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Citations de Cora Carmack (90)


« — Qu’est-ce que tu fais ici ? ai-je demandé.
Son sourcil légèrement arqué a attiré mon regard sur ses yeux, couleur d’orage.
— Qu’est-ce que tu crois ? C’est plein de filles en Bikini.
J’ai essayé de ne pas montrer la réaction, dépitée, que cette réponse m’inspirait.
— Je veux dire, qu’est-ce que tu fais, ici, avec moi ?
Nous grimpions les marches pour sortir du bassin et, tandis que l’eau glissait sur ma peau, j’ai senti mon maillot se resserrer et… que Hunt n’était plus à mes côtés. Je me suis retournée.
Planté au milieu de l’escalier, il suivait le ruissellement le long de mon corps. Il a secoué la tête, mais au lieu de détourner le regard, comme il l’avait fait la première fois dans le bar des ruines, il m’a détaillée jusqu’aux pieds, avant de remonter lentement. [...]
La voix rauque et tendue, il m’a demandé :
— C’était quoi, la question ?
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- La douleur nous transforme, a-t-il murmuré au bout d'un moment. La mienne m'a poussé à être parfait, pour que plus personne ne veuille jamais me quitter.
- La tienne t'a rendu généreux, la mienne m'a seulement rendue aigrie et révoltée.
[...]
- Elle nous a faits tels que nous sommes.
- Golden Boy et Angry Girl
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Son souffle me brûlait, ses lèvres me brûlaient, ses mots mêmes me consumaient.
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J'étais au milieu du parking quand je me suis aperçue :
1. Que je n'avais pas de chaussures. Ni de chemise
2. Que je n'avais pas mes papiers ni mon téléphone ni rien d'autre
3. Que j'avais laissé un parfait étranger chez moi, seul, nu comme un ver.
Quiconque prétendait que les coups d'un soir étaient simples et sans conséquence n'avait jamais croisé la catastrophe que j'étais.
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J’ai fermé les yeux, en essayant de trouver une solution.

Quand je les ai ouverts, manquant de trébucher parce que j’étais empêtrée dans mon jean, j’ai vu une jupe avec une taille élastique sur mon panier de linge sale. Je l’ai enfilée par-dessus la tête avant de m’asseoir sur les toilettes.

Mes joues devaient être écarlates, mais je n’y pouvais rien.

— C’est bon, me suis résignée à répondre, entre.

La porte s’est ouverte lentement, la tête de Garrick est apparue, puis son corps tout entier. Il a regardé ma jupe froissée, le pantalon ramassé sur mes genoux, et il a ri.

Ou plutôt : il a éclaté de rire.

— C’est humiliant.

Comment pouvais-je coucher avec lui maintenant ?

