'intelligence laïque. Soupirs...



Gilgamesh n'agit pas en « tyran », il est d'ascendance divine et il épuise ses sujets en travaux innombrables et interminables parce qu'il ne comprend qu'ils ne soient pas aussi forts, aussi endurants et aussi résistants que lui. Ce n'est pas la civilisation d'Enkidu qui au centre du récit, qui passerait de l'animalité à l'humanité avec ses joies et ses peines, mais la sociabilisation de Gilgamesh qui passe à la seule conscience de soi à la conscience de tous ceux et toutes celles qui l'entourent. La mort d'Enkidu est une 2e leçon : quel que soit la force et le pouvoir que l'on possède on ne peut pas résoudre tous les problèmes car il y a des choses qu'on ne peut faire et qu'on ne peut pas défaire… C'est là qu'on voit encore une les lacunes de Luc Ferry : il a beau être un intellectuel et un philosophe, tu ne peux pas analyser un mythe sans faire de mythologie comparée et avec Gilgamesh on voit le Melkart punique, les Héraclès et Achille grecs, ainsi que le Siegfried germanique. Oui mais non Luc Ferry lui le compare à Ulysse ! Personnellement en me replongeant dans le mythe, j'ai tout de suite pensé à Anakim Skywalker dans La Revanche des Sith : après un choc psychologique causé par la mort d'un proche, il se retrouve à avoir peur pour tous ses proches car quelque soit sa force il ne peut rien contre la mort… et c'est ainsi que dans quête de l'immortalité il se laisse séduire par le Côté Obscur qui lui fait miroiter qu'on puisse y accéder !

Ayant compris que la mort est indissociable de la vie et que c'est le destin de chaque être humain, Gilgamesh retourne à Uruk et Luc Ferry nous que la fin ouverte ne livre aucune sagesse constituée (ce qui lui permet de placer une fois de plus ses propres idées). Là aussi, il a oublié d'avoir faire un tour du côté des autres versions de l'épopée qui elles sont très claires : Gilgamesh devient un bon souverain car il a compris que l'important n'est pas ce qu'on est ou ce qu'on fait mais ce qu'on laisse aux vivants en partant, et c'est ainsi qu'il est entré dans l'Histoire pour ensuite devenir une Légende !
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Aborder les mythes relatifs à la Mésopotamie, c'est plutôt pas mal! C'est agréablement surprise que j'ai découvert les aventures des frères ennemis Gilgamesh et Enkidu, de leur rivalité à leur "entente"!

Je connais très peu cette épopée mais voir autre chose que nos grands mythes grecs déjà connus est pas mal en soi. A quand les mythes de l'Egypte antique ou des vikings?
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Un vrai coup de cœur que je vous conseille grandement !
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

La sagesse des mythes va s'intéresser à un grand héros mésopotamien : Gilgamesh. Ce récit très ancien a traversé les siècles, portant à travers les époques l'histoire du roi d'Uruk.



Je connais dans les grandes lignes l'épopée de Gilgamesh et j'ai donc apprécié d'apprendre plus de détails à travers cette BD même si je sais qu'il existe différentes versions.

Il est promis trois tomes. Pour ce premier opus l'histoire nous présente Gilgamesh. Puissant et tyrannique, il fait souffrir son peuple sans même s'en apercevoir. Puis les dieux façonnent Enkidu pour qu'il soit aussi puissant que le roi d'Uruk et ainsi apporter un équilibre.

Globalement c'est plutôt sympa même si certains points passent moins bien. Je pense notamment à la naissance de l'amitié entre les deux héros. Enkidu déteste Gilgamesh pour sa tyrannie, quand ils se voient la haine est si forte qu'ils se battent. Puis brutalement ils s'aiment et deviennent meilleurs amis. Ca manque un peu de subtilité dans le revirement des sentiments...