Il a pincé les lèvres pour contenir son hilarité, mais elle dansait toujours dans ses yeux.
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En fait, reprend-elle, c’est juste ce qu’on ressent quand on devient adulte. Faut s’habituer. Ce ne sera pas la dernière fois que tu te rendras compte que tu as été idiote, ou naïve, ou atroce. Je suis pratiquement certaine que ça se produit souvent jusqu’à la mort. La vérité, c’est que… on est tous un peu fêlés. Si les humains étaient parfaits, il n’y aurait pas ces horribles talk shows, et le monde serait rempli de licornes et de fées. Plus personne ne divorcerait, les enfants ne décevraient jamais leurs parents, et on ne serait pas aussi malheureux. D’un autre côté, on n’éprouverait aucune joie parce que tout irait sur des roulettes. Et les copines ne discuteraient pas jusqu’au milieu de la nuit, parce qu’elles n’auraient plus rien à se dire. Alors tout ce qu’il nous reste à faire, c’est de trouver des gens dont les blessures sont complémentaires des nôtres. Des gens qui nous soutiennent. Et je donnerais ma main à couper que si tu le lui demandais, Carson McClain porterait tes valises jusqu’au bout du monde. 
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« Je ne supporte pas de faire attention à tout ce que je fais ou dis avec toi, de me demander si c'est bien, si je ne franchis pas une limite, ou si je ne suis pas en train de te faire souffrir »
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Alors j’ai fermé les yeux et, légèrement étourdie, je me suis laissée porter par la musique. J’avais des picotements partout, parce que j’étais pratiquement sûre qu’il continuait de me regarder, mais je préférais imaginer l’éclat de son regard plutôt que de le voir et sentir mon pouls s’emballer. Et puis danser me détendait.
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Tu es ridiculement sexy.
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« qu’on devrait vivre comme on fume : en aspirant le présent pour exhaler le passé »
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Les auberges de jeunesse peuvent être conçues pour que les gens se rencontrent, elles sont les pires endroits de solitude au monde. Tout y est provisoire, les occupants, les relations, l'eau chaude. Et moi, j'étais comme le reste, en suspension, nulle part.
Je me faisais l'effet d'une graine abandonnée essayant désespérément de germer dans le béton.
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" On dit que la tristesse se nourrit d'elle même, et les jours qui suivent, elle s'empiffre, et je ne la contrarie pas." -Dallas-
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— Ça tu peux le dire ! Je ne t’ai pas élevée comme ça.
Ma première réaction est de piquer une crise et de lui jeter à la figure qu’« élever » n’est pas le terme que j’emploierais… Mais je parviens à refouler ma rancœur, et pas seulement parce que je crains d’aller trop loin. En fait, s’il m’engueule, c’est parce qu’il ne sait pas quoi faire d’autre.
Je le sais parce que je fais pareil. Preuve qu’il m’a bel et bien élevée. 
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Un sourire plein de fourberie s’étirait sur les lèvres de Max.
Et la gifle est partie d’un coup.
Elle ne m’a pas fait mal. Pas vraiment.
La sensation était d’ailleurs étrangement surréaliste. Comme si j’avais été projeté à travers un pare-brise. C’était la première fois qu’une fille me giflait. Et j’étais certainement le seul prétendant au monde, fictif ou pas, à être giflé par sa promise pour avoir plu à ses parents.
Je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire.
Le rouge lui est monté aux joues, et elle a levé la main pour recommencer.
— Du calme, ai-je dit en l’interceptant.
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J’étais séduite, c’est clair, et par un type qui n’était pas du tout mon genre. Du coup, ce n’est pas seulement le désir qui m’a fait frissonner.
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Mon regard s’est ensuite arrêté sur la porte, et j’ai vu apparaître, émergeant du nuage de fumée blanche qui ondulait devant lui sous l’effet du courant d’air, l’étudiant modèle, spécialiste des étreintes maternelles et grand amateur de bibliothèques, qui, pour les prochaines vingt-quatre heures, me tenait lieu de petit copain.
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La vie est plus facile quand on arrête de s’inquiéter et quand on cesse d’espérer que les choses s’arrangent.
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Le cours venait de s'achever quand il m'a retenue.
J'ai pris le temps de rassembler mes affaires, pour laisser à la salle celui de se vider, et je l'ai regardé.
-Qu'est ce que tu veux ?
-Juste une chose, m'a-t-il répondu en souriant.
La seconde d'après, j'étais plaquée contre une table et, sans me laisser le temps de respirer, il m'embrassait.
Je n'avais pas repris mes esprits qu'l me hissait sur la même table et, se frayant un chemin entre mes jambes, me dévorait la bouche de plus belle.
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J'avais besoin d'espace pour respirer, réfléchir et me reprendre. Il y avait mille raisons pour que cette histoire finisse mal. D'un autre côté, et pour la première fois de ma vie, je trouvais mon existence plus passionnante que n'importe quelle fiction ou personnage de la littérature. Pire, j'avais une envie folle de découvrir la fin.
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La première question de ma mère dès que nous nous adressions la parole - "As-tu rencontré quelqu'un?" - ne m'aidait pas. Je me suis brièvement demandé quelle serait sa réaction si je lui décrivais l'état actuel de ma vie amoureuse. Elle serait certainement effarée. A moins qu'elle ne me demande la date du mariage. Elle pouvait être imprévisible.
Comment peut-on savoir avec qui on veut passer le reste de sa vie? Je n'étais même pas capable de savoir ce que je voulais pour dîner! Je ne savais même pas, malgré mes trente-cinq mille dollars de prêt étudiant, si je voulais être actrice...
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