Le dessin est simple et sympa même si les plans larges manquent souvent de précision et les arrières plans de reliefs. La couverture, réalisée par un dessinateur différent, est par contre très jolie.
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Une B.D. très simple, facile à ire sur l'une des épopées les plus importantes du monde, vu comment elle a influencée tant de peuple, et pourtant, combien de nous connaisse cette légende, qui serait issu d'un véritable personnage historique comme nous le raconte Luc Ferry à la fin de l'ouvrage...

Car notre philosophe, complète de ses commentaires tout une série de B.D. très rapidement lu, vue que le texte des bulles est assez simples pour qu'on en retienne l'essentiel... Un train Glgamesh n'arrête pas d'enlever les enfants de son peuple pour en faire des esclaves... entendant les plaintes du peuple, les dieux, décident de lui envoyé un double, pour le détourner de faire souffrir son peuple... Gllgamesh apprend bien vite par la rumeur l'arrivé du nouveau venu... et si Dalila était envoyé à Sanson pour lui enlevé sa force, c'est aussi une courtisanne qui est envoyé pour faire de se géant aussi fort que le roi (pourtant 2 tiers humains un tiers divin d'après Luc Ferry) un allié du roi...

A quoi cela va aboutir ? et bien ce premier tome d'une série de trois en dit bien peu... juste de quoi nous tenir en haleine..

Cependant, à la fin de 'ouvrage, Luc Ferry nous parle du malheur de Gilgamesh, qui va perdre quelqu'un que tous les enfants qu'il enlève à son peuple ne va pas remplacé... l'histoire nous parle de quelque chose dont nous ne voulons pas nous souvenir, qui a pourtant marqué notre société, mais a été effacé au fur et à mesure des siècles, plus particulièrement ces deux derniers siècles la perte, et le détachement qu'il convient de cultiver, sujet si cher aux bouddhistes, que l'Occident, avec une fausse apparence d'abondance pour tous... à du mal à cultiver... mais pour le moment il n'est pas question de cela...

Le nouveau venu aura-t-il détaché Gilgamesh de ses mauvaises actions, et qu'est-ce qui uni ces deux personnages ? Pour le moment, c'est de cela dont il s'agit... avec une rapide présentation des dieux d'Uruk, dont pour le moment, la société occidental nomme de temps en temps le nom d'Ishtar... 4 drames vont arrivés dans la vie de Gilgamesh... avec des aventures trop humaines, pas asse divines... parce qu'il n'est pas assez divin... et on nous cite quelques passages du texte original... pour un rapide aperçut de l'œuvre, vraiment une belle B.D..
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Une belle oeuvre dédiée à Gilgamesh, j'ai beaucoup apprécié la redécouvrir, j'ai trouvé les dessins vraiment au top et l'histoire bien écrite. J'attends la suite avec plaisir. Ce mythe est très connu mais pourtant on prend plaisir à le revoir, j'ai bien aimé la façon dont l'oeuvre a été faite
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Gilgamesh est une épopée extraordinaire, un mythe palpitant comme on les aime, suspens, émotions, réflexions à n'en plus finir sur notre passé et notre présent. Comme l'Illiade, le mythe d'Osiris ou le Mahabharata...

Et pourtant, le "scénariste" et surtout les commentaires superflus et sans intérêts de Ferry nous donnent une bédé ratée. Quel tour de force...



Les illustrations sont classiques mais belles, on peut cependant regretter le choix des couleurs, toujours un peu terne comme on le fait trop souvent avec les reproductions de l'antiquité, comme si le passé devrait se draper de sépia pour être plus crédible.
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Je connais le récit de base. Étant friande de cette collection autour de la mythologie grecque, je me suis donc tourné vers ce titre avec une grande curiosité vers ce récit mésopotamien.



Comme pour toute cette collection, je conseille avant tout ces titres pour les novices, ou ceux et celles qui ne se tourneront pas (pour diverses raisons) vers les œuvres antiques. Cette collection permet de connaître les divers personnages, leurs histoires et je trouve cette approche importante.

Ici, c’est donc la découverte de Gilgamesh et de celui qui est à la fois son ennemi et son frère, Enkidu durant trois tomes.



Comme je l’ai déjà dit dans mes avis concernant cette collection, si je ne suis pas fan de ce type de coup de crayon ou les cases sont trop remplies, rendant parfois les traits des personnages brouillons ou une lecture peu agréable des bulles, je trouve qu’il est cohérent avec le côté adulte de ces BD. Tout comme certains passages, qui restent adaptés à ce lectorat même si on peut se poser la question de leur utilité réelle aux récits…



Néanmoins, concernant ce titre (et pour les deux autres), j’ai trouvé cela agréable, rapide et facile à lire. L’essentiel est là et oui, sûrement des raccourcis, mais c’est une BD donc la contrainte du format est à garder en tête. Cela permet la découverte de ce récit mésopotamien d’une façon rythmé avec de l’action, une certaine philosophie dans le dossier qui l’accompagne (qui la encore est sympathique à lire même si ce n’est pas ce qui m'intéresse le plus pour être sincère, car je me tourne vers d'autres ouvrages personnellement.) et un récit qui reste cohérent.



Une lecture sans prise de tête, rapide et avec un petit côté vintage pour ce coup de crayon !
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Même si certains éléments peuvent apparaître assez archétypales, le récit ne manque pas de rebondissements et de surprises, nous entraînant dans un récit passionnant, dont on attend dorénavant la suite avec impatience ! Il faut dire que l'écriture très enlevée est une nouvelle fois très bien mené, avec équilibre et rythme, tandis que les dessins de Taranzano sont pleins de charmes et d'expressivité !
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Un plaisir a lire avec ses dessin de très bonne qualité : JE VALIDE !
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Gilgamesh, tome 1 : Les frères ennemis (BD)

Présente depuis quelques années dans nos bibliothèques et sur les étals de nos librairies, la collection La sagesse des mythes, propose chaque année, de nouveaux volumes. Arrivera un moment, où l’éditeur aura fait le tour de la question, ou plus prosaïquement, aura fait le tour de la question vue par Luc Ferry.



C’est le sentiment qui prédomine après la lecture de ce premier album d’une trilogie consacrée à Gilgamesh. Pour ce faire nous quittons la mythologique grecque pour une première (et unique ?) immersion dans le panthéon mésopotamien. Dans les faits, il s’agit de l’adaptation d’une épopée comparable à l’Iliade et l’Odyssée.



Cette immersion se fait à minima. Les pages intérieures auraient pu accueillir le panthéon et la première de couverture aurait pu revendiquer ce choix… mais non !



Les explications de Luc Ferry permettront de se resituer cette œuvre, qui, peut être inconnue du grand public. Hélas, le prix à payer reste celui de révélations intempestives sur la suite du programme. Oui, car ici le philosophe divulgâche allègrement la suite. Il s’agit certes d’une épopée (donc le suspense est limité), mais ce choix reste franchement discutable de la part de quelqu’un qui est manifestement fier d’étaler son savoir.



Au vu du programme à venir, la question qui vient tout naturellement à l’esprit demeure celle de l’intérêt d’une trilogie. Un dytique aurait-il été mieux adapté ? Sans doute, d’autant qu’une grande partie de l’intrigue est ici marquée par des séquences sans dialogue, dont la plupart semblent clairement faire du remplissage…



Les dessins sont certes de qualité et plutôt agréables à suivre, bien qu’ils restent de facture classique et font directement penser aux autres albums de la série. Il s’agit ici d’autres temps et d’autres lieux, et pourtant nous sommes ici comme en terrain connu, malgré quelques différences architecturales ou vestimentaires.



Pour l’instant ce premier volume reste donc une expérience quelque peu maladroite, de vouloir tenter l’aventure vers d’autres horizons, sans vraiment détacher les amarres… espérons que les deux volumes à venir seront plus aboutis et que l’expérience s’achèvera bien vite.
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